Une semaine auparavant
Lecteurs, Lectrices,

Le réveil est un moment qu'on a tendance à ignorer, il parait si futile n'est-ce pas ? vous ne vous êtes jamais dit que si tout vos réveils étaient merveilleux, vos journées ne pourraient que s'en portaient mieux ? Moi si, j'en suis arrivais à la conclusion aujourd'hui, si ma vie est minable c'est parce que mes réveils se font dans de mauvaises conditions. Et là je suis censé vous dire au revoir, passer une mauvaise journée comme toujours. Et vous, vous êtes censé vous dire : non mais c'est quoi ce message pourri qui ne fait que trois lignes. Et moi je suis censé rire à gorge déployer tout en me moquant des pauvres crétins que vous êtes. Et là vous êtes censé vous offusquez de ce que je viens d'écrire et de ce que vous êtes donc en train de lire. Mais tout cela n'est-il pas tout simplement une réaction en chaine ? Je me réveil du mauvais pied, je suis de mauvaise humaine, j'emmerde tout le monde et tout le monde me le rend bien... le cycle misérable de la pathétique existence de monsieur tout le monde...

Encore un réveil horrible et pour cause il se réveillait dans un couloir, son oreiller n'était autre qu'un sac à dos qui ne lui appartenait d'ailleurs pas et sa couverture, une veste... qui n'était pas non plus la sienne. Encore une soirée minable qu'il avait du supporter avec les hommes de néandertal qui l'accompagnaient partout comme ses gardes du corps. Il s'étira, des courbatures, des courbatures et encore et toujours des courbatures. Le prochain article qu'il allait écrire serait sur ça tiens ! Il se leva, tituba sur quelque mètre, ouvrit la porte de sa chambre, ignora son colocataire et la fille qu'il avait entre les bras et s'enferma dans la salle de bain. Une douche bien froide allait le réveiller une fois pour toute. Après ça il sortie de la salle de bain, une simple serviette autour de la taille et fouilla dans son armoire à la recherche d'une tenue qu'il pourrait supporter. Il découvrit miraculeusement un pull munie du blason de sa fraternité et un jeans qui n'était pas troué. Un exploit ! Non sérieusement, Vivien n'avait aucun goût, Chris lui savait qu'il n'avait peu de goût mais se débrouiller pour avoir des vêtements qui était un minimum "dans la saison". Une fois vêtu au minimum de ce qu'il faut, il fila, pieds nus et se réfugia sous les gradins du terrain de foot. Une petite sieste, qu'il espérait être longue mais qui cessa dès qu'il entendit une voix...

- Je vous encouragerais comme une véritable pom-pom girl !

Après avoir entendu ça, Vivien se redressa, il hésita un instant puis finalement il parti en courant direction les vestiaires. Pas besoin d'ajouter qu'il était assez rapide comme la majorité des athlète de l'université, même s'il n'en était pas vraiment un. Il fouilla les vestiaires jusqu'à dénicher deux pom-pom pour la damoiselle. Comment dire, lorsqu'on se mettait dans la tête de "Vivien", c'était presque une évidence qu'il fallait aider les jeunes femmes à se ridiculiser lorsqu'elle essayait vainement d'attirer l'attention. Non ? Vous en croyez pas ? Il hésita encore, se demandant s'il ne devait pas lui apporter l'uniforme complet, puis finalement il se dit que les pom-pom étaient suffisant, du moins pour une bonne plaisanterie. Il quitta les vestiaires, saluant au passage quelque sportif qui se préparait pour l'entrainement. Il rejoint le terrain de football américain, lança un regard rapide aux footballeurs qui couraient autour du terrain.

"- Hey ! Attrape !"

Il lui lança les deux pom-pom, alors qu'elle était toujours sur son cahier. Chris s'en voulait terriblement, mais il devait jouer le jeu et le jeu voulait qu'il soit aussi puéril et légèrement débile que son frère. Il observait la jeune femme, cherchant à voir si elle le connaissait ou bien si elle allait faire sa connaissance. Un seul regard lui suffit pour savoir qu'il ne connaissait pas son nom, ou du moins, qu'il ne l'avait pas retenu ou tout simplement oublié. Son regard rejoint le cahier qu'elle tenait entre les mains. Il y aperçut rapidement ce qui semblait être des croquis mais il n'en porta pas plus d'attention puisqu'il attendait à subir les foudres ou bien l'indifférence de cette personne. Il esquissa un petit sourire mi-amusé, mi-impatient puis finalement son regard se reporta sur le coach de l'équipe de foot qui lui hurlait dessus. Les regards se retournèrent sur lui, la totalité des sportifs le connaissaient de vu, certain connaissaient Vivien. Ils avaient tous un petit sourire au visage, ils savaient bien qu'il n'y avait qu'une personne pour faire une chose si futile et pourtant d'une certaine façon, marrante. Sans lancer un dernier regard sur la fille, il rejoint le coach pour pouvoir entendre ce qu'il avait à lui dire. Celui-ci lui hurla dessus jusqu'à ne plus en avoir la force, ni la voix d'ailleurs. Au final Vivien ne retint qu'une chose, il fallait qu'il rapporte les pom-pom... quel radin ce coach quand même =/

"- Oh, la fille pom-pom tu nous fais pas ta démonstration ?"

Vivien avait comme une légère migraine qui commençait à pointer le bout de son nez. Que c'était fatiguant toutes ces fêtes et ces soirées, à boire et fumer. Il se demandait combien de temps il allait tenir encore, à se train là survivrait il ? Lui qui ne buvait jamais plus d'un verre et qui ne fumer qu'une fois par an. Il regardait à peine la jeune femme qui s'avançait vers lui, sans même répondre à sa question qui n'avait rien d'ironique malgré la situation. Il se demandait ce qu'il fichait là, pourquoi avait il accepté cette situation et tout les risques qu'elle engendrerait pour lui. Mais il n'avait aucune réponse à ses questions, il n'avait que ses yeux pour voir toutes les catastrophes et les situations étranges dans lesquelles il se mettait en voulant remplacer son jumeau. Il bailla l'air totalement détâcher, éc outant d'ne oreille tout ce que la damoiselle avait à dire. Elle parlait vraiment beaucoup, est-ce que toutes les femmes sobres parlaient autant ? Il bailla une seconde fois, la main devant la bouche, observant les pom-pom qu'elle avait dans les mains, le regard dans le vague. Là il commençait à avoir un peu peur, il fronça les sourcils sans s'en rendre compte, il commençait même à se poser des questiosn stupides tout comme son frère l'aurait fait.

- Tu es qui toi pour croire savoir qui je suis. Je n’ai jamais été pom-pom girl de ma vie. Ce n’est pas parce que je suis sur le terrain de football que je le suis nécessairement.

Là, il hésitait entre s'en aller et éclater de rire, était elle sérieuse ? Il se contenta d'esquisser un petit sourire, n'était-ce pas elle qui une dizaine de minutes plus tôt avait proposé à l'équipe de football de les encourager ? Et n'était ce pas aux pom-pom girl de faire ça ? Dans ce cas les pom-pom ne pouvait que l'aider à tenir parole non ? Il pencha la tête sur le côté, sans montrer la moindre expression, il était fatigué, tellement fatigué. Et cette jeune femme l'agaçait, en plus de l'avoir réveil de son sommeil fragile avec sa petite tirade. Il tourna son regard vers le Coach, un petit sourire à son égard. Celui-ci le lui rendit à travers son regard, même s'il secoua la tête tout en se tournant vers se sjoueurs et en leur hurlant que l'entrainement n'était pas terminé. Les joueurs lui obéirent presque à contre coeur, l'un des joueurs envoya une bouteille d'eau à Vivien qui la rattrapa en souriant de toutes ses dents.

- Une seconde, Coach … Qui es-tu aussi ? Si tu étais l’un de mes amis, cela aurait passé, mais je ne te connais même pas … Membre des Delta.

Tout en ouvrant la bouteille d'eau qu'on venait de lui offrir il posa son regard sur la blonde. Il poussa un long soupir tout en buvant une petite gorgée d'eau. Puis en changeant l'intonation de sa voix, il se permit de jouer les perroquets : - Je vous encouragerais comme une véritable pom-pom girl ! terminant comme elle l'avait fait un peu plus tôt par un petit saut. Après quoi il passa à côté d'elle et retourna sous les gradins, sa bouteille entre les mains. Il n'avait pas besoin d'ajouter quoi que ce soit, certes Vivien se serait sans doute amuser encore un peu, mais Chris avait ses limites même s'il faisait des efforts considérable pour apprendre à les franchir. Il s'installa sur un rocher que des amis à lui avaient déplacés un soir. Puis il se contenta d'observer le ciel, sa bouteille d'eau entre les mains. D'ici une heure ou deux il pourait retourner dans sa chambre, celles ci seaient sans aucun doute enfin libre. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il ne s'était pas présenté, mais peu importe... si elle voulait tellement le savoir elle n'avait qu'à le re-demander...

[HRP : Désolé pour le retard, je pense qu'on devrait en rester là, je ne sais plus trop quoi écrire et je n'ai pas particulièrement envie qu'on poursuive sur de l'ennuyeux. Je te laisse poster un dernier message pour le finir.]