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~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV]

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MessageSujet: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyDim 6 Nov - 16:22


Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson







La nuit avait été courte. La soirée avait été excellente mais la blonde était rentrée tard, très tard et elle devait retrouver son ami chez lui avant midi. Elle était arrivée aux alentours des trois heures du matin, et s’était laissé tomber comme une masse sur son lit. Son réveil avait sonné à l’heure habituel de six heures et elle l’avait repoussé jusqu’à huit heures. Elle n’avait pas cours aujourd’hui, inutile de se lever aussi tôt. Elle enfile sa tenue de course, attache ses longs cheveux blonds et après un café, elle quitte son appartement pour rejoindre Central Park et le peu de coureur matinal. Elle fait de longs étirements avant de commencer à courir. La blonde faisait son jogging depuis qu’elle avait dix ans. Elle tenait sur de longues distances, ça lui permettait d’évacuer tout le stress de New York. Après plus d’une heure de course et une vingtaine de kilomètre, elle retourne chez elle et prend une longue douche bien chaude. Un bol de céréale en main et sa serviette noué autour de sa poitrine, la blonde se dirige vers ses étagères de DVD à la recherche d’un film à emporter chez son ami. Snow était dans ses jambes, cherchant de l’affection qu’il n’obtenait pas tant la blonde était concentré à trouver quelque chose de bien et qui conviendrait au brun. Elle soupire en s’arrêtant devant ses films tirés de livre. Elle en choisit un et sourit en lisant le titre. Oui, ça irait très bien. Elle prend également Quills, le film sur le Marquis de Sade pour lui laisser et retourne à la cuisine pour poser son bol vide. Elle se penche vers Snow et le prend dans ses bras, frottant son visage contre sa truffe humide avec un sourire. Elle retourne dans sa chambre et étale un jean, un tee-shirt et un pull sur son lit avant d’aller enfiler ses sous-vêtements dans la salle d’eau. Elle frictionne ses cheveux blonds et les nouent dans une tresse sur le côté avant de s’habiller. Un regard sur le réveille lui indique bientôt onze heures. Elle passe ses bottes en peau, glissant son jean à l’intérieur avant de mettre sa veste. Elle remplie la gamelle de croquette pour Snow et quitte son appartement en prenant son livre pour réviser dans le bateau. Le Cid. Pièce de Corneille, auteur français. La jolie blonde devait jouer le rôle de Chimène pour la prochaine représentation afin d’obtenir une note. Sa dernière année marquait un tournant pour son avenir. Il était tout tracé pourtant. Après son diplôme, elle partait rejoindre son père en Australie pour faire tout le pays et prendre des photos. Un rêve depuis l’enfance. Et après ça, ce qui devait prendre deux ou trois ans, elle reviendrait sur New York pour espérer toucher les planches de Broadway. Des rêves d’enfants, peut-être un jour réalisable. La blonde achète son ticket avant de monter dans le bateau qui traversait pour aller à Staten Island. Elle s’installe sur le pont, ouvrant son livre et relit une énième fois le premier acte qu’elle connaissait pourtant par cœur, toutes les répliques de tous les personnages. Mais la blonde était ainsi, à tout apprendre même ceux des autres afin qu’il n’y ait jamais de blanc, que le spectacle continue toujours. Elle tourne la tête lorsqu’elle entend un rire d’enfant et voit une petite fille jouer avec un ours en peluche. Elle l’envoi en l’air et il atterrit juste à côté de River. La blonde se penche pour le ramasser tandis que la jolie brune vient jusque vers elle.

« Comment il s’appelle ton ours ? »

La brune relève son regard aussi sombre que ses cheveux et hausse des épaules. Ses yeux étaient sur son ours, attendant que River le lui redonne. La blonde sourit en lui donnant et celle-ci l’attrape doucement.

« Il faudrait que tu lui donnes un nom, ce serait mieux pour lui non ? »

La petite fille hoche de la tête tout en regardant en arrière, comme si elle cherchait quelqu’un, puis sa petite voix fluette se fait entendre et elle prononce comme s’il s’agissait d’un secret.

« Je l’ai appelé Poubelle mais maman dit que c’est pas beau… »

River sourit tout en se penchant pour être au même niveau que la brune. Elle se mord un instant les joues tout en réfléchissant, cherchant ses mots avant de monter l’ours en peluche avec un sourire.

« Est-ce qu’il aime ce prénom, ton ours ? … Non ? Et bien… Oh, c’est un garçon, d’accord. Dans ce cas, il faudrait lui trouver un prénom de garçon. »

River se rassoit sur le banc et la petite fille fait de même. Les voici toutes les deux à chercher des prénoms pour ce fameux ours en peluche. River obtient le prénom de la petite fille, Carole. Et elle lui donne le sien en retour. Celle-ci semblait heureuse de s’être fait une nouvelle amie. Les enfants étaient une source de joie pour la blonde. Elle se sentait bien avec eux, pas besoin de se cacher ou de faire semblant. Lorsque le bateau annonce qu’ils arrivent, Carole se lève pour rejoindre ses parents mais se retourne vers River.

« Je vais l’appeler Chase… Comme le nom de famille de mon amie ! »

Touchée la blonde regarde la petite fille rejoindre ses parents en montrant son ours et River du doigt. Celle-ci récupère son livre et corne la page avant de descendre du bateau. Il était presque midi et River s’engage sur le chemin pour aller à l’adresse que lui avait donné son ami. Le quartier était paisible et le temps était clair pour un mois de novembre. Le froid commençait doucement à s’installer mais c’était supportable. River sort son portable pour regarder à nouveau l’adresse et bifurque sur la droite en avançant vers la grande maison. Elle observe celle-ci avec un sourire, respirant l’odeur des arbres jaunis. Ca sentait encore l’Automne et les feuilles humides de la rosée. Elle s’approche de la porte en montant les quelques marches et frappe contre celle-ci en replaçant ses cheveux sous son bonnet. Lorsque la porte s’ouvre, elle se tourne vers Milo, le regard endormi et en pyjama. Elle se mord la lèvre en reculant d’un pas.

« Oh… Je suis désolée de t’avoir réveillé Milo… Tu veux que je repasse plus tard ? »

La blonde regarde sa montre, mais non, elle n’était pas en avance, plutôt en retard. Elle attrape son sac en bandoulière tout en grimaçant vers le brun.
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMer 9 Nov - 18:57

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant


Hier ? Ce que j’ai fait hier ? J’étais à l’anniversaire de Louann, la « petite amie » non officielle de mon frère. Je dois bien le dire, depuis que je suis sur New York, je ne suis jamais autant sorti de ma vie. Oh, je ne vais pas dire que cela est désagréable, ça ne l’est pas bien au contraire. Seulement, je suis quelqu’un qui dort pas mal et ma vie New Yorkaise ne m’apporte pas autant le loisir de dormir que je le souhaiterais. Entre les soirées chez mon frère qui se terminent à pas d’heure, les soirées avec Trey qui me poussent souvent à me coucher au petit matin, voir à ne pas dormir du tout, je me sens la plus part du temps comme un zombie en manque de nuit de sommeil. Et ce ne sont pas les ridicules petites siestes que j’arrive à faire l’après-midi qui m’aident. Hier, je me sentais en pleine forme pourtant, le parc d’attraction était une super idée et je me suis amusé comme un fou, seulement, je n’ai pas fait attention à l’heure où je me suis couché…Dans mon vague souvenir, il devait être un peu près 4 heure du matin et je crois que j’ai oublié de mettre mon réveil. Et bien, oui, ce n’est pas tous les jours que j’invite une amie à la maison. Non ! En faite, c’est la première fois. River semblait vouloir voir ma maison et je suis content de lui faire visiter aussi…seulement voilà…Je me suis pas réveillé…c’est du moins ce qu’il semble se passer lorsque je me réveille en sursaute en entendant la sonnerie de la porte. Les yeux encore un peu collés et les cheveux en bataille, je regarde l’heure affichée à la pendule en face de moi. 12h20 ! Saperlipopette ! Ca ne pouvait être que River, je me lève et me prend les pieds dans ma couette, je trébuche et tombe sur le sol lourdement avant de me redresser avec un râlement d’inconfort et d’énervement. Je dégage mon pied qui s’est on ne sait comment enrouler dans le tissu et je marche à quatre pattes pendant deux mètres avant de me redresser et de prendre les escaliers pour aller ouvrir, je ne fais même pas attention à ma tenue ou à la tête que je pourrais avoir, la seule chose à laquelle je pense, il faut que je lui ouvre avant qu’elle pense que je l’ai oublié. Je cours encore dans le couloir jusqu’à la porte, je dérape sur le plancher et arrive enfin à la porte d’entrée où je peux voir une silhouette à travers la porte vitrée. J’ouvre la porte tentant de faire bonne figure, mais pour tout dire, si je m’étais regardé dans un miroir, j’aurais pu voir la trace de l’oreiller sur ma joue, et toute ma tête montrait clairement que je venais seulement de me réveiller. Elle semble le remarquer sans problème parce qu’elle a un mouvement de surprise et recule.

River : « Oh… Je suis désolée de t’avoir réveillé Milo… Tu veux que je repasse plus tard ? »

River regarde sa montre, il fallait que je trouve un truc à dire, sinon, elle allait repartir.

Nooonnn, entre ! C’est juste….Je crois quuue j’ai oublié le réveil ! Ennnntre, il faiaiaiait meilleur dedans.


Je m’éloigne de la porte pour la laisser entrer, je vois bien qu’elle est gênée et tout ça parce que je ne suis pas capable de régler mon radioréveil. Je referme la porte derrière elle et je la regarde de la tête aux pieds avant de réaliser qu’il faut que je lui prenne son manteau. Dans des gestes confus et encore à moitié entrain de somnolé, je tends la main vers elle.

Tuuuu peux retirer ton manteau…Euhh….Je suis encore en pyjammmma…Alors installes toi dans le salon, j’ennnn ai pas pour longtemps.


J’attends qu’elle retire sa veste et son bonnet et je les pose sur la patère à l’entrée avant de la regarder entrer dans mon salon, je reste quelques secondes là, puis je me rends compte que je la fixe, et dire que moi, je ne supporte pas ça. Du coup, je détourne la tête, mal à l’aise et cela se voyant sur mon visage. Je me racle la gorge et après quelques gestes qui se voulaient explicite sur ce que j’allais faire, je remonte rapidement dans la salle de bain et m’enferme. Je tourne les robinets pour laisser le temps à l’eau d’être à la bonne température et je retire mon pyjama avec des petites voitures. Je me glisse sous ma douche, après un rapide savonnage et un petit coup de shampoing dans mes cheveux, je ressors. Une serviette autour des hanches je vais dans le couloir et grimpe à ma chambre. Zut…J’avais oublié que j’avais fait une lessive et que tous mes sous-vêtements étaient dans le sèche-linge. Je décide donc de tenter une expédition punitive sans qu’elle ne s’aperçoive que je suis là et dans cette tenue. Une main sur ma serviette pour ne pas qu’elle tombe, je fais grincer les marches en bois et alors que je vais vers le dressing pour aller chercher mes vêtements, River sort du salon pensant sans aucun doute que j’étais près. Je la regarde et je lui montre le dressing.


J’ai oublié mmmmmes vêtements….

Sans une parole de plus, j’entre dans mon dressing et prends ce dont j’ai besoin, je repasse devant le salon où River semble tourner le dos au couloir et je file me mettre en tenue correcte. Je me regarde dans la glace, voilà, je suis mieux, un peu plus présentable. Pieds nus, oui, je déteste les chaussons, au Texas, ma mère me grondait tout le temps parce que je courrais toujours pieds nus et bien sur, je me blessais. Mais j’adore ça. Ca me donne l’impression d’être plus libre que prisonnier d’un morceau de cuir ou de tissu. Elle ne se retourne pas lorsque j’arrive dans le salon, alors je me raclai la gorge.

Je suiiiiis présentable tu peux te retourner. Je suiiiis désolé, d’habitude je suis ponnnnccctuel. Tu viens, je vais te faire visiter ?! A moins que tu sois morte de faim et quuuue tu veuilles qu’on prépare le reppppaaaas toute de suite ?
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyJeu 10 Nov - 23:07


Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson







« Nooonnn, entre ! C’est juste….Je crois quuue j’ai oublié le réveil ! Ennnntre, il faiaiaiait meilleur dedans. »

River le regarde un instant avant de sourire tout en entrant dans son couloir dès qu’il s’écarte pour la laisser passer. Légèrement gênée, elle observe l’endroit et apprécie la décoration sobre et rustique de l’endroit. Elle se tourne vers Milo et il tend la main vers elle, proposant de retirer son manteau en faisant un commentaire sur son pyjama. Elle sourit en voyant son pantalon avec des voitures. Elle retire sa veste et son bonnet, lui donnant avant de se diriger vers le salon. Une grande pièce lumineuse par les grandes fenêtres dans le fond. Des poutrelles au plafond et des couleurs qui s’harmonisent parfaitement. Le genre d’endroit que River aimerait obtenir pour se relaxer dans le canapé et lire un livre. Elle se retourne vers Milo lorsqu’il se racle la gorge et fait un signe vers le couloir. Elle sourit tandis qu’il s’éclipse. Ses yeux vairons se posent sur chaque objet de l’endroit, comme si elle tentait d’écouter leurs murmures silencieux, compter une histoire. Elle s’approche des fenêtres et observe l’extérieur. Milo possédait vraiment une belle maison et elle comprenait sa joie de lui faire visiter la veille. Les bras croisés, elle reste raide devant la fenêtre avant d’entendre un grincement dans le couloir. Milo qui revenait propablement, elle s’y dirige et tombe nez à nez avec le jeune homme en serviette et encore mouillée.

« J’ai oublié mmmmmes vêtements…. »

La blonde rougit, détournant le regard et retourne dans le salon en attendant qu’il revienne. Les joues en feu, elle se place devant les étagères pour y observer les bibelots et photos déposés. Elle n’entend pas Milo revenir et sursaute légèrement lorsqu’il se racle la gorge. Ses yeux vairons retournent sur lui dans une tenue plus adéquate et qui risquait moins de faire monter le rouge à ses joues. Avec un sourire, elle lui répond.

« Non, vas-y montre moi ta maison. J’aime beaucoup le salon déjà, on a l’impression qu’il est rempli d’histoire. C’est toi qui as fait la décoration ? »

Tout en l’entraînant dans les autres pièces, le brun lui explique que son frère à acheter cette maison avec tout à l’intérieur. Il s’était uniquement contenté de la personnaliser un peu plus. Elle sourit tandis qu’il l’entraîne dans la salle manger tout aussi belle que le salon. Les poutres toujours au plafond, les pièces étaient grandes et lumineuses. Chaque objet envoyait des ondes positives. Il propose de finir par la cuisine et il monte à l’étage. La première chambre était celle pour Chad et Louann dit-il. Simple et modeste, l’endroit était agréable et confortable. Même impression pour la seconde chambre, appartenant à Jake et Mia. River aimait vraiment le côté rustique des pièces, le fait qu’on s’imaginait dans une ferme refaite. Tout respirait l’histoire et le confort. Même la salle de bain du premier étage était immense, avec un marbre blanc. River tombait amoureuse de la maison au fur et à mesure qu’il lui faisait découvrir toutes les pièces. Ils montent un nouvel étage et Milo se montrait enthousiaste. Une troisième chambre, la plus grande des deux autres. Avec un petit salon et une grande salle de bain. Puis ils finissent par monter dans le grenier que Milo avait emménagé pour y faire sa chambre et la bibliothèque. River observe la chambre de celui-ci avec un sourire. Elle était impressionnée par tous les livres qui s’y trouvaient. Il avait une magnifique collection et elle lui en fait la remarque, les yeux brillants. La bibliothèque était également impressionnante et River avait envie de s’y enfermer pour pouvoir tout lire. Elle se tourne vers le brun après avoir fait un tour sur elle-même devant l’immensité des livres.

« J’aime vraiment ta maison, elle est vraiment très belle et chaleureuse. Je comprends qu’elle te plaise autant ! »

Elle sourit en baissant légèrement la tête, s’approchant d’une étagère où il y avait les plus anciens livres. Elle frôle la reliure d’un livre avant de se tourner vers Milo lorsqu’il propose de descendre dans la cuisine pour préparer le repas. Elle se mord la lèvre en hochant de la tête et ils redescendent les étages, se rendant dans une cuisine aux tons bleutés. Il lui montre le cellier et River reste un instant bloqué devant la pièce. C’était l’endroit qu’elle préférait avec la bibliothèque. Elle s’approche du mur pour observer les peintures faites dessus. Ses yeux vairons brillaient légèrement de curiosité mais aussi de contentement. Elle avait l’impression d’être à la campagne et pourtant, ils n’étaient pas loin de la Grosse Pomme. Elle se retourne vers le brun.

« Cette pièce est vraiment… superbe. J’ai envie d’y faire un campement pour y rester. »

Elle sourit tandis qu’ils retournent dans la cuisine. Milo lui tend un tablier et la blonde relève le regard vers lui avec une grimace.

« Je suis vraiment, mais vraiment pas douée en cuisine. Si tu insistes, c’est à tes risques et périls. »

Elle sourit avant d’enfiler le tablier, le nouant derrière son dos et elle s’approche du comptoir pour attendre les instructions données par le Chef Milo.
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyDim 13 Nov - 19:02

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant



    Je suis très heureux de pouvoir partager une chose comme ma maison avec River. Nous nous étions beaucoup rapprochés lors de la fête d’anniversaire de Lou et je voyais en River, une amie véritable. Avec elle, je me sentais complet et sans tabou. Je lui montre les pièces de mon antre une par une, n’oubliant aucun détails importants à mes yeux. Finissant par ma chambre, je ne lui avais pas encore montré le meilleur, la salle de jeux en bas au sous-sol, mais cela je le réservais pour l’après-midi avec le jardin. Pas qu’on manquait de temps, non…juste que j’avais faim.

    River : « Cette pièce est vraiment… superbe. J’ai envie d’y faire un campement pour y rester. »

    Tu pourrais, mais c’est la seule pièce de la maison quiii n’est pas chauffée. Tu riiisque de mourir de froid et ceeee serait dommmmmage, je ne pourrais plllus rire avec toi.


    Alors qu’elle reste dans le cellier, je prends un tablier que je mets sur les hanches et lui en jette un autre pour ne pas qu’elle se salisse.

    River : « Je suis vraiment, mais vraiment pas douée en cuisine. Si tu insistes, c’est à tes risques et périls. »

    Je souris, elle était mignonne à ne pas croire qu’elle était capable de cuisiner. Je sors du frigo ce qu’il faut et je place sur la table au centre, des plats et je fais chauffer le four.

    Siii je sais faire la cuisine, alors tooooiii aussi.


    Je lui tends l’appareil pour faire des quartiers de pommes de terre, je prends les pommes de terre avec la peau et je les lave lui montrant que ce n’était pas compliqué. Elle regarde par-dessus mon épaule et je souris en l’arrosant un peu. Une fois les tubercules séchées, je lui montre avec l’appareil, mettant la pomme de terre droite et baissant le coupe-coupe jusqu’au plan de travail.

    Ettt ne me dis pas que c’est difficile.


    Je recule et l’observe faire, elle galère pendant 2 minutes avec la pomme de terre qui se retombe toujours, j’ai envie de rire mais je place ma main sur ma bouche pour éviter de me moquer et l’aide en plaçant mes mains sur les siennes.

    Comme ça…Bon, je te laisse…les travers attendent.


    Je détourne mes yeux de faux chef cuisiné de mon amie et je sors la planche de découpe pour préparer les travers de porc, la sauce caramélisé étant déjà toute faite. Je n’ai plus qu’à en recouvrir les travers qui avaient marinés durant la nuit. Le silence est pesant, je cuisine toujours en musique, j’allume donc le poste d’un geste de main et «let’s twist again » retentit dans la pièce, je me mets à me déhanché sur le rythme, en coupant la viande et je vois River commencer à se détendre et à faire pareil. Je lâche mon couteau et lui tend la main pour danser avec elle. Je rigole et prends beaucoup de plaisir, lorsque la musique s’arrête, je fais tourner River et la laisse continuer sa tâche. J’enfourne le plat au four et retourne préparer la sauce pour les pommes farmers. J’aide la blonde lui donnant mes instructions, pour la première fois de ma vie j’apprenais quelque chose à quelqu’un, mise à part les livres bien sur. Je la congratule avant d’enfourner enfin le plat de pommes de terre.

    Bravo, chef River ! Maintenant, il va falloir attendre 40 minutes. Tuuu veux manger quelque choooose en attendant ?


    J’ouvre un placard remplit de bonbons, de friandises et je sors du frigo une barquette de fraises. Je savais quelle aimait ça pour me l’avoir mentionné une fois. Elles étaient moins bonnes que celles de maman, mais un jour, je lui en ferais goûter. Puis, il me vint une idée, rien de tel qu’un peu d’amusements avant de manger. Je lui fais un signe de venir avec mon doigt et je l’entraine dans le salon. J’ouvre mon placard et j’allume ma console de jeux, je lui tends les manettes et j’allume la télé. Puis qu’elle aimait danser, on allait jouer à « just danse », depuis que Lou m’avait offert ce truc, je m’amusais au moins une heure dessus chaque jour. Ne faisant pas de sport, ça me permettait d’évaluer de ma journée. La musique raisonne et j’explique à River le fonctionnement avant de débuter la danse, rigolant des gestes de River face à la console.



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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMar 15 Nov - 19:04


Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson







« Tu pourrais, mais c’est la seule pièce de la maison quiii n’est pas chauffée. Tu riiisque de mourir de froid et ceeee serait dommmmmage, je ne pourrais plllus rire avec toi. »

River sourit légèrement, baissant le regard à sa remarque. Elle reste pourtant encore quelques secondes dans le cellier. C’était vraiment un endroit magnifique. Comment ne pas tomber amoureuse de l’endroit pour ceux qui aimait les histoires, les endroits simples et qui avait quelque chose de particulier. La blonde finit pourtant par quitter le cellier et se retrouve embarquer à devoir cuisiner. Ce n’était pas pour rien si la jeune Alpha se prenait toujours des plats à emportés ou des choses à faire chauffer dans le micro-onde car elle ne savait pas du tout cuisiner. Même les simples pâtes à faire sur la gazinière ressemblait vite à du pâté. Et oui, elle était tête en l’air, oubliait les pâtes sur le feu ou les sortait trop tôt. Elle les salait trop ou alors oubliait de le faire. Il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas. Alors, elle avait fini par abandonner et préférait la simplicité. Mais pourtant, même en ayant mis en garde Milo, il semblait convaincue qu’elle pourrait y arriver si lui le pouvait. Il pose un objet qui sevrait à couper les pommes de terre devant elle et elle grimace. Elle s’approche de lui lorsqu’il lave les aliments. Rien de compliqué là-dedans, d’accord elle ne cuisinait pas mais tenir un légume et le laver restait à la portée d’un enfant. Elle recule pourtant avec un rire lorsqu’elle reçoit une légère giclée d’eau froide au visage et sourit tout en retournant vers le comptoir. Milo place une pomme de terre sous les lames et abaisse celle-ci, coupant ainsi la pomme de terre en quartier. Il se tourne vers elle, une remarque sur la difficulté de l’appareil et laisse River le faire. Elle soupire en essuyant ses mains sur le tablier. Le regard de Milo dans son dos était assez déstabilisant. Elle allait se rendre ridicule, c’était certain. Elle place la pomme de terre sous les lames sans penser à la bloquer pour éviter qu’elle ne bouge. La blonde lâche la tubercule et celle-ci retombe et roule. Après plusieurs minutes de manoeuvrage sans aucun succès, Milo finit par revenir l’aider en la guidant, les mains sur les siennes. River rougit légèrement de cette proximité mais comprend mieux le système de la patate coupée. Elle se concentre alors à nouveau à sa tâche, plus de réussite dans le résultat. Le silence s’installe entre les deux amis, bientôt rempli par une musique de fond. Let’s twist again. Une chanson entraînante et appréciable. Les hanches de River bouge légèrement de droite à gauche sur la musique tandis qu’elle continue à couper ses pommes de terre. Mais Milo lui tend la main et l’entraîne au milieu de la cuisine pour danser. La blonde laisse son rire envahir la pièce, accompagné par le brun tandis qu’il danse le twist. Mais très vite, ils retournent sur leurs corvées. La blonde finit par trancher toutes les pommes de terre et mets les quartiers dans un saladier. Milo se retourne vers elle et lui montre comment faire la sauce pour les pommes farmers. Docile, River se montrait une élève excellente, bien qu’elle manque d’assurance et surtout de pratique. Elle savait mal tenir un fouet, coupait grossièrement. Bref, ce n’était pas un cordon bleu et elle le savait. La sauce est pourtant réussie et la blonde se félicite intérieurement. Il enfourne le plat au four et elle sourit.

« Bravo, chef River ! Maintenant, il va falloir attendre 40 minutes. Tuuu veux manger quelque choooose en attendant ? »

La blonde hoche de la tête avec un sourire. Elle ne venait pas de se réveiller comme Milo, et avait couru ce matin et même si son bol de céréale lui avait rempli l’estomac après sa course, elle commençait à le sentir se torde en elle. Il ouvre un placard rempli de friandises et sort du frigo une barquette de fraise. Les yeux de la blonde brille tandis qu’elle sourit. Des fraises. Elle allait vouer un culte à Milo maintenant pour avoir sorti son pêché mignon juste devant ses yeux vairons. Mais finalement, Milo pose le tout sur le comptoir et lui fait un signe de le suivre jusqu’au salon. River prend quelques fraises dans ses mains et le rejoint dans son salon où il avait ouvert son placard et allumé une console de jeu. Elle sourit en reconnaissant la Wi. Il lui donne une manette et elle pose à regret les fraises sur la table basse. Elle enfile la dragonne de protection à son poignet avant de se pencher pour attraper une fraise et elle croque dedans avidement avec un sourire.

« Hmmmh ! Elles sont cro bonnes ! »

La blonde sourit en tournant un regard brillant vers Milo. Elle lui tend une fraise pour qu’il goûte également et se tourne alors vers le jeu qu’il avait mis. Just Dance. Soit elle passait son temps à rire, soit elle dansait en compagnie de Milo. Deux choses qui étaient bon pour le corps. Elle ne risquait pas de prendre des kilos avec lui. Quoi que, le plat qu’il avait fait sentait déjà bon. Elle sourit tandis que le jeu commence. Milo lui explique qu’elle doit suivre les figures qui s’affichent à l’écran et danser. La blonde fronce des sourcils en se concentrant. Les premières figures arrivent et River se sent abominable et ridicule. Elle qui avait eu un cursus artistique, elle ne faisait pas honneur. Se mordant les lèvres de concentration, elle exécute certain mouvement avant d’enfin prendre le rythme. Elle soupire en tournant le regard vers Milo une seconde. Elle sourit en retournant sur le jeu.

« Tu te moques de moi ! Ce n’est vraiment pas juste… Tu me fais faire que des choses que je ne connais pas.»

River rit légèrement tout en continuant de faire les mouvements, maladroitement. Au moins elle s’amusait. La musique se termine et la blonde se raidit sur place, lâchant un soupir. Milo lui dit qu’il avait choisis la plus simple, qu’il y en avait des plus compliqués. River se mord l’intérieur de la joue en l’écoutant avant qu’il ne mette une autre chanson ou cette fois-ci, il se joignait à elle. Elle l’observe de temps en temps et constate qu’il s’en sort bien. Il connaissait même les mouvements par cœur. Elle grimace tout en continuant de danser, finissant par s’emmêler dans ses mouvements. Elle s’arrête et reprend à un moment. Elle avait battu son premier score mais quand elle regarde celui-ci de Milo, elle soupire.

« Tu connais par cœur… Tu y joues tout le temps ? »

River tourne la tête vers lui avec un sourire. L’air de rien, c’était sportif. Même s’il en fallait beaucoup plus à la jeune joggeuse pour se sentir exténuée et que son cardiaque s’affole. Ils continuent donc à danser sur plusieurs chansons, River s’améliorant légèrement mais il lui faudrait beaucoup plus de pratique pour connaître les chansons par cœur comme Milo et atteindre des scores aussi élevés. Il éteint la console et River se penche pour prendre des fraises et le suivre jusqu’en cuisine. Il vérifie son plat qui nécessitait encore un peu de cuisson. River elle, et bien elle tombait dans la barquette de fraise. Elles étaient fraîche, sucrée et juteuse. Parfaite. La barquette était pleine mais si la jeune Alpha restait a proximité, il se pourrait qu’elle baisse dangereusement. Elle s’éloigne de celle-ci avant de se souvenir.

« Oh ! Au faite ! »

La blonde se retourne et sort de la cuisine pour aller récupérer son sac en bandouilère dans le couloir. Elle sort le DVD Quills qu’elle avait promis de montrer à Milo sur le Marquis de Sade ainsi qu’un film d’époque, tiré d’un roman. Les liaisons dangereuses. Elle revient dans la cuisine avec son sourire communicatif habituel et tend le premier DVD à Milo.

« C’est Quills, le film qui parle du Marquis de Sade. Je te l’ai emporté et tu pourras le garder jusqu’à ce que tu l‘es vu si tu veux … Et celui-là, c’est les liaisons dangereuses. J’ai lu le roman avant de le voir, je suppose que tu l’as lu toi aussi ? Enfin, c’est un très bon film avec un beau phrasé et les costumes sont magnifiques.»
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMer 16 Nov - 1:05

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant




    Je prends ma manette dans la main droite et je regarde River avec un grand sourire. Pour une fois que je savais faire une chose aussi bien. La voir manger les fraises était trop mignon, on aurait dit moi et mes nounours à la guimauve. J’ouvre la bouche pour prendre la fraise qu’elle me tend et je souris en marchant le fruit juteux et délicieux. Heureusement que je les avais goûté avant. Maman m’avait toujours dit de toujours goûter les fruits avant d’en acheter. Effectivement, elles étaient délicieuses. La musique sort de l’écran plat, heureusement je n’avais pas le dolby.


    Spoiler:


    Les premières notes raisonnent et je me mets à claquer des mains en rigolant devant River qui comme moi à mes débuts avait beaucoup de mal avec les mouvements.


    River : « Tu te moques de moi ! Ce n’est vraiment pas juste… Tu me fais faire que des choses que je ne connais pas.»

    C’est pas ma faute si tu ne connais rien de ceee que je connais


    Rasputin était une chanson entrainant, parfaite pour me réveiller complètement. Bien que notre danse dans la cuisine m’avait dégourdit les jambes. Je me mets à rire m’empêchant de faire les mouvements correctement en voyant River tenter de suivre. Au moment, le plus dur du jeu, je me baisse et je danse le kazachok avec brio. A bout de souffle lorsque la musique se termine je la regarde complètement épuisée et hilare.

    River : « Tu connais par cœur… Tu y joues tout le temps ? »

    J’affirme de la tête, je passais mes soirées tout seul, il fallait bien que je m’occupe et puis faute de pouvoir aider mes parents et monter à cheval, je m’étais trouvé une autre occupation que la lecture. Bien que cette activité était et resterait ma priorité. Le temps de reprendre mon souffle et je pique une fraise à River avant d’aller vérifier la cuisson de la viande et des pommes de terres. Visiblement, il fallait encore attendre un peu. J’allais demander à mon amie si elle voulait boire quelque chose, mais elle me coupe dans mon élan de parole et je la suis du regard et tout court d’ailleurs, passant ma tête à la porte du couloir pour voir ce qu’elle allait faire.

    River : « Oh ! Au faite ! »

    Je la regarde fouiller et revenir et je me rentre dans la cuisine allant au frigo pour sortir une boisson fraîche, tout cet exercice m’avait donné soif. Je m’essuie rapidement le visage un peu transpirant et prend le DVD qu’elle me tend.

    River : « C’est Quills, le film qui parle du Marquis de Sade. Je te l’ai emporté et tu pourras le garder jusqu’à ce que tu l‘es vu si tu veux … Et celui-là, c’est les liaisons dangereuses. J’ai lu le roman avant de le voir, je suppose que tu l’as lu toi aussi ? Enfin, c’est un très bon film avec un beau phrasé et les costumes sont magnifiques.»

    Quills, j’avais fait des recherches par internet avec mon nouvel ordinateur portable et j’avais trouvé des extraits du film. Il y avait de très bons acteurs et pourtant le film ne semblait pas avoir eu beaucoup de succès. Je retourne le DVD et lis le résumé rapidement. Elle me parle des liaisons dangereuses, bien sur que j’avais lu le livre. Le duel pervers de la Marquise de Merteuil et du Vicomte de Valmont, un chef-d’œuvre et un ouvrage du XVIIIème siècle trop peu lu pour ce que j’en savais. Les gens ne lisaient plus au profit des films qui reprenaient en partie et sans les plus importants détails, les grands classiques. Mais, je me tentais à regarder le nom des acteurs et ma foi, cela semblait assez prometteur, John Malkovitch en Valmont, et Glen Close en Merteuil. Cela vaudrait sans doute le coup d’œil.

    Les films se trompent souvent dans les costumes et leur époque, des fautes de couleur et de textile, mais aussi de gestuel, les films sont toujours moins vivants pour moi qu’un bon livre.


    Plus d’hésitation sur les mots, non…pas lorsque je parlais de ma passion. Je regarde River et pose les DVD loin des endroits à risque pour ne pas les abîmer. L’avais je vexé en parlant ainsi de son film, je n’espérais pas ? J’avais toujours beaucoup de mal avec les sentiments des autres, avec leurs expressions que je ne connaissais pas.


    Pardddon si je dis des choses aussi dures sur les films, celui-ci doit être très bien j’ennn suis sur. C’est juste quuuue…J’ai été tellement déçu paaarr beaucoup de films.


    Je baisse la tête et vais vers le four, un brin d’anxiété dans le comportement. J’ouvre le four pour me donner de la contenance et regarde la cuisson. C’était parfait. Je prends les gants pour sortir les plats et les pose sur le plant de travail avec un torchon. Je plante mon couteau sans regarder une seule fois River. Je tente un regard et elle me sourit.


    Tu sais lorrsssque je suis nerveux….Jeeee m’enferme dans mon monnndde, ce n’est pas toi. Papa et Maman pensent quuuue cela passe avec le temps et looorrrsque je connais mieux les gens.


    Je me retourne rapidement, il fallait que j’occupe mes pensées pour ne pas me faire une crise. Je prends les assiettes et River arrive près de moi et me pose une main sur mon avant bras. Je n’ose pas rencontrer ses yeux différents et pourtant, elle me parle et me prend mes assiettes des mains. Je me sens comme apaisé d’un coup, jamais à part avec maman cela ne m’étais arrivé. Elle me demande où son les couverts et je vais lui montrer, nous mettons la table tous les deux et j’apporte les plats que je dispose sur les assiettes.

    Mangeons avvvant que ce soit froid. Bon appétit, River.

    Le repas se passe plutôt bien, nous parlons de tout et de rien. River me raconte un peu ce qu’elle fait avec les enfants et ses photos, je lui parle de mon boulot et des livres bien sur. Je me sens bien, dès qu’elle pose ses yeux sur moi et que j’entends son rire, je me sens bien et en sécurité. Est-ce que cela veut dire que j’ai une amie, que je l’aime bien ? Je n’ai jamais eu d’amie comme River et si c’est ça d’avoir une véritable amie, alors je veux la garder pour toujours.


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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMer 16 Nov - 18:02


Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson







Milo attrape le premier DVD et en observe la pochette tandis que River lui parle de celui-ci. Puis, elle lui donne le deuxième DVD, les liaisons dangereuses. La blonde avait profondément aimé ce livre, et lorsqu’elle avait vu le film, elle n’avait pas été déçue. Chose qui était déjà arrivé pour de nombreux films tirés de livre. Milo semble partagé également et moins enthousiaste que l’était River. Surprise, elle ne fait pourtant aucune remarque et le regarde mettre les boitiers plus loin dans la cuisine. Il se tourne vers elle et s’excuse de l’avoir vexée, si c’était le cas. Mais il avait été tellement déçu disait-il par les adaptations de livres au cinéma qu’il était plus ou moins réticent et méfiant. Elle ne pouvait que le comprendre, mais celui-ci était bon. Il s’éloigne pour s’approcher du four et vérifier la cuisson. River mange une fraise, ne sachant pas si elle devait le suivre aussi pour voir ce qu’il faisait ou plutôt le laisser. Il sort le plat du four et plante un couteau. Lorsqu’il l’a regarde à nouveau, elle lui fait un sourire.

« Tu sais lorrsssque je suis nerveux….Jeeee m’enferme dans mon monnndde, ce n’est pas toi. Papa et Maman pensent quuuue cela passe avec le temps et looorrrsque je connais mieux les gens. »

River hoche la tête mais il ne le voit pas puisqu’il s’était déjà détourné. Elle s’approche de lui et pose sa main sur son avant-bras avec un sourire.

« Je vais t’aider, donne moi les assiettes ! »

Elle lui prend des mains avec un sourire et se retourne pour aller les disposer sur la table dans le salon, elle revient et demande où sont les couverts. Une fois à table, Milo lui souhaite un bon appétit et River en fait de même. Elle plante sa fourchette dans la viande et mange le morceau, fermant les yeux et laissant une expression de pure ravissement éclairé son visage. C’était bon. Très bon même. Elle lui fait un compliment et ils se mettent à discuter de tout et de rien. Le repas était plaisant et la blonde prenait plaisir à manger quelque chose d’aussi bon et dont elle avait participé un peu à la préparation. Milo lui pose des questions et elle lui répond avec plaisir. Parlant des enfants à qui elle donne des cours, de ses cours de soutien, plus la photographie. Bref, d’un emploi du temps chargé mais qui lui permettait de ne pas se reposer et de penser. Ses examens pour valider son trimestre approchaient et elle devait jouer cette pièce de Corneille. Autant dire que si elle avait du temps pour penser, elle passerait son temps à stresser et cela risquerait de gâcher tout son travail sur elle-même jusque là. Milo lui parle de son travail, et des livres. River l’écoutait, avalait presque ses paroles. River finit par poser ses couverts après avoir l‘estomac bien plein. Elle aide Milo à débarrasser et le force à lui laisser accéder au lavabo pour faire la vaisselle avec lui. Elle l’arrose légèrement pour lui rendre le pareil de la dernière fois et ça se termine en mini bataille. Les tee-shirts mouillés, il retourne au salon et Milo allume l’écran en tenant son DVD des Liaisons Dangereuses. River se mord la lèvre et le regarde avant de prononcer d’une voix inquiète.

« On ne le regarde pas s’il ne te tente pas. Je ne voudrais pas que tu sois déçu si jamais… Enfin, je le trouve bien par rapport au livre mais, tu ne penseras peut-être pas comme moi… La fin du film n’est pas comme le roman alors…»

Elle grimace mais il le mets quand même. River plie les jambes sur le canapé, s’appuyant contre l’accoudoir et place le coussin sur ses genoux pour le tenir. Une habitude qu’elle avait puisqu’elle dormait en tenant un coussin entre ses bras. Snow qui la première nuit avait voulu dormir dans son cou, avait fini sur le coussin parce qu’il ne pouvait y accéder et maintenant, chaque nuit il prenait place sur le coussin, posant sa tête parfois sur les mains de River. Elle se passe une main dans les cheveux pour replacer une mèche et pose son regard vairon sur l’écran avec le film qui commence. Les musiques étaient belles et les robes également. Le jeu d’acteur était bon et il y avait une très belle distribution. Keanu Reeves en chevalier Danceny était… Enfin, c’était bon et River prenait plaisir à le revoir pour la… Elle ne comptait plus et connaissait de nombreuses répliques par cœur pour en avoir joué un passage pour son audition de rentrer à la Great Academy. Ses lèvres remuaient pour en citer les phrases, sans que sa voix ne trahisse ce qu’elle faisait. Elle sourit et tourne un instant son regard sur Milo, espérant que le film lui plaisait. Presque deux heures que le film avait duré et déjà le générique de fin défile. La blonde se redresse et s’étire longuement en laissant un petit râle de chat sortir de sa bouche avant de se tourner vers Milo.

« Alors… Ton verdict ? »
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyJeu 17 Nov - 0:09

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant



    River : « On ne le regarde pas s’il ne te tente pas. Je ne voudrais pas que tu sois déçu si jamais… Enfin, je le trouve bien par rapport au livre mais, tu ne penseras peut-être pas comme moi… La fin du film n’est pas comme le roman alors…»

    Cela n’a pas d’importance, tu sais. Si tuuu dis qu’il est bien, je suis certain qu’il vvva me plaire aussi.


    Je lance le DVD en me calant dans le sofa et j’observe le jeu des acteurs, les paroles, les costumes, pour une fois, il n’y avait pas trop de fautes historiques. Il est étrange de constater que les Américains, nous en l’occurrence nous portons souvent un œil bien particulier sur l’histoire de l’Europe. Dans les films historiques qui remontaient avant la colonisation du continent nord américain, on aimait à se concerter sur la France et ses grands Rois. Pourtant, lorsqu’on entend beaucoup d’Américains parler de vieux continent, on le dénigre plus qu’on ne l’admire. Il est pourtant le fondement de notre culture, nos racines, beaucoup l’oublient. Mais dans ce genre de film, nous redevenons fiers de ce que nous sommes. Etrange…Absorbé par le film, je ne remarque pas les lèvres de River qui bougent pas plus que le reste, tentant de me plonger complètement dans l’atmosphère en évitant de me remémorer l’ouvrage de l’auteur. J’aime la fin tragique et pourtant si pleine de droiture pour le Vicomte de Valmont qui meurt sur une note d’honneur et retrouve la dignité qu’il s’était attaché à perdre tout le long du film. Je souris lorsque le générique retentit et me tourne vers mon amie qui semble intéressée par mon verdict.

    River : « Alors… Ton verdict ? »

    Tu avais raison. Ce film est très bon, petites erreurs à droite à gauche, mais je doooois lui reconnaitre beaucoup de qualité. Je ne te dirais pas qu’il est parfait, mais j’aiiii apprécié.


    Je m lève et éteint l’écran de la télé, presse le bouton du lecteur de DVD et en ressort le disque brillant avant de le tendre vers River qui possède déjà la boîte. Je fixe ses mains, je ne sais pas pour quelle raison, je bloque sur ce geste, laissant mes pensées vagabondées un court instant. Depuis que je suis petit, dès que je regarde un film et même si cela est plus que rare, je mets toujours un temps avant d’en sortir. Je me laisse trop souvent envahir par l’émotion, par les personnages et je voudrais en revenant à la réalité entrer dans le film, jouer un personnage que j’ai aimé ou tout simplement en composer un que je trouverais adapté au déroulement du film. A cet instant, j’étais entre Danceny et Valmont, l’amour courtois, celui qui demande du temps pour connaitre l’autre, qui charme sans jamais déclarer sa flamme, sans jamais avoué à l’autre ses sentiments tant qu’on n’est pas sur d’être aimé en retour. Je sors de ma rêverie du XVIIIème siècle pour me retrouver dans mon salon, River me regardant en se demandant surement où j’étais allé, j’étais parti loin, si loin d’ici. Un sourire ourle mes lèvres et je me retourne pour aller vers le couloir. Je fais un signe de main sans prononcer un seul mot à River et ouvre la porte menant au sous-sol, ma surprise pour elle. Je descends les marches devant elle et allume la lumière à la sortie des escaliers en colimaçon. J’observe sa réaction et l’entraine avec moi vers ma salle de jeux. Il y avait un billard, un babyfoot, un flipper et même un trampoline dans le fond. Comme un enfant attendant une réaction, je l’observe et tente d’interpréter son visage, je suis sans doute trop pressant car River se tourne vers moi et je détourne bien vite le visage. Ici, c’était ma cachette secrète à moi, mon antre, mon endroit de défoulement.

    Mais pour tout dire je n’avais pas envie de jouer, je voulais juste lui montrer. Je continue vers une porte qui donnait sur le jardin à l’arrière et monte les trois marches, j’ouvre la porte et constate que River n’a pas ses chaussures.

    Tuuu devrais aller chercher tes chaussures si tu veux que je te montre dehors…


    Je montre du doigt ses pieds nus et si petits par rapport aux miens et elle ne peut s’empêcher de sourire avant de disparaitre dans l’autre escalier pour aller chercher ses souliers. Je reste planter là, devant la porte sans bouger, en attendant qu’elle revienne. Lorsqu’elle revient vers moi, je m’éveille de nouveau et je lui laisse le loisir de voir par elle-même, mon morceau de terrain. Ce n’était pas grand comme chez mes parents, j’avais l’habitude d’avoir de l’espace, mais je trouvais l’endroit tout à fait convenable.

    Spoiler:


    Je n’ai pas encore décidé comment j’allais agencer mon jardin, alors je l’ai laissé tel quel, je pense que je ferais ça cet été ou au printemps, mais, j’aiii pas la main vertte ? Et toi ? Si tu es douée pour ça, tu pourrrrais m’aider, non ?

    J’avance avec River qui commente certaines choses, qui semble parler de lumière pour des photos et j’en passe, étrangement, je n’enregistre rien de ce qu’elle me dit. Je suis encore dans le film, je suis encore l’amoureux qui observe la chose qu’il ne pourra jamais avoir. Je tourne la tête lorsqu’elle me montre un endroit précis dans le fond de mon jardin, un banc de pierre, je ne l’avais même pas remarqué pour tout dire. J’avance avec elle et je m’installe tout près d’elle, regardant à droite à gauche les choses que je n’observais pas en temps normal. Pourquoi est ce que je me sentais si vide tout un coup ? Mes yeux me trahissent et je suis les moindres gestes de River qui touche aux feuilles d’automne en m’expliquant ses prénoms, je souris. L’explication était poétique et belle, je n’avais pas vraiment la chance d’avoir un prénom qui signifiait quelque chose, Milo était le nom de mon arrière grand père maternelle et je n’avais pas l’histoire qu’elle pouvait avoir. Elle s’assoit près de moi et je recule dans le sens inverse pour lui laisser plus de place. Un ange semble passer entre nous, tout simplement parce que je ne suis pas bavard, et qu’elle s’est arrêtée. J’avale ma salive et l’observe avant de trouver un sujet de conversation.

    Tu savais que moi et Chad ont avait un prénom italien ? Chad s’appelle en réalité Alejandro, du moins d’après Maman. Maman a voulu marquer nos origines je crois. Elle est italienne, tu sais. C’est la plus belle femmmme qui soit au monde pour moi. Elle est douce et…gentille…Elle me manque beaucoup…papa aussi bien sur…Mais c’est différent…Ta famille nnnne te manque pas trop ? Tuuuu vas les voir souvent ?




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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyJeu 17 Nov - 16:44


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« Tu avais raison. Ce film est très bon, petites erreurs à droite à gauche, mais je doooois lui reconnaitre beaucoup de qualité. Je ne te dirais pas qu’il est parfait, mais j’aiiii apprécié. »

River sourit. Soulagée, elle l’était. Le film lui avait plu et il semble ne pas être déçu. La blonde aimait ce genre de film, rêveuse parfois de vivre comme à l’époque. Les robes, les beaux phrasés et les hommes respectueux de certaines traditions. Enfin, le film n’était pas un bon exemple pour certain point mais c’était une référence, un classique comme l’œuvre. Elle prend le disque du film et le range dans son boitier avec un sourire, retournant dans le couloir pour le remettre dans son sac en bandoulière. Elle revient dans le salon où Milo était toujours à la même place, sans avoir bougé d’un pouce. Ses yeux bruns étaient comme ailleurs, dans un autre monde. La blonde patiente qu’il sorte de sa rêverie en observant autour d’elle. Lorsqu’elle voit le corps de Milo bouger, elle tourne son regard vers lui et il sourit. Il sort du salon en lui faisant un signe de la main pour qu’elle le suivre. Il ouvre une porte menant au sous-sol et descende un escalier en colimaçon. La lumière s’allume et River reste un instant interdite. Une salle de jeu complète. Ses yeux se posent sur le billard, mais elle ne savait pas y jouer. Un babyfoot et un flipper. Puis le trampoline dans le fond de la pièce. Elle le regarde avec un sourire, pas étonnant que Milo aime autant rire s’il rebondissait souvent. Elle tourne la tête vers lui en sentant son regard sur elle depuis un moment mais il se détourne et traverse la pièce pour aller vers une autre sous trois marches. Milo lui fait une remarque sur ses chaussures et lui montre ses pieds nus. Elle rentre automatiquement, comme un réflex ses doigts de pieds avant de sourire en se retournant pour monter chercher ses bottes en peau. Elle les enfile rapidement, mettant son écharpe pour redescendre en bas vers Milo qui n’avait pas bougé. La blonde monte les marches et sort à l’extérieur pour tomber sur un jardin simple et pourtant beau. Pas d’artifice, juste la beauté simple et pure.

« Je n’ai pas encore décidé comment j’allais agencer mon jardin, alors je l’ai laissé tel quel, je pense que je ferais ça cet été ou au printemps, mais, j’aiii pas la main vertte ? Et toi ? Si tu es douée pour ça, tu pourrrrais m’aider, non ? »

River tourne le regard vers Milo avec un sourire. Mana aimait beaucoup le jardinage et elle en faisait beaucoup avec elle. Ses mères étaient assez écologiques, en plus d’être végétarienne pour Mana donc River avait quelques connaissances pour aider cette dernière à avoir un beau jardin.

« Je t’aiderais avec plaisir ! Ton jardin accueille la lumière d’une façon particulière pour y faire pousser des légumes mais aussi pour des photos. Avec le soleil s’il se trouve à ce niveau, le résultat peut être sublime… »

La blonde sourit tout en montrant quelques endroits et parlant de photo, mais aussi pour redonner vie à un arbre aux feuilles presque malade. River ne faisait pas vraiment attention à Milo qui semblait ailleurs et ne l’écoutait pas. Si elle avait apprécié la maison, le jardin est ce qui lui parlait le plus. Parce que c’était la nature, mais aussi l’apaisement, le calme, le repos. Elle lui montre un banc de pierre au fond près d’un chêne et ils s’avancent jusqu’à lui. Milo s’y installe et River s’approche d’un arbuste aux feuilles jaunis, c’était l’Automne après tout. Elle caresse celle-ci avec un sourire.

« Ma mère m’a appelé River-Leaf Autumn… Ca veut dire rivière de feuille d’automne. Elle dit que c’est poétique, et ça l’est en quelque sorte. Elle est tombée enceinte en octobre, et quand elle est allé chercher le test de grossesse, elle était passé par un endroit où il y avait des feuilles qui inondait le chemin. Des feuilles rouges, oranges et jaune. Une vraie rivière m’a-t-elle dit. Et quand elle est repassé avec le test positif, elle s’est assis sur un banc et est resté là à observer les feuilles s’envoler doucement, comme une vague déferlant sur la plage. Elle s’était jamais sentie aussi calme, paisible et en paix. Alors, elle m’a appelé comme ça. »

River tourne son regard vers Milo avec un sourire, lâchant la feuille pour aller s’asseoir à côté de lui sur le banc de pierre. Il s’écarte pour lui laisser de la place et elle sourit tout en observant devant elle. Peut-être portait-elle trop d’importance aux couleurs, aux odeurs ou à la lumière. Mais c’est ce qui embellissait un endroit. Une ruelle sombre n’avait pas le même attrait que si elle était éclairée et qu’on pouvait constater que les murs n’étaient pas noirs mais en briques rouges. La blonde ferme les yeux quelques secondes pour profiter du silence et de la légère brise de vent qui apporte avec elle les odeurs automnales. Pourtant, le silence vient être coupé par Milo et River tourne son regard vairon sur lui.

« Tu savais que moi et Chad ont avait un prénom italien ? Chad s’appelle en réalité Alejandro, du moins d’après Maman. Maman a voulu marquer nos origines je crois. Elle est italienne, tu sais. C’est la plus belle femmmme qui soit au monde pour moi. Elle est douce et…gentille…Elle me manque beaucoup…papa aussi bien sur…Mais c’est différent…Ta famille nnnne te manque pas trop ? Tuuuu vas les voir souvent ? »

Italienne, comme sa maman. Elle sourit tout en l’écoutant. Attendrie par la manière dont Milo parle de sa mère, elle croise ses mains sur ses genoux tout en détournant le regard, le posant devant elle. Plus proche de sa mère, comme beaucoup de garçon. River était proche de ses deux mères, mais également de son père, lorsqu’il était là. Il devenait son roi. Elle laisse un soupire sortir de sa bouche, soulevant légèrement ses épaules tout en répondant à ses questions.

« Italienne? Ma mère aussi l'est. [...] Ma famille... Elle me manque chaque jour. Un détail et j’aimerais qu’elle soit là pour profiter avec moi. J’ai pu voir mes mères cet été, donc ça passe plus facilement. Mais mon père, ça va faire plus d’un an maintenant. On devait se voir pour Noël, le passer en France comme on l’a déjà fait une fois… Seulement, il a annulé la semaine dernière. Il m’a promis qu’il viendrait en février mais… Je ne me fais pas trop d’illusion. L’Australie, ses projets… »

River sourit légèrement, pour cacher la légère déception qu’elle ressentait. Les coups de téléphone, et le peu de fois où ils arrivaient à se voir par caméra ne suffisait pas. River voulait sentir son père contre elle, respirer son odeur et entendre sa voix grave à quelques centimètres d’elle et pas déformé par un appareil électronique. Ses pouces caressent le haut de ses mains tandis qu’elle tourne un instant son regard vers Milo.

« Mais s’il ne vient pas en février, je le verrais obligatoirement en juillet. Dès que j’ai mon diplôme, je pars le rejoindre en Australie. Faire le tour du pays, prendre des photos et découvrir là ou mon père a grandi et passe le plus grand de son temps, c’est mon rêve. Alors, je dois juste me montrer patiente… Mais ça devient difficile parfois… »

Référence à sa rupture. Elle aurait juste aimé que son père soit là après, pour la serrer dans ses bras ou la rassurer sur le fait qu’un jour, elle trouverait quelqu’un avec qui elle n’aurait pas peur de franchir le pas, d’aimer à nouveau sans craindre de se faire piétiner le cœur. Elle lâche ses mains pour les poser sur ses genoux tout en tournant le regard vers Milo avec un sourire franc.

« Je vais aller chercher ma veste, parce qu’il ne fait pas très chaud. A moins que tu veuilles rentrer ? »
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyVen 18 Nov - 23:36

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant



    Je sentais la déception dans sa voix, je n’arrivais pas à le voir sur son visage, mais le son de ses paroles était significatif pour moi. Elle aussi souffrait de ne pas voir sa famille, tout comme moi. Un point commun que nous avions et qui je l’avoue me rapprochait davantage de mon ami. Ce sont ses paroles qui me ramenèrent à la réalité me faisant totalement sortir de ma bulle et je me sentis mal, mal pour elle qui tout comme moi, avait un de ses parents absents. Je ne parle pour moi actuellement, mais plutôt il y a longtemps, lorsque ma maman nous avait quitté papa et moi en partant pour New York. Je pensais comprendre ce qu’elle ressentait, mais le souvenir était lointain et peu douloureux pour moi, alors que pour River, il était bien présent dans son être.

    River
    : « Mais s’il ne vient pas en février, je le verrais obligatoirement en juillet. Dès que j’ai mon diplôme, je pars le rejoindre en Australie. Faire le tour du pays, prendre des photos et découvrir là ou mon père a grandi et passe le plus grand de son temps, c’est mon rêve. Alors, je dois juste me montrer patiente… Mais ça devient difficile parfois… »

    Difficile, je ne comprenais pas bien le sens de sa phrase, avait elle des problèmes, en avait elle eut avant ? Je n’osais pas poser la question, ne voulant pas la rendre mélancolique alors que nous étions entrain de passer une aussi bonne journée. Je baisse la tête ne sachant que dire, devais je simplement remuer la tête pour affirmer ce qu’elle disait ou ne rien dire, parfois le silence veut tout dire. Je décide donc de rester silencieux et j’en profite pour regarder ailleurs alors que je sens la pesanteur de notre conversation assombrir notre moment ensemble.

    River : « Je vais aller chercher ma veste, parce qu’il ne fait pas très chaud. A moins que tu veuilles rentrer ? »

    Je relève mon visage vers elle, oui, il ne faisait pas chaud en effet et de toute manière, il valait mieux changer de conversation, je n’aurais pas pensé qu’une simple question aurait pu lui mettre du vague à l’âme. Je me lève donc et je la gratifie d’un sourire que j’espère être réconfortant. Tout le monde avait ses fantômes, ses problèmes mais cela ne devait pas nous gâcher la vie. Je marche près d’elle pour retourner à la maison et je me tente à parler de son avenir.

    Alors commmme ça tu veux aller en Australie ? J’ai lu beaucccoup de choses sur ce pays, il n’y a pas grand-chose là bas…a part les déserts et les paysages. Tu vas partir longtemps ?


    Ma question était innocente et je voulais en savoir plus sur elle, sur ses désirs et ses rêves, moi, mon rêve était déjà réalisé. Travailler entouré de livres et pouvoir vivre ma passion en toute sérénité. Certains devraient penser que les rêves étaient bien stupides ou sans intérêt pourtant je me sentais heureux avec des choses simples. Je ne rêvais pas de vivre sur une île déserte avec de l’argent, des filles et des voitures de sport. Mon rêve, plutôt mes rêves se situaient entre la réalité de ma vie et le monde imaginaire de mes lectures. J’écoute River parler pendant que je referme la porte du sous sol et que nous remontons vers le hall d’entrée et le salon. Alors qu’elle termine ses explications, je l’encourage et je lui dis que je trouve ses rêves fascinants et assez beaux. Tout comme moi, elle avait des aspirations simples qui font de notre vie une merveilleuse chose sans jamais chercher l’impossible ou le non réalisable.

    Si tu aimes les photos d’animaux, j’ai des tas de livres là haut qui t’intéresserais, Est-ce que tu veux que je te les montre et si l’un d’euuuux de plais ou même plusieurs, je pourrrrais te les prêter.


    Je souris heureux qu’elle ne refuse pas, en même temps, River ne m’avait jamais rien refusé depuis que je l’a connaissais et elle me faisait presque oublier que le monde autour de nous était dur et méchant parfois. Avec elle, tout était douceur et gentillesse. Je monte à l’étage la faisant monter la première par courtoisie, mais dans ma tête j’entends la voix de Trey me dire « Mate moi son cul, c’est pour ça que tu l’as fait monter en premier, hein !? » Je baisse la tête évitant par cela de regarder les fesses de River et mes joues reviennent un peu rouges. Le son de ma gorge qui se racle fait se retourner mon amie, et je lui passe rapidement devant en arrivant tout en haut pour lui ouvrir la chambre, mes livres se trouvant dans cette pièce.

    Voilà, on y est, les livres sur la photographie et les animaux, sont là. Je range toujours tout par thème déffformation professionnelle je crrrois.


    Je m’avance vers l’étagère et lui tend un de mes préférés, les photos étaient splendides et les paysages qui les accompagnaient aussi.

    Le photographe explique sa technique dans celui-ci et il parle de sa relation aux animaux. Il a passé des semaines entière poooour faire celles-ci, il voulait que les gorilles s’habituent à lui avvvvant de les prendre en photos. Il leur à donner à nom et les accompagné dans leuuuur mode de vie. A la fin de son ouvrrrrage, il explique avec simplicité qu’il a été adopté par ses animaux et qu’il a été malheureux de les laisser.


    Alors que je parlais je sentais son regard sur moi et lorsque je tourne mon visage vers River, elle se détourne et observe le livre. Je souris et je me sens mon cœur rater un battement.

    Quoi ? Qu’est ce que j’ai dit ? Je le vois tu souris ? Ce n’est pas bien de tttte moqué de moi !


    Bien entendu je plaisantais et j’avais le sourire aux lèvres. Elle me dit qu’il n’y a rien le sourire aux lèvres et l’envie de rire. Et…je ne sais pas ce qu’il me prend, un instinct probablement, comme je l’aurais fait avec Chad ou même avec Mia que je connaissais depuis longtemps. Mes mains trouvent ses hanches et je la chatouille gentiment avant de me laisser tomber sur le canapé en soupirant. Mes mains se placent en dessous de ma tête et mes grandes jambes dépassent encore du sofa appuyées sur l’accoudoir.

    Tuuu n’avais pas une pièce à réviser pour tes examens ?




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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyDim 20 Nov - 1:31


Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson







On dit que des sourires peuvent vous remonter le moral alors qu’il est au plus bas. Qu’ils peuvent embellir votre journée, ou tout simplement vous rendre amoureux. Le sourire est ce qu’il y a de plus expressif pour River. Et le sourire de Milo lui faisait oublier sa déception de ne pas voir son père pour Noël. River se lève et suit Milo jusqu’à l’intérieur de sa maison tandis qu’il parle de l’Australie. Ce qu’il dit l’a fait sourire, oui il n’y avait pas grand-chose en Australie à part de magnifiques paysages. Une faune et une flore sublime. Elle lui répond tandis qu’il rentre dans la maison par le sous-sol.

« Pas grand-chose, c’est vrai. Sauf de quoi remplir un appareil photo en une heure. J’y suis déjà aller deux fois et, j’en garde de très bons souvenirs. Sydney est une très belle ville. Et ce n’est pas uniquement parce que mon père est australien que j’aime ce pays. Il m’inspire, j’ai l’impression d’être… comment dire ? … Dans mon élément. C’est bizarre… »

Ils passent dans le sous-sol et River observe encore les différents jeux, particulièrement le trampoline où elle en gardait de bons souvenirs de la veille au soir où avec Milo, ils avaient bondis sur celui dans le parc d’attraction de l’anniversaire de Louann. Ils s’étaient amusés comme deux enfants. Elle continue à parler sous les questions de Milo.

« Je ne sais pas encore. J’aimerais y rester quelques temps, peut-être deux ans… Trois ans. Plus ou moins. Ca dépendra. J’aimerais parcourir les déserts, les forêts, les montagnes et prendre des photos. Vivre uniquement pour capter un moment. Et puis, il y a tellement d’animaux. Et j’adore prendre les animaux en photo. C’est ce que je préfère. Ce qui me correspond le plus. Les enfants sont passionnants mais, ce n’est pas pareil. Il suffit de leur demander de faire quelque chose pour l’obtenir. Tandis que pour les animaux, il faut attendre parfois des heures dans la même position, espionner pour réussir à capter un instant. »

River sourit tout en parlant, sa voix douce et passionnée par ses paroles. Elle parlait de quelque chose qu’elle aimait profondément. Ils remontent dans le salon et River retire ses chaussures dans le couloir, posant son écharpe sur son manteau et son bonnet. Elle se retourne vers Milo avec un grand sourire sur le visage.

« Si tu aimes les photos d’animaux, j’ai des tas de livres là haut qui t’intéresserais, Est-ce que tu veux que je te les montre et si l’un d’euuuux de plais ou même plusieurs, je pourrrrais te les prêter. »

La blonde sourit, hochant de la tête, curieuse à l’idée de voir ses ouvrages. Il lui montre l’escalier d’un geste, l’invitant à monter à l’étage et la blonde grimpe dans les escaliers avec un sourire. La journée jusque là était excellente et elle ne regrettait pas d’avoir délaissé ses révisions pour passer celle-ci avec Milo. Il était gentil, serviable et tellement touchant. Comment ne pas s’attacher à un homme comme lui ? Elle se retourne lorsqu’il se racle la gorge et il passe devant elle pour ouvrir la porte de sa chambre. Il s’efface pour la laisser entrer et lorsqu’elle retourne dans l’antre privé de Milo, elle sourit en regardant le lit fait, la décoration simple et la montagne de livre sur ses étagères. Elle sourit à sa remarque sur ses livres rangés par thème. Elle prend le livre que Milo lui donne et parcourt les premières pages avec un sourire.

« Le photographe explique sa technique dans celui-ci et il parle de sa relation aux animaux. Il a passé des semaines entière poooour faire celles-ci, il voulait que les gorilles s’habituent à lui avvvvant de les prendre en photos. Il leur à donner à nom et les accompagné dans leuuuur mode de vie. A la fin de son ouvrrrrage, il explique avec simplicité qu’il a été adopté par ses animaux et qu’il a été malheureux de les laisser. »

Ses yeux vairons observent le profil de Milo tandis qu’il parle avec autant de passion. C’était touchant, et à la fois troublant pour la jeune blonde qui n’avait jamais rencontré quelqu’un comme Milo auparavant. Il était son chocolat chaud, son ami et… autre chose. Plusieurs choses à la fois en fait. C’était plaisant d’être avec quelqu’un qui parlait de chose simple mais qui réussissait à les embellir. Il tourne la tête vers elle mais River dévie son regard avec un sourire. Elle retourne sur les photos du livre, observant celle-ci tandis que Milo demande ce qu’il se passe. Elle se mord la lèvre pour s’empêcher de rire et ne le voit pas venir. Elle en lâche le livre lorsqu’il commence à torturer ses hanches par des chatouilles, son rire explosant dans la pièce. Mais il s’affale dans le canapé et elle soupire, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille et ramasse le livre, le lissant d’un geste de la main. Elle tourne son regard vairon brillant par le rire vers Milo après sa question sur son livre.

« Ah oui. Je le ferais que demain ! Je l’ai déjà relu dans le ferry ce matin, enfin ce midi. »

La blonde sourit en posant le livre sur une table près du canapé et s’assoit sur le bord du lit de Milo en le regardant avant de dévier son regard sur la fenêtre. Il lui demande alors ce qu’elle étudie et elle sourit.

« C’est une pièce française. C’est pour mon examen afin de valider mon trimestre. C’est ma dernière année au théâtre et j’ai seulement deux examens. Celui-ci qui est dans trois semaines et le dernier début février. Après, si j’ai eu les deux… J’aurais mon année en théâtre et ce ne sera que farniente et rigolade jusqu’à la fin de l’année. J’avais choisis cette pièce parce que j’allais en France. Tu dois la connaître ! »

River se lève du lit et montre les escaliers avant de disparaître pour aller chercher son livre dans son sac en bandoulière. Elle remonte avec son œuvre entre les mains et le tend à Milo avec un sourire.

« Le Cid de Corneille. Une belle pièce de théâtre. Je joue Chimène. Je voulais le rôle de l’Infante, Doña Urraque mais mon professeur tenait à ce que je joue Chimène. »

River sourit en s’installant à côté de Milo alors qu’il ouvre son livre où plusieurs pages étaient cornés, c’était les endroits qu’elle devait travailler le plus. Les passages de passion et d’amour qu’elle avait du mal à interpréter depuis Cliff. Elle observe Milo avec un sourire avant de croiser les jambes en se reculant pour coller son dos contre le dossier du sofa, ses pieds quittant le sol par sa taille plus petite.

« Est-ce que tu vas t’inscrire dans une petite compagnie de théâtre, maintenant que tu restes sur New York ? »
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMar 22 Nov - 1:13

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant




Je me redresse du canapé et regarde River me raconter ce qu’elle étudiait, enfin plutôt apprenait là en l’occurrence. Si j’aimais parler de livres et de littérature, j’adorais entendre les autres faire de même.

River : « C’est une pièce française. C’est pour mon examen afin de valider mon trimestre. C’est ma dernière année au théâtre et j’ai seulement deux examens. Celui-ci qui est dans trois semaines et le dernier début février. Après, si j’ai eu les deux… J’aurais mon année en théâtre et ce ne sera que farniente et rigolade jusqu’à la fin de l’année. J’avais choisis cette pièce parce que j’allais en France. Tu dois la connaître ! »

Alors que j’ouvre la bouche pour lui demander de quelle pièce il s’agit, elle se lève et disparait de mon lit et de ma chambre. Les yeux plus que surpris et ma tête de point d’interrogation, je me penche sur le dossier pour regarder de l’autre côté de la pièce. Mais où était-elle aller. Je me rassois en me demandant si j’ai fait quelque chose qui l’aurait fait fuir, mais j’avais beau chercher, je ne trouvais pas. Je me rassois sur mon divan qui craque légèrement et ma main se place sur le haut de mon crâne que je gratte comme pour comprendre et chercher une réponse qui ne se fait pas attendre, puisqu’elle revient avec un livre dans la main, à peine le pallier de ma chambre franchit, elle se met à me parler et je dévore ses paroles me sentant soulagé.

River : « Le Cid de Corneille. Une belle pièce de théâtre. Je joue Chimène. Je voulais le rôle de l’Infante, Doña Urraque mais mon professeur tenait à ce que je joue Chimène. »

Elle me tend l’ouvrage écorné et beaucoup ouvert et lu visiblement. Bien que je sois un homme de livres, voir des livres dans cet état ne me déplaisait pas. Ils avaient de l’histoire et son propriétaire devant l’aimer pour le rendre dans cet état. C’était donc une bonne chose pour un livre. Du moins de mon point de vue, bien que certains ouvrages ne devaient subir le même traitement. Mais les éditions nouvelles…ça ne me gênait pas.

La Tragi-comédie de Corneille…Humm..choix inttteressant pour une pièce d’examen.


Je me concentre et ferme les yeux en touchant le livre en l’effleurant comme si il était une dame. Pour moi, les livres avaient une âme bien à eux, mais ce n’était pas ça que je m’efforçais de sentir, mais de me rappeler une phrase célèbre de la pièce. Sans rouvrir les yeux, je me lève et River me pose une question.

River : « Est-ce que tu vas t’inscrire dans une petite compagnie de théâtre, maintenant que tu restes sur New York ? »

Attends ! …Je répondrais après…Voilà j’y suis. Don Diègue. Ô rage ! ô désespoir ! ô viellesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers. Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire, mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, tant de fois affermi le trône de son roi, trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Oeuvre de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! Faut-il de votre éclat voir triompher Le Comte, et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ; Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ; Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, mais d'un corps tout de glace inutile ornement, fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense, m'as servi de parade, et non pas de défense, va, quitte désormais le derniers des humains, passe, pour me venger, en de meilleurs mains.


J’avais déclamé les paroles de la pièce, dans mon souvenir, les émotions ressenties devaient ressembler à ce que j’avais fait ressentir et presque même sur de moi, j’avais même fait ressortir la colère dans mes gestes, ne me rendant même pas compte de l’intensité de ce que j’avais pu faire. Le regard de River est sur moi et je me colle à ma commode en l’a regardant avec un sourire.

Pour répondre à ta question, jeee n’en sais rien. Je ne me sens pas ennncore prêt pour ça. Et puis, je joue mes propres piiiièces ici dans ma chambre. Je suis tantôt Léandre, tantôt un grand Roi déchu…Je peuux être aussi Faust…Roméo…Mercucio. J’aime être moooon propre spectateur.


Je m’avance vers elle et lui tend son livre en tremblant légèrement pourquoi ? Parce qu’elle m’avait troublé par son regard. Ne voulant pas affronter ce regard qui me troublait, je lui tourne le dos et je vais devant ma bibliothèque, les mains sur les hanches, ou plutôt presque sur mes reins et je tente de retrouver un livre. Lorsque je le trouve, je me retourne et je me jette sur le canapé près de River.

Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare. J’aime cette pièce et…ouiiii j’ai vu le film. Si tu allais me le demander…Je commmence à savoir lire dans tes yeuuux. Est-ce que tu veux t’amuser avec moi ? Je connais leees répliques par cœur…Vas y…ça pourrait être amusant.



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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMar 22 Nov - 19:07


Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson







River attend qu’il réponde à sa question mais Milo tient son livre entre ses mains, le caressant avec douceur comme s’il s’agissait d’une chose précieuse et fragile. Elle sourit tandis qu’il se lève et lui dit qu’il répondra après. Puis, il se lance alors dans une tirade de Don Diego. Elle l’observe parler d’une voix forte, mêlant colère, rancœur que ressentait le personnage lors de ses paroles. Elle sourit, assise sur le canapé en observant Milo de ses yeux vairons, surprise. Oui elle l’était de le voir sortir un passage du livre sans mêle l’ouvrir et le lire. Milo était remarquable. Dans sa prestation, dans sa présence, dans son regard. Elle recule légèrement sur le canapé, pliant ses jambes sur le côté avec un sourire sur les lèvres. C’était prenant et elle avait l’impression d’être dans un théâtre avec Milo qui jouait réellement Don Diego. C’était plaisant à voir et à entendre. Il termine et les yeux de River brillent d’une émotion inconnue. Pour elle. Admiration, mélangée à autre chose. Sentiment d’affection, d’attirance ou… autre. Elle ne savait pas vraiment, mais elle avait aimé l’entendre et le voir jouer. Il se colle contre sa commode plus loin et elle le regarde toujours, il sourit. Et son sourire. Elle ferme les yeux et détourne le regard.

« Acte I, scène 4. C’était… très bien. »

Rien de plus à ajouter, parce qu’elle ne voyait rien à redire à cette prestation qui l’avait surprise. Elle se passe une main sur le visage et replace ses cheveux derrière les oreilles tandis que Milo reste toujours plus loin vers sa commode. Elle retourne ses yeux vairons sur lui, un sourire étirant ses lèvres.

« Pour répondre à ta question, jeee n’en sais rien. Je ne me sens pas ennncore prêt pour ça. Et puis, je joue mes propres piiiièces ici dans ma chambre. Je suis tantôt Léandre, tantôt un grand Roi déchu…Je peuux être aussi Faust…Roméo…Mercucio. J’aime être moooon propre spectateur. »

Touchant. Attendrissant. Gentil. Doux. Et… attirant. Les mots vagabondaient tout seul dans son esprit, des révélations qu’elle avait découverte tout au long de cette journée. Milo s’approche d’elle et lui redonne son livre. Elle ne remarque par le tremblement, récupérant son bien en le caressant légèrement. Elle fait tourner les pages rapidement avant de le poser à côté d’elle en suivant la silhouette du brun qui se place devant sa bibliothèque. Il semble chercher un livre et la blonde dérive son regard sur le reste de la chambre. S’égarant sur la fenêtre au dessus du lit jusqu’à ses meubles et le peu de photo disposé. Milo finit par revenir avec un livre.

« Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare. J’aime cette pièce et…ouiiii j’ai vu le film. Si tu allais me le demander…Je commmence à savoir lire dans tes yeuuux. Est-ce que tu veux t’amuser avec moi ? Je connais leees répliques par cœur…Vas y…ça pourrait être amusant. »

Elle sourit à son choix et tourne le visage pour lui parler du film mais il continue en disant qu’il l’avait vu et cela l’a fait sourire. Elle baisse légèrement le visage pour prendre le livre qu’il lui tend et caresse la première page. Elle ferme les yeux en hochant de la tête, prête à jouer. Shakespeare, auteur de talent. Elle adorait, vénérait même ses pièces, les connaissant toutes par cœur pour en avoir joué la plupart. Et cette pièce était de loin sa préférée, avec Roméo & Juliette. Le film était passable, beaucoup trop récent à son goût pour ce dernier. Mais pour le premier, c’était une merveille avec des acteurs de talent. Milo semble pendu à ses lèvres, attendant qu’elle ouvre le livre pour commencer mais River tourne son visage vers lui et lui redonne le livre.

« Je n’en ai pas besoin. Je le connais sur le bout des doigts, jusqu’à la disposition du livre et des lignes. Ce qui est en gras, en italique. C’est mon livre préféré. »

Elle sourit avant de revenir devant elle. Elle place ses mains sur ses genoux avant de commencer à citer une première phrase du roman. « Je m’étonne que le seigneur Bénédict ne se rebute point de parler. Personne ne prend garde à lui. » Elle tourne la tête vers Milo qui enchaîne également sur la suite. Elle sourit et continue de réciter avec Milo, jouant sur les intonations et les expressions de son visage pour laisser parler la fougue et le franc parler de Béatrice, le personnage dont elle citait les répliques. Le jeu était plaisant et River prenait beaucoup de plaisir à partager avec le brun une passion. Car le théâtre était sa passion, et les livres pour Milo. Ils finissent avec un sourire avant que Milo n’enchaîne sur la réplique célèbre du seigneur Bénédict sur ses sentiments nouveaux envers Béatrice. Il se montre tout aussi passionné que l’était le personnage, réfléchi et modéré avec un brun de folie. Elle sourit en l’écoutant, fermant les yeux pour imaginer la situation et la scène. Elle tourne son regard vers lui lorsqu’il termine et sourit.

« J’aime ta façon de jouer avec les mots. Tu ferais un très bon comédien tu sais… Je me lance… »

Elle sourit avant de tourner les pagnes dans son esprit pour arriver au passage de Béatrice qui apprend les sentiments de Bénédict à son égard. Elle soupire avant de se redresser sur le canapé.

« Quel feu je sens dans mes oreilles ! Serait-ce vrai ? Me vois-je donc ainsi condamnée pour mes dédains et mon orgueil ? Adieu dédains, adieu mon orgueil de jeune fille, vous ne traînez à votre suite aucune gloire. Et toi, Bénédict, persévère, je veux te récompenser ; je laisserai mon cœur sauvage s’apprivoiser sous ta main amoureuse. Si tu m’aimes, ma tendresse t’inspirera le désir de resserrer nos amours d’un saint nœud ; car on dit que tu as beaucoup de mérite, je le crois sur de meilleures preuves que le témoignage d’autrui. »

Elle sourit, tournant un bref instant le regard sur Milo. Peut-être n’aurait-elle pas mis autant de sentiment et de jeu s’il avait été question d’une autre pièce ? Ou si elle n’avait pas été en présence de Milo. Des questions mais aucunes réponses. Et le jeu dure jusqu’à ce qu’ils arrivent à la scène où ils sont face à face et jouant les deux amoureux qui ne se l’avouent pas, se l’avouant enfin. Ils se regardent au moment où un baiser devrait être échangé et River sourit, se détournant avec les joues rouges. Sûrement s’était-elle laissée trop influencer par son personnage car devant Milo, dans ses yeux bruns, elle avait eu envie de l’embrasser. Elle se redresse du canapé en ramassant son livre entre ses mains. Elle tourne un instant le regard sur Milo, les joues encore rouge et la gorge sèche.

« Je reviens… »

Elle grimace avant de descendre de sa chambre pour aller dans la salle de bain dont elle se souvenait vaguement le chemin. Elle ouvre la porte et la referme derrière elle, se collant contre celle-ci. Elle porte une main à son visage avec un soupire avant d’aller se passer de l’eau sur le visage. Elle regarde un instant ses yeux vairons dans le miroir avant de se redresser et de sortir de la salle de bain. Elle ouvre la porte et tombe nez à nez avec Milo. Elle sourit, surprise et recule légèrement.
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMer 23 Nov - 1:17

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant



River : « Je n’en ai pas besoin. Je le connais sur le bout des doigts, jusqu’à la disposition du livre et des lignes. Ce qui est en gras, en italique. C’est mon livre préféré. »

Pourquoi j’aime entendre cela de sa bouche ? Elle me si semblable et à la fois si différente. Oserais je dire qu’elle et moi nous étions fait pour nous rencontrer, pour devenir amis ? Un jour peut être cela sortira de ma bouche mais pour leur, celle-ci reste suspendue aux siennes que je vois bouger pour me donner la première réplique sans se tromper.

River : « Je m’étonne que le seigneur Bénédict ne se rebute point de parler. Personne ne prend garde à lui. »

Une nouvelle fois mon sourire ourle mes lèvres et je me lève en me frottant les cheveux pour me mettre dans le personne qu’elle avait choisit pour moi, Bénédict était tout sauf un rôle facile à joué. Il était à la fois vaniteux et avec de l’esprit, pleutre et pourtant sachant où va son honneur. Je me fais faussement outré et pourtant l’air amusé de ce que je dis vis-à-vis de cette femme Béatrice, car ce n’était plus River, ma nouvelle amie, mais bien Béatrice, cousine de la belle Hero que j’avais en face moi.

Ah ! ma chère madame Dédaigneuse ! Vous vivez encore ?


River : « Et comment la Dédaigneuse mourrait-elle, lorsqu’elle trouve à ses dédains un aliment aussi inépuisable que le seigneur Bénédict ? La courtoisie même ne peut tenir en votre présence ; il faut qu’elle se change en dédain »

Ma bouche forme un « o » de surprise et je continue de plus belle, sentant la colère et l’amusement de cette joute verbale entre la courtisane Italienne et le jeune soldat, favori de Don Pedro. Je vois River se lever pour entrer à son tour entièrement dans son personnage et me donner la réplique jusqu’à la fin de tirade qui j’avoue était si bien écrite que j’aurais aimé l’avoir fait moi-même. Alors que j’aurais pu m’en arrêter là, j’enchaine sur une scène que j’adore. Le Seigneur Bénédict qui se fait avoir par ses amis lorsqu’il apprend de leurs bouches sans qu’il ne sache que cela est un piège que Béatrice l’aime. Je me mets dans le personnage, cet être qui ne veut pas aimer et que se rit de ceux qui tombent amoureux. Je ne sais pas trop pourquoi, mais sur le coup, je m’imagine Trey. L’anti-mariage et qui se dit sans sentiment aucun. Puis je me lance.

Ce ne peut être un tour ; leur conférence avait un ton sérieux. La vérité du fait, ils la tiennent d’Héro. Ils ont l’air de plaindre la demoiselle. Il paraît que sa passion est au comble. M’aimer ! Il faudra bien y répondre. J’ai entendu à quel point on me blâme. On dit que je me comporterai fièrement si j’entrevois que l’amour vienne d’elle. Ils disent aussi qu’elle mourra plutôt que de donner un signe de tendresse. Je n’ai jamais pensé à me marier. Je ne dois point montrer d’orgueil. Heureux ceux qui entendent les reproches qu’on leur fait et en profitent pour se corriger ! Ils disent que la dame est belle : c’est une vérité. De cela j’en puis répondre. Et vertueuse, rien de plus sûr ; je ne saurais le contester. Et sensée, excepté dans son affection pour moi. De bonne foi, cela ne fait pas l’éloge de son jugement, et pourtant ce n’est pas une preuve de folie ; car je serai horriblement amoureux d’elle……. Il se pourra qu’on me lance sur le corps quelques sarcasmes, quelques mauvais quolibets, parce qu’on m’a toujours entendu déblatérer contre le mariage. Mais ! Les goûts ne changent-ils jamais ? Tel aime dans sa jeunesse un mets qu’il ne peut souffrir dans sa vieillesse. Des sentences, des sornettes, et ces boulettes de papier que l’esprit décoche, empêcheront-elles de suivre le chemin qui tente ? Non, non, il faut que le monde soit peuplé. Quand je disais que je mourrais garçon, je ne pensais pas devoir vivre jusqu’à ce que je fusse marié. Voilà Béatrice qui vient ici. Par ce beau jour, c’est une charmante personne ! Je découvre en elle quelques symptômes d’amour…..


J’aurais pu continuer jusqu’à la fin de l’acte, lui tenir toutes les répliques, mais j’allais devenir aussi vaniteux que pouvait être fier, ce cher Bénédict.

River : « J’aime ta façon de jouer avec les mots. Tu ferais un très bon comédien tu sais… Je me lance… »

Je baisse la tête à ses paroles me sentant subitement gonflé de fierté par ce simple compliment de sa part. Je ne le faisais pas pour l’impressionner ou pour me montrer sous mon meilleur jour, j’étais ainsi et je voulais juste montrer à River qui j’étais vraiment.

River : « Quel feu je sens dans mes oreilles ! Serait-ce vrai ? Me vois-je donc ainsi condamnée pour mes dédains et mon orgueil ? Adieu dédains, adieu mon orgueil de jeune fille, vous ne traînez à votre suite aucune gloire. Et toi, Bénédict, persévère, je veux te récompenser ; je laisserai mon cœur sauvage s’apprivoiser sous ta main amoureuse. Si tu m’aimes, ma tendresse t’inspirera le désir de resserrer nos amours d’un saint nœud ; car on dit que tu as beaucoup de mérite, je le crois sur de meilleures preuves que le témoignage d’autrui. »

Je ne me tente pas à quelques commentaires, j’apprécie, je profite. J’ai l’impression agréable d’être dans un monde enfin fait pour moi, entre ses 4 murs et elle avec moi. Je l’a regarde avec admiration, je suis lui et elle est Béatrice. Nous jouons encore et encore, amusés et le moment est plaisant. Jusqu’à cette magnifique scène de la pièce où Béatrice et Bénédict s’avouent leurs sentiments d’une manière farfelue, mais passionnée. J’étais sur le point de faire tout il l’aurait fait, déposer un chaste baiser sur ses lèvres, dans une pièce, sur une scène, je l’aurais fait. Mais pour l’heure, je m’arrête et la contemple, nos yeux ne se quittent pas et pourtant je ressens un malaise entre nous. Elle brise notre lien visuel et je baisse la tête la laissant me quitter. Quitter mon antre et ma bulle où je m’étais si bien. Pour tout dire, jamais je ne m’étais sentit aussi bien avant personne. Même pas avec ma famille. J’attends troublé encore par ce que je sentais raisonné en moi, sans comprendre le message de mes sentiments. Puis sans trop savoir pour quelle raison, la crainte d’avoir fait mal, je descends les marches et vais rejoindre River où qu’elle soit. Je m’avance dans le couloir et lorsque j’entends la porte de la salle de bain, je m’avance et je tombe nez à nez avec ses yeux troublants et magnifiques.

Tu vas bien ? J’ai eu peur d’avoir fais quelque chose de mal…


Je me recule pour la laisser passer et je l’a suis jusque dans le couloir, elle regarde l’heure et je comprends qu’elle veut partir. Mais je ne veux pas, si elle part là, j’allais me sentir seul et vide. J’allais être égoïste.

Reste mannnger ! Il reste de quoi se faire un autre repas…


Elle se tourne vers moi et je lis dans ses traits pour la première fois, une expression de déception, comme si elle voudrait, mais qu’elle ne pouvait pas. Je fronce les sourcils et regarde mes pieds. J’avais tellement envie de pouvoir partager encore des rires, des paroles et bien d’autres choses avec mon amie. Car je savais que lorsqu’elle passerait la porte, ma solitude allait subitement me peser.

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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMer 23 Nov - 16:13


Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson







River sourit avant de passer devant Milo, le rassurant sur le fait qu’il n’avait rien fait. Elle descend dans les escaliers pour revenir dans le hall de l’entré et regarde sa montre. Il se faisait tard et Snow devait tourner en rond dans son appartement pour réclamer ses croquettes. C’était encore un bébé et normalement, c’était trois repas par jour. Là, elle avait juste rempli la gamelle avant de partir. Elle parle à Milo de son départ. Elle se retourne vers lui lorsqu’il demande à ce qu’elle reste manger. Elle grimace en fronçant légèrement des yeux. Pas de contrariété non, juste de déception de ne pas pouvoir rester. Car elle en avait envie. Vraiment. Il baisse la tête et River pose sa main sur son avant bras avec un sourire.

« Je suis désolée, on se revoit bientôt ?! Mais il faut que j’y aille, j’ai un bébé chat et… Enfin, je ne voudrais pas qu’il fasse ses griffes partout parce qu’il a faim. »

River se mord la lèvre avant de lâcher le bras de Milo avec un sourire. Il semble comprendre et se propose de lui faire des boîtes avec ce qu’ils avaient mangé le midi pour le ramener. Il insiste alors elle ne refuse pas pour ne pas le contrarier et le suit jusqu’en cuisine où il s’applique à lui faire une boîte avec les travers et une autre avec les pommes farmers et la sauce. Elle sourit lorsqu’il lui met le tout dans un sac avec quelques fraises. Ils retournent dans le couloir et la blonde met son livre dans son sac avant d’enfiler, manteau bonnet et écharpe. Elle glisse ses jambes dans ses bottes en peau et se tourne vers le brun qui avait enfilé sa veste et son écharpe. Elle passe la bandoulière sur son épaule et ouvre la porte pour sortir de la maison, descendant les marches. Le froid commençait à s’installer doucement et River était contente de s’être habillé chaudement. Ils marchent côte à côté, discutant encore de la bonne journée qu’ils venaient de passer et fixant des projets pour une prochaine sortie. River aimerait l’emmener avec elle donner des cours à des enfants, pour qu’il l’accompagne dans un jeu comme ils l’avaient fait avec « beaucoup de bruit pour rien ». Ils arrivent aux quais et River achète son billet avant de se tourner vers Milo.

« Merci pour la journée, c’était vraiment super. »

Elle sourit, levant son regard vairons pour rencontrer ses yeux marrons. Elle l’observe quelques secondes, simplement avec le sourire sans qu’aucun mot ne soit échangé. Puis elle finit par s’approcher et lui donner une accolade. Elle se recule avec le sourire.

« La prochaine fois, j’essayerai de cuisiner quelque chose. Mais… Je ne suis pas sûre de parvenir à un résultat concluant. »

Son visage se baisse tandis que ses lèvres s’étirent avant qu’elle n’entende le bateau donner le signal du départ. Elle recule d’un pas en levant la main vers Milo pour le saluer avant de se retourner pour monter à bord. Elle part directement se mettre à l’avant du bateau, sortant pour faire un signe de loin à Milo. Elle observe longuement sa silhouette avant que le bateau ne quitte les quais pour retourner sur la ville. Un dernier geste de la main et elle rentre au chaud, le sourire pourtant toujours encré sur son visage. Elle s’assoit sur un banc, croisant ses jambes et sortant son livre. Elle le caresse de la même façon que l’avait fait Milo plus tôt et sourit avant de le remettre dans son sac sans l’ouvrir. Les choses prenaient une proportion différente. Milo était passé de connaissance à ami… proche. Elle appréciait vraiment ce garçon simple, innocent et insouciant. Elle sort de sa rêverie une fois l’annonce qu’il arrive à destination. Elle se relève et quitte le bateau, reprenant la route jusqu’à son appartement pour retrouver son fauve miniature qui allait lui demander caresse et attention toute la soirée.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMer 23 Nov - 23:10

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« River and Milo »
Lorsqu'on ne fait pas exprès d'être un enfant



River : « Je suis désolée, on se revoit bientôt ?! Mais il faut que j’y aille, j’ai un bébé chat et… Enfin, je ne voudrais pas qu’il fasse ses griffes partout parce qu’il a faim. »

Je fais un geste de main comme quoi je comprenais. Je n’étais pas déçu, juste que j’aurais aimé encore la garder un peu avec moi, sa compagnie était agréable et je l’aimais beaucoup.

Ne t’inquiète pppass je comprends. Je sais ce que c’est d’avvvoir un animal. Mais j’insiste…je veux teeee donner un peu de nos restes de ceee midi. Tu ne sais pas cuisiner et j’aiii pitié.


Même si au début, elle ne veut pas je l’à force un peu et elle me suit en cuisine où je lui prépare un petit sac avec tout ce qu’il fallait pour qu’elle est de quoi se nourrir correctement pour ce soir. Les plats tout fait, ce n’étaient pas toujours bons, j’en savais quelque chose, depuis que j’étais ici, j’en prenais aussi lorsque je ne voulais pas me préparer quelque chose. Et oui, d’habitude je ne me posais pas la question, maman préparait toujours quelque chose lorsque j’étais au Texas. Une fois, son panier repas terminer, j’enfile un manteau et des gants et j’accompagne mon amie jusqu’au quai du ferry pour qu’elle retraverse vers Manhattan. Le ciel commençait à s’assombrir. C’est dingue, il était à peine 17h30 et la nuit tombait déjà, une chose que je détestais en hiver, les journées trop courtes.

River : « Merci pour la journée, c’était vraiment super. »

Je lui rends son sourire alors qu’elle me donne une accolade et je sens mon corps entier se raidir, c’est la première fois qu’elle me touchait ainsi et pas que physiquement. Je sens dans mon cœur, une chose inconnue prendre sa place naturellement. J’avais de l’affection pour cette petite blonde aux yeux troublants. J’aurais voulu qu’elle me garde contre elle encore un peu, mais ce n’est qu’amical. Je me recule et je la regarde tendrement.

River : « La prochaine fois, j’essayerai de cuisiner quelque chose. Mais… Je ne suis pas sûre de parvenir à un résultat concluant. »

Je souris c’est plus fort que moi, sachant comment, elle était douée en cuisine, je m’attendais au pire, il allait vraiment falloir que je lui donne un livre de cuisine ou des cours au choix. Ô je n’étais pas bien doué non plus, mais j’aidais beaucoup maman au ranch alors je savais faire le minimum. Le commandant annonce le départ et je lui fais un geste de main répondant au sien avant qu’elle ne disparaisse dans le ventre de taule du bateau en lui criant de loin.

Bonnne soiréee ! Fais attention à toi en renntrant ! Envoie moi un...sms !


Je me sens soudain vide et j’ai presque froid, mon ventre est douloureux et je ressens une mélancolie au plus profond de mon être. Elle se concrétise par un point quelque part entre mon cœur et mon estomac. Me voilà donc tout seul sur le quai où je regarde le ferry s’éloigner de plus en plus, regardant de là où j’étais les lumières de la city au loin. Après plusieurs minutes et le fait que je ne perçoive plus le navire, je fais demi-tour et rentre chez moi, une quantité de pensées me submergeant et aucune réponse convenable pour les résoudre. Alors que j’avance sur le trottoir, je me plais à penser à notre prochain rendez-vous, à notre prochaine journée. Je venais de passer presque 24h entrecoupées avec elle et je me sentais l’envie de recommencer. J’avais bien fait de venir à New York, ma peur au départ mise à part, mon choix avait été judicieux et j’avais enfin trouvé la place qui était la mienne dans ce monde. Je monte les marches de ma maison et frotte mes pieds sur le paillasson, le silence me rend morose et je décide de mettre un peu de musique en prenant un livre, mais tout ce qui me revient en tête m’empêche de me concentrer, je voulais tout simplement pouvoir parler, alors je me lève et ferme les yeux en me récitant une scène de « beaucoup de bruit pour rien » et je termine en m’imaginant embrasser Béatrice, qui avait le visage et les traits de River.


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MessageSujet: Re: ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] ~ Deux coeurs d'enfants qui battent à l'unisson ~ [PV] EmptyMer 23 Nov - 23:11

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