Une magnifique journée en perspective, c'était ce que Narcisse avait pensé en se réveillant se matin là. Habituellement il se réveiller du mauvais pied, devait se dépêcher de s'habiller et de sortir pour monter dans la voiture de son agent et filer direction le lieu de tournage. Mais pas aujourd'hui, car aujourd'hui il neigeait et le producteur avait décidé d'annuler. Cela n'aurait pas du faire plaisir à Narcisse après tout chaque jour de retard était de l'argent en moins et du travail en plus pour tout rattraper. Mais comment ne pas se trouvait de bonne humeur face à un tel paysage. Il ferma les yeux pour mieux sentir les flocons qui tombaient sur son visage, une douce et froide sensation. C'était totalement différent des paysages londonien et pourtant si famillier. Il esquissa un sourire, ouvrant les yeux et passa sa main ganté sur son visage.

Qu'allait il bien pouvoir faire aujourd'hui ? Hors de question de rester enfermé à l'université. Les oments qu'il passait ici était souvent d'un ennui tel qu'il ne pouvait s'empêcher de sécher la moitié de ses cours. Tout en réfléchissant au programme de sa journée il marcha longuement sans vraiment réfléchir à sa destination. Juste avancer et observer ce qui l'entourait, les hommes, les femmes, les couples, les parents et leurs enfants. C'était si étrange, presque irréel lorsqu'on observait ça à travers les flocons. Ou bien peut-être Narcisse avait-il du mal à réaliser où il était. Mais bien rapidement il reconnu l'endroit, il y était déjà venu peu de temps auparavant. Seulement il ne neigeait pas à ce moment, il esquissa un sourire et se dit qu'il pouvait bien profiter de sa journée pour renouveler sa garde robe. Il hésita un moment, n'était-ce pas étrange pour un homme de vouloir passer sa journée à faire du shopping ?

C'était sans l'ombre d'un doute l'une des raisons pour lequelles Stelly était persuadé qu'il était gay. Narcisse ne pu s'empêcher de rire, peu importe, de toute façon il avait le droit d'aimer changer de vêtements non ? Etait-ce un crime 'avoir besoin d'être bien habiller chaque jour de sa vie ? Il entra dans l'une de boutique, une de ces boutiques de luxe aux prix exhorbitant ou une écharpe vous coûtez le prix de dix voitures. Il était vêtu d'une longue veste et d'une écharpe en laine, l'une des vendeuse s'approcha de lui et l'observa d'un air suspect. Sans doute se demandait elle s'il s'agissait d'un client potentiel ou bien d'une personne qui recherchait un peu de rêve. Il suffit à Narcisse de sortir sa carte de credit et de prononcer trois mots pour qu'un sourire éclaire le visage de cette vendeuse qui se mi soudainement à le traiter comme son meilleur ami. C'était amusant, mais il ne venait pas dans cette boutique par hasard, c'était l'une des rares enseigne où les vendeuses parlaient français.

Narcisse passa la fin de sa matinée et pratiquement toute son après midi à essayer tel ou tel vêtement, à demander à voir tel ou tel paire de chaussure. Il ne prit aucun repas à midi, de toute façon il n'avait pas faim. Lorsqu'il eut terminé ses courses il demanda à ce qu'on livre tout ses paquets à une adresse bien précise. Il n'allait pas s'amuser à tous les orter jusqu'au dortoir, non autant les faire livrer chez son manager qui les lui porterait lorsqu'il aurait le temps. Puis comme si de rien était il s'en alla, ses dépenses étaient presque aussi élever que celle de sa mère, c'était d'ailleurs là l'une des rares choses qu'il avait hérité d'elle. Il faisait déjà nuit normal pour la saison, il avait oublié ce détail mais tant pis. La neige dans ce paysage nocturne était si belle qu'il aurait pu la contempler éternellement. Il reprit sa route mains dans les poches tout souriant, il était si agréable parfois de se retrouver seul sans personne autour de vous. Il aperçut alors une sorte de patinoire extrieur, un nouveau sourire et il s'avança.

Il prit une paire de patins et s'installa sur un banc pour les mettre avant de s'avancer doucement sur la piste. Il semblait y avoir du monde, mais là encore cela n'avait que peu d'intérêt et il se laissa glisser se vidant l'esrit de tout. C'est alors qu'il remarqua une jeune femme accrocher au bord, cela lui fit se souvenir de la premièr fois qu'il avait mis les pieds dans des patins. C'était son ami qui l'avait obligé et il n'avait cessé de tomber, encore et encore avant de réussir à avancer trois mètre pour mieux retomber ahah. Il pencha la tête sur le côté et s'approcha tranquillement s'arrêtant juste à côté.

"- Je peux vous aider ?"

Il avait parlé français sans s'en rendre compte et lui tendait la main un sourire compatissant aux lèvres. Avec un peu de chance même si elle ne comprenait pas ce qu'il lui avait dit, elle saissirait l'essentiel.

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