Il faisais nuit et les milles et unes lumières qui m'entouraient venaient s'obstruer sur moi et la foule qu'on pouvais comparer à un troupeau.J'avançais avec cadence, je ne savais pas trop où j'allais, à vrai dire je ne connaissais pas trop les environs.Les paillettes que j'avais étaler le long de mes paupières venait scintiller au contact des toutes ces lueurs, j'aimais la nuit.Vivre la nuit tel un animal sauvage, faire ce que l'on veux, quand on veux.Ces critères me définissaient assez bien.Mon regard se dispersais un peu partout autour de moi, j'avais la tête pleines de rêves, des tas de pensées venaient bouchonner dans ma tête.Je ne connaissais pas grand monde ici, j’espérais faire des rencontres, et pour le mieux, j’espérais qu'elles soient belles.J'accordais quelques petits sourires aux passants, j'étais de très bonne humeur et je voulais le montrer.Depuis mes 16 ans, on va dire que ma vie aura presque été un sans faute.

C'est alors que je vis un petit endroit bien sympathique, non loin de la population et doté de quelques bancs où j'ai ainsi pu m’asseoir.Le ciel était parsemé d'étoiles, c'était la pleine lune.Une vision magnifique s'offrais à moi.Dans la poche droite de mon jean dépassais un paquet de cigarette.Mal grès mes penchants sportifs, j'aimais bien de temps en temps "En griller une" comme diraient certains.Cela me permet de me détendre et d'évacuer tout le stress que j'ai pu avoir dans la journée.C'était ma dernière cigarette.Tout en consumant lentement celle-ci, je mis met écouteurs, ils étaient rose, l'une de mes couleurs préférées.Au loin, je pouvais apercevoir la foule se déplacer tel des petites poupées, il faut que dire que je m'étais un peu éloignée, ma vision était donc réduite.Je recrachais avec dégoût la fumée de ma cigarette.Et oui, je n'avais pas du tout l'habitude de fumer, on m'avais dis qu'avec le temps je m'habituerais..

Je me levais, projetant mon mégot sur un trottoir, situé à ma droite avant de venir l'écraser d'un coup sec avec le bout de mon talon.Les mains dans les poches car il faisais assez frais, je reprenais ma promenade en m'avançant dans les coins les plus sombres de ces rues.Non, je n'avais pas peur du tout.Je suis courageuse dans l'âme et puis, que pouvais il m'arriver par ici ? On m'avais dis que c'étais un endroit assez calme, que ce n'était pas le genre où on entendais que des jeunes filles se faisaient violer ou encore, qu'un pauvre homme se fit abattre à coup d'arme a feu.Je détestais la solitude, mais me retrouver entourée de gens que je connaissais pas, et qui ne venaient pas vers moi, je détestais encore plus ! J'attendais impatiament une rencontre, tel qu'elle sois, mais une rencontre.