| Sujet: # Croque la vie à Pleines Dents... - Leah Spencer # Lun 25 Oct - 16:17 | |
| Spencer Leah
© Obsession27
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- NOM : Spencer
- PRÉNOM(S) : Leah
- SURNOM(S) : L. (tout simplement^^)
- ÂGE : 20 ans
- DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 13 Juillet 1990 à Manhattan (N.Y)
- NATIONALITÉ : Américaine
- ÉTUDE : Etudes en Art.
- GROUPE : Oméga.
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Et si tu me parlais un peu de toi ?
Description Morale: En cours.
Description Physique: En cours.
Histoire :
A travers une fenêtre, les rayons du soleil éclairaient particulièrement une chambre d’hôpital peuplée d’une dizaine de personnes observant tous le même spectacle qui allait se produire. Bien que ce n’était point la première fois que ces médecins, si diplômés et expérimentés, assistaient à ce genre d’évènement, ils ressentaient toujours un certain plaisir à faire découvrir la vie aux nouveaux-nés. Mais c’était surtout le visage rayonnant des Mamans qui était marquant. Parfois, le métier de médecin pouvait être enviable pour ce genre de choses. La sage femme, une américaine latine, se sentit prête à faire sortir le nourrisson du ventre de sa mère. Masque à la figure, gants mis en place, elle pénétra ses mains dans l’inconnu et ses efforts portèrent leurs fruits ; en quelques instants, les cris douloureux de la patiente affaiblie, n’étaient plus qu’un vilain souvenir. Les cris que nos oreilles percevaient étaient différents de ceux poussés par cette jeune femme. Le docteur, responsable de cette opération, eut le sourire aux lèvres en apercevant la merveille du monde qui venait de connaître la vie. Il prit délicatement le bébé et le fit pleurer de plus belle avant de l’entourer d’une serviette et de le donner doucement à sa génitrice. Il s’agissait d’une petite fille qui deviendrait un jour, aussi belle que sa mère. Le mari se pencha vers la chose fragile et l’observait comme si cela lui était inconnu. Il ne sut que dire, à cause de toutes ces émotions et offrit à sa bien aimée, le choix du nom du bébé. Madame Spencer décida donc de la nommer Leah pour la simple raison que l’héroïne d’un des films qu’elle avait vu s’appelait comme cela et que c’était joli. Durant toute la journée qui suivit l’accouchement, la famille discutait des préparatifs du baptême, ou encore des fêtes organisées pour cet évènement. Il faut dire que cette famille était loin d’être banale ; très riche, elle était connue dans tout Manhattan et influençait certaines sociétés. Les enfants issus de cette famille ne manquaient de rien et avaient même tendance à finir par être avide de pouvoir et emplis d’orgueil. Il y avait beaucoup de cas spéciaux dans cette famille ; des jeunes trentenaires qui entretenaient des relations secrètes afin d’obtenir des informations très bouleversantes et en faire un scandale par la suite ou bien des complots entre père et fils. D’ailleurs, il y avait toujours quelques secrets et mystères qui demeuraient encore cachés dans les fins fonds des esprits des grands parents.
Un mois après la naissance de notre héroïne, le baptême eut lieu dans une église de New York où furent réunis plus de trois cent personnes. Il fut difficile de circuler à l’intérieur de cette bâtisse religieuse surtout lorsque des paparazzis et des photographes du monde entier venaient prendre l’enfant en photos. Elle ferait la une de certains magasines et c’est ce que désirait la mère, Mary Spencer. Celle-ci était une femme sympathique mais touchée par la gloire et l’envie de se montrer en permanence au monde entier. Son métier d’actrice l’avait rendue comme cela et cela lui plaisait plus que tout. On pouvait identifier un sourire plein de joie mais aussi de malice sur les photos prises. Toutefois, il ne fallait pas remettre en cause son amour pour sa fille. Oh non, même le cinéma ne pouvait l’empêcher de bien s’occuper de la petite lorsqu’elle avait du temps devant elle. Quand ce n’était point le cas, elle donnait différentes tâches bien précises à la bonne de leur demeure. Dans cette villa, il y avait tout ce don un bébé aurait besoin et beaucoup plus. Toutes les semaines voire deux, Leah recevait de nouveaux habits de haute qualité et qui lui tenait bien chaud durant les périodes de froideur. Contrairement à certains nourrissons, sa chambre était déjà bien grande pour un petit cœur comme elle. Le décor de cette pièce changeait bien souvent d’ailleurs afin de donner plus de nouveau dans la vie du bébé. Lorsqu’elle apprit à aligner plusieurs mots dans une phrase, on se mit à enregistrer beaucoup plus de vidéos d’elle afin d’en garder souvenir. Jonchées dans la bibliothèque de la maison, ces vidéos étaient accessibles à toute la famille. Chaque moment de l’évolution de Leah était marqué dans les esprits et visuellement aussi. Plus elle grandissait, plus elle devenait jolie et on avait envie de la tenir dans les bras, de lui faire des câlins ainsi que des bisous. Blondinette aux yeux bleus, elle était tout à fait croquante selon ses tantes et ses géniteurs, tout le monde l’aimait beaucoup. Mais ce n’est qu’à quatre ans que la petite apprit à connaître les membres de sa famille ; la curiosité gagnait son esprit à cet âge là. Seulement, ce n’était pas tout. L’enfant se méfiait de quelques proches que son instinct de petite fille lui disait de ne pas trop s’en approcher. En effet, il y avait toujours une ou deux vipères de trop qui profitait de la gentillesse de Madame Mary Spencer. Elles l’ont soutenu simplement par intérêt. Même les riches familles avaient leurs inconvénients. A cinq ans, Leah participa à son premier gala, vêtu d’une adorable robe de soie. Une fois de plus, elle avait pu avoir un article totalement consacré à elle-même. C’est également à cet âge là qu’elle commença à distinguer des catégories de gens ; les pauvres inférieurs aux bourgeois. C’était sa grand-mère qui lui faisait cette morale chaque fois qu’elle en avait le temps. Au fil du temps, la petite devenait plus narcissique mais sans jamais devenir méchante. Oh non, elle représentait toujours la joie, le soleil au sein de ses parents. N’ayant pas de frère ou de sœur, elle parvenait à s’occuper toute seule en jouant avec ses jouets ou bien en fréquentant le voisinage qui l’aimait beaucoup. Ensuite, vint la période où elle intégra un des plus prestigieux collèges de New York. A l’âge de treize ans, elle était plutôt intelligente mais n’aimait pas étudier ce qui fait qu’elle n’avait pas de notes très hautes. Ce qui l’intéressait était de fréquenter toute une bande de garçons et de filles rebelles qui, munis de cigarettes et de paquets de poudre blanche, recrutaient de nouveaux élèves pour régner sur l’établissement. Les professeurs ne les aimait pas beaucoup mais ne disaient rien afin de ne pas s’attirer des problèmes. En effet, même aux états unis, les enseignants pouvaient se faire agressés violemment par des élèves peu craintifs. Leah prenait part à certains complots de cette bande, ne sachant pas que le danger rôdait à proximité. Elle ne pensait qu’à rire et à se faire de vrais amis. Malheureusement, elle se rendit compte, en fin de troisième, que tous ces méfaits ne l’avaient conduits qu’à de mauvaises choses. La confiance de ses parents avait été remise en cause et elle dut faire tout son possible afin de la regagner. Pourtant, ces derniers ne savaient pas où placer cette enfant durant sa première année de lycée ; dans un établissement normal et réputé ou bien un pensionnat où elle serait rééduquée ? Après tout, elle n’était pas vraiment une délinquante même si elle avait suivi un groupe de jeunes pas très fréquentables.
Finalement, ils décidèrent tout de même dans la placer dans un excellent pensionnat afin de vérifier qu’elle redeviendrait aussi sage qu’avant. Ce jugement ne plut pas du tout à la jeune fille âgée de quinze ans qui, jusque maintenant avait toujours cru que ses géniteurs pensaient à son plus grand bien. Pour elle, cette idée de pensionnat était la plus horrible qu’on n’ait jamais pensé pour elle. Elle ne pourrait jamais supporter de se faire voir comme une délinquante aux yeux de la presse et de tous ses amis. Cependant, même ses copines et ses copains pensaient que c’était la meilleure chose pour elle. La voyait-elle vraiment comme quelqu’un de rebelle ? Ou au contraire, cachait leur méchanceté et leur excitation de ne pas la voir dans un bon lycée normal ? Etaient-ils de vrais amis ? Ces questions la perturbèrent durant toutes les vacances d’été allant même jusqu’à la plonger dans une dépression de deux semaines. La veille de la rentrée elle ne mangea rien, préférant s’isoler dans sa chambre. Sûre qu’elle ne s’en sortirait jamais dans sa nouvelle vie d’adolescente, elle préféra rester seule un bon moment. Pourtant, cette solitude n’allait la mener à rien. Effectivement, le pensionnat s’avéra bien meilleur que ce qu’elle ne pouvait imaginer. Il n’y avait pas que des rebelles qui fréquentaient cet établissement mais également des gens très bien mais dont leurs parents ne voulaient plus les voir tous les jours. Il est clair qu’au début de l’année, elle fut un peu mise à l’écart puisqu’elle venait d’un milieu aisé et cela ne pouvait attirer que les jalouses. Néanmoins, sa gentillesse et son sourire ne put faire résister les garçons qui, au bout de quelques semaines, se décidèrent enfin à l’admettre dans leur groupe. . Etant jolie, riche et célèbre à cause de sa famille, il ne fut pas bien difficile de s’incruster dans la classe et d’obtenir les faveurs des professeurs. Au début, on crut tous qu’elle était une adolescente un peu impulsive sur les bords à cause de cette description faite de ses parents qui avaient inscrit dans un dossier, tout ce qui concernait la vie collégienne de leur unique enfant.
Heureusement, ces écrits se révélèrent faux aux yeux de tout le monde ; personne ne pouvait croire qu’une blondinette innocente comme elle avait pu prendre part à un trafique de drogues. Ainsi, elle passa donc une bonne année dans ce pensionnat mais la présence non existence de Cassy lui manquait terriblement puisqu’elle était sa seule meilleure amie. Dans son établissement, il était difficile de compter sur quelqu’un car tous les jours, il y avait des rumeurs qui circulaient sans cesse. Du coup, on gardait les secrets au fond de soi. Toutefois, cette vie n’allait pas durer pour notre héroïne qui avait trouvé de bonnes fréquentations ; en effet, ses parents jugèrent qu’il était temps de l’inscrire dans un lycée très prestigieux, exactement le même que celui de sa meilleure amie aux doux cheveux bruns. Cette annonce ne put que rendre Leah très heureuse et lui donner envie de rire. Après en avoir informé Cassy et d’autres camarades tous très sympathiques, quoi que perfides sur les bords, elle organisa une soirée chez elle où une centaine de jeunes furent conviés à faire la fête. Alcool, sexe et compagnies… elle venait de tout retrouver à ce moment-là. Oui, le pensionnat privait les élèves de tous ces genres de choses là afin de préparer les adolescents à devenir mature sans l’aide de ces choses dangereuses comme la cigarette ou bien l’alcool en abondance. Sa rentrée en Première se passa bien mieux que sa Seconde puisqu’elle connaissait beaucoup de gens et que ce lycée lui offrait une liberté totale. Moyenne générale de treize et demi ainsi que beaucoup d’amis, la vie lui souriait. Néanmoins, quelque chose manquait à sa routine ; l’amour pur ! En effet, jusque maintenant, elle avait eu de l’expérience mais qui ne durait pas plus de trois mois. Son cœur était donc en quête du vrai Prince Charmant qui ne s’en irait pas si vite. Lors d’une soirée organisée par Cassy dans le bar le plus chic de Manhattan, elle rencontra un jeune garçon très gentleman. Ce n’était pas la meilleure rencontre qu’on put imaginer bien sur ; elle avait renversé un cocktail de fruit sur sa tenue. Heureusement qu’il ne l’avait pas mal prit et avait accepté de faire quelques pas de danse avec elle. Seulement, cette histoire ne se termina pas là ; ils passèrent une nuit ensemble après avoir bu cinq verres d’alcool. Leah qui, n’avait pas bu autant depuis des lustres, n’avait pas tenu bien longtemps à cette envie sexuelle. [En cours]
Un peu plus sur toi
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| - COULEUR PREFEREE : Le bleu turquoise.
- FRUIT PREFERE : La Pomme.
- STYLE DE MUSIQUE : Musique Populaire.
- VOS PEURS : Ne plus pouvoir connaître le bonheur et la joie de vivre.
- VOS SECRETS : Ce ne serait plus un secret si on les dévoilait ? De toute façon, Leah n'a pas grand chose à cacher. Si ce n'est qu'elle aime beaucoup jouer avec ce Arthur Mckessy. ^^ Mais chuuut, c'est un secret !
- VOTRE PLUS GRAND RÊVE : Devenir une grande Actrice, comme sa mère.
- CE QUE TU AIMES : Le Shopping, rigoler, aller en soirées et faire la fête !
- CE QUE TU DETESTES : Les hypocrites, les pessimistes, les coups tordus que peuvent faire certains élèves du groupe Alpha et Béta.
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Il y a quelqu'un derrière l'écran ?
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- PRENOM / PSEUDO : Christelle/ Lilany.
- AGE: 15 ans 1/2.
- SEXE : Féminin.
- FRÉQUENCE DE CONNEXION [/7] : Je me connecte souvent durant les vacances mais durant les périodes scolaires, je suis en internat donc je ne peux venir que le mercredi après midi, vendredi soir et tout le Week End. 3,5/7
- COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM :
- QUE PENSES-TU DU FORUM ? : J'adore le Design, et surtout le codage ^^
- MULTICOMPTE : /
- PERSONNALITÉ DE VOTRE AVATAR : Blake Lively.
- CODE DU REGLEMENT :
- Spoiler:
Okey by Daphne Hoodsen
- EXEMPLE DE RP :
- Spoiler:
Un de mes Rp que j'ai posté sur un autre forum RPG (sous le pseudo d'Olivia). Le lien du Rp -> http://thbp.forum-actif.net/la-cabane-hurlante-f55/la-curiosite-est-un-vilain-defaut--pv-heaven-t2778.htm. Quelle belle sensation que de ressentir l’oxygène de dehors remplir vos deux poumons pour ensuite être relâchée hors du corps. Les cheveux au vent, trois silhouettes sortaient d’une forêt froide mais illuminée par le soleil qui semblait être au plus haut point de la voûte céleste. Ses rayons semblaient être omniprésentes et atteignaient chaque mètres carré du sol prouvant ainsi la puissance colossale de cet astre qui ne cessera jamais de brûler. Autour, pas un seul nuage blanc, sauf peut être à l’horizon mais cela se situait à des kilomètres d’ici. Le bleu du ciel pouvait rendre tout le monde de bonne humeur contrairement à la pluie. Pour terminer cette agréable météo, une douce chaleur parcourait les champs et les alentours d’un petit village non loin des collines d’où en étaient sorties les silhouettes. L’une des plus petites s’était approchée à petit pas vers un petit bassin où l’eau cristalline reflétait l’herbe fraîche et les cailloux du bord. Les cheveux blonds retombant sur sa nuque, une admirable jeune fille venait de sortir de son ombre procurée par les arbres d’à côté. Son visage venait enfin de s’exposer au soleil au bout de quelques jours de renfermement ; son teint avait toujours été pâle et manquait de vitamines mais cela ne dérangeait pas tellement l’adolescente. Elle s’appelait Olivia Taylor et comme beaucoup de personnes dont la tranche d’âge est située entre onze et dix-sept ans, elle était inscrite à l’école de sorcellerie Poudlard où elle était devenue une disciple de Serdaigle. Ce lieu était presque comme sa deuxième maison où elle avait passé tant d’années réunissant de joyeux et mauvais souvenirs. Néanmoins, il était bon de retourner chez soi afin de changer un peu d’atmosphère et de mode de vie. En effet, on était aujourd’hui en période de grandes vacances scolaires d’été et le vieux château s’était rapidement vidé d’élèves. De l’extérieur, on ressentait une certaine tristesse en voyant ces battisses presque isolées de ses pensionnaires. Toutefois, ce n’était pas ce qui inquiétait tellement Olivia ; ses terribles examens de B.U.S.E étaient enfin terminés et elle en était vraiment soulagée. Passer la moitié de son temps dans une tonne de fiches de révisions n’avait point été une partie de plaisir car cela l’avait empêché de controverser avec ses camarades et de s’amuser avec eux. La blondine soupira ; les évaluations et devoirs à faire avaient toujours été importants pour elle mais cela ne voulait pas forcément dire qu’elle les appréciait pour autant. La seule chose qui l’intéressait était d’apprendre des choses nouvelles qui lui serviraient beaucoup pour son avenir. Un zéphyr traversa le village de Pré-Au-Lard en passant par le chemin qu’empruntait en ce moment la famille Taylor. Les deux parents discutaient calmement de ce qu’il pourrait bien faire après avoir fait leurs courses en ce lieu. Notre héroïne aux yeux bleus se demandait bien pourquoi elle était venue. A la base, elle était censée garder la petite fille de la voisine qui ne pouvait pas s’occuper toute seule durant l’absence de sa mère. Pourtant, elle avait renoncé à cette tâche qu’elle trouvait bien trop embarrassante pour un début de vacances de juillet. Les yeux bleus rivés vers un oiseau perché sur une toiture, elle était perdue dans ses plus folles pensées. Silencieuse, on ne percevait que le bruit régulier de ses pas. Alors qu’une mèche de ses cheveux platins vint se coller à sa joue de droite, une voix féminine s’éleva et perturba le calme de la demoiselle. Sa mère prit une expression beaucoup plus heureuse que d’habitude ce qui rendit sa fille un peu plus méfiante. Cela signifiait sans doute qu’elle venait de trouver une idée « géniale ». Et quand une idée est géniale pour madame Taylor, cela signifie qu’elle ne concerne qu’elle et son mari. Olivia n’eut pas besoin d’écouter pour comprendre tout de suite ce que désirait sa génitrice. Cette dernière envisageait de manger son repas du midi dans un restaurant du village et elle souhaitait être seule avec son mari pour se raconter des choses personnelles. Olivia fronça les sourcils avant d’adresser à ses parents, un geste de la main qui était un au revoir. Pendant ce temps-là, elle aurait le champ libre pour faire ce qu’elle veut mais le seul problème était qu’elle n’avait pas pris un seul gallion. De toute façon, qui aurait prévu ce genre de choses ? S’éloignant progressivement de sa famille, elle s’engagea dans une ruelle sans savoir où elle irait ensuite. Lorsqu’elle tourna légèrement la tête vers le côté, il n’y avait plus personne derrière elle. « - Pff… Qu’est-ce que je suis censée faire, maintenant ? » pensa t-elle, agacée. A présent, elle regrettait profondément de ne pas être restée chez elle avec la petite de la voisine. Même si celle-là n’était pas la plus gentille des fillettes et la plus facile à faire obéir, la blondine aurait de quoi s’occuper pour un bon moment. En marchant droit devant elle, la belle n’aperçut pas que son pied venait de heurter une poubelle. Trébuchant contre celle-ci, elle se rattrapa à l’aide d’un muret tandis que la poubelle tomba au sol en laissant échapper trois bons kilos de déchets nauséabonds. Les chats des rues viendraient sûrement manger les restes des os du poulet ou encore de la tarte à la mélasse périmée. Quand on arpentait les rues jonchées de maisons, ces dernières empêchaient la chaleur de pénétrer ce qui apportait une certaine froideur et fraîcheur à notre héroïne qui en frissonnait à chaque instant. Vêtue d’affaires en coton, le froid passait très facilement à la surface de sa peau. L’adolescente avait beau se frotter les bras et les mains, cela ne produit aucun effet. Au bout de la ruelle, il n’y avait aucun autre bâtiment et cela faisait contraste avec le paysage habité. On ne voyait qu’une petite forêt de sapins et d’épicéas ainsi qu’un chemin qui semblait mener… à la cabane hurlante. Olivia écarquilla les yeux ; la cabane hurlante… la maison la plus hantée de toute la Bretagne. C’était un lieu effrayant selon beaucoup de gens et ce n’était pas faux ; même la Serdaigle y avait posé les pieds un jour par simple curiosité. Elle n’avait pas tenue plus de cinq minutes puisqu’elle était repartie le visage pâle en criant d’horreur. Mais cette fois-ci, elle était certaine qu’elle ne serait plus aussi peureuse qu’auparavant. Agée de seize ans, elle ne fuirait sûrement pas au moindre bruit suspect. A la limite, seule une apparition fantomatique pourrait avoir de l’effet sur elle. En effet, il était bien difficile de se retenir d’avoir peur en apercevant en un clin d’œil, un personnage décédé et transparent en face de vous. Que dirait sa mère si elle apprenait où était partie sa fille unique ? Peut être qu’elle paniquerait et hausserait la voix. Mais après tout, n’était-ce pas elle qui désira tant être seule sans sa fille ? Un petit sourire discret apparut aux coins des lèvres de la jeune Taylor ; ce n’était pas de sa propre faute donc elle n’avait rien à se reprocher. A Poudlard, elle n’aimait pas tellement enfreindre les règles mais en dehors de l’école, il y a des choses interdites qui nous attirent tellement que l’on finit par céder. Munie de sa baguette à la main gauche, elle ne risquait pas grand-chose car les probabilités qu’un monstre habite la vieille demeure étaient très faibles. A la limite, il serait mieux de se méfier des visiteurs capables de créer des litiges pour un rien. C’est en courant que la blonde traversa tout le petit chemin pour arriver devant l’entrée de la maison. Afin d’atteindre la porte, il fallait emprunter le petit portail mais ce dernier était fermé à clef. Pourquoi ? La réponse en demeura inextricable pour la jeune fille qui ne pouvait que tenter de deviner. En y réfléchissant, on pouvait penser que les sorciers s’occupant de Pré-Au-Lard aient décidé d’en interdire l’accès durant un moment. Il était possible que des réparations soient prévues pour cette maison qui, étant vieille, n’était sans doute pas loin de l’effondrement. S’appuyant contre un grillage, la demoiselle grimpa et sauta par-dessus pour en retomber de l’autre côté en position presque accroupie. Relevant les mèches de ses cheveux qui gênaient sa vue, elle contempla avec indifférence la cabane hurlante. Désormais, elle ne pouvait plus faire demi-tour et puisqu’elle était du genre à respecter ses engagements, elle était obligée de poursuivre son chemin. Son regard fut rivé vers la toiture de la cabane avant de descendre vers la poignée de la porte qui était un peu défoncée. En posant sa main droite sur la cliche, elle commençait déjà à ressentir un frisson d’effroi. Toutefois, ce n’était rien face à ce qu’elle avait vu l’autre fois. Après avoir poussé la lourde porte grinçante, Olivia tourna autour d’elle pour y observer un maximum de choses et y enregistrer chaque recoin de cet endroit dans un coin de son cerveau. Composée de plusieurs étages, cette demeure était loin d’être petite. Alors qu’elle s’approchait de plus en plus vers l’escalier principal, la porte d’entrée se referma subitement en produisant un vacarme infernal. Les tympans de l’adolescente en furent touchés et c’est cela qui la fit sursauter. En pointant sa baguette, elle murmura un « Alohomora » mais cela ne fonctionna pas. Peut être qu’un enchantement avait fermé la porte de l’intérieur. Dans ce cas-là, il faudrait que ce soit quelqu’un de l’extérieur qui vienne l’ouvrir mais les chances que quelqu’un ait l’audace de sauter du grillage étaient minimes. Le phénomène de la porte venait de la rendre un peu plus mal à l’aise et c’est avec un air déçue qu’elle commençait à se demander dans quels guêpiers elle venait de tomber. Cependant, il était trop tard pour reculer ; elle avait tant voulu revenir ici pour explorer et bien, elle en serait bien servie. En ce qui concerne la sortie, elle envisageait de sauter par la fenêtre du premier étage. Elle savait que c’était stupide de faire cela mais comme une fourmi, elle retomberait sur ses pieds sans se faire mal dans sa chute. Durant les secondes qui suivirent, on entendait plus rien et la jeune fille trouvait ce calme beaucoup trop inquiétant. Celle-ci avait l’intention de monter les escaliers et en posant les deux pieds sur les premières marches poussiéreuses de bois anciens, cela faisait des bruits désagréables à l’oreille. Tant pis ; elle continua de s’avancer en ne se préoccupant pas du reste. Elle avait beau appartenir à Serdaigle, elle possédait quand même un peu de courage qui est la qualité principale pour être un rouge et or. Une fois arrivée au premier étage, elle ne jeta pas un seul coup d’œil derrière elle pour vérifier que tout allait bien et qu’elle n’était pas suivie par un fantôme ou quelque chose d’autre. Les seules choses qui l’intéressaient étaient les pièces de cet étage qu’elle comptait visiter. A cet étage, aucun rayon de soleil ne transperçait les vitres crasseux des salles ce qui obligea la blondinette à exécuter un Lumos à l’extrémité de sa baguette en bois de cerisier. La lueur jaune crée lui apporta une petite chaleur rassurante qui lui donnait l’impression de ne pas être seule. Quittant le couloir, elle poussa du pied la porte de la première pièce qui sentait la cave.
- AUTRE(S) : Rien : D
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Dernière édition par Leah Spencer le Mar 26 Oct - 23:06, édité 8 fois |
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