Tout était clair dans l’air léger, depuis les planètes jusqu’à l‘air qui m‘englobait. Tant de feux brillaient là-haut et dans la ville que les ténèbres en semblaient lumineux. Les nuits luisantes sont plus joyeuses que les grands jours de soleil, mon cœur se réjouit d’impatience. Alors que mon esprit lui s’embrume de mille questions, comme un nuage d’interrogation qui me pousse à m’interroger. Je l’aime c’est un fait, dès que nos regards se sont croisés j’ai ressenti pour elle plus que ce que j’avais auparavant ressenti. Mes yeux fatiguent, mes mains tremblent alors que j’observe le ciel puis les globes électriques, pareils à des lunes éclatantes et pâles, à des perles monstrueuses qui éclairent mon chemin. Était-elle comme un de ces lampadaire, la lumière qui émanait d’elle était elle fausse ? Ou bien sa lumière qui lui donnait ce côté mystérieux presque royal était elle aussi pure que celle que dégage la lune ? Encore des questions sans intérêt, des questions sans réel intérêt. Pourtant, j’aime à penser que chaque question à son sens, à son utilité. Mais pour l’heure une mission m’attendait, je devais tracer le chemin que j’allais traverser avec elle. Et là encore une question me frappa, allait-elle seulement venir ? Ou bien tout cela ne servirait-il à rien ? Le soleil commençait doucement son éveil, alors que mon cœur lui battait à tout rompre sous la pression qu’exerçait mon esprit. J’observe une dernière fois les astres là-haut, les astres inconnus jetés au hasard dans l’immensité où ils dessinent ces étranges figures, qui font tant rêver, qui font tant songer. Dans ma main reposait trois enveloppes, dans chaque enveloppe reposait un message et pour chaque message un itinéraire important à suivre. Mon cœur palpitait rien qu’à la pensée qu’elle puisse venir, qu’elle puisse entrer dans ce jeu.

Il ne lui restait plus que trois heure à présent pour tout préparer, la première enveloppe devait se trouver à Central Park. Quatre kilomètres sur huit cent mètre, c’était là sans aucun doute un espace vert des plus conséquent et il fallait en tirer profit. Il avait payer plusieurs livreurs d’hot dog et certaines personnes qui devaient se trouvait dans le parc lorsque Stelly arriverait. Le but étant de l’attirait sans qu’elle ne s’en rende compte jusqu’à cette enveloppe. Il lui fallut une demi-heure pour traverser Central Park, s’arrêtant de temps en temps pour déposer sur le sol soit des minuscules kiwi en plastique. Pourquoi ? Très simple, il avait eu vent, après quelque recherche qu’elle aimait les kiwi. Et puis il était accompagner de flèches faîtes en cailloux, enfin dessiner à l’aide de cailloux. Dès son arrivée, si elle avait bien retenu qu’elle devait regarder le sol à ses pieds, elle n’aurait aucun problème à trouver l’enveloppe. Mais en cas d’imprévus, comme par exemple si elle venait à oublier ou à ne pas prendre au sérieux sa phrase, plusieurs personnes la guideraient d’une façons ou d’une autre. Il déposa la lette sous une pierre au pied d’un arbre juste en face du lac et s’éclipsa. Au moindre problème il serait dans les parages de toute façons. Il était déjà cinq heure lorsqu’il grimpa à un arbre, portable dans une main et jumelle dans une autre. Toute cette histoire l’amusait et il commençait à en être tout excité, comme un enfant qui commence un jeu video. Se demandant comment cela allait terminé, essayant d’imaginer les divers possibilités que cela aller lui apporter. Il observa donc du haut de son arbre, cela à l’aide de ses jumelles, l’entrée principale.

Encore une heure, il attendait qu'on lui livre son café, celui-ci arriva à 5h30 et un peu plus tard une silhouette se dessina à l'entrée de Central Park. Il y avait du monde aujourd'hui, mais rien de problèmatique pour un plan aussi génialement penser. Il ne restait à Stelly qu'à se comporter normalement et à laisser les choses se faire par elle même. En espérant simplement qu'elle joue le jeu sans s'en lasser, le début n'étant qu'une introduction, à cette journée qui semblait étrangement sympathique.