♣♣ Contexte du rpg ; L'Université de Melbourne ;

Sur notre rpg vous ne trouverez pas de contexte compliqué, farfelu, complexe ou tordu. Non. Vous ne trouverez pas non plus un contexte qui traîne en longueur et qui vous donne mal à la tête. Sur notre rpg nous privilégions la bonne humeur, la bonne ambiance et le rp, tout simplement. Alors nous avons opté pour un contexte simple mais intéressant à jouer. Pensez à revenir ici de temps en temps car les intrigues seront postées à la suite de ce message.
Bonne lecture & bon jeu sur UDM.

•• L'Université de Melbourne se situe en Australie, à Melbourne plus exactement, comme son nom l'indique. Cette université fait partie des huit plus grandes, plus anciennes et plus prestigieuses universités australiennes. Accueillante mais très sélective, l'Université de Melbourne est un campus proposant un large choix de filières et de formations (liste ici). Avec son grand parc, ses allées fleuries, ses stades sportifs et ses différentes confréries, il fait bon vivre à l'Université de Melbourne.

Certains étudiants ont la belle vie et pour eux tout va bien. D'autres ont parfois des difficultés ou des soucis d'ordre personnel. Ce qui est certain, c'est que l'on soit étudiant, professeur ou citoyen de la ville, tout n'est pas toujours rose, ni facile. Les cours, les examens, le loyer à payer, les enfants à éduquer, les crédits à rembourser, tout ne roule pas toujours comme on le désirerait. Surtout quand on sait que l'on doit se méfier de son entourage, quand on se rend compte que l'on ne doit pas faire confiance à tout le monde. Car oui à Melbourne, en ville ou à l'université, c'est comme partout ailleurs. Certaines personnes sont gentilles, adorables, ouvertes d'esprits. D'autres sont calculatrices, manipulatrices, méchantes. De plus il faut faire attention à qui l'on parle. Il y en a qui ont des secrets, petits, grands, lourds à porter et on aurait tellement envie de les découvrir. Mais croyez moi parfois il ne vaut mieux rien savoir...pour notre sécurité. ••

Troisième guerre mondiale enclenchée, entre ce qui était auparavant les Etats Unis d’Amérique du Nord et le Japon, la Chine et les deux Corées réunies. Tandis que tous les pays se battaient, l’Europe notamment coincée entre les deux grandes puissances, quelque chose frappa une première fois le ciel, dans l’aube du premier juin 2089. Ce n’était pas une bombe, ce n’était pas un avion. Des centaines de personnes étaient présentes ce jour là, qui virent une lumière aveuglante, et une trace dans le ciel, en direction du sol, au beau milieu des plaines arides où avaient lieu les combats. C’était une comète.
Une comète de douze mètres de diamètres, qui largua dans l’atmosphère des tonnes et des tonnes de ce gaz étrange qui changea radicalement la face du monde. Ce gaz fit muter les gênes de presque toutes les créatures vivantes dans notre monde. La guerre fut stoppée net. Ce n’est, naturellement, pas à ce moment que es premières mutations furent observées. Des scientifiques de tous les pays se réunirent en un conseil qu’on appela « Conseil de la Chute ». Ils observèrent les effets de ces ingrédients de la comète, et le jour fut marqué aux côtés des grands jours de notre monde. »

Le 12 janvier 2090.
Ma chère Anne.

J’ignore si je serai encore de ce monde lorsque tu recevras cette lettre. J’ai travaillé ces derniers temps avec tous ces grands hommes que je respecte tant. Normalement, je n’ai pas le droit de dévoiler ce qui se passe ici, mais je me dois de dire ce que j’y vois…
Dans une vaste pièce privée de tout pour ne pas l’oxyder, nous avons entreposé cette fameuse météorite qui fait l’objet de toutes nos observations et recherches. Rien ne se passait jusqu’à ce que par un étrange hasard que je ne parviens encore à comprendre, elle ne se mette à faire tout un tas de choses, comme si elle voulait communiquer avec nous. Alors nous avons fais des expériences sur le langage ; c’était… comment dire ? Etrange ; nous communiquions avec une entité extra-terrestre !
Cela dura quelques jours, pendant lesquels nous lui posions des questions, et auxquelles elle répondait par différentes variations de lumières et de bruits. Nous ne savions que faire, certains de mes camarades pensaient qu’il serait une bonne idée de la séparer en plusieurs morceaux, tandis que d’autres pensaient que si elle avait la capacité de communiquer, elle avait aussi sans doute des sentiments. Plutôt que d’en parler entre nous, nous avons alors décidé de lui en parler à elle.
Lorsque mon confrère italien lui a proposé de la découper, elle répondit par toute cette série de cliquetis et de sifflements que nous avions appris à connaître qu’elle n’était pas contre, à condition que nous la séparions en sept morceaux qu’elle délimiterait en les faisant briller de différentes couleurs, et que nous ne les approchions les uns des autres sous aucun prétexte. Deux jours plus tard, tous les morceaux, un total de sept, étaient enfermés chacun dans un espace fermé par du verre. Etudiés de façon différente les uns des autres, ils ont tous présenté des aspects singuliers, comme s’ils étaient eux-mêmes dotés d’une intelligence, d’une conscience. Nous n’aimions pas donner à ces morceaux des noms pareils à des chiffres, comme pour la majorité de nos expériences. Les morceaux nous proposèrent donc de les nommer : le premier s’appela Reyoda, le second Sora, le troisième Deka, le quatrième Yauri, le cinquième Esa-Ti, le sixième Ten-Sa et le dernier Na-Neku.

Comme tu le sais, nous avons étudié ces morceaux durant environs six à sept mois… tout se passait bien jusqu’à maintenant ! Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Tout ce dont j’ai connaissance, c’est que cette météorite a lâché des spores qui ont réussi à se disséminer à travers le monde en l’espace de quelques semaines seulement. C’est le morceau dont je m’occupe avec mes confrères, Na-Neku, qui nous l’a annoncé. Il a aussi dit que personne ne pourrait changer ce qui se passera bientôt. Ce n’est pas de leur faute, d’après lui. Ce n’est de la faute de personne, et à présent, nous devons cohabiter avec ces êtres.
Hier, j’ai commencé à avoir des palpitations, puis j’ai eu la fièvre et la nausée. Je crois que même ici, dans un froid si terrifiant, les spores dont m’avait parlé Na-Neku n’ont pas trouvé beaucoup de résistance et ont réussi à se faire une place…
Je me sens mourir. Ma chère Anne, je t’aime, je t’aimerai même après la mort… je te prie de me pardonner de n’avoir été un meilleur mari pour toi, un meilleur père pour notre enfant.
Je n’ai plus le temps pour t’écrire, je dois travailler.
Je t’aime. Ne m’oublie pas.

Charles.

[…] dans ce coin du Groenland, il y a moins de trois jours ; nous ignorons encore si les membres du Conseil de la Chute qui travaillaient ici, on le rappelle, sur la comète qui s’était écrasée pendant la guerre il y a de cela un peu moins d’un an, étaient à l’intérieur du bâtiment lorsque l’explosion a eu lieu. Nous ne savons toujours rien sur les raisons qui ont provoqué l’accident, mais les pompiers ici présents tentent avec tous les moyens possibles de sortir d’éventuels corps des décombres derrière moi. Il se pourrait que…
Brshhhhhhshhhbrrrrr…
_ Eh ! Katty, attention derrière toi !
_ Que… quoi ?
_ Derrière toi bon sang !
_ Mon dieu ! Qu’est-ce que c’est que ça ?
_ Tirez-vous !
_ A l’aide !
_ Max, faut filmer ça, suis-moi !
_ Quoi ?
_ Continue de filmer, merde ! Chers téléspecateurs, nous sommes mon caméraman et moi-même en train d’observer un phénomène extraordinaire ! Il semblerait que la base se soit mise à trembler et à briller.
Brshhhh
_ Il est évident que quelque chose se passe sous les décombres, d’ailleurs on peut voir de la fumée s’échapper de… oh mon dieu ! Qu’est-ce que c’est que ça ?
_ Katty, on s’en va ! J’veux pas crever ici !
_ Non, Max attends. Je…
Grwaaaaaaaaaaaaaaaa
_ Maaaax !

_ Et aujourd'hui, on vit même plus tranquilles ! C'est fou ça ! Voyez : on sait même pas qui c'est réellement cette fille qui vient de payer son verre, là. Et vos voisins, vous savez si ce sont des humains ou de ces monstres ?
_ Pour sur que non ! Et vous savez quoi ? C'est justement pour ça que je vis seul et loin des autres !
_ Ah ouais ? Mais alors qui sait si c'est justement parce que vous êtes une de ces bêtes schizophrènes ou un de ces sportifs dopés, hein ?
_ Vous pensez bien ce que vous voulez ! On est encore dans un pays libre. C'est pas moi qui vous force à venir boire et discuter avec moi dans mon bar ! Tenez, profitons donc de cette liberté tant qu'elle existe encore !
_ Vous avez raison. Et rien que pour cette liberté si éphémère, je fais une trêve avec les autres races et je lève mon verre à la vie !
_ Trinquons !
_ Santé !
bshhhhhhhhhhhhhh]
_ Ce furent, comme vous pouvez le voir, les dernières paroles de Michal Loon, un client, et de Stuart Mocarran, le tenancier, enregistrées par la caméra du Golder Stwart, un petit café sur la Cinquième Avenue de Manhattan, avant que n'ait lieu l'explosion sans doute commise encore par une de ces créatures que l'on appelle Eteshis, faisant alors de nombreuses victimes parmi les personnes présentes dans le café et à proximité dans la rue. Les pompiers sont répartis en deux équipes, dont une tente d'éteindre le feu qui commence à se propager sur les appartements au dessus et les boutiques à côtés du café, et l'autre s'occupe à sortir les corps inanimés des décombres. Il y a même, comme vous le voyez derrière moi, des chiens qui cherchent une trace de vie dans cette apocalypse miniature...
_ Mademoiselle, la liste que vous avez demandé.
_ Merci, Paul. Je viens de recevoir la liste des victimes : on ne dénombre pas moins de vingt-cinq morts et plus d'une trentaine de blessés, dont certains sont dans un état critique. C'est tout pour le moment. C'était Alexandra Sparrel sur la Cinquième Avenue pour CBS. A vous les Studios !»

Comparables aux humains normaux d'avant la division en deux sous-races ; ils ne sont dotés ni de pouvoirs, ni de grande force, ni d'une intelligence hors pairs. Leurs sentiments seuls sont bien différents de ceux des autres races car plus variants. Ils sont capables d'aimer et de haïr à la fois et leur peur peut anéantir leur volonté, ou au contraire la décupler par exemple.
Ils sont capables de peu de choses extra-ordinaires mais ces sentiments leur permettent de se surpasser et de garder une place dans le monde d'aujourd'hui. C'est peut-être ce qui fait qu'ils sont en bien plus grand nombre que leurs cousins.

Ils sont peu nombreux comparé à leurs cousins, mais ils sont dotés d'une force et d'une intelligence bien supérieures à celles des Kiidas. En règle générale, ils sont beaucoup plus grands qu'eux, et leurs esprits plus complexes ne connaissent pourtant pas de sentiments mélangés. Ils ne savent qu'aimer ou haïr, et encore : ces deux mots n'ont même quasiment aucun sens à leur goût.
Ils ont une composition corporelle particulièrement résistante et sont capables d'exécuter des prouesses qu'aucun Kiida ne peut faire. Cependant, ils n'ont une espérance de vie que d'une trentaine d'années.

On peut dire qu'il s'agit de la sous-race humaine la plus étrange ; en effet, comme bien des animaux, ces humains sont les descendants directs de ceux qui ont subi le plus de changements physiques et mentaux. Ils possèdent une part directe d'Eteshi en eux ; cela veut dire qu'ils sont capables de devenir Eteshis. Bien entendu, un individu ne peut devenir Eteshi que d'une seule sous-race. Leur Eteshi se réveille lorsqu'ils atteignent environs 6 ans.
Capables de devenir Eteshis, ils en possèdent la force seulement quand ils en prennent la forme, et leur personnalité s'en trouve dédoublée sauf pour quelques rares individus qui parviennent à garder leur entité intacte. Ils peuvent vivre très longtemps.

Ce sont des sortes de lézards bruns ou verts, d'environs 10m de haut et qui possèdent trois à cinq têtes, chacune pourvue de multiples cornes blanches ; ils ont quatre pattes, et aucun ne possède d'ailes. Ils sont très puissants mais n'ont aucune pensée véritable sauf, en règle générale, la volonté de destruction et la haine des autres. Ils sont assez nombreux.
Comme pour l'Hydre de Lernes, si l'on leur coupe une tête, une autre repousse à sa place ; ils possèdent une salive très toxique, qui peut tuer sur le coup n'importe quel Kiida ; cependant, cela ne fait que paralyser les Liros, et n'a strictement aucun effet sur les Diez et les autres Eteshis.

Ils ressemblent à des hyènes géantes (2 à 2,50m au garrot) dont chaque vertèbre de la colonne vertébrale ressort en formant un os recourbé telle une griffe ; de plus, elles contiennent toutes un poison qui s'avère mortel contre les Kiidas et les Liros. Le plus souvent, ils ne sont pas vraiment mauvais ; c'est à dire qu'ils n'ont pas d'opinion, ils se battent seulement s'ils sont agressés ; c'est pourquoi ils sont si peu connus. Il en existe pourtant beaucoup.
Cependant, ils raffolent des jeunes filles Kiidas, qui ont entre cinq et dix ans. Ils ne peuvent résister à l'envie d'en dévorer une lorsque l'occasion se présente. Seulement, ils sont si discrets qu'ils n'attaquent que lorsqu'elles sont seules. Ce sont des chasseurs hors-pairs. Ils peuvent attendre plusieurs jours de suite, et dès que l'enfant est seule, même quelques secondes, ils bondissent sur l'occasion.

Ils sont immenses (2,50 à 3m au garrot) et ont une forme féline ; leur pelage n'est pas composé de poils mais de plumes qui varient du brun au noir avec des rayures, de même que pour les tigres normaux. Leurs os sont en acier, et peuvent s'étendre : des lames peuvent ainsi leur sortir du corps. Il sont assez communs.
Ils sont repoussés par toute forme de vie, n'aiment rien ni personne. En règle générale, ils prennent donc le corps d'une personne qui n'a ni famille ni amis, ou qui n'est aimée de personne à cause de son caractère. Capables de cacher leurs sentiments, de repousser leurs envies, ils peuvent se retrouver au milieux de tout qu'ils haïssent sans montrer ce qu'ils ressentent au fond d'eux-mêmes.

Ils ressemblent à des canidés de grande taille, possédant deux à trois queues ; ils sont soit complètement roux avec des oreilles noires, soit complètement noirs avec le bout de chaque queue blanc. Ils sont disons nombreux.
Capables de maîtriser les éléments, ils peuvent déclencher des tempêtes, se lever le vent, trembler la terre. Comme ils sont habiles et futés, ils peuvent convaincre n'importe qui (ou presque) à les suivre et pensent beaucoup plus qu'ils ne parlent ou n'agissent. D'ailleurs, ils préfèrent vaincre par la ruse que par la force.

Avec un avant de rapace et un arrière de lion, de léopard ou de panthère ; leurs oreilles sont faites de plumes. Ils font environs 2m au garrot pour 4 ou 5m de long et 10 d'envergure. Ils sont peu nombreux.
Ils ont tendance à être curieux de tout mais aussi à attaquer n'importe qui sans raison ; oui, ce sont des lunatiques. Ils ont une mémoire surprenante. Ils adorent faire peur et contrôler les autres. C'est pourquoi généralement, ils utiliseront la force tranquille dont ils ont hérité.

Ils ressemblent à des lézards géants pouvant marcher sur deux pattes et possédant des ailes ; fins et agiles, leur taille, elle, varie. La peau de leur corps peut être semblable aux plumes d'un oiseau, à la fourrure d'un loup ou même aux écailles d'un poisson ou d'un reptile ; cela peut être tout à la fois.
Asociaux, mauvais perdants, voleurs, ils n'hésitent pas à mentir ou à se battre dès qu'ils se sentent en danger. Ils sont rares.

Ce sont des oiseaux géants au long bec et aux plumes de feu. Ils sont sans aucun conteste les plus puissants de tous les Eteshis, mais patients et pacifistes de nature, mais il n'y en a que quatre.
Pour le moment, ils sont quasiment inconnus du monde des Humains, car ils ne se montrent jamais sous leur véritable apparence, ou font tout pour ne pas être vus. Ils font tout pour qu'on n'ai pas recours à la violence et à la guerre. Doux et agréables, ils ne se battent d'ailleurs pas.