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« On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone

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Ian Blackwood

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MessageSujet: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptyMar 1 Mai - 0:25

« On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone Tumblr_lu6xrwUlf41r40otbo1_500

We are young, we run green, keep our teeth nice and clean, see our friends, see the sights, feel alright. We wake up, we go out, smoke a fag, put it out, see our friends, see the sights, feel alright.



Mardi soir – 22h14

C'était en zappant a la télé que Ian se rappela avoir lancé a Mary un cap ou pas cap. Il n'avait pas spécifié en quoi consistait ce gage, mais par la force de persuasion, elle l'avait accepter. Rien de plus réjouissant pour notre italien, qu'un petit jeu comme ça, surtout que le hasard n'allait presque pas avoir sa place dans cette histoire. Il savait précisément ce qu'il voulait demander a Mary, et ce pour l'aider. Après une longue conversation qu'ils avaient entretenue au bord de l'eau une après-midi, Ian comprenait de plus en plus son amie, et ce qui la tracassait. Tout du moins, c'était ce qu'il pensait comprendre qui l'avait poussé a lui posé cette question d'ailleurs. Le côté taquin de notre étudiant empièterait énormément sur son coté «  je prends soin de mes amis » et se joignait donc a sa volonté d'aider ceux qui lui était chère. Kim en avait fait les frais a l'aéroport d'ailleurs. A court d'argument pour la convaincre de rester, il avait lancé une alerte a la bombe juste pour évité qu'elle quitte l'aéroport dans un avion. Oui, il était dans l'extrême, et pourquoi ? Parce que Ian n'avait pas peur, et c'était justement cette leçon qu'il voulait enseigné a la petite Mary. Il n'avait pas peur de la façon dont les gens le percevrait – fouteur de merde a petit rigolo – il était déjà passé par bien des stades. En règle générale, il faisait ce dont il avait envie, sans trop se soucier du reste. Immature? A quelques occasion, sans aucun doute, mais au moins, il vivait sa vie pleinement. En ce qui concernait son amie, il était persuader qu'elle se posait elle même des limites, qu'elle restait en retrait, qu'elle tentait de tout faire pour rentrer dans le moule de la volonté de chacun... Non, lui avait terriblement envie de « révéler » Mary. La vraie Mary. Ou voulait-il simplement la faire rentrée dans ses attentes personnelles, comme tous les autres? Non, il avait la conviction de faire le bon choix, parce qu'à part lui faire renier le temps d'une journée tous ses plus grands principes de vies – ou une partie tout du moins - , elle n'allait pas en souffrir. Au contraire, il était convaincu qu'elle passerait une journée plus que amusante, une fois qu'elle serait lancé. Il coupa la télé et l'appela. Elle ne répondit pas. Il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle sentait le coup fourré se pointer doucement. Répondeur. «  Hey.. Tu te souviens du cap ou pas cap ? … et bien c'est demain que ça se passe, je passe te prendre a 9heures ! » finalement, il effaça son message vocale et le réenregistra, pensant qu'elle ne viendrait pas au rendez vous avec une telle annonce «  Mary, j'espère que je ne t'ai pas déranger.. mh.. J'aimerai te voir demain, c'est important.. Je passe a 9heures, désolé je ne peux pas venir plus tard.. C'est.. important. » Clac, et il raccrocha, sans rien dire de plus. Fourbe ? Hey, tous les coups étaient permis, et il mettait clairement la chance de son coté.

Mercredi – 8h56

Ian se gara devant la résidence dans lequel se trouvait l'appartement de la petite blonde, et sorti du véhicule, un café tout droit torréfié du coffee shop a la main, l'air pas tout a fait réveillé. Pas très matinale notre petit Ian, que voulez vous. Dans son autre main, la grande amie du café, madame cigarette, qui se consumait doucement durant l'attente de la jeune femme. Adossé a sa voiture, il envoya un texto a son amie : je suis en bas, je t'attends...  Même la ponctuation était importante. Les trois points de suspension qui laissait comprendre que oui, c'était important. Quand il la vit descendre en pyjama, il ne put réprimer un rire moqueur. Pas parce qu'elle était ainsi, mais surtout parce qu'elle allait le rester... Un peu de patience... Il lui fit un sourire et lui ouvrit la portière : «  grimpe, je t'ai pris un chocolat, on va pas l'boire dehors... » Il laissait entendre une trace de tristesse absolument fausse dans sa voix, pour qu'elle ne réfléchisse pas et qu'elle monte dans le véhicule. Il referma la porte et le claquement qu'elle en fit lui donna un large sourire. L'aventure du mercredi allait commencée. Il monta coté conducteur, et donna le chocolat chaud qu'il avait vraiment acheté, puis mit la sécurité enfant dans la voiture, empêchant la demoiselle d'ouvrir sa portière. D'un air très sérieux, il mit le contact du véhicule, laissant l'auto-radio se remettre en route et fit : «  La thérapie Blackwood commence aujourd'hui ma petite – il la regarda dans un sourire – Cap ou pas cap de faire absolument n'importe quoi sans te soucier de qui que ce soit pendant toute une journée? D'avoir 12 ans, en sommes... Oh, tu as déjà accepté, c'est vrai. » il lui envoya un clin d'oeil en démarrant. Première étape, quitter la ville. Oh il avait bien l'intention de faire faire vraiment n'importe quoi a Mary, et pour leur propre sécurité, mieux valait ne pas faire tout ça a New-york. Oublier toutes les règles de la société, voilà l'ordre du jour. Et ça commençait par sortir en pyjama ! Bref, direction Jersey city, à a peine 20 minutes de là. S'il ne l'emmenait pas loin, il y avait une raison : elle avait besoin de se rendre compte qu'il n'était pas nécessaire de partir a l'autre bout du pays pour s'amuser.
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MessageSujet: Re: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptyMar 1 Mai - 18:38

Chapitre I
Cherchez l'erreur .
    « Je suis en bas, je t'attends...»

    Ce simple message ressemblait à tout les autres. Du moins, en apparence. Car au fait, derrière ces petits mots si court d'existence, si rapide à prononcer se cachait un sentiment de profonde angoisse pour Mary. Elle les lisait, relisait et son cœur s'emballait. Mais que pouvait-il avoir de si important à lui dire pour qu'il vienne la chercher de si bon matin, un mercredi où le soleil rayonnait ? L'annonce que Ian lui avait faites la veille ne la rassurait guère. Mais pourtant, il était là en bas et il l'attendait. Ainsi, elle sauta de son lit dans lequel elle trainait depuis bientôt cinq grosses minutes. Juste le temps de resonger à tout ce qui pouvait bien lui arriver en ce moment. Et ce message l'avait fort secoué. Elle saisit le pantalon qui était là, sur le sol et entreprit de l'enfiler. Seulement voila. Le temps qu'elle réalise qu'il attendait là depuis plusieurs minutes, elle laissa le vêtement choir à sa place, se précipitant sur sa porte d'entrée, encore en pyjama. Le pauvre, il devrait au moins monter ! Au début, Mary appuyait sur l'interphone, lui sommant de bien vouloir venir pour qu'en attendant qu'elle se prépare, il n'attende pas tel un Roméo impatient devant le bâtiment. Mais aucune réponse. Donc, elle ouvrit la porte, la refermant derrière elle et dévala les marches d'une rapidité à s'en tordre la cheville. Une bien petite maladroite, cette Mary Charlotte. C'est juste que le convier à monter était un minimum, pour un invité. Et le fait de sortir en pyjama ne la dérangerait guère. Du moins, jusqu'à ce qu'elle toucha le parquet du hall, apercevant Ian.


    « Grimpe, je t'ai pris un chocolat, on va pas l'boire dehors... »


    Un chocolat ? Non mais c'était bien gentil, vraiment mais... Grimpe ? Boire ceci dans une voiture ? Un goût bien étrange mais elle en sourit tout de même. Avec lui, elle n'avait que des surprises. C'était une des raisons du Pourquoi elle l'appréciait énormément. Un gars qui ne connaitra pas la routine ni le côté gris de la solitude. Ou du moins, elle ne l'avait guère encore vu. Elle s'avança donc vers le véhicule pour grimper à l'intérieure, tel une brebis docile. Et malgré cette trace de tristesse dans sa voix, elle souriait. Mais elle se taisait, aussi. Pour que ce soit important au point d'en parler avec un tel ton, mieux vaut attendre qu'il soit à l'aise que pour oser s'aventurer sur le sujet. Ceinture bouclée, elle n'aurait pas dû. Ian lui tendait le gobelet encore fumant, rempli de chocolat, qui embaumait l'atmosphère d'un arôme délicieux. Elle le porta à ses lèvres quand, d'un déclic rapide et discret, la portière se verrouilla.


    « Mais.. Pourquoi tu-»


    «La thérapie Blackwood commence aujourd'hui ma petite. Cap ou pas cap de faire absolument n'importe quoi sans te soucier de qui que ce soit pendant toute une journée? D'avoir 12 ans, en sommes... Oh, tu as déjà accepté, c'est vrai. »


    « ... !!» Mary écarquillait les yeux ainsi que la bouche. Oh non ! Pas dans cette tenue !! Le faire, d'accord mais en pyjama ? Et... Et non coiffée ? Et elle n'avait même pas son téléphone sur elle ! Quelle imprudence. Mais aussitôt qu'elle saisit la poignée de sa portière, elle sentit une résistance. C'était bien ça. Une sécurité enfant. Et la radio qui diffusait une chanson tendre n'adoucissait guère la surprise de la blonde.

    « Ian !! Mais... Mais attends, je n'ai rien ! Même pas ma carte d'identité ! » Et là, le bruit tant redouté grognait dans un écho sourd. Le moteur était démarré, Ian commençait à avancer. A cet instant, Mary porta le chocolat à ses lèvres, le sirotant par petite gorgées dûe à sa chaleur un peu trop élevée. Et l'envie de bouder s'en vient mais au fond, elle se ravisa, souriant de nouveau. Elle allait passer pour une cruche. Pour l'idole de la blonde attitude mais tant qu'il serait là, elle ne risquerait rien. Au moins, elle serait certaine de rentrer chez elle !

    « ... Bon... En route pour la thérapie, dans ce cas ! » Dit-elle en le regardant en coin, les cheveux en cascade sur ses épaules et le visage dépourvu de maquillage même le plus léger. Mary déposa son gobelet au contenu succulent dans le rebord vide où on pose les canettes habituellement. Le cacao lui semblait plus amer qu'à l'accoutumée après ça.
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MessageSujet: Re: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptyDim 6 Mai - 0:17

C'était peut-être brutal comme annonce? Non pas tant que ça. Il aurait pu faire pire en énumérant le programme qu'il avait en tête, là, Mary aurait sans doute cassée sa vitre et optée pour le saut par la fenêtre en pleine route. Ca l'amusait, mais pas autant que la remarque de son amie : « Ian !! Mais... Mais attends, je n'ai rien ! Même pas ma carte d'identité ! »  Un rire qui s'éleva dans sa gorge, pour lui indiquer par la suite «  Et c'est un plus pour toi ! Tu n'en aurais pas eut besoin de toute façon. » Un plus, pourquoi ? Oh, disons que dans ses projets, mieux valait pour eux qu'ils n'aient pas d'identité au cas ou ça tournait mal. Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi Ian, avec les flics, s'en sortaient toujours? Imaginez la scène. Vous avez êtes arrêté pour état d'ébriété. Vous n'avez pas vos papiers, on vous emmené au poste... Inventer une identité est complètement stupide, puisque vérifiable si vous mettez trop de temps a la donner. Et puis pour de simple cas comme celui-ci, un nom ne sert que comme simple formalité, pour les registres... Alors, donner le nom d'une personne qu'on n'affectionne pas, ça c'est amusant ! Bien plus qu'assumer ses erreurs ! Bref, tout ça pour dire qu'une carte d'identité, si ça tournait mal, n'était pas un atout. Mais rassurez vous, l'Italien n'avait absolument pas envie que les choses tournent mal aujourd'hui. Au contraire !

Sa seconde remarque le fit simplement sourire. Elle n'allait pas protesté ou quoi, ce qui était déjà un bon début. Un truc a marqué dans son journal intime ça, un truc qui allait intéresser Katherine : Mary Charlotte Taylor allait OSER ! Elle ne grognait pas d'être en pyjama, elle ne grognait pas de ne pas être tirer de chez elle comme ça, et ne protestait pas pour qu'il se gare immédiatement et qu'il abandonne cette idée qu'il avait en tête. Oui, cette journée allait peut-être faire voir la « vie » a Mary d'un oeil plus... comment dire … blackwoodien ? Une sorte de : on a qu'une vie il faut en profiter a fond, mêlé a un : on est jeune et con. Ils avaient tout leur temps pour devenir vieux et fou, non? Comme elle l'avait si bien dit, la thérapie pouvait commencer ! Après une nouvelle gorgée de café, il posa le gobelet maintenant a moitié vide – ou a moitié plein, question de point de vue – sur le porte verre, a coté du chocolat de son amie. Il sorti de la ville assez rapidement, le trafic abondant de New-York était une des raisons pour lesquelles il avait souhaiter partir assez tot ce matin la, et s'engagea dans le Holland Tunnel, jetant la nouvelle clope qu'il s'était allumé un peu plus tôt, fermant ainsi les vitres du véhicule. Il patienta dans la file pour prendre un ticket de péage et se retourna vers la petite blonde, attrapant ce qui restait de son café, à peine tiède. Il se mit a ricaner en la regardant. «  Franchement, une Mary au matin, c'est pas quelque chose a louper » plaisanta-t-il en tentant d'aplatir une mèche rebelle a la « Mary a tout prix » . Quand le trafic se fit plus homogène, il put reprendre la route non sans jeter des petits regards a la blondinette. Il se demandait si ce qui l'attendait la tracassait. Probablement, et c'était bien pour ça qu'elle devait faire cette '' thérapie ''. Elle était jeune bordel, partir comme ça devrait bien plus la ravir que l'angoisser ? Enfin, c'était sans doute ce qu'il lui réservait qui la ferait flipper. La route sous le tunnel se fit rapide, et en sortant de celui-ci, Ian prit la direction de Jersey City. Regardant autour de lui, il chercha du regard une publicité sur un magasin de vêtement, qu'il ne trouva pas. Il ne connaissait pas vraiment ce coin, il allait devoir faire ça au feeling ! Tournant par ci par la, il donne presque l'impression d'être perdu. C'était presque le cas, d'ailleurs. Quand il croisa une fille avec des sacs puant le shopping a plein nez, il ralenti a son niveau et baissa sa vitre teinté, la saluant dans un large sourire. Elle lui indiqua le magasin duquel elle sortait, non sans jeter un coup d'oeil a Mary, qui, visiblement , l'amusa, puisque l'inconnu gloussa. Il la remercia et referma la fenêtre. «  J'suis pas un monstre » dit-il en se garant sur une place de parking, relativement près de l'entrée «  j'vais quand même pas te laisser toute la journée la dedans. » Il craqua le frein a main et enleva ses clés. «  premier arrêt, première étape de ton pèlerinage. » Il laissa ses papiers dans la voiture ainsi que sa carte bancaire. Mais alors, si ni elle ni lui n'avait de quoi payer, qui allait bien régler la facture? Oh pour qu'il y ait une facture, il faut passer en caisse mes enfants. Or, ça n'était pas un trajet prévu sur cet itinéraire. Après le rayon femme et le cabine d'essayage, la route a suivre était simple : prendre la première sortie, et courir plus vite que la sécurité.

Ian n'était pas un grand fan du shopping, mais s'il lui avait proposer de l'attendre dans la voiture pendant qu'elle y allait, il était sur qu'elle n'aurait rien fait. Il voulait juste briser cette image de la gentille Mary qui se plie a tout. Voler, pour commencer, était un bon entrainement.. Et puis, cette journée, il voulait la passer avec elle, pas a attendre qu'elle s'épanouisse dans un monde plus décalé que celui dans lequel elle vivait. Il lui fit un sourire et s'extirpa de son audi, dont la porte claqua quelques secondes après qu'il en soit sorti. La mission pyjama contre une tenue plus confortable pouvait commencer !
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MessageSujet: Re: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptyVen 18 Mai - 22:36

Chapitre II
Ca mérite une réprimande.
    Et le chemin continuait à une allure modérée malgré ces éclats de rires et de voix amusés. Mary observait le décor de pupilles angoissés même si son allure décontracté semblait prouver le contraire. Les cheveux en bataille et un Ian bien heureux, c'était digne d'une scène de film. Un fin, même, pourquoi pas. Le chocolat qu'elle avait reposé dormait dans son gobelet, étant devenu froid au fil des minutes. Mais tout ces détails disparurent lorsque Ian s'arrêta proche d'une jeune fille, l'observant d'un sourire séduisant. Peut-être voulait-il user de ces atouts, ce filou ? Visiblement, elle avait deviné correctement car la jeune fille, après quelques œillades amères et impoli envers Mary, avait offert l'adresse d'un magasin. Enfin, nous supposons d'un magasin. De vêtements ? Probablement. Les jeunes filles de nos jours claque pas mal d'argent de quasi un salaire entier en fringues. Mary, elle, n'aimait pas ça. Oui, en acheter et avoir des affaires neuves, c'était toujours très plaisant. Mais c'était le fait d'aller en chercher pour une raison simple, la recherche d'un sentiment de nouveauté, lui était totalement inconnu. Car au fond, si vous devez dépenser autant pour si peu de temps, il n'y a pas beaucoup d’intérêt. Une soirée de plusieurs heures, une sortie dans un parc d'attractions ou au cinéma avec restaurant en fin et balade près de l'eau, ça, d'accord. Ca créait des souvenirs, des sentiments, des sourires et liens plus prenants. Mais de simples fringues, qu'était-ce ? Lorsque le jeune fille termina de donner le nom de quelque chose qui allait, déjà, ne pas tellement plaire à Mary, Ian s'avança avec la main sur le volant, l'air conquérant. Je fais des vers, je suis Baudelaire. Mais elle, la blondinette en pyjama, le regardait d'un oeil sceptique. Même si amusé de sa conduite.

    « Franchement, une Mary au matin, c'est pas quelque chose a louper »


    « Un Ian au quotidien non plus. Ce n'est pas quelque chose à louper. C'est quelque chose qu'on ne PEUT louper. »


    Sur ces tirades, elle sourit. Et dans l'ombre d'un parking, ils s'arrêtèrent visiblement. Avait-ce un lien avec la jeune fille, précédemment ?

    « J'suis pas un monstre. J'vais quand même pas te laisser toute la journée la dedans. »


    Mary ne connaissait nullement l'endroit. Les gens passaient, payaient leur ticket de stationnement, Ian descendit de son véhicule et elle n'avait pas encore réalisé son geste qu'elle regardait les clients qui tiraient un sourire heureux ou au contraire, déçu de ne pas avoir trouvé ce qu'il cherchait. Ou le prix était trop grand ? C'est normal. S'habiller selon les marques c'est un luxe. Voila pourquoi elle achetait pas cher. Parce que deux gilets identiques peuvent avoir une telle différence... ! Ce ne fut que lorsque la porte claqua qu'elle eut un sursaut, se précipitant hors de la voiture, la tête moyennement coiffée et le regard des gens sur son pyjama. Ce ne fut qu'à cet instant précis qu'elle se mit à rougir de sa tenue. Mon Dieu... Et si quelqu'un qu'elle connaissait la voyait ?


    « premier arrêt, première étape de ton pèlerinage. »

    « ... Acheter des vêtements n'est pas un défi très difficile à relever. »
    Soulignait-elle en souriant malgré sa gêne très visible sur son facieste. Mary s'approcha néanmoins de l'entrée, la tête baissée et les joues brûlantes. Des maigres rires se faisaient entendre derrière elle, très léger mais pourtant pas si discrets.

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MessageSujet: Re: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptySam 19 Mai - 0:00

Comment ça quelque chose qu'on ne peut pas louper? Il réfléchissait a cette remarque. Était-il parfois trop... trop lui ? Longtemps, Ian avait été une sorte de fanfaron en cours, vous savez, cet espèce d'ado qui attire l'attention et qui est populaire parce qu'il fait rire tous ses camarades, qu'il perturbe les cours, qu'il se fait expulser de cours mais qui le fait la tête haute en tenant tête à un professeur a bout de nerf, cet ado qui a la cote chez les filles parce qu'il est séducteur et qu'il le montre, qui est invité partout qui.. Qui n'a peut-être pas tant évolué? Qui a mûrit, certes, en age et en maturité - si si, un peu ! - , mais mis a part quelques points, le Ian ado et la Ian adulte n'était peut-être pas si différent? Quoi que le Ian de maintenant avait le permis, avait l'age légal pour rentrer dans un bar, savait prendre des responsabilités et les assumés - plus ou moins - et pensait moins a lui, quand bien même faisait-il passer bon nombre de priorité sur ses propres intérêts personnel... Peut-être que c'était ça ? Ian était toujours ce mec a aimé attirer l'attention des autres, que ce soit sur lui ou en pointant du doigt quelqu'un ? C'était un peu le cas, là , avec cette Mary en pyjama qui laissait perplexe ou amuser les clients du magasin et autres passants. Cependant, ça n'était pas d'une intention moqueuse pour Ian. Mais d'aide. Il fallait survivre aux railleries, sans se laisser bouffer par tout ça. Non seulement il avait pour objectif en cette journée de faire craquer les limites de Mary mais aussi de fortifier son caractère. Il se doutait bien qu'elle n'allait pas tout approuver, mais même de dire non, et de lui tenir tête, ça serait un progrès. Elle penserait peut-être se disputer avec lui a ce moment précis, mais non, il la pousserait a bout, pour qu'elle soit capable d'hurler sur une place bondée : " tu n'es qu'un con ! " et renvoyé la balle sur son "adversaire". Que les passant le regarde lui, se moque de lui, s'interroge sur lui. Là, Mary aurait sans aucun doute le coeur qui bat a milles dans sa poitrine, et même si elle s'excuserait par la suite, elle aurait senti cette adrénaline vibrer dans ses veines. Il espérait bien que cette journée ne soit qu'ainsi, pleine d'adrénaline.

« ... Acheter des vêtements n'est pas un défi très difficile à relever. » fit-elle remarquer a juste titre. Il lui lança un petit regard et s'en suivit un ricanement. Mais qui avait dit qu'ils allaient acheter, justement ? Cette remarque il la garda pour lui, ou Mary aurait été comme un enfant en plein caprice et n'aurait pas mit un pied dans le magasin. Au lieu de quoi, il se montra très amical et confiant, passant un bras dans le dos de la demoiselle pour s'assurer, peut-être, qu'elle passerait bel et bien ses portes automatiques. Une fois dedans, ce ne fut pas très dur de s'y retrouvé. " Bien sur Mary, bien sur.. !" Quand bien même n'était-il pas un grand fan de shopping, il connaissait la composition des magasins par coeur - être un ami a nana, ça avait ses points positif - alors ce fut sans même regarder qu'il snoba le coin enfant, ado, classique, et emmena directement la blondinette dans les rayons de grandes marques, dont le style pouvait correspondre a la furieuse en pyjama. Il décrocha quelques vêtements, les lui fourrant dans les bras. Ian avait presque un coté styliste gay a cet instant, choisissant minutieusement ce qu'elle allait porter. Rien de trop osé, mais des couleurs, pour qu'on la remarque quand même, qu'elle ne passe pas plus inaperçue. " Tu ne rechigne pas, et tu essaie tout ce que je te donne. C'est l'étape suivante . " Là aussi c'était pour la tester un peu . Voir ce que Mary acceptait ou non, jusqu’où elle était capable d'aller pour satisfaire Ian. Si elle allait refuser les tenues les plus osées, ou si au contraire, elle allait rougir en les essayant mais se dire qu'elle devait quand même les essayer même si elle n'en avait pas envie. Collant ses mains sur chacune des ses omoplates, Ian la poussa jusqu'aux cabines et lui fit un clin d'oeil : " Tu essaie tout, et tu me montres celle qui te plait le plus." Il referma le rideau de la cabine et sourit a la vendeuse qui les regardait bizarrement. Tiens, c'était pas celle qui travaillait à ... " Oui on se connait !" railla-t-elle probablement parce que notre italien la dévisageait. Ah oui, celle qui l'avait surprit avec sa petite copine dans une cabine... Ah .. ! Ian lui offrit un sourire amusé qui eut le don de la faire fuir. PARFAIT. Elle se retourna tout de même comme une menace du genre : je vous ai a l'oeil vous et la petite blonde.

Fourrant sa main dans sa poche, il entra dans une cabine et alluma une cigarette, soufflant la fumée dans un capteur incendie. Mary avait probablement fini au moins une tenue et il y avait une chance sur deux pour qu'il la sorte de la en sous vêtements d'ici quelques secondes... 5...4...3...2...1. un bruit sourd retentit dans tout le magasin, et les vendeuses en panique se mirent a indiquer au client d'évacuer le magasin immédiatement. Ian sorti de sa cabine et ouvrit le rideau de son ami. Chance, elle était habillée. Il écrasa sa clope derrière le miroir, récupéra son pyjama et souffla avec sa fumée : " Désolé. Evacuation d'urgence. " Il ne lui laissa pas trop le choix, l'attrapant par le poignet, se mêlant avec les autres clients. Rapidement, les vannes aux plafond firent jaillirent de l'eau, trempant chaque vêtements. Mary et Ian était déjà dehors a ce moment là. Vous vous souvenez de la voiture proche de l'entrée? Echappant a la vigilance des vendeuses, il s'approcha de son oreille et murmura en accrochant sa main a la hanche de son amie " On y va ? " Il entama la marche vers la voiture, ne laissant là encore , guère le choix a la blondinette. Elle ne réalisait peut-être pas après tout ? Ils avaient frôler " la mort " un peu, non ? Enfin, dans la tète de tous les autres clients c'était sans doute ça. Il lui ouvrit la portière pour s'assurer qu'elle entrait bien dans le véhicule et prit la place conducteur, verrouillant les porte avec la sécurité enfant, pour les même raisons que plus tot dans la matinée : qu'elle ne sorte pas. " effectivement ce n'est pas un défi difficile, mais il faut dire que je t'ai aidé. " L'alarme fut coupée dans le magasin, alors que Ian avait déjà mit le contact, quittant le parking.
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MessageSujet: Re: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptyJeu 31 Mai - 18:32

Chapitre III
Jouer avec le feu, ou jouer avec Ian.
Quelle différence ?
    Elle n'avait eue que le temps de fermer la portière que Ian l'entraina à l'intérieur. Et d'une étincelle de folie, il commençait à se glisser dans les rayons, prenant vêtement sur vêtement, les empilant au creux de ses bras. Le prix n'était guère quelque chose d'important, à cet instant. Pourtant, c'est ce qu'elle avait comme habitude de regarder, les rares fois où elle prenait quelque chose. Car en effet, les marques sont très belles certes mais il lui était hors de question de débourser un certain quota pour des vêtements. Une fois, de temps en temps, quelque chose de cher mais chic, oui. Mais pour cette fois-ci, rien qu'à regarder la pile de fringues sur ses bras, elle écarquillait les yeux. Mais que voulait-il faire de la sorte ? Du shopping ? Quelle idée. Surtout un matin, comme ça, en volée. « Tu ne rechigne pas, et tu essaie tout ce que je te donne. C'est l'étape suivante .» « Oui Ian... Mais heu... Certains modèles sont un peu-» « Tu essaie tout, et tu me montres celle qui te plait le plus.» Disait-il, les paumes plaquées sur les omoplates de Mary afin de la conduire jusqu'aux cabines. Avait-il l'intention de payer toutes ces frivolités vestimentaires ? Peut-être. Mais si c'était le cas, elle ne le laisserait pas faire. Car au fond, Mary n'avait aucune envie de profiter de quelqu'un. Qu'il soit riche ou célèbre, quelle différence cela ferait-il à son existence ? Elle entra donc dans une cabine, un brin forcée et se mit à enfiler la première chose qui lui tombait sous la main. Une robe d'un rouge extravagant, digne de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Vous savez, cette rousse a la poitrine généreuse ? Et bien ce décolleté offrait le même effet. Ce n'était guère l'accoutrement habituel de Mary. Aussi, elle en devenait pivoine de se voir de la sorte. Mon Dieu... C'était beau, vraiment mais si provocant. Donc, pas son style, pas ses principes. Mais peut-être Ian désirait-il la voir de la sorte, aussi pulpeuse ? Ça ne l'étonnerait pas. Ian est quelqu'un d'assez surprenant et imprévisible. Mary espérait juste qu'elle n'aurait pas a porter cela dans une fête ou lors d'une sortie. Mais a peine s'était-elle posé la question qu'une alarme stridente retentit soudainement, provoquant un sursaut de surprise. « Désolé. Évacuation d'urgence.» « Mais qu'est ce que... ?!» Elle n'avait su dire ce qu'elle voulait. Évidemment, la question évidente était "Mais qu'est ce qu'il se passe ?" mais pourtant, Mary semblait vouloir dire " Mais qu'est ce que tu as encore fais ?" Elle avait eue a peine le temps de remonter la bretelle droite de sa robe que la main de Ian lui enserrait déjà le poignet, l'entrainant vers la sortie, les vendeuses affolés le leur pointant de gestes apeurés. « On y va ? » «...» Elle ne dit mot. Car derrière elle, une drache surprise prenait les autres clients sous ses gouttes. L'eau se répandait sur eux, provocant les cris des femmes, les obligeant à se dépêcher de sortir d'une fourmilière vestimentaire. « Ian ! Attends, ma robe ! On ne peut pas ! » Mais au moment où la blonde prit son courage à deux mains, saisissant sa poignée de portière pour sortir et rendre la robe, celle ci se verrouilla d'un "TCHAC" sourd. Prisonnière, ENCORE UNE FOIS. « Effectivement ce n'est pas un défi difficile, mais il faut dire que je t'ai aidé.» « Ian !! Mais... » Puis plus rien. Après tout, essayer de le raisonner, c'est comme implorer le rocher de devenir mousse. Mary croisait les bras, à présent ainsi que les jambes, lui offrant une allure de petite allumeuse digne des vieux films américains. « ... *Soupir* Et où allons-nous, à présent, Mr Blackwood ? »
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Ian Blackwood

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MessageSujet: Re: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptyMar 5 Juin - 21:54

« Ian !! Mais... » Il tourna son regard vers elle en levant un sourcil. Mais quoi ? Qu'allait-elle faire, concrètement ? Se déshabiller et remettre son pyjama pour ensuite rendre les habits au magasin? Okay Mary était honnête, mais surtout, elle était pudique. Alors quoi ? Quoi ? Ian savait qu'elle ne ferait pas ça. Elle en ferait ce qu'elle voudrait une fois la journée fini, mais aujourd'hui, c'était : la vie et la ville nous appartient. Elle n'ajouta rien, ce qui étira un rictus sur les lèvres du jeune homme, qui s'engagea a nouveau sur la route, s'éloignant du magasin piscine. C'était un joli coup, il était fier de lui. Il l'entendit soupirer et lui lança un regard rapide. « Et où allons-nous, à présent, Mr Blackwood ? » Il regarda le panneau qui annonçait le centre ville et ralenti a l'approche du feu rouge, profitant de cet arrêt pour observer la blonde. Dans un long regard, il scanna son corps dans cette nouvelle robe, descendant jusqu’à ses jambes et braqua son regard en plein dans ses petits yeux, illuminant son visage dans un large sourire : " Maintenant ? Maintenant on va montrer la nouvelle Mary." Il appuya sur l'accélérateur une fois le feu fraîchement passé au vert et s'engouffra dans la ville, roulant à la new-yorkaise, c'est a dire, vite et pressée, slalomant entre les véhicules lents.

Toujours dans la voiture, réfléchissant a où aller, il attrapa une nouvelle cigarette et l'alluma, et souffla en ouvrant sa vitre : " Au passage, la robe te vas très bien. Bon choix ...d'achat." il ponctua cette remarque dans un ricanement, et se gara à la va vite entre deux voitures, réalisant un créneaux assez pro. Il regarda la demoiselle en chaussons et pensa qu'avant de montrer la petite bimbo en robe, il faudrait sans doute la chaussée, et peut-être faire quelque chose pour ses cheveux. Le soucis, c'était : comment s'y prendre? Elle ne l'accompagnerait surement plus dans un magasin. " Dis moi Mary, si je t’achète des chaussures, tu digéreras mieux notre dernier magasin ? " Il était hors de question qu'il achète quoi que ce soit. Ni elle. Ian n'était pas radin, loin de là même. Mais c'était une journée ou tout été permis, sauf les achats. Il lui demanderait probablement d'aller chercher sa carte bleu dans sa voiture feintant un oublie, baladerait la vendeuse, la charmerait pour qu'elle est suffisamment confiance en lui pour le laisser retrouver Mary et ne reviendrait pas dans le magasin, laissant la petite blonde chaussée avec des escarpins assorti a sa tenue. Mouais, ça paraissait être un superbe plan. Encore fallait-il que Mary accepte de mettre un pied dans le magasin.
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MessageSujet: Re: « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone « On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone EmptyVen 29 Juin - 21:34

Chapitre IV
Un aperçu de brigand.
Ou de Pirate ?
    « Dis moi Mary, si je t’achète des chaussures, tu digéreras mieux notre dernier magasin ? »
    « J'ai déjà digéré le magasin précédent pour être franche. » Dit-elle en riant. Moulée dans cette robe rouge et pétante, il fallait avouer que Mary Charlotte offrait une vision d'elle bien plus osée qu'a l'accoutumé. Et aux regards que Ian lui lançait, la détaillant de la tête aux pieds, elle en rosit. Certes, c'était nouveau. Néanmoins, une certaine gêne s'installa. Mary ne portait jamais de jupe, robe, ou tout autre vêtement n'entourant pas ses jambes. Sa pudeur débordait sur son code vestimentaire, oui oui. Les cheveux en batailles et les lèvres gonflées d'avoir été mordillés d'angoisse dû à ce premier vol dans sa vie, Mary observait devant elle, encore installé dans cette voiture dans laquelle elle a tant somnolée. Mais à la proposition de Ian, elle recommença. Quant à ce qu'il venait d'oser faire dans le magasin précédent, c'est à dire Voler, elle supposait que l'achat de chaussures se passeraient de la même manière. Mary réfléchissait... Il n'était pas mauvais garçon, il voulait juste la faire sortir de ses principes, probablement. Néanmoins, est ce que franchir les limites que l'on s'est imposés voulait dire qu'on s'écartait du droit chemin ? Ça dépend, si on s'en repentit ou si on décide de ne plus le faire. Et comme Mary savait qu'elle ne volerait jamais de sa propre initiative... « Bon... Allons-y alors. Mais plus rien après, P'pa. Tu m'apportes des mauvaises idées là ! » Elle le pointait du doigt, l'air rieuse. Mais pourtant, derrière cette bonne humeur se cachait la peur de recommencer, plus tard, à sombrer dans cet écart. Voler... Pourrait se montrer jouissif ? Non. Acquérir sans avoir payer était un bien trop grand crime. Elle était droite dans ses bottes et ce simple écart d'aujourd'hui était dû à Ian. Oui, voila comment il fallait penser. Mais pas que ce soit péjoratif pour autant. Aussi, elle ouvrit la portière descendant de la voiture en chaussons et se regardait de sa hauteur. Elle paraissait ridicule. Mais l'idée que Ian l'aide à paraitre plus normale la fit rire. Mary se retourna, croisant les bras sur le toit du véhicule, plissant les yeux du grand soleil qui s'offrait sur leurs délits. « ALORS ? Qui est la prochaine victime ? »


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« On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. » de Ignazio Silone

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