| Sujet: Echec et Matt' [END Sam 31 Déc - 16:06 | |
| ❝ Matthew Brennan ❞
ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ■ Il y a 29 belles et longues années (30 en 2012... Existe-t-il plus sexy que ce nombre ?), à Dublin, le 08 mars 1982, je gratifiais le monde de ma magnifique présence ! CELIBATAIRE ? ■ Il paraît qu'on dit "libre comme l'air"... Si ça signifie avoir une personne en tête, et d'autres dans son lit, on va dire que c'est ce que je suis... NATIONALITÉ ■ Irlandais MÉTIER/ÉTUDES (UFR) ■ Professeur d'Histoire à l'Université ORIENTATION SEXUELLE ■ Je reconnais avoir une préférence pour les jolies blondes aux longues jambes ! GROUPE ■ Professeur & Personnel AVATAR ■ Ian Somerhalder CREDITS ■ Tumblr
C'est l'histoire de la vie ..
« Eh bah moi, quand je serai grand, je serai professeur d’Histoire ! » Huit et, et ça savait déjà ce que ça voulait faire dans la vie. Quand dans les rues de Dublin, je jouais avec ma bande de potes, et que par moments, on s’asseyait pour fumer des cigarettes en chocolat, puis des vraies en grandissant, et qu’on parlait « sérieusement », comme des grandes personnes, c’était toujours des idées farfelues qui s’échappaient des bouches de mes camarades. « Je serais président de la terre ! ». Ou bien encore « Je serai une rock star et je vendrais dix milliards d’albums ! ». Qu’est-ce qui avait bien pu me pousser à déclarer que je voulais être professeur ? Mes parents n’étaient pas des gens très « intellectuels ». Mon père travaillait dur sur les chantiers de rénovations : c’était un genre d’ours, qui allait s’enfiler des bières avec ses amis le vendredi soir, et rentrait rond comme une queue de pelle à la maison aux alentours de trois heures du matin, en chantant et réveillant tout le monde. Quand j’étais petit, j’avais parfois honte de mon père. En grandissant, je me suis rendu compte quel homme formidable il était. Ma mère quant à elle n’avait pas de réel travail. Elle adorait cuisiner, et il lui arrivait de rendre des services. Elle aurait pu sans problème ouvrir un traiteur, tout Dublin se serait arraché ses plats et ses pâtisseries. Mais l’argent manquait. Non, ma passion pour l’Histoire, et mon désir de devenir enseignant, c’est un vieil homme du nom de Rory Kennan qui me l’a transmise. Professeur d’Histoire à la retraite, qui avait enseigné à Oxford, il s’était reconvertit en libraire. Sa petite boutique était mon endroit préféré en ville, et j’y passais mes week-ends, quand j’avais terminés mes devoirs. A partir de mes huit ans, je venais l’écouter me parler avec passion de guerres, batailles, complots, roi et reines, colonies, du Moyen-Âge, de la Renaissance, du Siècle des Lumières… Je buvais ses paroles, et je repartais, la tête dans les étoiles. J’ai toujours été un très bon élève, et c’est ce qui m’a « sauvé » je dirais. Mes parents n’avaient pas les moyens de me payer l’Université, et même en travaillant, je savais que j’allais avoir du mal à joindre les deux bouts, et je ne voulais surtout pas être un fardeau pour mes parents : je savais que si je voulais m’en sortir, et enfin faire ce que je voulais, il fallait que j’y mette mes tripes. Et ça n’a pas loupé. A force de travail et de persévérance, j’ai obtenu une bourse pour aller enseigner aux Etats-Unis. J’ai fait mes bagages, j’ai dit au revoir à mes parents, mes amis, Monsieur Kennan, et je suis partit pour ne plus jamais revenir. Si à Dublin, j’avais été du genre « sérieux », on peut dire que mon arrivée sur le nouveau monde a été un véritable changement : la vie sur ce continent était si… vivante ! De nature très sociable, je me suis rapidement fait de nouveaux amis, qui m’ont entraîné sans mégarde dans leur monde. J’adorais ça ! La fête, s’amuser, rire, s’enivrer d’alcool et de jolies filles… Combien de fois suis-je rentré chez moi à l’aube, des cernes sous les yeux, l’haleine alcoolisée, alors que j’avais un DST très important quelques heures plus tard ! Parfois, je me demande réellement comment j’ai fait pour m’en sortir aussi bien à la fac. Majeur de sa promo, c’est pas rien hein ? Il faut croire que c’est le talent ! Quoi, vous me trouvez vantard ? Mmm… Peut-être bien que tout ça, ça m’est monté à la tête hein ? J’ai poursuivi mes études durant huit longues années, pour enfin atteindre mon but… Et je vous avoue que je suis fier du résultat ! Professeur agrégé, j’avais une offre d’emploi dans une prestigieuse Université… Et c’est là que je suis tombé sur Elle. Ou Hell, au choix. Au cours d’une soirée où des étudiants m’avaient une fois de plus invités (on a la cote ou on ne l’a pas !), mes yeux ont immédiatement été attirés par cette superbe blonde aux jambes parfaites, et aux yeux si envoutants. J’avais sans doute trop bu… Oui, je ne vois pas d’autres explications… Et je l’ai embrassé. Et elle m’a embrassé. Et je l’ai embrassé à nouveau, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un mur s’offre à nous et… je ne dois pas avoir besoin de vous faire un dessin pour la suite. Le lendemain, lorsque je l’ai revu en cours, je me suis sentit idiot. J’étais tombé dans le piège qui guette tous les professeurs à la fac : coucher avec une étudiante. Et pire encore. Sortir avec une étudiante. Car c’est bien ce que nous nous sommes mis à faire. Fini cette vie de bohème où je collectionnais les demoiselles à coup de sourires : j’étais comme obnubilé par la jeune femme, complètement accro à son rire, son regard, ses caresses et ses baisers. C’était fort, très fort… trop fort. On faisait tout pour rester discret, et on y arrivait plutôt bien… Jusqu’à ce que l’une de mes collègues, qui avait jeté son dévolu sur moi et que j’avais repoussé, finisse par s’en rende compte. Elle m’a menacé de tout révéler, et j’ai quitté Leya sans plus d’explication. Pour la protéger, pour me protéger, et ne pas foutre en l’air ma carrière. Je suis rentré à Dublin, dans l’idée de me ressaisir… Mais en arrivant là-bas, je n’ai pas pu repartir : je l’ai appris la veille du jour où je devais retourner aux Etats-Unis : mon père avait eu un accident mortel au travail. Je suis resté pour aider ma mère. Un an. Un an loin des Etats-Unis, un an loin d’elle. J’ai cru que j’avais réussi à l’oublier, une fois, deux fois. J’avais même rencontré quelqu’un, une jolie brune… J’étais sur le point d’emménager avec elle, on avait même parlé mariage… Lorsqu’un soir, où j’étais allée voir ma mère, elle m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit : « Matthew, il faut que tu rentres chez toi. » « Mais je suis chez moi maman… » Elle m’a caressé doucement la joue, et m’a souri. Seules les mères savent sourire de la sorte… « Cette vie dans laquelle tu es en train de te lancer, ce n’est pas celle que tu veux… Cette fille que tu m’as dit penser épouser, ce n’est pas celle que tu veux… Une mère sent ces choses-là tu sais, et je sens, je vois, que tu dépéris ici, et que tu dépériras toujours ici… Et que tu dépériras avec cette femme. Alors retourne chez toi, et soit heureux… » Ma mère s’est éteinte durant la nuit. Je crois qu’elle est morte de la mort de mon père. Perdre ses deux parents en l’espace de quelques mois, c’est un coup dur, mais ça m’a fait réfléchir. Plier mes bagages fut facile, je n’avais jamais vraiment défait mes valises. Rompre fut plus difficile, mais moins que je ne l’aurais imaginé. Retour à « la maison », retour aux Etats-Unis, nouveau poste dans une nouvelle Université. Recommencer à zéro ? Sauf que les démons de notre passé ne nous laissent jamais en paix… Pas vrai Leya ?
Je veux savoir ..
COULEUR PREFEREE ■ Vert ANIMAL PREFERE ■ La femme TA PLUS GRANDE PEUR ■ Les sentiments... TON PLUS GRAND SECRET ■ Un secret n'est plus secret si on le révèle non ? TON PLUS GRAND REVE ■ Devenir une rock star et vendre dix milliards d'album avant de gagner les élections présidentielles ! Non, plus sérieusement... Je ne sais pas. J'ai tout ce dont j'ai besoin. Ou presque. DESSERT PREFERE ■ Une bombe de crème chantilly, des fraises, du chocolat, et une jolie blonde. FRUIT PREFERE ■ La pomme Toc toc toc, qui est là ? PRENOM/PSEUDO ■ Elo AGE ■ 18 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ■ Si j'me souviens bien, c'était par pur hasard ^^ TA PREMIERE IMPRESSION ■ Quelle question ^^ MULTICOMPTE ■ Bien entendu ! CODE REGLEMENT ■ - Spoiler:
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« Tu sais, si c’est pour me renvoyer chier, t’aurais dû t’abstenir de venir. » Le ton de Meredith s’était considérablement… refroidi ! Je haussai un sourcil, étonné de la voir me parler sur ce ton, qu’elle n’avait jamais employé, pas avec moi en tout cas… Et le laissa bien vite retomber, tandis qu’une expression indéfinissable élisait domicile sur mon visage… Un air d’autoroute quoi. En même temps, fallait bien avouer que je n’avais pas spécialement été tendre avec elle non plus. Une drôle de réaction se produisit au creux de ma poitrine, mais je haussais les épaules, comme si ça allait la faire partir. CHUT ! J’veux même pas essayer de deviner ce dont il s’agit !
« Ouais bah j’peux encore partir si tu veux. »
RAH ! Mais bon sang, Bryan, arrête, arrête, arrête ! Sauf que non, je n’arrêtais pas, surtout quand elle lança le sujet Kevin. Il fallait au moins lui accorder qu’elle n’y allait pas par quatre chemins la brunette. Quelque part, c’était mieux que de tourner autour du pot… Et en même temps, j’aurais sérieusement préféré qu’on discute du temps qu’il faisait dehors, ou des cadeaux qu’elle espérait avoir à Noël. Tout, plutôt que ça. Oui, je sais, c’est lâche comme attitude. « Il fallait lui dire ! Tu comptais faire comme si de rien n’était ?! Ah oui, c’est vrai parce que t’es le genre de type qui en a rien à foutre de ses actes. » Je serrais les dents. « C’était simplement de la rigolade. » Je serrais le poing. Non, c’était pas « de la rigolade » putain ! « Oh les amis, j’ai emballé Meredith Tellers mais c’était pour rire, puis je m’en fou alors je le dis pas ! » TSS ! Réfléchis une seconde idiote ! Si j’en avais vraiment rien eu à foutre, je n’aurais pas cherché un seul instant à le dissimuler ! Si je n’en avais rien eu à faire de ce baiser, je n’en aurais pas fait toute une histoire, j’en aurais rigolé, je t’aurais charrié avec, et basta ! Mais non. J’en avais quelque chose à faire de cet acte. Il ne signifiait pas « rien » contrairement à ce que pensait Meredith. On pouvait dire ce qu’on voulait au sujet de l’intelligence potentiellement absente de Kevin, mais au moins, lui il avait compris que ce n’était pas « rien » ce baiser. Il n’en aurait pas fait un tel fromage sinon. « Puis que ce soit toi ou moi, ça n’aurait rien changé ! Kevin aurait toujours été énervé et on en aurait pris plein la gueule quand même ! » Certes elle n’avait pas tort mais… mais c’était une fille, elle ne comprenait pas comment les mecs fonctionnaient. J’veux dire… Si j’avais été à la place de Kevin, j’aurais préféré que ce soit mon meilleur ami qui vienne me dire ça, plutôt que mon ex. Bon, oui, Kevin se serait quand même énervé si c’était moi qui était venu le voir pour lui dire mais… Rah, et puis zut, j’avais raison, c’est tout ! Meredith, qui en avait visiblement assez de cette conversation (quelque part je la comprenais), me bouscula pour sortir de la boutique. Je faillis me retourner et lui lancer : « Ouais vas-y, fuis encore une fois ! », mais de nous deux, c’était moi le lâche, moi qui l’évitais, moi qui m’enfermais dans ma chambre, moi qui ne voulais pas en parler, alors je n’avais aucun droit de lui dire ça. Alors, je ne pouvais plus que la regarder s’éloigner, en me disant que je devrais faire quelque chose, devrait dire quelque chose, parce que tout compte fait, je ne voulais pas qu’elle parte. Sauf que rien ne vint. Alors je me tus, et regarda son dos s’éloigner… Jusqu’au moment où elle se retourna. « Oh et merde ! Vous êtes tous pareil ! Des machos qui croient que tous leur est du ! C’est TOI qui m’a embrassé je te rappel alors tu t’en prends qu’à toi-même ! J’en ai marre d’en recevoir plein la gueule sous prétexte que ce que je fais, c’est nul ! Tu tiens ton vieux discours de mec pathétique qui regrette tout simplement. Et c’est ça qui m’agace ! TU REGRETTES ! Mais pourquoi tu l’as fais alors ?! » Je baissais la tête, regardant le bout de mes chaussures… Je devais avoir l’air fin, un grand type de pas loin de deux mètres, fixant ses chaussures comme s’il se faisait gronder. Enfin, oui, j’étais en train de me faire gronder. C’était assez bizarre d’ailleurs ! Doucement, je relevais la tête vers la jeune femme, et plongea mon regard chocolat dans ses prunelles. Vous voulez savoir le pire ?
« Le truc…C’est que je regrette pas de t’avoir embrassé. Pas vraiment. Enfin… Si, mais non… »
Va faire plus compliqué tiens ! Je vis rapidement que Meredith ne semblait pas convaincue par ce que j’étais en train de baragouiner, et je pris son poignet, l’attirant vers moi, pour nous enfoncer plus profondemment dans la boutique, comme si je craignais qu’on nous surprenne.
« Je regrette à cause de ce qu’il se passe avec Kevin, et de ce qu’il s’est passé avec Bailee… Mais en même temps… »
Je posais sur elle un regard navré, qui semblait dire : désolé de ne pas pouvoir être plus clair… Bon sang, parfois, je me dis : heureusement que je ne suis pas une fille, je n’osais même pas imaginer ce qui était en train de se passer dans sa tête à l’instant précis… Des rouages se mettaient en place, elle analysait chacun de mes mots pour essayer d’y trouver une cohérence, et des tonnes de petites hypothèses venaient voleter devant ses yeux. Les filles sont si compliquées ! Pourquoi ont-elles besoin de toujours tout savoir ? « Mais pourquoi tu l’as fait alors ? »… Sa question résonnait dans ma tête. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir répondre à ça ? « J’étais bourré, c’est l’genre de truc qu’on fait quand on est ivre non ? » … Non. « Parce que c’était marrant ! »… Si je voulais me faire crucifier sur place et filer droit en enfer pour avoir mentit, c’était la chose à dire ! … Mais non… Rien de ce que je pourrais dire ne conviendrais à la jeune femme, je m’en doutais… Alors… Autant jouer la carte de la franchise non ?
« Si je t’ai embrassé Meredith… C’est parce que j’en avais envie. » finis-je par avouer…
Un ange passa, et je détournais à nouveau le regard, venant le poser sur une chemise hawaïenne criarde qui me piqua les yeux, un pantalon militaire qui semblait avoir faire l’Irak… Il n’y avait même pas un truc intéressant à regarder dans cette boutique miteuse ! Enfin… Si, pour tout vous dire, il y avait un truc intéressant. Mon regard glissa jusqu’au miroir… Non, je plaisante, je ne m’appelle pas Dustin ! Je revins porter mon attention sur la jeune femme devant moi, et ajouta, d’une voix plus faible que tout à l’heure, presque un murmure…
« Depuis un moment… »
Je passais mes mains sur mon visage, remontant jusqu’à la touffe brune qui me servait de chevelure, et leva les yeux au plafond en poussant un soupir.
« Je ferais mieux d’y aller ! »
Va, Bryan, va-t’en, fuis, sois lâche. C’est tout ce que tu sais faire de toute façon ! Alors, oui, avec un dernier regard d’excuse pour la jeune femme, je me retournais, et fis un pas en direction de la sortie… Et puis, bah, je ne sais pas trop pourquoi, je fus pris d’une pulsion soudaine, fis volte-face, franchis en une enjambée la distance qui me séparait encore de Meredith, pris son visage entre mes mains, et plaqua mes lèvres contre les siennes, les yeux fermés.
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