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It's not only about books... [ft. Milo

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MessageSujet: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyMer 19 Oct - 18:43

Milo & Amy
« It’s not only about books… »

It's not only about books... [ft. Milo James_franco_danny_boyle_127_hours It's not only about books... [ft. Milo Amber-3-amber-heard-21251872-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Jamesfrancoicon001It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-3922002-100-100 It's not only about books... [ft. Milo James-3-james-franco-10764387-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-18827407-100-100

Creep –Radiohead




    Mes lunettes de soleil fumées sur le nez, je me baladais la tête ailleurs dans les rues de New-York. Il faisait beau, et il faisait chaud. Chose plutôt étonnante, il faut bien le reconnaître, pour un samedi matin lorsque les beaux jours sont censés s’être déjà évanouis. J’aimais le soleil. Le soleil était vital pour moi. Je suis une fille de Los Angeles. Là-bas, le soleil brille toute l’année. L’eau est chaude, et les meilleures soirées sont celles organisées sur la plage. La vie est simple, la vie est belle, les gens sont heureux de vivre. A côté, New-York, la « belle » New-York fait pâle figure. Tout du moins dans mon cœur. Le ciel gris, les gens stressés… J’aime le stress. Je ne pourrais pas aller m’exiler au fin fond du Texas par exemple… Mais ne nous étonnons pas si les gens sont sous médicaments à New-York : les gens sont fous.
    Le froissement délicat de ma robe blanche accompagne chacun de mes mouvements, dévoilant mes longues jambes aux mollets délicatement musclés, allant jusqu’à découvrir par moments mes genoux. Mes cheveux sont lâchés sur mes épaules, et retombent en cascade dorée jusqu’au milieu de mon dos. Leur blondeur est encore accentuée par les rayons du soleil, qui semblent avoir décidé de jouer avec ma chevelure, venant s’y perdre, les faisant briller, les rendant éclatants. Les regards se tournent vers moi : sans doute à cause du sourire plaqué sur mes lèvres légèrement maquillées de bois de rose. Mon sac accroché à mon épaule ne pèse rien, sans doute car il ne contient que très peu de choses, mon téléphone, mon portefeuille tout au plus, un bouquin, une bouteille d’eau, et mon Ipod… Mon pas était léger, aérien, et le bruit de mes talons résonnait avec délice sur le bitume new-yorkais. C’était une belle après-midi… Cependant, je n’avais pas l’intention de me rendre à la piscine, ou d’aller bronzer à Central Park, comme la plupart des jeunes femmes de mon âge dès que le temps devenait plus chaud ici. Premièrement parce que je n’étais pas comme elle. Et puis, j’avais bien mieux à faire…
    Depuis que j’étais à New-York, j’avais pris une habitude : chaque fois que les rayons du soleil pointaient le bout de leur nez, je me rendais à la bibliothèque, pour y choisir un livre, et m’installer sur la terrasse, pour profiter d’un bon bouquin tout en rechargeant mes batteries en mélanine. Aujourd’hui, je n’y coupais pas non plus. J’avais donc pris la direction de la bibliothèque, passant mentalement en registre la liste des livres que j’avais envie de lire… Je ne prêtais pas attentions aux regards qui se posaient sur moi. J’avais l’esprit ailleurs, et j’aimais ça. Retrouver ce sentiment de zenitude, l’impression de planer (sans me shooter), d’avoir la tête dans les nuages. Ça n’a pas de prix.
    Lorsque j’arrivais à la bibliothèque, j’adressais un sourire à la vieille bibliothécaire à l’accueil. Elle était habituée désormais à me voir débarquer de temps à autres (quand il faisait particulièrement moche, je venais emprunter des livres, pour aller les lire chez moi, lovée dans mes couvertures, avec une tasse de chocolat chaud posée à mes côtés), et je crois qu’elle m’aimait bien. C’est vrai que de nos jours, à l’ère électronique, beaucoup moins de jeunes gens venaient se perdre dans les rayons des bibliothèques. Mais j’aimais ça. L’odeur des vieux livres, le bruissement des pages, l’ambiance qui régnait dans l’immense bibliothèque… Tout ça… Tout ça, c’était un autre monde…
    Je tentais de faire le moins de bruit possible, chose malheureusement difficile lorsque l’on porte des talons (DAMN ! J’aurais dû mettre des ballerines !), me baladant dans les rayons, à la recherche de l’illumination… Point de vieille littérature aujourd’hui. Je me dirige vers les rayons comportant masse de romans contemporains, effleurant les couvertures du bout des doigts… Je ne sais pas exactement ce que je cherche. J’attends. J’attends qu’on me surprenne… Qu’un titre me saute aux yeux, qu’on m’accroche, qu’on...mon regard s’arrête sur un titre, et mes doigts remontent jusqu’à venir effleurer les pages, et je le sors de son rayon. Je le retourne entre mes doigts, afin d’observer la première de couverture… A la poursuite du bonheur. Comme chaque fan de Will Smith qui se respecte, j’avais vu le film, qui m’avait tout particulièrement touché, mais j’avoue presque avec honte que je n’avais pas eu la curiosité d’aller lire le livre. Je me laisse glisser le long du meuble de bois, venant ramener mes jambes contre ma poitrine, callant mon sac entre elles, et me plonge dans le récit.
    Le temps passe, et je dévore le livre que je tiens entre mes mains, mes yeux parcourant les pages de gauche à droite avec une rapidité effarante… A plus d’une reprise, je sens mon cœur se serrer… Je l’avoue, sans honte : je suis sensible. Parfois trop… Je ne m’en rends même pas compte, mais mes yeux ne sont pas restés humides bien longtemps… Ma gorge qui s’est serrée aurait peut-être dû me mettre la puce à l’oreille… Quelques larmes se sont échappées de mes yeux aux mouvements incessants, venant rouler sur mes joues. Je ne les essuies pas. J’avoue ne pas les soupçonner.
    Plongée dans le livre, je ne remarque même pas que les minutes défilent, et même les heures. Il n’est pas tard, peut-être quatre heures tout au plus. Je n’ai pas bougée, toujours dans la même position. Plus rien ne semble exister autour de moi. Juste moi, le livre, et… « Pourquoi tu pleures ? » Cette voix sortie de nulle part coupe l’élan dans lequel je me suis lancée (attention, je ne dis pas que c’est une mauvaise chose !) et, surprise, je relève la tête, me rendant soudain compte que je ne suis plus seule dans mon rayon. Un jeune (ou pas exactement !) homme a le regard posé sur moi. Pourquoi je pleure ? Mais je ne … Je passa mes mains sur mes joues, me rendant compte qu’elles sont humides.

    « Oh je euh… »

    « Je n’avais même pas remarqué ! ». Le regard du jeune homme n’est pas ironique, pas méchant, pas intéressé. Jamais je n’ai vu un regard aussi pur et, quelque part, ça a le don de me troubler… Je lui lance un petit sourire gêné, tout en essuyant mes joues.

    « C’est la faute au livre… » lançais-je, un sourire en coin accroché à mes lèvres pulpeuses.

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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyLun 24 Oct - 0:19

Milo & Amy
« Ouvrir un livre, ouvre ton cœur »


Un mois que je vivais à New York officiellement, mon frère avait trouvé de l’argent je ne sais pas trop comment, je n’avais pas tout compris et il avait été assez flou sur l’origine d’une pareille somme. Mais enfin, il avait acheté pour moi et pour ses week-end avait il ajouté, une belle maison sur l’ile en face de Manhattan, prétextant que je serais mieux et plus à l’écart de la folie de le cité. Staten Island était agréable et verte, j’aimais beaucoup l’endroit et le quartier et ma maison était belle. Chad avait négocié pour que les anciens propriétaires laissent leurs meubles ce qui me plaisait assez, il avait du donner encore plus d’argent. Je me demandais d’ailleurs si mon frère ne travaillait pas pour la mafia, mais je préfèrerais ne pas le savoir. J’avais vu bien trop de films sur le sujet pour savoir qu’il n’est jamais bon de trop poser de questions. Me voilà donc dans une maison bien trop grande pour moi tout seul, mais avec la place nécessaire pour accueillir mon frère et Louann et puis aussi Jake et Mia et même papa et maman lorsqu’ils venaient sur New York. J’aimais beaucoup ma chambre, le soir je montais avec mon plateau repas, je mettais de la musique et je m’installais sur le divan devant mon lit, un livre en main, je me plongeais dans les romans anciens ou moderne, certains auteur n’étaient pas si mauvais. J’évitais bien soigneusement ses livres sur les vampires que je trouvais tout bonnement inintéressants et répétitifs. Aucune imagination. Ma vie se résumait pour l’instant à mon travail en essai à la bibliothèque ou je ne travaillais pour le moment que le matin, mes après midi, je les consacrais à la visite des lieux, Trey m’avait dit qu’il fallait que je me socialise ou un truc comme ça. J’avais déjà réussi à gérer ma peur de l’inconnu, ce qui ne m’empêchait pas d’avoir des crises et de me réfugier dans un magasin à la recherche de protection. Mais je trouve que dans l’ensemble, je ne me débrouillais pas trop mal.

Mon frère, je ne le voyais pas aussi souvent qu’il me l’avait promis au départ, je voyais plus Trey que lui d’ailleurs. Bien que Jake, le petit ami toujours collé à Mia, vienne souvent me rendre visite. Ses grands parents et son oncle habitaient aussi Staten Island et je crois qu’il pense que je m’ennui tout seul, ce qui n’est pas totalement faux. Ce jour là, en sortant de mon travail, je ne savais pas trop quoi faire. Mon sandwich au beurre de cacahuète et à la confiture, à la main, je décidais d’aller vers le pont de Brooklyn. D’après le guide touristique, c’était un lieu à voir. Ce pont était immense et avait une particularité. On pouvait passer à pied au dessus et les voitures circulaient en dessous. Des immenses tiges de fer accrochaient le pont qui bougeait imperceptiblement avec le vent et la circulation. Pourtant, si on n’y prêtait pas attention, on ne sentait rien. Il y avait toutes sortes de gens, des gens habillés comme pour se rendre au travail, des gens qui semblaient sortir d’une boîte à chapeau, des sportifs, des cyclistes et des touristes. Un melting-pot de couleurs de population et de langues. J’étais sous le charme, regardant les gens autour de moi, tentant de comprendre en les regardant et les observant d’où ils venaient où ils allaient. Le sourire aux lèvres, on devait me prendre pour un crétin. Mais peut importait, j’avais l’habitude et puis…à moi ça me plaisait et c’est tout. Je poursuivis donc ma marche jusqu’à l’autre bout du pont me retrouvant à Brooklyn. Un peu perdu et me faisant bousculer, je me poussais du passage, histoire de ne pas me faire une crise en pleine rue. Je prenais mon livre entre mes mains et regardais où je pourrais aller me promener. La bibliothèque de Brooklyn un endroit que je ne connaissais pas. Oh, je sais que beaucoup de gens diraient qu’une bibliothèque ressemble à une autre, mais pour moi, c’était un plaisir d’être entouré de livres. Je marchais donc vers l’endroit d’un pas décidé.

La bibliothèque ne payait pas de mine, contrairement à la grande bibliothèque de Manhattan où je travaillais. Le bâtiment aurait pu passer inaperçu, si les lettres « Library » n’avaient pas été indiquées. Je rentre dans le bâtiment, gardant le silence et observant les gens silencieux et studieux entrains de lire, d’écrire ou de travailler. L’ambiance me rassurait, je me sentais chez moi tout simplement. Alors qu’une fille brune me fait un clin d’œil, je m’éloigne de l’allée principale pour me cacher dans les rayons de livres, trouvant le réconfort avec mes amis de littérature. La pancarte eue dessus de moi indiquait que je me trouvais dans les philosophes du 17ème en Europe et à travers le monde. Pour un passionné comme je l’étais par les livres et ce qu’ils m’offraient, l’Europe était un lieu d’histoire et un territoire où je me serais senti comme chez moi. J’avançais donc regardant les tranches des livres, pour certains abîmés et d’autres neufs. Certains me disais que les livres n’avaient pas d’odeur, c’est faut, l’odeur du papier et là pourtant, présent, plus ou moins forte, entre la colle et le papier jaunit. La modernité voulait que les bibliothèques soient désertées au profit d’internet. C’était bien dommage, car aucun film au monde ne fait marcher l’imagination comme le fait un livre, le monde que notre cerveau recréé est unique et plus intense que les images refaites par ordinateur. Mais alors que je laissais mes pensées se promener au grès des noms qui me sautaient au visage je vis une jeune femme assise un livre entre les mains, des larmes coulaient sur ses joues et je surpris à lui adresser la parole. En temps normal, jamais je n’aurais fait une chose pareille, mais…je ne sais pas. Peut être le fait d’être ici, une nouvelle vie, un nouveau moi.


Pourquoi tu pleures ?


Elle avait l’air de vivre à travers son livre, comme si les choses la touchaient personnellement. J’aimais lire, c’était vrai, mais j’avais beaucoup de mal avec les sentiments de gens. Je m’étais fait des signaux sociaux bien sur, mais pour moi, l’émotion n’était réelle que lorsque je la lisais, cela me permettait de comprendre les gens autour de moi, sans ça, je crois que la joie, la détresse ou tout autre sentiment m’aurait été inconnu. Elle avait les yeux d’un ange et les cheveux de blé, elle me faisait penser à River, la fille avec qui mon frère faisait des photos.

« Oh je euh… Je n’avais même pas remarqué ! C’est la faute au livre… »

Je me mis à sourire, le livre lui donnait envie de pleurer, il devait être triste et faire passer des émotions. Je m’assis sans même lui demandé la permission, je voulais partager avec elle sa peine ou savoir ce qu’elle ressentait pour pleurer ainsi. Maman, m’avait pourtant dit que les gens n’aimaient pas qu’on les voit pleurer que beaucoup se cachaient et que cela pouvait même les rendre agressifs, mais elle n’avait pas l’air hostile pourtant. Je place mon doigt sur sa page et regarde la couverture, celui-ci je ne l’avais jamais ouvert.

Caaaa, parrrle de quoooiii, ton livrreeee ? Il essst tttrrriisste


Ô bien sur, j’étais nerveux, comme toujours. Mon bégaiement était des plus énervant et j’avais du mal à le contrôler, le seul moment où cela n’arrivait pas, c’était sur scène lorsque je faisais du théâtre ou lorsque j’étais très à l’aise avec les personnes. Mais là…et bien ce fut peut être sa manière de me regarder, je ne sais pas.

parrrrdon, si je t’embettttte. Je ne veuveuveux pas te dérananger


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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyLun 24 Oct - 18:10

Milo & Amy
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It's not only about books... [ft. Milo James_franco_danny_boyle_127_hours It's not only about books... [ft. Milo Amber-3-amber-heard-21251872-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Jamesfrancoicon001It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-3922002-100-100 It's not only about books... [ft. Milo James-3-james-franco-10764387-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-18827407-100-100

Creep –Radiohead




    Mes yeux parcouraient les pages, dévorant les lignes, savourant les mots… Un bon livre, c’est un livre qui vous prend aux tripes, qui vous faire ressentir les émotions comme si vous viviez, que ce soit la joie, la peine, la douleur, la colère, la tristesse, ou toute autre émotion humaine. Un livre doit vous transporter dans un autre univers, faire tomber les barrières de la réalité. A l’instant précis, je ne me trouvais plus dans la bibliothèque, mais dans cette chambre exiguë que le héros partageait avec son fils. Le récit était si poignant et cru que, sans même m’en rendre compte, des larmes se mirent à couler sur mes joues. Ma gorge était nouée, et mes joues s’humidifiaient au fur et à mesure que j’avançais dans le récit. « Pourquoi tu pleures ? » Surprise, je relevais la tête, et soudain, les murs de la chambre s’effondrèrent autour de moi, et je battis des cils, presque surprise de me trouver dans la bibliothèque. Mon cerveau analysa l’information, et je vins porter ma main à mes joues, constatant qu’effectivement, elles étaient humides… « Oh je euh… Je n’avais même pas remarqué ! C’est la faute au livre… » Je lui adressais un petit sourire tout en essuyant mes joues de la paume de mes mains, et il me rendit ce sourire, venant s’installer à mes côtés. Il posa son doigt sur la page ouverte sur mes genoux, et tourna le livre, afin de lire la couverture. « Caaa, parrrle de quoooiii, ton livrreee ? Il essst tttrrriisste. » L’espace d’une micro, micro seconde, une lueur très légèrement surprise passa dans mon regard, mais je ne prêtais pas plus attention que ça à son bégayement. « Parrrdon, si je t’embettttte. Je ne veuveuveux pas te dérananger. » Un large sourire naquit sur mes lèvres, et je le regardais, avec cette habituelle expression de douceur qu’il y avait sur mon visage et au fond de mes yeux, et secoua vivement la tête de gauche à droite, en signe de négation.

    « Non, non, tu ne me déranges absolument pas… »

    Je me décalais légèrement, pour lui faire un peu plus de place, histoire qu’il puisses appuyer son dos contre la bibliothèque de bois, et trouve une position plus ou moins confortable.

    « Hum, en fait, c’est l’histoire d’un homme qui a perdu son travail, dont la femme est partie, et qui reste tout seul avec son fils… Et il tente de survivre… Il a investi tout son argent dans l’achat de machines médicales, mais il a du mal à les vendre… Et… Il n’a plus de maison, plus rien, et… Il tente de survivre, il fait tout, pour son fils… C’est la seule chose qui le maintien en vie, la seule chose qui le pousse à continuer… »

    Ma gorge se serre, et j’ouvre mon sac, attrapant le premier papier qui me tombe sous la main (une photo, datant d’Halloween dernier, nous représentait, Jay et moi, tirant la langue à l’objectif), et le glisse entre les pages blanches et noires du livre. Je le referme doucement, venant poser mon regard sur la couverture, songeuse…

    « Le livre a donné lieu à une adaptation au cinéma. Avec Will Smith… C’était poignant, c’était dur… Cru… Et, je l’avoue, j’en ai pleuré… (un petit rire s’échappa d’entre mes lèvres) Mais… Aucun film au monde ne vaudra jamais le livre dont il est tiré… »

    Je vins tapoter du bout de l’index la couverture du livre, laissant glisser mon doigt le long de la bordure, dessinant les courbes de l’objet. J’aimais lire. Tout simplement. Un rayon de soleil passa par la fenêtre, venant éclairer nos deux visages, et je me souvins soudain qu’aujourd’hui, il faisait beau. La bibliothèque déjà habituellement peu fréquentée était quasiment déserte aujourd’hui, et la présence du jeune homme ne m’en surprenait que plus.

    « Comment ça se fait qu’un jeune homme vient s’enfermer dans une bibliothèque par un aussi beau jour, au lieu d’aller profiter du soleil avec ses amis ? »

    Dit la jeune femme qui faisait exactement la même chose… La question pouvait se poser dans l’autre sens. Peut-être que le jeune homme était un dangereux tueur en série qui se cachait de la police, et avait décidé de trouver refuge dans la bibliothèque… Bon, non, d’accord, n’exagérons tout de même pas. De toute façon, mon imagination débordante était bien souvent absurde. Il suffisait de regarder le jeune homme dans les yeux pour voir qu’il ne ferait pas de mal à une mouche… Il y avait une telle innocence, une telle pureté dans son regard que j’étais tout simplement incapable de l’imaginer faisant intentionnellement du mal à un être vivant. En fait, son regard me rappelait celui d’un enfant… Son regard me rappelait…
    J’eus un véritable choc mental lorsque je réalisais à qui son regard me faisait penser… Maria… A l’instant où cette évidence me frappa, un flot de souvenir me submergea, semblable à une vague frappant sans que vous vous y attendiez… Je revoyais son visage aux traits malades, j’entendais à nouveau sa voix fluette, et je revoyais son regard, son regard si pur, si innocent, si désireux de vivre, si désireux d’avoir une vie normale, comme tous les autres enfants… Son rire, ses cris, la façon qu’elle avait de m’appeler… « ‘my, ‘my », car elle n’arrivait jamais à prononcer le « A » de « amy »… La manière qu’elle avait de me demander de lui lire une histoire l’après-midi, les dessins que nous faisions ensemble… Je n’avais qu’un an de plus qu’elle, pourtant, c’était comme si j’en avais bien plus… Un petit être débordant d’amour et de joie de vivre… Et ce regard… C’était ça qui m’avait frappé chez le jeune homme à mes côtés. Son regard, qui me rappelait tant celui de Maria… Les hommes n’ont pas un tel regard. Passés un certain âge, il devient plus grave, ayant vu trop de choses, ayant compris trop de choses. L’innocence se perd dans les méandres de notre être. Mais pas chez lui… Avais-je affaire à un Peter Pan ?

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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyJeu 27 Oct - 17:11

Milo & Amy
« Ouvrir un livre, ouvre ton cœur »



« Non, non, tu ne me déranges absolument pas… »

Je n’ai pas l’habitude d’aborder les gens comme ça, mais il est vrai que ces derniers temps je ne faisais pas comme avant, je me sentais même différent tout simplement. Enfin, j’étais différent bien sur, mais en bien cette fois, j’étais plus sur de moi, dans la mesure du raisonnable, je n’allais pas encore volontairement vers les gens et je savais que n’aurais jamais l’assurance de Trey, mais…cette fille la assise par terre m’avait interpellé. Non pas parce qu’elle était belle, la beauté des filles ne m’intéressait pas plus que cela. C’était autre chose, assise là son livre en main et les yeux humides, je l’avais sentit vulnérable et je ne comprenais pas qu’on puisse pleurer en lisant un livre. Les livres me faisaient beaucoup de choses, mais les larmes ne venaient jamais en ce qui me concernait. Elle bouge un peu devrais je prendre cela comme une invitation ? Je m’assois près d’elle et l’écoute me faire un résumé de son ouvrage.

« Hum, en fait, c’est l’histoire d’un homme qui a perdu son travail, dont la femme est partie, et qui reste tout seul avec son fils… Et il tente de survivre… Il a investi tout son argent dans l’achat de machines médicales, mais il a du mal à les vendre… Et… Il n’a plus de maison, plus rien, et… Il tente de survivre, il fait tout, pour son fils… C’est la seule chose qui le maintien en vie, la seule chose qui le pousse à continuer… [..] Le livre a donné lieu à une adaptation au cinéma. Avec Will Smith… C’était poignant, c’était dur… Cru… Et, je l’avoue, j’en ai pleuré… Mais… Aucun film au monde ne vaudra jamais le livre dont il est tiré… »

Je l’écoutais avec attention et je tentais de mettre en place dans ma tête les images qui me venaient pour prendre possession du livre. Intéressant, une histoire vraie peut être. Le courage des gens dans les livres était toujours sans borne et je me demandais parfois comment ils trouvaient tout cet élan pour continuer malgré toute l’adversité qu’ils avaient à affronter. Elle semblait passionnée par le livre et aussi par le film, que je n’avais pas vu d’ailleurs. Je me rendais bien compte que de nos jours, les films prenaient une grande place dans la société et que j’étais loin de tout connaître. Maintenant que j’étais à New York et sans les activités quotidiennes au ranch j’allais peut être m’y mettre, mais comme la blonde angélique venait de le préciser, aucun film même le mieux tourné ne remplacerait l’imagination que l’on a lorsqu’on ouvre un livre et qu’on lit les pages noircies. J’étais dans mes pensées, le regard river sur le sol et cherchait dans mes souvenirs un ouvrage du même style, lorsqu’elle me sortit de ma torpeur en m’interrogeant sur ma venue ici.

« Comment ça se fait qu’un jeune homme vient s’enfermer dans une bibliothèque par un aussi beau jour, au lieu d’aller profiter du soleil avec ses amis ? »

Je souris, je le fais toujours lorsque je suis un peu gêné et les questions sur moi et ma vie étaient toujours des sujets un peu dur pour d’aborder. Je hausse les épaules en inclinant ma tête maladroitement sur le côté. Je n’avais pas pensé au temps dehors, ni à pourquoi j’étais venu ici, par curiosité par envie de visiter cet endroit, que pouvais je répondre. J’aime les livres parce qu’ils sont mes seuls amis ? Je ne voulais pas me retrouver juger comme au Texas et mon plus grand souhait était de m’intégrer et d’être considéré comme un garçon normal. Je relève la tête vers le plafond en pensant à ce qu’aurait fait Trey, à ce qu’il aurait pu dire ou même Chad, mais rien ne me vient là. Alors je tourne mon visage souriant vers la jeune femme et je lui lance simplement.

Pour cellllaaa, il faudrait quqque j’ai des amis, et puis toooiii ausssi tu es là, non ?


Je regarde ses mains et remonte vers ses yeux qui semblaient m’étudier, je ne voulais qu’une chose qu’elle arrête, les gens qui me fixaient me jugeaient toujours et je détestais ça plus que tout. Mon envie immédiate prendre mes jambes à mon cou et me sauver la tête basse dans les allées de la bibliothèque. Je m’apprête à le faire en me redressant m’appuyant sur mes mains, mais ma réaction serait encore plus interprétée de comme différente, elle voulait surement juste savoir et puis elle ne s’était pas moquée de moi lorsque j’avais parlé et je devrais me sentir heureux pour cette marque de tact. Beaucoup d’autres personnes auraient affiché un sourire en coin et m’auraient toisé comme un extraterrestre. Nerveux, je fais semblant de me rassoir plus confortablement et ma main passe dans mes cheveux pour me donner un peu de consistance alors qu’au fond de moi je me sentais ridicule. Etre comme les autres, pour une personne comme moi qui n’est pas sociable était plus dur que je l’aurais pensé. Mon visage s’illumine sans que je sache véritablement pourquoi et je tends ma main vers la jeune femme.

Je m’appelle Milo…Jeeee suis nouveauuu à New York…Et ttooii ? On aaa déjà unnn point commun.


Je fais un geste en montrant les livres autour de nous et affiche un sourire franc, peut être niais pour les autres, mais c’était la seule façon que j’avais de m’exprimer. Elle me regarde en tendant sa main qui entre en contacte avec la mienne et je souris lorsqu’elle me donne son prénom. Etre normal, prendre sur soi…pas si mal pour une première et tout seul sans que je sois accompagné par mon frère ou ses amis et surtout de mon propre chef.


C’est un joli prénom, Amy. Tuuu étais prédestinée pouuur moi. Amy, comme ami, comme connaiaiaiassance. Ennnnfin, je veuuux pas diiirrre qu’on est desss amis pour le mommement on se connnnait pas.


Je baisse la tête et préfère me taire, j’allais encore tout gâcher sinon.


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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyMar 8 Nov - 16:13

Milo & Amy
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Creep –Radiohead




    « Hum, en fait, c’est l’histoire… » Et alors que je raconte au jeune homme assis à mes côtés l’histoire du livre, je le sens m’écouter avec attention. C’est plaisant de voir qu’aujourd’hui encore, des gens (et par des gens j’entends des gens de moins de 78 ans !) aimaient encore les livres… « Comment ça se fait qu’un jeune homme vient s’enfermer dans une bibliothèque par un aussi beau jour, au lieu d’aller profiter du soleil avec ses amis ? » Ses lèvres s’étirent en un sourire un peu timide, et je le vois hausser les épaules, penchant dans un même mouvement sa tête sur le côté. « Pour cellllaaa, il faudrait quqque j’ai des amis, et puis toooiii ausssi tu es là, non ? » Je souris de cette remarque.

    « Touché ! »

    Je souris, les yeux doucement plissés, et remets une mèche de cheveux derrière mon oreille.

    « Et dis pas ça, je suis certaine que t’en as des amis ! Tout le monde a des amis ! Et, si on s’interroge sur ce que moi je fais ici… J’adore venir lire quand il fait beau, tout simplement… M’installer sur la terrasse pour m’évader avec un roman, tout en profitant des rayons du soleil qui viennent chauffer ma peau. »

    A moins d’être un ermite sans famille, qui vit reclus du monde, dont tout le monde est convaincu de la mort ou de la non existence, il y a toujours des gens qui nous aime. Même si on est un gros malade psychopathe, parce qu’il y a toujours d’autres psychopathe pour nous aimer. Enfin, le jeune homme n’avait pas l’air d’un psychopathe. Ni d’un ermite. Il y avait donc forcément des gens qui l’aimaient… Mon regard était posé sur lui, mais soudain, je le vis baisser les yeux, et surprit un léger trouble sur son visage. Je me sentis bien conne soudainement, me rendant compte que le fait que je le regarde semblait le déranger… Je détournais le regard, revenant le poser sur le livre sur mes genoux. Je ne voulais pas le mettre mal à l’aise, là n’était pas mon but… Je me racle doucement la gorge, lorsque soudain, et me surprenant par ce geste, il tend la main vers moi avec un sourire. « Je m’appelle Milo… Jeee suis nouveauuu à New York… Et ttooii ? On aaa déjà unnn point commun. » D’un vague geste de son autre main, il désigne les livres tout autour de nous, m’arrachant un sourire. Je viens serrer sa main.

    « Moi c’est Amy… Enchantée Milo.»

    Son visage s’éclaire d’un très beau sourire, qui fait réellement chaud au cœur. On ne peut que sourire lorsque l’on se voit adresser un tel sourire. C’est… épidémique ! « C’est un joli prénom, Amy. Tuuu étais prédestinée pouuur moi. Amy, comme ami, comme connaiaiaiassance. Ennnnfin, je veuuux pas diiirrre qu’on est desss amis pour le mommement on se connnnait pas. » Je le regarde, un sourire très doux sur le visage.

    « Merci… j’ai toujours trouvé mon premier prénom très… banale… J’ai toujours préféré le second. Mais c’est très gentil à toi ! Et… Personne ne m’avait encore fait cette remarque ! »

    Je tourne doucement la tête vers lui, plissant les yeux quelques secondes tandis que mes lèvres s’étirent en un large sourire, à faire pâlir de jalousie le joker lui-même. Je viens déposer le livre à mes côtés, sur le sol, et me tourne légèrement, afin de me retrouver plus en face de lui.

    « Tu viens d’arriver à New-York alors ? Depuis quand ? Et qu’est-ce qui t’as motivié à venir ici ? »

    Mes pupilles se sont légèrement dilatées, comme à chaque fois que je deviens curieuse… Un éclair passe à travers mon cerveau : c’est comme si on venait d’allumer un panneau : WARNING, WARNING, un de ces grand et rouge panneau, qui clignotent pour m’avertir : peut-être qu’après tout, Milo n’a pas envie de me parler de lui. Les gens n’aiment pas être questionnés j’ai remarqué. Quelque part, je les comprends, parfois moi aussi je n’ai pas envie qu’on me pose des questions, principalement sur les sujets qui concernent mes sentiments…

    « Mmm… Désolée, je suis sans doute trop curieuse… C’est l’un de mes très nombreux défauts ! Tu n’es pas obligé de répondre bien entendu ! »

    Un léger rire s’échappe d’entre mes lèvres, et je lui adresse un sourire. C’est vraiment dingue ce qu’il peut me rappeler Maria… Pourtant, il n’avait rien à voir avec elle. Maria était née trisomique, et était morte très jeune, beaucoup trop jeune. Milo ne lui ressemblait pas. En rien. Et pourtant, il me la rappelait… Tout était dans le regard, et dans le sourire… C’était vraiment troublant… Réellement.
    Ah, la curiosité ! L’un de pires maux sur cette planète (d’ailleurs, connaissez-vous cette légende, comme quoi une jarre contenant tous les défauts de la terre avait été confié à la femme de je ne saurais plus vous dire qui, et que cette jarre a été fissurée, la curiosité s’en échappant, et que c’est à cause de cette fichue curiosité que la femme a ouvert la jarre, répandant sur la terre tous les maux –toujours la faute des femmes ! C’est un peu gros non ?-)

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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyDim 13 Nov - 19:52

Milo & Amy
« Ouvrir un livre, ouvre ton cœur »



« Merci… j’ai toujours trouvé mon premier prénom très… banale… J’ai toujours préféré le second. Mais c’est très gentil à toi ! Et… Personne ne m’avait encore fait cette remarque ! »

Sans doute parce que peu de gens pensaient comme moi. J’ignorais totalement, si cela était positif ou non lorsqu’elle prononça sa dernière phrase, mais j’imagine vu son sourire que cela n’était pas néfaste. Pourtant une chose me rendait nerveux avec Amy, je ne l’a connaissais pas après tout. Et puis, je n’étais pas à une soirée avec Trey, où il m’aurait poussé à séduire et je ne sais quoi encore.

« Tu viens d’arriver à New-York alors ? Depuis quand ? Et qu’est-ce qui t’as motivé à venir ici ? […] Mmm… Désolée, je suis sans doute trop curieuse… C’est l’un de mes très nombreux défauts ! Tu n’es pas obligé de répondre bien entendu ! »

J’ai du mettre un peu trop de temps à répondre car, elle s’excusa de me poser une question, que pourtant je ne trouvais pas déplacée du tout. En réalité, je cherchais juste dans ma tête à trouvé les mots, sans trop en dire et sans parler de moi et de qui j’étais vraiment. Je hoche de la tête, un largue sourire lui étant destiné. Mes yeux se plissent et je me mets à rire même.

Tttuuuu n’as pas tttte sentir gênée. Ceeee n’est pas personnel.


Je me replace en mettant mes jambes en tailleur et je me mets face à elle, j’allais avoir mal au cou pendant des jours si je restais à lui parler penché comme ça. Et je n’avais pas maman avec moi pour me soigner. Mes doigts se croisent entre eux et je débute mon récit en pesant tous mes mots afin de contrôler mon bégaiement le plus possible. J’y arrivais la plus part du temps, mais parfois, je n’arrivais pas canaliser mes paroles.

Mon frère fait ses éttttudes ici depuis quelques années, je suis arrivée ici en mi-octobre. Et pour lllla motivation et bien…Je n’ai pas réfléchi, mais je crrrrois que j’avais envie d’autre chosssse que ma vie d’avant.


Je jette quelques coups d’œil à l’ange blond devant moi qui ne me quitte pas des yeux, semblant être dans ses pensées alors qu’elle m’écoute. Je racle ma gorge.

Je me rendddss compte que ce n’est pas très…passionnant. Je devvrais te laisser lire je crrroiis.


Je me sens mal, je ne sais pas pourquoi, j’avais bêtement espéré avec une conversation normale, mais je crois que je l’ennui plus qu’autre chose. La confiance en soi…moi je n’en ai pas. Je me relève lorsqu’elle fait de même, mais partis dans ma lancé, je ne la vois pas faire de même et ma rattraper avant que j’atteigne la sortie. Elle m’interpelle en prenant le bras et je baisse la tête, comme pris en faute. Pourtant, je ne pense pas avoir fait quelque chose, je suis seulement…Elle me demande pourquoi je suis parti comme ça et je hausse les épaules. Je n’en savais trop rien. Pourtant, elle avait l’air d’être une fille adorable, mais…je n’étais pas prêt encore pour une vraie socialisation.

Pardon, jeeee me sens pas très bien. Je préfère aller dehors…C’est pas toi, c’est juste moi. Pardon, Amy…J’ai été ravi de te rencontrer.


Je prends mes jambes à mon cou, et sors rapidement, la tête baissée et le sac à dos sur mes épaules, je marche rapidement vers le pont pour me calmer, je n’avais pas emmené « Utopie » avec moi et je sentant la douleur dans ma poitrine, le stress. Il allait falloir que je me calme où j’allais faire une crise. Je me fais bousculer et mes mains se mettent à trembler, je m’éloigne de la foule et par vers un endroit de verdure avant le pont. Je m’assois les mains autour des genoux et je remue d’avant en arrière, la tête posée sur mes bras pour tenter de calmer mon hyper-stress rapidement. C’est alors que je sens une main sur mon épaule, je ressors ma tête et je croise les yeux bleus compatissants d’Amy. Elle semble inquiète et s’assoit près de moi, je continue à bouger et pour une fois, je me moque complètement de ce qu’elle pourrait penser de moi. Je ne sais pas encore pourquoi, j’ai fait une crise, cela m’arrive parfois, les raisons en sont obscures, même pour moi.

Pardon…Tuuuu dois me prrrrennndre pour….un fouuuuuu.



Spoiler:
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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptySam 19 Nov - 12:35

Milo & Amy
« It’s not only about books… »

It's not only about books... [ft. Milo James_franco_danny_boyle_127_hours It's not only about books... [ft. Milo Amber-3-amber-heard-21251872-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Jamesfrancoicon001It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-3922002-100-100 It's not only about books... [ft. Milo James-3-james-franco-10764387-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-18827407-100-100

Creep –Radiohead




    « Tttuuuu n’as pas tttte sentir gênée. Ceeee n’est pas personnel. » Intelligemment, Milo vint se placer face à moi, de sorte à ce que nous n’ayons plus à tourner la tête à 90° pour nous regarder face à face. « Mon frère fait ses éttttudes ici depuis quelques années, je suis arrivée ici en mi-octobre. Et pour lllla motivation et bien…Je n’ai pas réfléchi, mais je crrrrois que j’avais envie d’autre chosssse que ma vie d’avant. » Je penchais doucement la tête sur le côté, songeuse… Je comprenais tout à fait sa motivation… Parfois, on a juste envie de… tester autre chose. De découvrir le reste du monde, ce qu’il a à nous offrir… D’autres villes, d’autres gens, d’autres cultures, d’autres façons de vivre… Personnellement, ce n’était pas ça qui m’avait mené à New-York, ni l’attraction de Broadway, ou de tout ce qui peut amener les gens à venir vivre dans cette immense ville… Mais raison était tout autre, sans doute beaucoup moins noble (quand on connaissait toute l’histoire…) que celle de Milo, mais je comprenais tout à fait ce qu’il voulait dire. «Je me rendddss compte que ce n’est pas très…passionnant. Je devvrais te laisser lire je crrroiis. » J’entrouvre les lèvres, sur le point de lui dire : « mais non, pas du tout ! », mais il ne m’en laisse pas le temps, se relevant aussitôt. Je l’imite alors que je le vois s’enfuir vers la sortie. En quelques foulées, je suis de nouveau à ses côtés, ayant abandonné mon sac et le livre là où j’étais précédemment. Pour le retenir, je tends la main, saisissant son bras.

    « Po… Pourquoi t’es partie comme ça ? Tu te trompais, discuter avec toi est intéressant ! »

    J’étais sincère bien évidemment. Milo ne m’avait pas dérangé, pas plus que la conversation que j’avais eu avec lui n’avait été inintéressante… Si ça avait été le cas, j’aurais trouvé le moyen d’y couper, en douceur vous vous en doutez ! «Pardon, jeeee me sens pas très bien. Je préfère aller dehors…C’est pas toi, c’est juste moi. Pardon, Amy…J’ai été ravi de te rencontrer. » Une fois de plus, il s’enfuit, sans me laisser le temps de dire ou de faire quelque chose. Je suis du regard quelques instants son dos qui s’éloigne, avant de faire volteface, la robe suivant le mouvement, et me précipite vers l’endroit où nous étions assis quelques minutes plus tôt, pour aller remettre le livre en place, et récupérer mon sac à main oublié là-bas. Dès que c’est fait, je me précipite vers la sortie. J’étais ce que nous pouvons communément appeler inquiète. Pourtant, je ne connaissais le jeune homme que depuis très peu de temps, et cependant, le fait qu’il m’ait dit se sentir mal m’avait inquiété. Ma gentillesse naturelle qui ressortait, mêlé à mon habitude d’être inquiète pour un rien… (si si, demandez à Jonathan et Ian tient !) Je sors de la bibliothèque au pas de course, sans même adresser un « Au revoir » à la bibliothécaire, qui me suit du regard, curieuse et étonnée de tant d’agitation. A peine ai-je posé le pied sur le trottoir que je me mets à scruter la foule, de gauche à droite, et de droite à gauche, à la recherche du jeune homme. Je plisse les yeux à cause du soleil, ayant oublié de remettre mes lunettes de soleil, qui traînent au fond de mon sac. Milo, Milo,Milo… Où es-tu ? Je serais presque en train de paniquer en fait. Je sais, c’est peut-être un brin excessif, mais que voulez-vous… Je suis le genre de personne à m’inquiéter beaucoup. Parce que je ne veux rien voir arriver aux gens que j’aime et que j’apprécie. Une silhouette m’interpelle et, avant même d’être certaine de ma décision, je me précipite dans cette direction. Si mon instinct m’a trompé, s’il ne s’agit pas de lui… Je vais avoir du mal à le retrouver. Après tout, nous sommes à New-York… Autant chercher une aiguille dans une botte de foin non ?
    Le dos, qui me semble familier, prend la direction d’un coin de verdure (denrée rare par ici !), et ce n’est que lorsque je le vois s’agenouiller et se mettre à se balancer doucement d’avant en arrière que j’ai la certitude qu’il s’agit bien de lui… Mes yeux s’écarquillent de surprise, et je force le pas, courant presque, pour le rejoindre au plus vite. Je ralentis cependant considérablement lorsque j’arrive près de lui, presque hésitante. Je l’avoue, je ne sais pas trop quoi faire. Jamais encore je n’ai rencontré de personne comme Milo. Ô, ce n’est pas négatif ! Juste… J’ai peur de mal réagir. Lentement, je viens plier les genoux tout en déposant ma main sur son épaule, délicatement. Il tourne la tête vers moi, et je lui lance un regard inquiet et compatissant. Je viens m’accroupir plus encore, avant de venir m’installer en tailleur près de lui… Son mouvement d’avant en arrière, répétitif et incessant, m’inquiète. «Pardon…Tuuuu dois me prrrrennndre pour….un fouuuuuu. » Je secoue vivement la tête, toujours avec cet air inquiet sur le visage.

    « Non, non Milo, loin de là ! »

    Pourquoi prendrais-je pour un fou quelqu’un qui semble uniquement avoir un problème ? Ma main toujours sur son épaule, j’incline doucement la tête, pour tenter de capter son regard.

    « Est-ce que… je peux faire quelque chose pour t’aider ? »

    La question qui me trotte dans la tête… Cas totalement différent et qui n’avait aucun rapport avec Milo, mais je sais que lorsque Maria allait mal, qu’elle se mettait à tousser, qu’elle attrapait un virus, ou tout simplement qu’elle était affaiblie, je restais à ses côtés, et je faisais tout pour essayer de l’aider… C’est à ce moment-là que j’avais commencé à jouer du violon. C’était elle qui voulait. Elle voulait m’entendre jouer du violon… Mes parents m’avaient fait prendre quelques leçons, mais c’est pour elle que j’avais demandé à continuer. Et quand elle allait mal, qu’elle souffrait (je le voyais, sur son visage d’ange couvert de sueur, dans ses grands yeux marrons si innocents, semblables à ceux de Milo, qu’elle avait mal…), je venais m’installer à côté d’elle, et je jouais, jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Après sa mort, je n’avais plus touché à un violon pendant des années. Je n’avais pas même eu le courage d’aller sur sa tombe… Elle était morte alors que j’étais jeune, une dizaine d’année tout au plus, et jusqu’à mes quinze ans, je n’avais pas eu le courage de reprendre le violon. C’était Jonathan qui m’avait convaincu de me rendre sur sa tombe, le jour de son anniversaire de mort (j’ai toujours détesté cette expression… C’est si funeste…)… Là-bas, j’avais eu la surprise de voir Nanny avec mon violon, enfermé dans son étui, que j’avais enfoui avec le reste de mes souvenirs. J’avais voulu partir, rentrer chez moi, mais ils m’avaient convaincu de rester… Et j’avais joué, avant de fondre en larme contre le torse de Jonathan…
    De mon regard bleu clair, j’interrogeais Milo…

    « Est-ce que… tu veux que je prévienne quelqu’un ? Ton frère, ou qui que ce soit ? … Est-ce que je peux faire quelque chose ? » finis-je par répéter, toujours aussi inquiète.

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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyDim 11 Déc - 12:22

[quote="Milo Cummings"]
Milo & Amy
« Ouvrir un livre, ouvre ton cœur »



Amy : « Est-ce que… tu veux que je prévienne quelqu’un ? Ton frère, ou qui que ce soit ? … Est-ce que je peux faire quelque chose ? »

Dans les cas de mes crises d’angoisse, la seule chose qui me calmait c’était moi et mon livre Utopie de Thomas More. Seulement, là j’étais parti sans et quelle bêtise j’avais faite. J’étais conscient de l’inquiétude que devait ressentir, Amy, que je ne connaissais d’ailleurs pas du tout. La vie était étrange et me contrariait pour un rien, moi qui ne savais pas comment aborder les gens, si mon regard signifiait autre chose pour eux que pour moi. Chez moi, au Texas, Maman ou papa étaient toujours là pour me dire ce qui était bon ou non. Ici j’étais seul et je ne pouvais pas compter sur Chad, lui qui préférait sans doute que je sois le plus loin de lui, lorsqu’une crise comme celle là survenait. Je n’allais pas le mettre dans l’embarras et le faire venir me chercher. Malheureusement, je ne connaissais personne d’autre ici à New York. Mes mains tremblent et je continue à me balancer doucement.

Nonnnn….Merci….ça va aller….Jeeee vais….meeee calmer tooouuuuutt seul. Maiiiiis je veuuuux bien que tu restttte avec moooiii.


Je sens alors sa main sur mon épaule et l’autre sur ma main posée sur ma cuisse. Je mets plusieurs minutes, longues pour elle certainement pour me calmer entièrement. Mes tremblements et mon souffle se stabilisent et je me mets même à lui sourire agréablement.


Jeeee ne sais ppasss comment te remercier, Amy.


Elle me répond qu’elle ne veut aucun remerciement et je le lève aidé par elle, elle m’attrape le bras et doucement me propose de me ramener chez moi, nous marchons sur le pont de Brooklyn pour rejoindre l’autre rive et l’île de Manhattan. Elle me perle d’elle de ce qu’elle fait de ses études de son arrivée ici à New York, comment elle se sentait, et pourquoi elle était là. Elle se confie à moi facilement et j’apprécie ça. Est-ce que ce serait comme….une marque de confiance ? Je lui souris parfois pour toute réponse et je me contente de l’observer, comme un gamin l’aurait fait. Nous passons près du métro et en voyant ma tête, elle me propose de prendre un taxi que je m’empresse de dire que je paye. Facile pour elle d’en interpellé un, elle lève à peine la main qu’une voiture jaune se stoppe et que nous embarquons. Elle me fait un peu visiter, le peu de monuments qu’elle connait ici et je lui montre la New York Public Library au passage, je lui dis que c’est ici que je travaille et elle semble intéressée, me demandant ce que j’y fais. Je me sens plus à l’aise dans un milieu restreint, je lui réponds naturellement et lorsque nous arrivons enfin, je tends un billet au chauffeur. Je descends de voiture suivit par Amy. Mon visage se lève vers le haut de l’immeuble de mon frère.


Je vis tous là haut pouuuuur le moment…avec Chad. Mais je vaiiis avoir une maison sur Staten Island. Moiiiins de monde qu’ici. Estttt ce que tu veuuux que je te paye le taxi pourrr retourner au campuuus ? Pour teee remercier de ta gentillesse et ta patience avvvec moi ?

Elle me répond que non, qu’elle n’est pas loin et qu’il fait suffisamment beau pour aller se promener encore un peu. Je lui tends la main pour la saluer et elle gratifie d’un beau sourire, en m’inscrivant son numéro de portable dans la main. En me précisant que si j’ai besoin de compagnie ou pour parler de livres, de philosophie ou d’autre chose. Je lui promets de l’appeler si tel est le cas et d’un geste de main enfantin, je la salue et rentre dans l’immeuble. Je salue le portier et file dans l’ascenseur qui monte tout seul sans que j’appuie sur un bouton. Ma journée n’avait pas été de tout repose et je me jurais de ne plus retourner seul dans un endroit public et même si cela avait été positif au final, je ne plus adresser la parole à des gens que je ne connaissais pas sous peine de crise d’angoisse terrible.
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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyMar 20 Déc - 3:40

Milo & Amy
« It’s not only about books… »

It's not only about books... [ft. Milo James_franco_danny_boyle_127_hours It's not only about books... [ft. Milo Amber-3-amber-heard-21251872-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Jamesfrancoicon001It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-3922002-100-100 It's not only about books... [ft. Milo James-3-james-franco-10764387-100-100 It's not only about books... [ft. Milo Amber-amber-heard-18827407-100-100

Creep –Radiohead




    J’étais réellement inquiète pour Milo… Je le voyais, dans une situation visiblement difficile… J’aurais aimé pouvoir faire quelque chose pour lui, lui apporter mon secours, d’une quelconque manière que ce soit… Mais je n’avais aucune expérience dans ce domaine, et à part lui demander si je pouvais prévenir quelqu’un, ou faire quelque chose pour lui, je vous avoue que j’étais bloquée, et ça me stressait plus encore… Il y avait chez moi une sorte de gêne (je ne voyais pas d’autre explication !) qui faisait que je m’inquiétais toujours pour les autres, et que j’avais comme un besoin de les aider… Je ne supportais pas de savoir que des gens souffraient ou avaient un problème, et rester là, à les regarder, sans rien faire. C’est comme quand je voyais des mendiants dans la rue, dans le métro… Combien de fois m’étais-je arrêtée pour fouiller dans mes poches à la recherche d’une pièce, d’un billet, ou combien de fois étais-je entrée dans l’épicerie la plus proche pour leur acheter à manger, ou dans le café pour leur offrir une boisson chaude… Souvent, mes amis se moquaient de moi, et de ce qu’ils appelaient « naïveté » face à ce qui n’était, à leurs yeux, qu’un vaste réseau, une organisation, qui collectaient chaque soir l’argent gagné durant la journée… Mais voir un enfant lever son regard tremblant vers moi, une femme qui pourrait être ma mère, ou ma grand-mère, ou un jeune qui semblait avoir mon âge, dans cet état d’extrême besoin… C’était inhumain ! Comment peut-on ne pas se sentir touché, ne pas avoir envie d’agir ? … Mais je m’écarte du sujet, car Milo n’était pas une de ces personnes dans le besoin. Ou pas le même. « Nonnnn….Merci….ça va aller….Jeeee vais….meeee calmer tooouuuuutt seul. Maiiiiis je veuuuux bien que tu restttte avec moooiii. » Je lui souris doucement, hochant la tête, me mettant sur les genoux pour ne pas risquer de perdre mon équilibre en restant accroupi. Bien entendu que j’allais rester à ses côtés, quelle idée ! Doucement, je vins poser une de mes mains sur son épaule, tandis que la seconde se superposait à la sienne, posée sur sa cuisse… Je restais longuement ainsi, à le regarder, souriant, calme, douce, maternelle, espérant qu’il se calme, inquiète pour lui, mais faisant tout pour ne montrer rassurante… Au bout de quelques minutes, ses tremblements finirent par cesser, tandis que son souffle se faisait moins saccadé. Mais ce ne fut que lorsque je vis ses lèvres s’étirer en un sourire que je me sentis réellement rassurée. «Jeeee ne sais ppasss comment te remercier, Amy. » Je secouais la tête. Quelle drôle d’idée ! Me remercier ? Il n’en était pas question !

    « Mais tu n’as pas à me remercier ! C’est normal que je sois restée près de toi ! »

    Je me redresse d’un geste expert et contrôlé, et tend la main pour l’aider à se relever. Je passe mon bras sous le sien, lui souriant doucement.

    « Tu veux que je te ramène chez toi ? »

    Vu la crise qu’il venait d’avoir, il était sans doute préférable que je ne le laisse pas seul… On ne sait jamais, il pourrait en avoir une seconde, en pleine rue, et ce serait néfaste pour lui ! (oui, une fois que je me mettais à m’inquiéter pour quelqu’un, il me devenait très difficile de me défaire de cette inquiétude !) Il accepte d’un petit hochement de tête, et nous partons, « bras dessus bras dessous » comme le veut l’expression, jusqu’au pont de Brooklyn, d’où nous rejoignons ensuite l’autre rive, et Manhattan. Il faut savoir que lorsque je suis en présence de quelqu’un en qui je sens que je peux avoir confiance, je n’hésite pas à parler de moi, me confier… Pas que je fasse preuve de narcissisme, je suis loin d’être mon sujet de conversation préférée, ou que j’aime parler de mes sentiments profonds au premier venu (chose que je ne fais pas, les confidences ne sont rien de ce que je peux avouer à Jaylin par exemple !), mais… Bah, il est toujours plus agréable de faire la conversation, vous ne trouvez pas ? Alors, je lui parle de moi, de mes études de droit à la Great Academy, de ma ville natale, Los Angeles, de combien elle me manque, je vais même jusqu’à lui dire que si je suis venue à New York, c’est uniquement pour un garçon (même si je ne lui donne pas de détails supplémentaires comme j’ai pu finir par en donner à Jaylin, qui est sans doute ce qui se rapproche le plus d’une meilleure amie à mes yeux)… Oui, vraiment, je lui parle sans honte et sans retenue, comme je pourrais le faire à un ami !
    Arrivés devant une bouche de métro, je le regarde une fraction de seconde, comprenant immédiatement que c’est loin, très loin d’être une bonne idée…

    « On prend un taxi ? »

    Il hoche la tête, précisant qu’il a l’intention de le payer… Je souris doucement, proteste (sans doute plus pour la forme qu’autre chose, bien que le payer ne me gêne absolument pas !), mais il insiste, et je cède, me tournant doucement, tenant toujours son bras, scrutant la rue à la recherche de l’une de ces voitures si reconnaissables, jaune canari… Je lève la main en en apercevant un, qui pille automatiquement (le pouvoir du super sourire !). Le taxi doit certainement nous prendre pour des touristes, car je le soupçonne de nous emmener à destination en choisissant le « circuit touristique », car nous passons devant de nombreux monument… Je m’empresse de les faire connaître au jeune homme (du moins, ceux que je connais, pour les avoir déjà visités, ou avoir lu des choses à leur sujet !)… Lorsque nous passons devant la New York Public Library, il me la montre du doigt, me précisant qu’il y travaille.

    « Vraiment ? Mais c’est super génial ça ! »

    Je suis sincèrement intéressée par ça (il faut dire que j’adore les livres, et comme je l’ai déjà dit plus haut, je ne suis pas le genre de personne ne m’intéressant qu’à moi, moi et mon nombril, j’aime écouter les autres !). C’est donc avec délice et plaisir que j’écoute Milo me parler de la NYPL, ce qu’il y fait, depuis combien de temps, etc… Je vous avoue n’avoir pas vu le temps passer, ni avoir prêté une grande attention au trajet, captivée par la passion que Milo mettait à me parler de son travail. Rencontrer des gens aussi passionnés, ça avait le don de vous mettre du baume au cœur n’est-ce pas ? C’est tellement mieux que tous ces visages tristes et gris qui peuplent les grandes villes, des gens qui se lèvent le matin en se demandant « pourquoi », qui doivent se motiver pour aller travailler, et vont s’enfermer dans des bureaux qu’ils ont hâte de quitter, et font un travail qui ne leur fait pas. La passion est essentielle à la vie. Vivre sans passion, à mes yeux, ce n’est pas vivre… Survivre tout au plus, et encore. C’est un corps sans son âme, une enveloppe charnelle accomplissant des gestes répétés cent, mille, dix mille fois… Mais sans plus. Juste des gestes.
    Nous arrivons à destination, et Milo sort un billet pour payer le chauffeur, qui redémarre une fois que nous sommes sortis de voiture. « Je vis tous là haut pouuuuur le moment…avec Chad. Mais je vaiiis avoir une maison sur Staten Island. Moiiiins de monde qu’ici. Estttt ce que tu veuuux que je te paye le taxi pourrr retourner au campuuus ? Pour teee remercier de ta gentillesse et ta patience avvvec moi ? » Je secoue doucement la tête.

    « Non, ne t’en fais pas ! Il fait encore beau, le soleil brille… Je vais sans doute aller me balader un peu, et puis, de toute façon, je ne suis pas très loin, et j’aime marcher ! »

    Je lui souris. Il me tend la main pour lui dire au revoir, et je sors un stylo de mon sac, pour venir y inscrire sur ma main les 10 chiffres de mon numéro de téléphone…

    « Si l’envie de parler bouquin te prend, ou si tu as envie de voir du monde, de découvrir un peu la ville, de parler, ou peu importe… Surtout, n’hésite pas à m’appeler ! »

    Un beau sourire vint illuminer mon visage, tandis qu’il promettait d’agir de la sorte si l’occasion se présentait, et je le regardais rentrer dans son immeuble après m’avoir adressé un geste de la main, auquel je répondis par un semblable… Je restais quelques instants à fixer son dos s’éloignant, le sourire au lèvre, avant de chausser mes lunettes de soleil, et de tourner les talons à mon tour, mes pensées tournées vers Milo. Rendons à César ce qui appartient à César… Ça avait été une après-midi des plus inattendues, mais aussi des plus intéressantes !

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MessageSujet: Re: It's not only about books... [ft. Milo It's not only about books... [ft. Milo EmptyMar 27 Déc - 1:46

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