« Tu veux un bonbon ? » [Pv]

Sujet: « Tu veux un bonbon ? » [Pv] Sam 30 Oct - 16:09

« Tu veux un bonbon ? »
ou parce que c'est bien connu,
il faut donner un bonbon et faire un
bisous à une fille pour qu'elle arrête de
pleurer...

[pv Emily Weathy]

[HRP : Ca fait un moment que je l'ai finis mais ma connexion internet m'avait lâché. xD En espèrant que ça te plaise ! =3]

Great Academy, Alentour du Gymnase, vers 15h05.

Si on lui avait dit que cette journée allait être spéciale, il ne l’aurait sûrement pas cru. D’un certain côté, tout les jours sont uniques, et donc spéciaux, tout dépend de ce qu’on en fait. Pourtant, lorsqu’il la vit, il comprit. Il comprit que son après-midi n’allait pas être identique à celui de la veille, ni même aux autres qui l’ont précédés. La routine venait d’être brisée.

Un groupe de garçons sortit du gymnase en se chamaillant gentiment, puis prit la direction du bâtiment principal. Ils étaient tous mignons, sportifs, et surtout plein de transpirations.
- « L’entraineur y a été un peu fort aujourd’hui », dit pensivement un grand brun.
- « Attention, Phil la chochotte est de retour ! », répliqua un autre d’un ton mi-moqueur mi-joueur.
- « Non, il a pas tort, Warren. Plus les jours passent, plus les répétitions s’intensifient. »
Le propos du blond fut immédiatement approuvé par une grande partie du groupe qui hocha la tête d’un commun accord. C’était un fait : les répétitions s’intensifiaient, les cours aussi, et les intervalles entre chaque diminuaient de façon effrayantes, sans compter leurs entrainements matinaux et les heures qu’ils passaient aux autres cours de la fraternité. Eh oui, quand on aime le sport, on ne compte pas ! Un autre fait était aussi certain : leur entraineur, Mister Jordan, était un tantinet sadique et ses élèves le soupçonnaient d’avoir des penchants bisexuels et d’aimer particulièrement les voir transpirer…
- « Il faut dire que Jordy chéri aime nous voir transpirer aussi », murmura Warren, assez fort pour les autres entendent, et prononçant tout haut ce que tous pensaient.
Plusieurs eurent une petite grimace de dégoût : que leur entraineur soit bi c’était ok, mais qu’il profite de son bouleau pour les reluquer dans les vestiaires ou sous la douche, ça… ça l’était beaucoup moins. Et puis toute la fac le savait : les Deltas étaient réputés pour être sportifs et entourés de filles, donc plus hétéros.

Warren se rapprocha du plus petit du groupe, un asiatique au visage à moitié caché par sa mèche. Le voyant venir, l’intéressé le regarda avec une pointe de méfiance mais ne dit rien. Il savait que ce grand roux était gentil… mais il était gentil. Disons juste qu’il avait tendance à remuer le couteau dans la plaie et à envenimer les choses par son franc parlé. Le roux passa un bras autour des épaules du chinois, et dit l’air de rien mais d’un ton lourd de sous-entendu en le regardant d’un air provocateur :
- « Mais certains doivent apprécier, hein Judy chéri ? »
Ils venaient d’arriver près des doubles portes et commençaient à rentrer dans le bâtiment. Alors que Warren lui tenait la porte en le fixant avec un regard de cobra, le chinois répliqua sans se démonter :
- « De te voir transpirer ? Mmh, désolé de te dire ça Warry chéri, mais voir ton corps musclé couvert de sueur ne fait pas partie de mes fantasmes »
Les joues de Warren se mirent à rosir subitement, et il rentra la tête dans les épaules avec l’intention de se faire oublier pendant un moment. Ils rentèrent donc dans le bâtiment en riant, félicitant Jude de sa répartie. Warry chéri allait sûrement se tenir tranquille pour le reste de la journée. Alors qu’il continuait de le taquiner, s’amusant à faire rougir toujours un peu plus le rouquin, Jude, s’étant mis en retrait, jeta un coup d’œil dans la cage d’escalier. Il allait continuer de marcher lorsqu’il "bugua". Il fronça les sourcils et revint sur ses pas. Les derniers du groupe se retournèrent et interrogèrent Jude du regard.
- « Je vous rejoins plus tard les gars », dit-il tout bas.
Sans attendre leur consentement, il se dirigea vers la rampe de l’escalier. De là où il se tenait, il pouvait voir deux bouts de ballerines dépasser. Il se rapprocha lentement, contournant les marches pour arriver en dessous de l’escalier. Appuyée contre le mur dans un recoin, une jeune fille était assise. Les genoux ramenés vers sa poitrine en position fœtale, le visage caché à la fois par ses cheveux, ses mains que ses genoux, elle pleurait silencieusement. Tout son corps s’agitait de petits tremblements. « Emily… » Jude resta planté un instant devant elle sans savoir comment réagir, s’il devait la houspiller de manquer des cours ou s’il devait la réconforter. Il finit par soupirer et s’installa à côté d’elle, dos au mur, les jambes pliées et les bras appuyé sur ses genoux.

Patiemment il attendit qu’elle se calme. Petit à petit, ses tremblements cessèrent et ses pleurs s’espacèrent. Devant sûrement enfin réaliser que quelqu’un se tenait à côté d’elle – sûrement par l’odeur de transpiration qu’il dégageait ; c’est pas de sa faute, c’est le faute à Jordy chéri ! -, elle finit par relever la tête. Jude en profita pour tendre vers elle deux carambars et demanda, souriant :
- « Tu veux un bonbon ? »
S’il y a bien une règle universelle, c’est que le sucre fait oublier tout les problèmes, ou presque. Si ça marche pour les petites filles, ça marche aussi pour les moyennes filles…

J'étais étendu dans mon lit quand soudain, toutes les images de l'agression m'était revenue en tête. Je l'avais revu, posant ses mains partout sur mon corps... Je m'entendais le supplier vainement d'arrêter en pleurant... Toutes ses images avaient défilé trop rapidement dans ma tête. J'avais paniqué. J'avais tellement mal que la seule chose que j'avais envie de faire, c'était de prendre un couteau et m'ouvrir les veines. Je me leva, aveuglé par une douleur insoutenable. Trois mois s'était écoulés depuis l'évènement et pourtant, j'avais l'impression que c'était hier. C'était aussi douloureux chaque jour et en plus, je me devais de garder tout ça secret. Il m'avait dit qu'il allait s'en prendre à mon frère, si je le disais. J'avais peur. Je me dirigea vers la petite cuisine de ma chambre. J'ouvris un tiroir et en sortis un couteau. Je le regarda longuement. J'ignorais ce que je faisais ou même ce que je pensais. Je voulais simplement en finir. J'allais décevoir Jonathan, mes parents, j'allais décevoir tout le monde. Mais ils comprendraient et s'en remettraient. Ils étaient forts, eux. Et pas moi. C'était la seule chose que je méritais, en fait. Peut-être que c'était la seule option qui s'offrait à moi...

Je déposa doucement le couteau sur mon poignet. Le contact du métal froid sur ma peau me donna l'impression d'engourdir tous mes sens. On aurait dit que comme je savais que la fin était proche, je n'avais plus mal et je savourais mes derniers moments de vie. Je ferma les yeux et le glissa rapidement, pour me couper les veines. J'en resta ébahie. Il n'y avait rien ! Ni sang, ni peau coupée. À peine un petit poil blond coupé ! Je n'en revenais pas. Même la mort ne voulait pas de moi. J'essaya à plusieurs reprises de couper ma peau, mais rien n'y fit. La mort me condamnait à souffrir à tout jamais. J'étais frustrée, j'étais déçue et en plus, j'avais l'impression que la douleur était encore plus intense que jamais. Je lança de toutes mes forces le couteau, qui allait durement se planter dans le mur.

Laissant mes pieds me guider, je sortis de ma chambre. Les larmes coulaient doucement sur mes joues, sans que je cherche à les cacher. Je me laissa guider jusque dans un escalier. Il n'était presque jamais utilisé, sauf pour faire des petits trucs pas catholiques. En descendant rapidement l'escalier, j'étais consciente que je pouvais tomber sur un couple en plein ébat ou sur un drogué qui hallucinait des nains sobres. Cependant, personne n'était là. Au bas de l'escalier, j'étais épuisée. J'avais l'impression d'avoir couru le marathon. Je m'accota la tête sur le mur et me laissa tomber. Je ramena mes jambes contre ma poitrine et me laissa complètement aller. Je pleura silencieusement, espérant seulement que personne ne me trouve. Ou peut-être John. Je ne le savais pas. Je m'efforçais de reprendre mes esprits, de respirer du mieux que je le pouvais, mais j'étais toujours prise de sanglot. Je sentis une bizarre d'odeur, puis le frottement d'un tissu contre mon bras.

*Voilà. Il manquait plus qu'un drogué assit à côté de moi pour faire un joli tableau*. Tant qu'il ne me dérangeait pas dans ma superbe crise de folie... Mais il ne semblait pas bouger. On aurait dit qu'il attendait après moi. Sous mes cheveux, j'essuya les larmes sur mes joues, qui furent malgré moi, immédiatement remplacé, puis je leva la tête. Jude était à côté de moi et me regarda bêtement en souriant. Un ami de mon frère. J'allais passer un mauvais quart d'heure... Il me tendit un carambar. Je le regarda un moment et m'aperçût que je n'avais pas mangé depuis belle lurette.

- Jude... Arrête de me regarder comme ça, ta l'air d'un idiot...

J'accota ma tête sur le mur en faisant de mon mieux pour retrouver une respiration à peu près normale. J'essuyais régulièrement mes joues et le coin de mes yeux, imbibés de larmes.

- Si tu es venu pour me faire la morale parce que je ne suis pas en cours, tu passeras. J'ai pas la tête à me faire dire que mes notes sont importantes.

Je commença à avoir une respiration a peu près normale, en regardant toujours l'escalier au-dessus de moi. Je devais composer un mensonge rapidement, puisque c'était inévitable ; il allait me demander pourquoi j'étais là. Et je ne pouvais pas dire n'importe quoi, parce qu'il allait probablement aller demander confirmation à mon frère ...

Sujet: Re: « Tu veux un bonbon ? » [Pv] Dim 31 Oct - 0:21

Lorsqu’elle releva la tête, ses yeux bleu-vert légèrement en amande se posèrent immédiatement sur moi. Ses yeux et ses joues étaient rougis d’avoir pleurés, son maquillage à moitié détruit et le haut des joues couvertes de traces noirâtres, certaines mèches de cheveux indisciplinés. Plus que son allure physique, l’asiatique pouvait sentir dans le regard qu’elle lui lançait une foule de sentiments qui se bousculaient. Il y avait cette peine, et cette douleur, mais aussi cet agacement quand elle avait vu à qui elle avait à faire, comme si Jude faisait partie de sa liste noire des personnes à croiser dans un moment pareil. Il y avait vraiment quelque chose qui n’allait pas…

« Jude… »

En entendant son nom, Jude sortit de sa torpeur et fixa la jeune fille, un sourcil levé, un petit sourire sur le visage, attendant la suite de sa phrase. Elle chipa un des deux carambars qu’il lui tendait et en fourra un dans sa bouche, terminant au passage :

« Arrêtes de me regarder comme ça, t’as l’air d’un idiot. »

(…) Dans le genre douche glacé, elle est forte cette petite ! C’est quand elle ne se sent pas bien dans sa peau qu’elle devient si directe et si, heum, sauvage ?

Jude hocha une fois la tête silencieusement en détournant le regard. « Un idiot… Je la retiendrais celle là. » Le regard rivé sur le sol d’un air absent, il revoyait son regard plein de détresse qu’elle lui avait lancé spontanément, ce qu’il avait vu avant qu’elle ne sache qui se tenait à côté de lui, ce regard brut. Il ignorait ce qui c’était passé, mais il ne supportait pas l’idée qu’il puisse lui être arrivée quelque chose de mauvais. Ce n’était peut-être rien après tout mais, le silence durant, il s’imaginait le pire. Le pire. S’en prendre à une fille, c’aurait été nulle, pire, c’aurait été lâche ; et il avait un très mauvais pressentiment.

Il étira chacun de ses doigts avant de fermer les poings. Abandonnant son combat intérieur, il ferma les yeux et leva la tête vers le plafond, allongeant une de ses jambes sur le sol. Il se calma, et sentit que l’atmosphère était un peu plus sereine, même s’il entendait régulièrement Emily renifler et essuyer ses yeux d’un revers de manche. Il tourna la tête et la regarda terminer son carambar, souriant légèrement en la voyant un peu plus paisible. Il allait tourner la tête vers la vitre quand elle reprit la parole, contrôlant un peu plus sa voix à chaque mot :

« Si tu es venu pour me faire la morale parce que je ne suis pas en cours, tu repasseras. J'ai pas la tête à me faire dire que mes notes sont importantes. »

Surpris par de tel propos, il interrompit son mouvement. Il scruta le visage d’Emily, amusé par sa réplique, alors que cette dernière fixait le plafond plusieurs étages au dessus, se forçant à respirer calmement. C’est à ce moment là qu’il comprit. Dans l’esprit de la jeune femme, il devait sans aucun doute être associé à son frère, Mister Weathy, Jonathan de son prénom. Quoi de plus légitime après tout ? Ils sont de la même fraternité et s’entendent super bien ; Jude était bien placé pour savoir que Jonh était surprotecteur et Emily devait s’inquiéter que ce soit quelqu’un de l’entourage de son frère qui l’ai vu dans un état pareil. Seulement Jude n’était pas son frère.

Il s’étira et ses yeux se posèrent sur le mur devant lui.

« Oui. Manquer des cours n’est pas une solution. La scolarité est une chose importante, et tout le monde n’a pas la chance de poursuivre ses études supérieures. »

Il laissa un blanc s’installer. C’était ce qu’elle pensait qu’il allait dire, non ? C’était ce qu’elle pensait entendre ? Soit, c’était chose faite. Le chinois, tourna les yeux vers elle et poursuivit.

« J’aurais pu te le dire mais je pensais omettre cette partie », rajouta-t-il avec un petit sourire. « Je me doute qu’il s’est passé quelque chose de légitime pour que tu sois dans un tel état. Mais je me fais sincèrement du souci pour toi, je n’aime pas te voir comme ça », dit-il avec une mine déconfite.

Il soupira et laissa son autre jambe glisser au sol avant de se repositionner pour être assis en tailleur. Il ignorait pourquoi mais en la voyant ainsi il avait la sensation de devoir être… protecteur envers elle, mais pas pour l’étouffer, juste pour l’apaiser. Il se reprit et lança un regard en coin à moitié espiègle à Emily.

« Je ne cafterais rien à ton frère, promis », dit-il en souriant. « En attendant : fais moi plaisir et mange ! », dit-il en levant la main au dessus de la tête de la jeune fille et en laissant tomber le deuxième carambar dans ses mains.

Sujet: Re: « Tu veux un bonbon ? » [Pv] Dim 31 Oct - 1:02

Désolée Jude... T'aurais pas dû me voir dans cet état là. Je dois être vraiment belle à voir... M'enfin. Je t'embêterais pas plus longtemps... Si tu vois John... bah... dit lui salut de ma part

Décourageant

Il existe une citation très connue qui dit « Le silence est d’or ». En cet instant précis, Jude pouvait aisément le vérifier. Malgré son mutisme, les sentiments d’Emily transparaissaient sans aucuns problèmes. Pour rester dans les citations, « Elle changeait d’avis aussi souvent que de chemises » - c’est pour dire la grandeur considérable de sa penderie ! En plus de voir les réactions de la jeune fille, il avait aussi les siennes face à cet indicent et le tout faisait un mélange pour le moins troublant.

D’abord atterrée et angoissée à la limite de la désespérance, un voile de colère avait recouvert les yeux d’Emily, très expressif quand à l’arrivée de Jude et ce qu’elle en pensait. A la colère avait succédée la peur, celle que Jude, en bon petit soldat qu’elle pensait qu’il était, aye tout répéter à son frère qui s’empresserait de l’étouffer sous son protectionnisme. Elle avait laissé le tout s’écrouler pour se laisser le temps de se reprendre, ce dans un instant d’auto-survie. Suite à cela, elle avait voulu paraitre franche et déterminé, puis agacée et violente, puis la vivacité d’esprits pour extrapoler et sortir de cette situation gênante. Mais elle était assaillie par le doute. Et si… Et si… Avec des « Et si… » on pourrait refaire le monde, et aussi réinventer la personnalité de son voisin.

Des échos de pas et des bruits de voix teintés de bonne humeur finirent par le tirer de sa torpeur. Ses yeux avant vitreux semblèrent redevenir vivants, et il leva la tête pour voir un jeune couple se tenant par la taille s’engouffrer par la porte et grimper les escaliers, tout en parlant joyeusement, en éclatant de rire par moments. « Y’en a qui sont contents, c’est déjà ça… » Il entendit un soupir à côté de lui. Alors qu’il s’apprêtait à s’étirer une nouvelle fois, Emily se releva dans un geste brusque qui trahissait une certaine gêne. Elle resta debout quelques secondes avant de débiter :

« Désolée Jude... T'aurais pas dû me voir dans cet état là. Je dois être vraiment belle à voir... M'enfin. Je t'embêterais pas plus longtemps... Si tu vois John... bah... dit lui salut de ma part.... »

Sur ce, pensant qu’avec ses paroles elle mettait fin à la scène, elle commença à s’éloigner, se dirigeant vers l’escalier dans l’intention de monter, elle seule savait où. Quelque peu estomaquée par sa soudaine déclaration, la seule pensée plus ou moins cohérente de Jude fut : « Hein ? » C’était tellement simple de sa part, et d’un autre côté tellement prévisible, comment avait-il pu être d’abord surpris par sa démarche ?

Blasé, il se massa un instant les tempes. Il fit retomber sa main le long de son corps et se releva à son tour. Seul le bruit des pas d’Emily résonnait dans l’immense cage d’escalier. D’un geste automatique, il prit un coin de la serviette qui pendait sur son épaule et s’essuya le visage avec. Avec lenteur, il la réajusta sur son épaule alors qu’il prenait son sac de sport et posait négligemment la bretelle sur l’autre épaule. Il fit quelques pas et s’arrêta au pas de la première marche de l’escalier. Au dessus, Emily montait sans grande conviction. Elle voulait partir, mais ses actes témoignait qu’elle n’était pas certaine de faire la bonne chose, ou qu’elle n’en avait pas entièrement envie.

« Emily ! », dit-il simplement dans l’intention de la faire s’arrêter pour qu’elle l’écoute.

Elle se retourna et fixa les marches derrière elle. Jude leva les yeux au ciel. D’un geste nonchalant il s’appuya d’une main contre la rambarde. Ses yeux marrons foncés rivés dans les siens, il fut rassuré de voir qu’elle l’écoutait, ou tout du moins qu’elle faisait tout comme.

« Emily, je ne pense pas que me fuir puisses t’aider. », dit-il calmement. « Je n’aurais pas dû te voir dans cet état ? Manque de peau pour toi, je t’ai vu dans cet état. Et… » Une expression exaspéré passa sur son visage. « On se fiche de savoir de quoi tu as l’air là. »

C’est bien féminin ça, de toujours se préoccuper de son apparence ! C’est encore plus féminin comme réaction lorsque les préoccupations vraiment importantes sont ailleurs. Un moyen comme un autre de se cacher après tout.

« Je ne veux pas te forcer à parler, mais je ne suis pas complètement crétin, je vois bien que quelque chose te bouleverse. », rajouta-t-il, passant de l’exaspération à la lassitude. « Fuir ne changera rien. », rajouta-t-il dans un murmure.

Sujet: Re: « Tu veux un bonbon ? » [Pv] Lun 1 Nov - 22:41

- Emily, je ne pense pas que me fuir puisses t’aider. Je n’aurais pas dû te voir dans cet état ? Manque de peau pour toi, je t’ai vu dans cet état. Et on se fiche de savoir de quoi tu as l’air là. Je ne veux pas te forcer à parler, mais je ne suis pas complètement crétin, je vois bien que quelque chose te bouleverse. Fuir ne changera rien

- Tu te prends pour qui ? Môssieur le sauveur du monde ? Ferme-la. Tu déranges tout le monde. T'a pas compris que je voulais pas te voir ? T'a pas compris qu'en me levant et qu'en partant, je voulais pas voir personne ? Ouvre toi les yeux. T'es juste...

*oh non, pas encore...*

- Ouais, il c'est passé de quoi. T'a raison, je suis complêtement boulversée... C'est quoi.. Tu veux me faire cracher le morceau pour ensuite allez tout raconter a Jonathan qui va m'enfermer dans une prison et pas me laisser sortir ? N'espère même pas...

Sujet: Re: « Tu veux un bonbon ? » [Pv] Mer 3 Nov - 11:02

Lorsqu’il osa parler à la jeune femme après s’être rapproché des escaliers où elle tentait de prendre maladroitement la fuite, à son plus grand soulagement, elle se retourna et l’écouta. Il avait craint un moment qu’elle le jaugerait du regard ou qu’elle partirait en faisant la sourde oreille, mais elle l’avait écouté. Elle l’avait écouté seulement pour mieux le rabaisser après.

Emily, le regard mauvais, descendit quelques marches pour que son visage soit à la hauteur de celui du chinois. Sans pouvoir contrôler ni ses paroles, ni son attitude, elle commença à débiter :

« Tu te prends pour qui ? Môssieur le sauveur du monde ? »

« Hein ? » Monsieur le sauveur du monde ? Joli titre, s’il n’avait pas été craché comme à ce moment là. L’intéressé, qui venait de passer du stade à d’amis à celui de Superman asiatique, ouvrit légèrement la bouche et arqua les sourcils ? « C’est quoi cette mauvaise blague ? » La petite seconde de surprise passée, il ouvrit la bouche et commença à parler mais Emily lui coupa la parole, trop énervée pour désirer entendre ce qu’il avait à dire.

« Mais enfin je n’ai jam… », commença-t-il en gardant son calme.
« Fermes la ! Tu déranges tout le monde ! T’as pas compris que je voulais pas te voir ? »

Ouah, là, elle était vraiment énervée. Comme on dit, il faut se méfier de l’eau qui dort, ou plutôt dans la scène actuelle, il faut se méfier de la jeune blondinette si mignonne qui pourrait très bien sortir les griffes au moment où on s’y attend le moins du monde.

Jude ouvrit un peu plus la bouche avant de détourner la tête, une main sur le visage, en essayant de se calmer.

Au plus grand plaisir de son frère, il tenait à Emily, pas de la façon dont il l’aurait souhaité, bien entendu, mais il tenait vraiment à elle. La voir aussi malheureuse et angoissée le rendait nerveux ; pire, il ne savait même pas comment réagir pour la voir sourire alors il se contentait de rester à côté d’elle en espérant que ça passe. La voir en rogne contre lui et lui jetant au visage son venin, ça, par contre, c’était une épreuve. D’un côté je savais qu’elle faisait ça par peur de ce qu’il pouvait faire, uniquement pour se protéger elle-même, mais une part de lui était blessée qu’elle pense pareille chose de sa personne et n’avait qu’envie de répliquer en criant plus fort qu’elle pour lui faire comprendre. Ou tout du moins tenter de lui faire comprendre.

Là, il n’en pouvait plus. Il avait marre de l’entendre crier, qui plus est pour lâcher des énormités fausses et acides. N’y tenant plus, il tourna la tête et son regard se riva dans le sien. Levant sa main droite, il pointa son index en direction de la jeune fille.

« Emily ! Maintenant y’en a marre ! » , lança-t-il en criant plus fort que la jeune fille pour se faire entendre. « J’en ai rien à faire si je t’insupporte ! J’ai vu ce que j’ai vu, et tu ne peux pas me demander d’oublier tout ça pour repartir tranquillement ! » Il rajouta en baissant un peu la voix mais tut en restant ferme. « Je ne te demande pas de t’épancher comme une éponge ou de tout me raconter, andouille, je veux juste avoir la certitude qu’il ne s’est rien passer de graves et que tu ne feras pas de bêtises en partant d’ici ! »

Emily, faisant la sourde oreille, profita du silence pour continuer sur sa lancée.

« T’as pas compris qu’en me levant et qu’en partant, je voulais voir personne ? Ouvres-toi les yeux ! T’es juste… »

Elle s’interrompit brusquement. Son menton se mit à trembler et ses yeux s’embuèrent de larmes. Jude, qui s’apprêtait à répliquer, la voyant en train de craquer à nouveau, il serra un point et la laissa pleurer. Il avait peur que s’il la touchait, ne serait-ce que pour poser sa main sur son épaule, les propos virulents se remettent à pleuvoir. La jeune fille essaya de se contrôla et lâcha entre deux sanglots.

« Ouais, il c'est passé de quoi. T'as raison, je suis complètement bouleversée... C'est quoi... Tu veux me faire cracher le morceau pour ensuite allez tout raconter a Jonathan qui va m'enfermer dans une prison et pas me laisser sortir ? N'espère même pas... »

Une fois plus, elle ne termina pas exactement sa phrase et se laissa tomber sur les marches, enfouissant son visage entre ses mains, continuant de pleurer.

« Emily… »

[i]L’asiatique posa son sac et s’assit à côté de la jeune fille. Dans un geste naturel pour la rassurer, l passa un bras dans son dos pour poser sa main sur son épaule et la rapprocher d’elle. Il pencha un peu la tête pour essayer de capturer son regard mais voyant qu’elle n’en avait cure, il lui fit doucement relever la tête avec sa main.

« Emily, pourquoi penses-tu une chose pareil ? Pourquoi irais-je tout raconter à Jonathan ? Je… » Il était vraiment comme ça ? Non, sûrement pas ! « Je n’y avais même pas songé pour te dire. Mais si tu préfères la prison… », dit-il avec un petit sourire dans l’espoir de la faire réagir. « Plus sérieusement, il y a des choses que les grands frères ne doivent pas savoir. Et même si j’adore ma sœur, elle aussi, est loin de tout savoir. », dit-il avec un clin d’œil complice. « Je n’aime pas te voir comme ça, je t’emmène dans ma chambre. »

Il se releva et l’aida à en faire de même. Reprenant d’une main son sac, il leva la main vers elle pour rajouter :

« Et ne penses même pas rechigner et partir en courant ! C’est un ordre. Tu viens avec moi, ne serait-ce que jusqu’à ce que tu te sentes mieux, ça m’éviteras de me faire du souci… »

Sur ces dernières paroles, il l’emmena vers une autre partie du bâtiment. Ce que ni lui, ni elle, n’avait remarqué, était qu’une personne quelque peu inattendue avait assisté à la scène. Les choses risquaient de se compliquée…

(Topic terminé, rime avec déplacé.)

Sujet: Re: « Tu veux un bonbon ? » [Pv]

» Qu'est-ce que tu me veux, encore ? [Angel x Loris]
» Tu veux quoi ? Un rp ? Ah ?...
» June ♥ T'veux être mon ami ? (a)
» Jade - Au fond, je me fou de toi, je ne veux pas savoir qui tu es.
» DOLCE || Tu veux un lien avec moi ?

« Tu veux un bonbon ? » [Pv]

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