ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ■ 21ans, Née le 21Janvier à Moscou
CELIBATAIRE ? ■ Oui.
NATIONALITÉ ■ Russe et Américaine.
MÉTIER/ÉTUDES (UFR) ■ Barmaid et Etudiante en photographie.
ORIENTATION SEXUELLE ■ Hétéro sexuelle.
GROUPE ■ Kappa
AVATAR ■ Kristen Bell.
CREDITS ■ Chaton ( gif ).

- Jaheda ?
- Oui.. Comment le savez-vous ?
- Vous n’aurez les réponses à vos questions qu’en temps et en heure Mademoiselle Korajkov.
- Wingston ! protestais-je
- Ici ce n’est plus Wingston mais Korajkov. Montez maintenant nous n’avons pas de temps à perdre.

Il jeta un coup d’œil inquiet tout autour de la gare, les immeubles, les fenêtres où des gens étaient appuyés et des photographes nous mitraillaient. Des journalistes ? Je n’en savais rien, je ne comprenais rien, je ne cherchais point à comprendre. Il monta dans la voiture rapidement et démarra sur les chapeaux de roues si bien, qu’étant dans mes pensées, je volai dans la voiture. Je me rassis et laissa le paysage pleins de neige défiler sous mes yeux. Moscou. La ville magnifique.
Peu de temps après un immense portail se dressa sous mon regard. L’homme qui était venue me chercher parla russe à son oreillette et les grilles s’ouvrirent. Il prit mon sac à peine arrivé et m’ouvra la porte en me disant de monter dans le bâtiment. Il y avait du monde dans tout le manoir. Des femmes de ménages, des hommes de maison, des cuisiniers et des serveurs qui se pressaient en poussant une énorme porte bien trop grande, si bien qu’un éléphant y serait passé. Je pris une grande respiration et poussa la porte qui n’était pas si lourde. Quand j’arrivai dans la grande pièce, surement une pièce de réunion, les hommes s’arrêtèrent de parler et en bout de table un homme aux cheveux noirs, un bouc et assez trapu, cigare aux lèvres se leva, bras ouverts venant vers moi. Il dit d’un air fier qui fit taire tous chuchotements :

- Jaheda !
- Jade, chuchotais-je impressionnée par ce monde. Moi c’est Jade.
- Ici tu n’es pas Jade mais Jaheda. Maintenant va te changer, une telle tenue n’est pas digne des russes blanc, ma fille.

Ses mots me glacèrent le sang. C’était lui mon père ? Un russe blanc ? Un homme invisible depuis 18ans..
Un américain jeune, la vingtaine, s’approcha de moi et me pris doucement par le bras alors que je fusillais l’homme au cigare du regard. Tendrement il me prit par les épaules. Cet homme était musclé, blond, les cheveux en arrière tenu par du gel. Je me laissai emportée par ce jeune homme, abasourdie alors que ce dernier me disait que monsieur le premier ministre voulait que je me change, que c’était important pour mon image ici. Il me traina dans une chambre luxueuse, avec le dernier i-phone sur le lit, les derniers pc un fixe tactile, un portable et un mini pc. Un écran plat immense, un dressing gigantesque avec des affaires de marques et chic. Plus que le nécessaire de maquillage de crème et de soins dans une salle de bain en marbre magnifique avec jacuzzi et douche à jets. J’avais l’impression de tomber dans un autre monde. Passer d’un petit appart de Paris, avec des petits boulots galère que nous enchainions avec ma mère et arriver si vite dans ce palace si magnifique mais si froid..
Je posai une photo de ma défunte mère sur ma table de chevet et le jeune homme, bras croisé dans le dos me demanda si c’était elle ma défunte mère, celle qui avait été assassinée et je hochai doucement la tête. Je marchai vers la salle de bain et fis couler une douche brûlante, je restai dedans pendant une bonne heure et on toqua doucement à ma porte. Je sortis de la douche les larmes aux yeux repensant à quand les policiers étaient venus me dire que ma mère avait été tué et au moment où j’ai du identifier son corps meurtri.
Une femme âgée, les cheveux grisonnant, un sourire calme et doux. Voyez vous la grand-mère de Mulan ? Oui ? Et bien voilà ce qui se présentait devant moi alors que j’ouvrais la porte. Elle chuchota doucement.

- Mademoiselle Wingston, ne pleurez pas, tout ira bien ici. Elle vous manque j'en suis sûre.
- Elle me manque, oui.

Elle sourit, doucement mais de manière rassurante, elle n’était pas froide et était tendre avec moi. C’était la seule à m’appeler comme cela. Elle me laissa m’habiller. J’enfilai un collant noire en coton épais, une petite robe blanche en col cheminée, tout en coton ce qui était doux. Les manches étaient trois quarts et elle me donna des bottes beiges en Dain. Je m’habillai et me maquilla légèrement. Elle me sécha les cheveux alors que j’étais dans mes pensées puis je me mis à parler.

- Pourquoi ne m’a-t-elle jamais appelée Jaheda ?
- Sandrine préférait Jade. Cela lui rappelait moins son mari qu’elle à du quitter.
- Pourquoi l’avoir quitté elle disait qu’elle l’aimait toujours.
- Malheureusement mademoiselle Jade, vous ne savez pas ce qui vous attends ici.. Maintenant il faut que vous mettiez votre manteau, vous avez un dîner important ce soir avec ton père.
- Je ne veux pas y aller..
- Vous n’avez malheureusement pas le choix mademoiselle Jaheda.

Je me redressai et enfila le manteau épais et long blanc. La capuche était en fausse fourrure. Je glissa cet i-phone dans la poche, et mis machinalement mon porte clef que maman m’avait donné dans la même poche. Le jeune homme toujours devant la porte toqua et me demanda si j’étais prête. Je hocha la tête et il me descendis dans une limousine où mon père m’attendait. Je monta et avant que je ne dise un mot, sans me regarder et en allumant un autre cigare il me dit sèchement.

- Ne me manque plus de respect devant l’assemblée ainsi Jaheda. Je crois que je te gatte assez comme cela maintenant devant le président de Russie, conduit toi bien où tu le regretteras.
- Je voudrais ne pas être ici et être avec maman car au moins..
- Je ne te demande pas ce que tu veux ici Jaheda, maintenant silence !

Je me tus. Je ne manquais pas de respect aux gens. Mes yeux s’embuèrent de larmes mais je retins chaque goutte possible et resta silencieuse pendant tout le trajet.

Un an et demi après.

- Allo ? Mattew ?
- Jaheda ? Mais ça fait trois jours qu’on te cherche !
- Ils sont morts Mattew, ils l’ont tué !
- Quoi ? Mais de quoi tu parle ?
- Nikolaï est mort et j’ai.. J’ai tué les autres.
- T’es drogué ?
- Juste un peu Matt mais il est mort je suis pleine de sang, viens me chercher je t’en pris.
- J’arrive

Contre un mur je laissai l’i-phone glissé le long de ma main poisseuse. Je sortis mon briquet dès que je vis un bidon d’essence. Je ne voulais pas que l’on me trace, je ne voulais pas mourir. J’aspergeais les corps de substance combustible, dont mon dernier garde du corps Nikolaï, un homme brusque, qui était employé par mon père pour faire mon éducation. Tout c’était passé si vite, aussi vite que je lâchai le briquet au sol une fois dehors dans la trainé d’essence et que la baraque en bois pris feu.
Ils avaient débarqué comme ça, des hommes qui en voulaient surement à mon père et Nikolaï avait voulu me protégé et la balle avait traversé sa tête. D’instinct je me retrouvais dans le stand de tir où m’emmenais Matt et je tirai sur les 5hommes, 5balles avait suffit. Mes amis avaient foutus le camp dès le premier tir. Moi j’étais resté là, j’avais lâché l’arme et appelé Mattew. Maintenant il fallait que je trouve une solution. Alors que je voyais les flammes faire exploser la maison et que je laissai des cendres venir brûler ma peau, je fus tirée en arrière. Il était enfin arrivé. Ces quelques minutes m’avaient parus si longues. Pourtant, après le carnage que je venais de faire, je ne pleurai pas. Pas une goutte ne partie, rien. Le silence rompu par le bruit des flammes faisant des dégâts. Il me traina dans sa voiture personnelle.
J’avais déraillé. J’étais une droguée, je dépensais du fric, je buvais, je fumais, je ne m’habillais correctement que quand il le fallait. Je retournai chez moi et Nataliana avait déjà fait mon sac elle pleurait, elle. Elle me tendit un sac pleins d’affaires et pleins d’argents. Mon père entra au moment où je sortie de ma salle de bain, il était censé ne pas être là. Je me pris une gifle et il commença à hurler. Mattew avait du le prévenir..

- Laisse moi partir ou ta carrière de premier ministre est finie ! Je veux de l’argent, je veux que tu me verse de l’argent tout les mois sur un compte jusqu’à ce que tu meurs. Et j’espère que tu crèvera vite.

Mattew entra dans la chambre au moment où mon père allait me gifler et s’interposa en me disant qu’il fallait fuir et vite. Mon père était résigné. Entre moi et sa carrière le choix était vite fais : sa carrière. J’allais avoir ce que je voulais, il n’avait pas le choix, depuis que j’étais sortie des railles il y a un an de cela, il devait se plier à tout mes caprices. J’étais devenue odieuse, capricieuse, intransigeante, méchante, manipulatrice, espiègle mais je gardais mon ancien caractère, seulement je refoulais le fait que je m’attache trop vite ou ma gentillesse gratuite. J’avais du m’endurcir et maintenant je devais fuir mais cette carapace resterait là.
Nous embarquions donc, Matt et moi-même, dans le premier train, les wagons étaient vide, c’était calme. Il y avait un an et demi que je n’avais pas porté cette tenue, cette belle robe blanche en col cheminée, ce collant noire et ces jolies bottes. Je défis ce manteau si chaud, je me souvins que ma mère avait le même. Je défis doucement ma capuche laissant voir mon visage impassible. Je m’assis sur les genoux du garde du corps, face à lui. Mais qui était-il vraiment au juste ? Je ne savais rien de lui, de sa famille, ni même son nom.

- Tu veux savoir quelque chose sur moi c’est ça ?
- Non.
- Mais..
- Je ne veux pas savoir qui tu es, ni pourquoi tu me protège. Je ne veux surtout pas savoir qui tu es réellement et pourquoi mon père t'as employé. Je veux juste profiter de cette dernière nuit avant de m'enfuir.

Je posa mes lèvres sur les siennes et cette nuit réchauffa mon corps et mon cœur. Plus rien n’avait d’importance, même pas ce qu'il était vraiment, car de toute façon il allait partir, seul cet instant avait de l'importance, ce wagon était à nous et nous faisions assez de chaleur pour que les vitre soit embuée tant nous faisions un contraste de chaleur. On craquait, toujours on s’était chercher, dragué, envouté, ce soir était le dernier soir. Et c’est dans ses bras que je m’endormis, mais au matin j’étais seule, dans un appartement en plein bourg. Des fringues il y en avait partout, tout le nécessaire était là. C’en était absurde d’avoir tout ça en une nuit et pourtant tout était là. Dans la petite cheminée du studio je jetai mon i-phone et le regarda brûler comme je regardais brûler la maison il y a environ 10heures de cela.
Une nouvelle vie commençait, encore une troisième vie. Je m’appelle Jade. Jade et c’est tout vous ne saurez rien d’autre de moi mis à part ça.

COULEUR PREFEREE ■ Blanc.
ANIMAL PREFERE ■ Chat.
TA PLUS GRANDE PEUR ■ Me faire traqué toute ma vie.
TON PLUS GRAND SECRET ■ J'ai tué des hommes.
TON PLUS GRAND REVE ■ Avoir un homme qui me rassure et qui m'aime malgré mon passé.
DESSERT PREFERE ■ Gâteau au chocolat.
FRUIT PREFERE ■ Pomme.

PRENOM/PSEUDO ■ Laurine / Chaton
AGE ■ 18ans.
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ■ J'étais Abigaelle :D Et quand Kim26 me l'a représenté sur PRD je ne pouvais que revenir ♥
TA PREMIERE IMPRESSION ■ J'aome beaucoup le design, il est frais, original mais ps trop. C'est très lisible, les couleurs sont lumineuse c'est une perle ce forum !
MULTICOMPTE ■ Non.
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AUTRES ■ Je suis libre pour vous. Me sproblèmes de santé ont fait que j'ai du partir, mais maintenant vous n'aurez jamais vus quelqu'un d'aussi actif !