-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Partagez

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MODERATEUR
Ian Blackwood

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Bêta
Etudes: Sciences Bio
Relations:
Ian Blackwood

| Messages | : 668
| Points | : 729
| Date d'inscription | : 05/10/2011
| Age | : 34
| Localisation | : NYC
| Célébrité sur l'avatar | : Paul wesley

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyLun 30 Jan - 18:24




« La vérité, l'âpre vérité. »
de Georges Jacques Danton



* Flashback* 

Savoir que Déli était dans la même ville que lui lui donnait terriblement envie de la voir. L'avoir croisé la veille le rendait mal. L'avoir croisé, et n'avoir pu lui parler.. Ca le renvoyait au début de la fac, et il n'avait pas envie. Les choses avaient évoluées entre eux deux, Megan ou pas. Après tout, Kim était présente, et elle comptait parmi sa liste d'amis – pas que Facebook ! - il aurait pu aller la saluer.. Elle n'aurait toutefois qu'été un prétexte pour s'approcher de mademoiselle Donovan... Mais, la brune n'aurait pas été idiote.. Non, non ça se passait bien entre eux depuis leur séjour. Il était épuisé de courir partout, mais elle avait l'air.. heureuse? Et tel avait été le but de ce voyage a Paris n'est-ce pas? Réconforter le faux bonheur de sa fausse copine? Fumant une ènieme cigarette qui faisait friser le nez de Megan, il répondit a sa question : « écoute, on a déjà fait le tour de Paris, je t'ai suivis dans tous tes magasins pour tes courses de Noël, j'ai l'impression que je ne retrouverais jamais l'odorat a force de trainer dans les parfumeries.. alors non, aujourd'hui, tu fais ton shopping toute seule. On est qu'à une rue des Champs... tu devrais pouvoir te débrouiller sans moi? En plus, j'crois que la neige française a eu raison de moi. » précisa-t-il en resserrant le foulard qu'il avait mit contre son cou plus tôt dans la matinée. Malgré des premières protestations pour qu'il vienne, puis pour qu'elle reste avec le « grand malade », Ian eut raison d'elle et elle partie seule pour refaire sa garde robe avec sa carte bleu. Bah, on peut pas acheté l'amour, mais la crédulité, si ? Sitôt eut-elle refermé la porte qu'il s'empara de son téléphone pour vérifié que son rendez-vous avec son ex a la Tour Eiffel était toujours d'actualité. Les deux amoureux n'avait pas été des plus malins de planifier tout ça sur facebook.. mais en même temps, ça rendait moins secret et ambiguë leur rencontre, non? Dans ce cas, pourquoi n'avait-il tout simplement pas dit a Megan qu'il allait la voir? Que depuis qu'il avait recouché ensemble, il ne pensait qu'à elle? 


Depuis quelques temps, Megan se montrait distance, elle donnait l'impression que moins elle le voyait, mieux elle se portait. Pour une fois, c'était elle qui déclinait ses rendez-vous. Ils passèrent une semaine et demie sans se voir. Une grande première, qui ne déplaisait pas a Ian, mais qui toutefois, l'intriguait. Et puis, Ô stupeur, il découvrit que les deux femmes qu'il fréquentait se déclarait presque la guerre. Il avait tellement gonflé Leya avec ses plaintes quand a Megan et avait tellement fait l'éloge de Déli qu'il ne s'étonna même pas de voir l'alliance entre sa colloc et son ex. Il aurait trouvé ça presque drôle a vrai dire, si tout ça avait un sens . Et cette bataille aussi. Trop inutile. Megan ferait plus de mal a Déli que l'inverse puisque pour le moment, celle qui avait le copyright sur lui, c'était elle. Mais en même temps, la Bêta avait bien mieux : son cœur. Depuis, la Gamma avait bien changée. Elle était revenu a la charge sur Ian, qui se retrouva vite submergé de rencard avec elle, la laissant même s'incruster a son week end mec au ski... Parfois, il se demandait s'il ne l'avait pas trop prise pour une idiote, s'il ne l'avait pas sous-estimé, car elle avait l'air d'avoir comprit qu'il ne la quitterait pas de lui-même. Et elle parlait relativement souvent de lui, de Paris, et son ex revenait dans les trois quart de leur conversation. Loin de s'imaginer qu'elle les avait surprit alors que leur rencontre virait très amoureuse, se câlinant, se souriant, se regardant comme jamais il ne l'avait regardé elle, s'embrassant... mais conscient qu'elle savait qu'ils s'étaient vu – Ian dans son euphorie avait publié une photo d'eux sur Facebook … - il continuait a jouer la comédie avec elle. De manipulateur, il était devenu manipulé... Elle s'était mise a sortir beaucoup plus pour tester la jalousie inexistence du jeune homme, qui tentait de se servir de ça pour la pousser a bout pour qu'elle le lâche. Elle devait bien plus s'amuser que lui dans cette histoire, et il était clair qu'elle l'aimait aujourd'hui comme il l'avait toujours aimé. C'est a dire : pas. 

C'était durant ce week end au ski qu'elle lui avait proposer quelque chose qui lui avait glacé le sang. Sans doute l'avait-elle fait parce qu'elle savait qu'il refuserait.. Il avait répondu un simple « tu ne pense pas que c'est trop tot pour ça? » . Elle ne le pensait pas, non. Rapidement elle prit rendez vous pour visiter des appartement, tout cela dans l'unique but de voir jusqu'ou Ian était capable de lui mentir. Elle n'attendait qu'une chose, qu'il soit sincère. Il n'attendait qu'une chose, qu'elle le largue sans avoir a lui faire de la peine.. Il était venu aux visites et avait trouvé a redire sur chaque appartement pourtant parfait. De quoi exaspérée la demoiselle qui le poussait a lui dire la vérité, si bien qu'à la fin de la journée, elle en eut assez, et rentra chez sa mère, ne voulant plus le voir du week end. Le problème? Ian pensait être un trop bon manipulateur et menteur. Il ne se doutait pas que Megan le poussait a bout pour le faire craqué en premier... et cette histoire d'appartement lui occupait l'esprit.. Le lendemain, il y avait pensé toute la journée durant ses TIG. Depuis qu'il nettoyait les murs pleins de graffitis jusqu'à ce qu'il range sa combinaison orange dans son casier. Et même après. Dans la rue, alors qu'il cherchait un bureau de tabac ouvert aussi tardivement, étant en rupture totale de nicotine. Avec des nouvelles comme ça elle allait le tuer d'un cancer au poumons... Il pianota rapidement sur son téléphone un sms qu'il envoya a Délilah : « je crois que la plaisanterie a assez durée.. Megan veut qu'on prenne un appart. » et il l'envoya, sans savoir ce que ce message signifiait. Devait-il arrêter avec Megan car ça allait trop loin et qu'il voulait être avec la brune qui venait de recevoir le texto, ou était-ce avec elle qu'il devait arrêter car ça devenait trop sérieux entre lui et Megan? Évidemment qu'il était pour être avec Délilah et larguer l'Autre... Mais la seule chose qu'il savait, là, maintenant et tout de suite, c'était qu'il voulait la faire réagir. Qu'ils se voient. Il n'avait pas trouvé le temps de passer vraiment du temps avec elle depuis Paris si ce n'était de se croiser dans les couloirs, ou se retrouver a l’abri des regards... . Il connaissait la réponse, c'était Elle qu'il voulait... plus que tout. Tout ça avait prit de trop grande proportions, alors que finalement, c'était si simple. « Megan, si tu savais a quel point je suis amoureux...! Elle s'appelle Délilah, tu vas l'adorer.. » Si facile a penser, si difficile a formuler. Et puis, par respect pour elles, il devait la largué. Il avait trop joué avec Megan... Et Délilah n'avait pas a supporter qu'il soit avec une autre femme alors que lui même serrait des poings lorsqu'il repensait a ce qu'elle lui avait dit, qu'elle fréquentait souvent des hommes. Que ça soit pour l'oublier ou non, il ne voulait pas la perdre a nouveau, pas encore une fois. Il envoya un nouveau message " Rejoins moi a Central près du Lac, j'ai envie de te voir... je t'aime."


Il arriva près d'un banc et s'assit alors dessus, ramassant une poignée de gravier, lançant les cailloux un par un dans l'eau, faisait fuir les canards qui flottaient a la surface. C'était pourtant si simple, et si compliqué a la fois... Comment pouvait-il dire clairement qu'il aimait Délilah, et rester avec Megan... Il trompait son ex a chaque fois qu'il couchait avec la Gamma... du moins c'était tout comme... Il lâcha les quelques cailloux et frotta ses mains, avant d'attraper une cigarette, soufflant la fumée, songeur. Il fallait que ça change... mais laisser les choses se faire d'elles même serait-ce suffisant... ?
Revenir en haut Aller en bas
ETUDIANTE
Delilah J. Donovan

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Beta
Etudes: Lettres - Photographie
Relations:
Delilah J. Donovan

| Messages | : 405
| Points | : 275
| Date d'inscription | : 01/12/2010
| Age | : 28
| Localisation | : Probablement à Jersey City, à proximité très proche de Ian Blackwood.
| Célébrité sur l'avatar | : Nina Dobrev ♥

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyLun 13 Fév - 21:20




It's gonna be hard but I have to say it.


Il y a des jours où l'on sent que l'on va regretter de s'être levé au moment même où l'on repousse la couette pour sortir du lit. En ce samedi matin de février, Delilah sentait que son oreiller allait lui manquer. Elle se leva donc le plus tard possible et battit son record : quatorze heures. Et même après plus de douze heures de sommeil en pointillés, elle ne voulait pas poser les pieds sur la moquette bleu roi immonde de sa chambre. Elle se résigna pourtant, déjà énervée. Sous sa douche, les souvenirs de Paris revenaient bien qu'ils ne la quittaient jamais totalement. Toutes les manœuvres et les mensonges que Ian et elle avaient dû servir aux autres pour se retrouver, tout ce qu'il avait dû dire à... Megan. Le rendez-vous avait été génial mais elle en avait vraiment sa claque de se cacher, de mentir. Elle sentait comme un arrière-goût de honte dans la gorge lorsqu'ils se voyaient et ça... Elle ne le supportait pas. Il fallait que ça cesse, afin de la préserver de la folie qui la guettait, afin qu'elle reste exactement la même qu'avant toute cette histoire de fous dans laquelle on l'avait entraînée plus ou moins malgré elle. Elle y avait perdu beaucoup de plumes, de larmes, de fierté, d'amour propre et de confiance en elle et tout ça pour gagner quoi ? Des baisers volés, des mensonges, des regards, de la haine, de la colère, un comportement de garce, une gué-guerre à la con, des secrets, un cerveau inutilisable et des doses de vodka incroyablement élevées. C'était tout sauf elle. Elle n'aimait pas avoir à former des clans ainsi. Et, comme si ça ne suffisait pas, Stelly venait mettre aussi les pieds dans le plat, et son amie d'enfance Leya, qui était aussi la meilleure amie/coloc de Ian entretenait une fausse relation avec lui pour qu'il puisse larguer la grenouille à grande bouche plus en douceur mais, de toute évidence, ça ne fonctionnait pas. Bref, trop de personnes étaient impliquées, voulant faire tourner les choses dans leur sens ou non. La moindre publication sur Facebook devenait champ de bataille. Elle ne pouvait pas endurer ça plus longtemps. Bien sûr qu'elle était heureuse que Ian soit revenu, au-delà de tout, et surtout de savoir qu'il l'aimait autant qu'elle l'aimait. Mais vivre tout ça était largement au-dessus de ses forces. Et si elle ne trouvait pas d'autre moyen que de mettre un terme à toute relation ou contact avec l'amour de sa vie jusqu'à ce que et si il se décide à rompre avec Megan. Cela la plongerait dans une dépression profonde, c'était certain mais mieux valait souffrir, s'en remettre et avancer plutôt que de rester dans cette incertitude invivable. Elle avait ressassé ça depuis des mois. Elle sortit de la salle de bain, à la fois sûre de sa décision et plus en colère que jamais. Après avoir passé une robe et des collants, elle se sécha les cheveux avant de se rallonger sur son lit et ouvrit un livre, Autant en emporte le vent, un de ses préférés. Elle devait bosser mais était loin d'avoir l'esprit assez libre pour se concentrer ne serait-ce qu'une seconde. Elle se laissa donc emporter par le récit au bout de quelques pages.

Elle ne releva les yeux que lorsque son téléphone, à ses côtés, se mit à vibrer. Elle regarda sa montre : dix-sept heures trente. Déjà. Elle saisit l'appareil et contempla l'écran. Un message de Ian, justement. Une plaisanterie ? Un appartement avec Megan ? Mais bordel, il se foutait du monde ou quoi ?! Dans un accès de rage, elle balança son portable à l'autre bout de la pièce, accompagnant le tout d'un grand hurlement lancinant. Elle se passa les mains sur le visage, tentant de se calmer un minimum. Elle respira à fond, essayant de trouver le sens de ce SMS ainsi que le côté positif des choses. Elle n'en trouva évidemment aucun. Aucune réponse à ses questions. Elle poussa un grognement et enfouit son visage sous son oreiller. Yeux fermés, sourcils froncés, son cerveau tournait à plein régime pour se sortir de ce merdier, lorsqu'elle entendit de nouveau son vibreur. Elle laissa échapper un petit rire jaune et haussa les sourcils. « C'est résistant en fait... » Elle se leva et alla ramasser l'instrument de ses malheurs qui avait juste perdu sa coque dans la bataille. Elle répara les dégâts et consulta le message. Et maintenant, il demandait à la voir près du lac de Central Park et lui disait qu'il l'aimait. Là, elle ne put retenir un rire franc. Il avait annulé le restaurant de Saint-Valentin qu'il lui avait promis, se contentant de déposer un bouquet de fleurs avec une bague devant sa porte pour aller la passer avec Megan et maintenant il lui disait qu'il l'aimait ?! C'était la meilleure de l'année. Les cadeaux étaient magnifiques mais ça ne rachetait pas tout... Des objets contre quelques heures avec lui, ce n'était même pas comparable... Bon, d'accord, elle portait la bague quoi qu'elle fasse et elle l'avait mise à l'annulaire sans faire attention – c'était Leya qui lui avait fait remarquer – mais elle ne lui pardonnait pas, ne comprenait pas pourquoi il la torturait ainsi. A ton service Blackwood, comme toujours. Elle envoya cette phrase assassine et commença à se préparer pour sortir. Pourquoi avait-elle accepté ? Elle n'en savait rien. Parce qu'elle devait entendre ce qu'il avait à dire avant de décider de mettre un terme à tout ça ou non. Ces cheveux étaient secs, elle les laissa tomber en cascade dans son dos, elle mit son portable dans son sac, son écharpe autour de son cou, enfila ses bottes et son manteau, prit ses clés et sortit. Elle verrouilla sa chambre et brancha ses écouteurs sur son iPhone. Un truc bien punchy... The Pretty Reckless. Elle mit l'album en aléatoire. Du bon rock qui permettait de réfléchir en même temps. Les mains dans les poches, elle avançait dans le froid. Un froid qui lui rappelait une certaine capitale européenne...

Delilah arriva à la Tour Eiffel, congelée. Ian et elle avaient convenu d'un rendez-vous ici. Elle le chercha des yeux avant de sentir quelqu'un l'attraper par la taille et l'embrasser dans le cou. Elle sourit et se retourna, passant ses bras autour du cou du jeune homme pour venir s'emparer de ses lèvres glacées. Ils se réfugièrent vite dans un salon de thé autour de boissons chaudes et de macarons. Après plusieurs heures de conversation, le soleil d'hiver s'était couché depuis longtemps. Ils s'offrirent leurs cadeaux de Noël et ils se baladèrent. Elle lui montra l'endroit où elle avait vécu sa plus tendre enfance. Sans s'être consultés avant, ils échouèrent naturellement dans un petit hôtel dans le Marais. Personne ne les trouverait jamais ici. C'était une nuit magique, dans une ville magique. Avec la personne parfaite, en dehors du temps, de la réalité et le sentiment d'être exactement à sa place, qu'elle ne devait être nulle part ailleurs. Peut-être que c'était ça, la définition du bonheur absolu ?

Elle revint à la réalité lorsqu'elle reconnut les paysages familiers de Central Park. La jeune femme remarqua que des larmes avaient coulées mais elle ne savait pas si c'était à cause du froid ou de ses souvenirs. Elle se dirigea vers le lac, repérant le banc où il était tranquillement assis à faire des ricochets. La chanson You se terminait. Elle rangea ses écouteurs et se planta devant lui. « Qu'est-ce que tu veux Ian ? Pourquoi tu m'as fait venir ici ? Tu pouvais pas bouger jusqu'à la résidence ? Ou tu voulais m'humilier en public ? »
Revenir en haut Aller en bas
MODERATEUR
Ian Blackwood

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Bêta
Etudes: Sciences Bio
Relations:
Ian Blackwood

| Messages | : 668
| Points | : 729
| Date d'inscription | : 05/10/2011
| Age | : 34
| Localisation | : NYC
| Célébrité sur l'avatar | : Paul wesley

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyLun 13 Fév - 22:05

Quand son téléphone claironna dans la poche de sa veste, il ne le prit pas . Il était tellement sur que c'était Elle. Que ce message venait de la demoiselle... On peut reconnaitre les pas de l'élu de son coeur, son parfum, mais un sms, franchement? Non. Il venait juste de lui écrire, et en toute logique, elle avait répondu. Elle viendrait. Ca aussi, il en était convaincu... quand bien même était-il tout aussi conscient qu'elle lui en voulait a mort... Trop de suspens, tue le suspens... il fourra sa main dans sa poche et sorti son iphone. A ton service Blackwood, comme toujours. Il fixa ce message un certain temps, stoïque, le relisant en vain. Elle lui en voulait pour de vrai alors? Blackwood... Elle n'en était pas encore au stade de le nommer Ian Samuel Blackwood, c'était donc une colère de 1 sur 3 non ? Il relu encore le sms avant de se mettre a ricaner. Un rire nerveux qui se dissipa dans un soupire, qui lui même s'évapora dans un léger sourire. Il relu le message en souriant. Un sourire heureux. Oui messieurs dames, h.e.u.r.e.u.x. Non, il ne prenait pas un malin plaisir a torturer la jolie brune.... loin de la, ça n'avait d'ailleurs jamais été son intention.. Enfin si au début, lorsqu'il fréquentait Megan dans l'unique but qu'elle le voit faussement heureux avec une autre, histoire de lui renvoyer l'appareil, puisqu'elle se pavanait avec des hommes... Mais de ce message, il ne voyait pas le négatif, juste le positif. Delilah viendrait. Qu'elle soit en colère n'était qu'un détail. Il allait pouvoir la voir. La revoir. S'excuser, bien évidemment. Il rangea le mobile et se recala contre le banc, croisant les bras contre son torse, fixant les canards. Ils étaient bien eux. Pas de meufs, pas d'amantes, pas de soucis. Juste de l'eau, du pain... Il soupira a ses pensées. Quelle guimauve. Enviait-il des canards? Sérieusement? Ceux-ci s'étaient rapprocher de lui comme pour le narguer, flottant tranquillement dans l'eau fraiche du lac. Il reprit une poignée de cailloux et les lança a nouveau, plus pour les faire fuir que par amusement.

Il ne pouvait s’empêcher de penser a sa colère, quand bien même n'y prêtait-il pas trop d'attention. Sur de lui, il était convaincu qu'elle s'envolerait après l'avoir vu. Ian n'était pas confronté aux même problèmes que Déli. Se cacher pour la voir l'ennuyait, mais lui convenait toutefois. C'était mieux que rien non ? Il préférait profiter de moment privé avec qu'elle que d'ignorer sa présence totalement, d'ignorer leurs sentiments. Megan n'était qu'une question de temps... Rah mais cet appartement lui ravageait la tête. Il avait réussi jusqu'à la a refuser tout logement mais jusqu'à quand? Et puis, plus le temps passait, plus il avait l'impression d'être prit dans son propre piège... Il avait proposer a Délilah de passer la saint valentin en sa compagnie, mais n'avait pas prévu que Megan se mêlerait a ça. Oh je vous rassure, il n'avait pas partager une table avec les deux femmes. Non, elle avait fait mieux. Profitant de la visite des Blackwoods a leur fils, elle les avaient invité chez elle, et... maman Blackwood les avait trouvés mignon, du moins, elle ignorait tant son fils et Megan parlait avec autant d'amour qu'elle ne pouvait que croire a ce couple parfait et les avaient invité pour la saint valentin a Los Angeles... Avez vous deja essayé de dire non, a vos parents? Et a ceux de Ian? Avait-il seulement formuler : Non non non je ne peux pas je - que son père l'avait coupé, lui faisant un discours moralisateur sur la famille, le sermonnant sur son manque d'investissement dans leur famille, sur leur joie de faire plus ample connaissance avec Megan... et je vous passerais tout le reste pour votre bien... Obligé d'accepté, il fut également obligé d'annuler son rendez vous avec Deli, et ça... ça, ça n'allait pas arranger les choses. Non seulement elle le boudait, mais Leya aussi. C'était a croire qu'elles ne faisaient plus qu'une ces deux là !

L'attente était longue et pénible.. ça l'obligeait a penser a tout ça.. Rah, mais il s'était fait pardonné non? Deli avait eu ses cadeaux? Et puis la saint valentin n'était qu'une fête commercial, qui avait décrété que la fête des amoureux serait le 14 février? « Qu'est-ce que tu veux Ian ? » Il leva ses yeux sur elle, sentant ses lèvres s'étirer. Enfin... Il se leva également, alors qu'elle semblait voir rouge. «Pourquoi tu m'as fait venir ici ? Tu pouvais pas bouger jusqu'à la résidence ? Ou tu voulais m'humilier en public ? » Il papillonna des paupières. Quoi ? C'était une blague? Qu'est ce qui lui prenait? Il sourcilla légèrement de façon intriguée, conservant un sourire qu'il ne parvenait a décroché - c'était si bon de l'avoir là, sous ses yeux... - mais ça lui donnait un coté assez arrogant, qu'il amplifia malgré lui d'un petit rire " T'humilier?" a nouveau il ricana, la caressant des yeux. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Qui, mais dite moi QUI pouvait douter qu'il était totalement accroc a cette femme? Lorsqu'il la voyait ses pupilles prenaient presque la forme d'un coeur. Bon d'accord, c'est une image, mais les fait son la. " Déli y'a que des canards ici, soit pas ridicule." sa voix était taquine, il était loin de se douter qu'un volcan était en pleine fusion dans le petit corps de la jeune femme. Il baissa ses yeux sur sa main, et la regarda de ce regard terrible qu'il n'avait que pour elle. Leya avait tenue sa promesse. Déli n'avait pas jeter les fleurs, et avait donc trouvée le bijou. " Je vois que tu as bien reçu mon cadeau..." il accompagna cette phrase d'un sourire - enfin techniquement, il ne l'avait jamais perdu... - et effleura le doigt habillé de diamants. " Je suis content que tu sois là" reprit-il en venant saisir avec douceur sa nuque, s'approchant machinalement de ses lèvres pour l'embrasser. Son sourire se perdit cependant lorsqu'elle refusa ce baiser. D'abord il pensa qu'elle plaisantait, que c'était juste pour lui montrer qu'elle n'était pas très très contente et que, voila. Alors il retenta et perdit totalement cet air joyeux qui avait prit place sur son visage depuis qu'elle était là. Fronçant les sourcils, un peu perdu devant sa réaction, il plaça sa main mal accueillit dans ses propre cheveux qu'il rebroussa en la regardant .. " Hum, tu me fais quoi là?" Non il ne se croyait pas irrésistible, mais... depuis quand Délilah se refusait a un contact avec lui ? Peut-être qu'il avait prit l'habitude de leur situation, mais pas elle..Ha, les hommes...

Sa main retomba alors, et il croisa ses bras contre son torse, a nouveau. Était-elle si furax? Oh par pitié, Ian avait envie de tout - par tout, il faut comprendre DELILAH - sauf d'une prise de bec de couple avec une fille qui n'était même pas sa copine ! Il la regardait de cet air bien a lui, de cet air gentil et étonné, qui lui donnait une bouille de petit ange. Sans déconner, qu'est ce qu'il lui prenait? La psychologie masculine était bien différente de celles des femmes. Bien sur qu'il n'aimait pas cette situation, qu'il aurait préféré partager tous les moments avec Megan contre des moments avec Délilah, mais il ne pouvait pas faire grand chose. Si, la larguer. Mais c'était exclus. Il avait essayé une fois, elle s'était mise a pleurer, et Ian avait perdu ses moyens, l'avait consoler, avait fait preuve de tendresse... et avait garder sa copine. Megan l'avait comprit ça, et il était sur qu'elle en jouait... Mais Déli n'avait pas le droit de lui en vouloir? Après tout ils étaient dans la meme situation l'un et l'autre non? Lui aussi voulait être avec elle, lui aussi n'en pouvait plus de sa copine actuelle, lui aussi... Il ne comprenait pas ce refus. RAH, c'était une torture ! Pourquoi avait-elle dit oui a chaque fois, et là, aujourd'hui, AUJOURD'HUI elle faisait la capricieuse? Les hommes ne comprendrait décidément jamais les femmes...


Revenir en haut Aller en bas
ETUDIANTE
Delilah J. Donovan

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Beta
Etudes: Lettres - Photographie
Relations:
Delilah J. Donovan

| Messages | : 405
| Points | : 275
| Date d'inscription | : 01/12/2010
| Age | : 28
| Localisation | : Probablement à Jersey City, à proximité très proche de Ian Blackwood.
| Célébrité sur l'avatar | : Nina Dobrev ♥

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyMer 14 Mar - 0:07

Delilah bouillonnait littéralement et cette attitude désinvolte qu'il arborait avec un grand sourire lui donnait envie de lui arracher la tête. Et voilà qu'il lui disait qu'elle était ridicule. Pardon ? Quoi ? Mais c'était quoi cette inversion des rôles à la con ? C'était l'hôpital qui se foutait de la charité... Il lui prit la main, caressant son annulaire gauche. Elle retira vivement son doigt, croisa les bras sur sa poitrine, le fixant intensément d'un regard noir et dur. Il voulut l'embrasser, elle l'évita soigneusement. Un nouveau sourire taquin, une nouvelle tentative, un nouveau mouvement pour l'éviter. Il s'assit, croisa les bras. Enfin, il avait compris ! Il lui demanda ce qu'elle avait. Ah, non, autant pour moi, il n'avait aucune idée de ce qui la mettait dans un tel état et pire, il ne semblait pas mesurer son niveau d'énervement. Et pourtant, il n'avait jamais jamais été aussi élevé. Elle leva les yeux au ciel et planta encore ses prunelles dans celles du jeune homme, quelques centimètres plus bas. « Qu'est-ce qui me prends ? » Elle posa son index sur son menton, bouche ouverte, caricature de la blonde qui réfléchit et se mit à compter sur ses doigts. « Alors, euh... Voyons voir. a) Tu es toujours avec ta pétasse de copine, b) Elle t'a proposé de prendre un appartement, c) T'arriveras jamais à la plaquer, d) Tu m'as posé un lapin pour la Saint-Valentin au profit d'une soirée chez tes parents avec elle, e) tu crois que tes cadeaux vont tout racheter et f) Après tout ça, tu as le culot de me dire que tu m'aimes ! » Lister tout cela ne faisait que raviver sa colère, si c'était encore possible. Elle se mit à arpenter l'espace devant le banc, devant Ian. Elle réfléchissait à toute vitesse. C'est alors que la solution qu'elle cherchait depuis des mois lui apparut soudainement comme une évidence : un ultimatum. Elle allait lui poser un ultimatum. Le premier de toute sa vie. Parce que Ian, c'était le premier et le seul qui ait jamais compté pour elle, qu'elle avait jamais aimé. Donc, à personne exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Elle s'assit à côté de son amant, posa son menton sur ses mains croisées et le regarda, sourcils froncés. Elle lâcha un gros soupir. « Ian, écoute... Je ne sais pas comment te dire ça, alors je vais te le dire cash. Je n'en peux plus. C'est insupportable, ça va me tuer. Alors... » Elle se leva de nouveau, son regard se refit dur et froid. Jambes écartées, droite, bras croisés, elle n'avait jamais été aussi résolue. « C'est elle ou moi. Je suis plus sérieuse que jamais. » Bravo, Del, très mélo-dramatique. « Et avant que tu te mettes à me gueuler dessus, sur le fait de « comment je peux te mettre devant un choix pareil en si peu de temps ? ! », mets-toi deux secondes à ma place ! » Elle se mit à réfléchir aux conséquences. Si il disait elle, ça voulait dire larguer Megan, tout de suite, sans attendre. Qu'il arrive à supporter des larmes féminines, sa hantise suprême, pour elle. C'était sans doute une des plus grandes preuves d'amour qu'il pourrait lui faire. Elle n'en avait qu'une seule en tête qui la surpassait, mais mieux valait ne pas penser à ça, du moins pas maintenant. Et si il refusait, elle n'aurait plus qu'à disparaître de sa vie. Faire ses bagages, quitter New-York pour Paris, habiter de nouveau chez ses parents le temps de trouver un appartement seule. Pourquoi fuir ? Parce qu'elle ne supporterait pas de le voir refaire sa vie sans elle, sans aucun retour en arrière possible. Et Delilah sans Ian... Elle ne voulait même pas y penser. En plus, elle allait vraiment avoir besoin de sa mère dans ce qui allait sûrement être la période la plus noire de sa vie. Après tout, même si elles ne s'étaient pas vues depuis deux ans, Diana avait toujours été là lorsque sa fille en avait besoin. Quant à son père, il serait prêt à n'importe quoi pour sa petite fille. Rien qu'à l'idée de perdre Ian et tout ce qui y était relié, y compris , rien que d'y penser, ça la paralysait et lui faisait monter les larmes aux yeux. NON DELI. Tu ne pleures pas, tu ne laisses rien paraître. Absolument rien. Tu n'es pas Megan, tu ne joueras pas sur ses points faibles, même inconsciemment. Je te l'interdis. Tu auras même le droit de tuer des millions de personnes, t'auras le droit de faire absolument tout ce que tu veux avant d'avoir le droit de faire ça. Et puis, aies un peu confiance en toi et en lui merde ! C'est vrai quoi, à la fin ! Tu n'as même pas la réponse, alors tu prends ton mal en patience et tu te ressaisis ma grande ! Après un tel sermon intérieur, elle se reprit et inspira très profondément. Tout est sous contrôle. Et c'était vrai. Elle était totalement maîtresse de la situation de choix ultime dans laquelle elle les avait mis. Bon d'accord, dans laquelle elle avait mis Ian, plus particulièrement. Mais il n'était clairement pas capable de faire des choix tout seul, lorsqu'on en venait à des femmes à capacité lacrymale élevée. Si elle voulait se préserver, Delilah devait faire ce choix pour lui. Malgré le fait que ce soit la décision la plus dure qu'elle est eut à prendre de toute sa vie et malgré le fait qu'elle soit au bord de la crise de nerfs du siècle. Elle avait toujours su prendre des décisions pour obtenir ce qu'elle voulait, ce n'était pas aujourd'hui que cela allait changer. Elle ne tenait pas en place et commença à faire des allers-retours nerveux devant le banc sur lequel Ian était assis. Elle finit par s'assoir à ses côtés et reprit son sang-froid avant de le fixer. « Alors ? J'en ai marre d'attendre après toi. » Depuis qu'elle arrivée, les secondes semblaient être des heures, et cela ne faisait que s'aggraver.
Revenir en haut Aller en bas
MODERATEUR
Ian Blackwood

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Bêta
Etudes: Sciences Bio
Relations:
Ian Blackwood

| Messages | : 668
| Points | : 729
| Date d'inscription | : 05/10/2011
| Age | : 34
| Localisation | : NYC
| Célébrité sur l'avatar | : Paul wesley

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptySam 17 Mar - 3:08

L'une semblait énervée, tandis que l'autre... comment était-il d'ailleurs, ce Ian ? Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas sa réaction. Quoi, ça allait la tuer sur place s'il l'embrassait? Ah, je sais. Oui, alors l'une était énervée, et l'autre fustré. Il n'arrivait pas a comprendre cette attitude qu'elle adoptait. Elle voulait lui faire passé quel message au juste? C'était presque drôle, je dis bien PRESQUE, parce que là, franchement il ne trouvait pas sa amusant du tout. Mais ils avaient l'air de se séparer alors qu'ils n'étaient même pas ensemble. Las, le jeune homme s'assit sur le banc, un peu boudeur dans son attitude. Le confort l'empêchant de se vautrer contre le bois de celui ci, il glissa cependant dessus, observant la jeune femme devant lui sans aucune expression sur le visage. Ce qu'elle pouvait l'énerver parfois. Non, il n'était pas énervé, juste dans une grande confusion. Il avait passé une journée de merde au TIG, il passait des journées de merdes a trouver chaque fois un moyen plus cru afin que Megan en ait marre de lui, et pour résumer, il avait passé des mois de merde sauf lorsqu'il était en sa présence. Et là, elle voulait gâcher cette pause de bien-être qu'il s'accordait en sa compagnie? C'était quoi le problème de cette fille sans déconner? Enfin, dans le fond, il le savait très bien. « Qu'est-ce qui me prends ? » demanda-t-elle. Oui il savait très bien ce qui lui prenait, ou tout du moins, s'en doutait sévèrement, et c'est pour cela qu'il prenait cette attitude du mec qui ne voulait pas savoir, pas en parler, pas essayer de changer quelque chose. D'ailleurs, il ne la regardait même plus, le petit numéro dont elle faisait preuve en énumérant les problèmes sur ses mains l'agaçant au plus au point. Bras croisé contre son torse, il regardait a coté d'elle. Oh, comme ce remoud dans l'eau pouvait être intéressant tout a coup... Malgré tout, il ne pouvait pas se boucher les oreilles, bien qu'il tentait de le faire mentalement. Mais la voix de la demoiselle le rappelait a l'ordre. Après tout, il se l'était dit, et s'en rendait compte : même si elle gueulait, au moins, elle était la. « Alors, euh... Voyons voir. a) Tu es toujours avec ta pétasse de copine » Il soupira, serrant ses bras contre son torse un peu plus fort. Etait-elle obligée de l'appeler de cette façon? OK Ian n'éprouvait aucun sentiment pour elle, ni même de l'amitié. Mais de la pitié peut-être... Megan n'était pas une pétasse, elle n'avait jamais rien fait de tel. Ou presque. La saint valentin peut-être... Oh une nouvelle vague... « b) Elle t'a proposé de prendre un appartement, c) T'arriveras jamais à la plaquer, d) Tu m'as posé un lapin pour la Saint-Valentin au profit d'une soirée chez tes parents avec elle, » Comment Délilah pouvait-elle toujours être en vie? Le regard qu'il venait de braquer sur elle aurait tué une armée. Elle plaisantait là? Enfin.. elle n'avait pas tord dans le sens de sa phrase, mais là façon dont il la comprenait le rendait furieux. Elle donnait l'impression qu'il avait volontairement, de son plein gré, fait ce choix. C'était une blague? Qui plus est de très mauvais gout non? Il avait passé la pire soirée de sa vie, s'était saoulé au restaurant, avait faillit se battre avec le serveur et son père en prime, avait était un immonde salaud avec Megan en l'appelant volontairement - ou presque - "Delilah" toute la soirée, et l'avait plantée pour dormir chez un ami en fin de compte... WOUAH, c'est vrai. Pardon chérie, c'est vrai, c'est exactement la Saint valentin dont tout le monde rêve. Bon, en même temps il n'en avait pas parlé avec elle, et ne comptait pas lui en parler...« e) tu crois que tes cadeaux vont tout racheter et f) Après tout ça, tu as le culot de me dire que tu m'aimes ! » OK.

Ian avait depuis l'énumération du petit e quitter définitivement le champs de vision dans lequel reposait la brunette, serrant les mâchoires pour éviter de dire quelques choses qu'il regrettait par la suite du genre : mais tu sais quoi ? MAIS VA TE FAIRE FOUTRE ! Voilà ! Parfait, il était content de la voir, et là, il avait l'impression de la détester. Délilah pouvait être si agaçante lorsqu'elle le voulait ! Pourquoi ? Parce qu'elle ne faisait que lui coller la réalité en face, et qu'il avait horreur de ça. Il avait l'art de changer de sujet lorsqu'il le désirait, mais là, ils étaient trop en plein centre pour qu'il trouve comment en sortir. Coincé. Voilà ce qui l'énervait. Pas elle, mais le fait qu'il soit coincé. Il soupira bruyamment lorsqu'elle faisait les cents pas devant lui. On aurait cru un vieux couple en train de se disputer sur la chaîne a regarder le soir... Et puis, elle s'assit a coté de lui, l'air tout aussi contrarié que Ian. C'était toujours un plaisir de la voir. Elle soupira aussi, ce qui attira son attention. Ce qui l'énervait surtout, dans le fond, c'était qu'elle se préoccupe de tout ça. Enfin, l'énervait.. non.. le gênait plutôt... l'agaçait.. Ne pouvait-elle pas être un peu moins... un peu plus.. enfin, faire avec? Hé ho, Ian pensait comme un homme, il ne se rendait pas compte de ce qu'elle endurait vraiment... « Ian, écoute... Je ne sais pas comment te dire ça, alors je vais te le dire cash. Je n'en peux plus. C'est insupportable, ça va me tuer. Alors... » déclara-t-elle en guise de réponse a ses réflexions mentales. Ah non, apparemment, elle ne pouvait pas... Et tout a coup, elle trancha tout, coupant court a ses pensées. BIM, comme une bombe qui explose... Ou plutot, comme le "clic" qu'on entend en marchant sur une mine antipersonnel... « C'est elle ou moi. Je suis plus sérieuse que jamais. » CLIC « Et avant que tu te mettes à me gueuler dessus, sur le fait de « comment je peux te mettre devant un choix pareil en si peu de temps ? ! mets-toi deux secondes à ma place ! »

Lui gueuler dessus? Non. Non il n'en avait pas envie. Il redoutait depuis qu'il se re-fréquentait cette question. Tout du moins, il s'y attendait. Elle allait bien arrivé un jour ou l'autre, s'il ne faisait rien pour changer les choses. Là ou il trouvait ça con... c'était que depuis le début c'était Délilah. Et elle le savait, non ? Non, peut-être pas. Mais quand bien même le savait-elle, elle n'avait pas envie de le partager, comme il n'aurait pas eut envie de la partager avec quelqu'un d'autre... Ça restait pourtant très bas, comme ultimatum... A un moment donné, il cru qu'il allait se mettre a rire. Mais le contexte ne le lui permettait pas. Délilah s'était remit a marcher, ce qui ne le préoccupa pas tant que ça, réfléchissant. Il passa un bras sur la bordure du dossier de ce banc, la regardant se dépenser. Y pouvait-il quelque chose? Oh je ne parle pas de la situation dans laquelle il les avait mise, il aurait pu larguer Megan, ça il le savait... Non, y pouvait-il de ne pas avoir envie d'y penser, alors qu'il devrait? Non, au lieu de ça, il regardait Délilah. Ses traits, même tirés par la colère ou je ne sais quel autre sentiment n'entachait rien a sa beauté. C'était trop déconcentrant pour qu'il arrive a prendre les choses sérieusement. Il regarda a nouveau la bague qu'elle portait, la trouvant presque un peu hypocrite dans ses reproches. Ses cadeaux n'avait peut-être pas racheter ce faux plan qu'il lui avait fait pour la saint valentin, mais elle la portait quand même. « Alors ? J'en ai marre d'attendre après toi. » fit-elle en se rasseyant. Marre d'attendre une réponse, ou qu'il quitte Megan ? Les deux probablement. D'un air détendu, presque trop, il la regarda et s'exclama avec une mimique pleine de surprise - faussement bien sur - tout comme sa voix : " AAAAH ! AH parce que je devais répondre a ça? à ce truc bidon que tu viens de me balancer en pleine gueule ? Ah OK ! Oh laisse moi réfléchir un peu alors, le choix est tellement dur. " Parfois, lorsque Ian parlait, il pouvait s’énerver lui même. Il savait pertinemment que ses réponses n'étaient pas les bonnes, et que ça allait clasher... Et pourtant il le faisait. Pourtant c'était simple... Il lui aurait suffit de dire : Tu sais que c'est toi Délilah. Je vais aller la larguer de ce pas, parce que c'est toi et ça sera toujours toi... NON NON, Ian blackwood, l'imbécile, se leva du banc et imita grossièrement la pose de Delilah un peu plus tot " MMMMH VOYONS ! a) Si je suis avec ma pétasse c'est parce que je l'aime tellement c'est vrai. B) je veux pas la larguer j'aime tant te faire souffrir, c) ma saint valentin était tellement magique , qu'est ce que je me suis éclaté en pensant a toi toute seule, d) ça doit être parce que tu m'en veux tellement que tu porte la bague que je t'ai offerte pour m'excuser.. tiens d'ailleurs.. " Il se rapprocha d'elle et lui attrapa la main, faisant glisser le bijou sur son doigt, le lui ôtant. Il l'agita dans sa main un instant, sentant son coeur cogner contre son torse regrettant dejà ce qu'il n'avait pas encore fait, tout comme son sang tapait contre sa tempe, sous la colère qui l'envahissait progressivement " je l'offrirais a Megan, puisque je l'aime tant. " Il se retourna dans un sourire amer et quelques fractions de seconde plus tard, un geste puissant et presque violent du bras plus tard, la bague sombra dans l'eau du lac. Quel con, pensa-t-il en ne sentant plus l'objet dans sa main. Clic... boom? "putain" cracha-t-il entre ses dents en commençant a marcher dans la direction opposé de la jeune femme. Quel con, repensa-t-il. Pas parce que le bijou lui avait coûté les yeux de la tête, mais pour le geste en lui même. Oui, il pouvait être vraiment con parfois, s'emportant pour pas grand chose.. Enfin, pas grand chose.. Il avait l'impression qu'elle doutait de lui, qu'il prenait du plaisir a fréquenter Megan au dépend d'elle.. Rien ne lui faisait plus de mal que ça... Il se retourna quelques pas plus tard, la gorge serré. " Bon, tu viens ou je t'appelle quand elle chialera devant moi?" Un peu froid? Oui ben désolé, mais il avait de quoi l'être. Il n'aimait pas qu'on lui impose des choses, mais c'était peut-être la seule solution pour éviter de sauter avec la mine... oui, il était en train de dire qu'il allait largué Megan... non il ne savait pas si Delilah viendrait vu son comportement a l'instant, oui il se doutait que le trajet allait être vraiment insupportable s'il ne s'excusait pas, ce qu'il avait envie de faire depuis l'instant ou il avait eu cette poussé de colère...
Revenir en haut Aller en bas
ETUDIANTE
Delilah J. Donovan

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Beta
Etudes: Lettres - Photographie
Relations:
Delilah J. Donovan

| Messages | : 405
| Points | : 275
| Date d'inscription | : 01/12/2010
| Age | : 28
| Localisation | : Probablement à Jersey City, à proximité très proche de Ian Blackwood.
| Célébrité sur l'avatar | : Nina Dobrev ♥

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyVen 30 Mar - 15:38

Ce fut comme si le temps s'était figé et que le monde de Delilah s'effondrait peu à peu. Chaque mot, chaque intonation qu'il employait blessait un peu plus la jolie brune. Elle resta pétrifiée par la colère et une sorte de fascination mêlée de peur devant ce déchaînement de colère presque violent de cette espèce de monstre froid et meurtrier qui l'assassinait lentement.En plus, elle lui en voulait de devoir toujours ironiser sur tout, même quand elle était tout ce qu'il y avait de plus sérieux et que le sujet était grave. Bien sûr, elle savait qu'il pouvait être comme ça, elle l'avait même déjà vu se comporter ainsi. Mais jamais envers elle. Elle savait aussi qu'il débitait un tel laïus sous le coup de la colère, mais c'était tout de même particulièrement douloureux. Son coeur battait si fort dans sa poitrine qu'elle entendait son écho dans ses oreilles. Elle était incapable de bouger, de parler, de manifester la moindre émotion ou même de réfléchir. Elle savait seulement deux choses. Premièrement, tout en lui l'énervait, jusqu'à la position dans laquelle il se tenait et deuxièmement, paradoxe ultime, même ainsi, alors qu'il l'insultait presque, elle le trouvait magnifique et ne pouvait pas s'enlever du crâne qu'elle l'aimait, ne serait-ce que deux secondes. Le côté bestial peut-être... Elle aurait été toute seule, elle aurait rit de ses propres pensées. Mais alors qu'elle l'écoutait, assise à ses côtés, les bras croisés sur la poitrine, il lui prit la main et fit descendre doucement l'anneau qui ornait son annulaire gauche et d'un geste vif du bras, presque comme on assène un coup de point, il lança le bijou dans l'eau. Plouf. Disparu. La jeune femme était en état de choc. Elle ne comprenait pas le geste. Voulait-il dire qu'il mettait fin à leur histoire ? Ma pauvre Deli, toi qui considérait ça comme une bague de fiançailles... Son coeur, qui pompait son sang à pleine vitesse, résonnait encore dans sa tête. Boum, boum, boum, boum... Elle avait l'impression d'être prête à exploser. Son ton ironique et cassant accentuait encore la douleur qui en devint presque physique, comme si il plantait des minuscules éclats de verre dans son coeur et dans son ventre. Elle avait envie de vomir, voyait flou et avait la tête qui tournait. Lorsqu'il jura violemment, elle tourna la tête vers lui et reprit ses esprits. Tout cela n'était donc pas qu'un mauvais rêve, elle n'allait donc pas se réveiller dans les bras de Ian, entourée de l'ambiance rassurante de sa chambre. Elle devait donc agir. Mais comment ? Elle se préparait à se lever lorsque Ian partit dans une direction opposée à la sienne, fit quelques pas, se retourna et lui annonça en substance qu'il allait rompre avec Megan et qu'il lui proposait d'assister à la scène. Elle se leva et laissa son impulsivité agir, bien que cela fut complètement stupide. Il venait de lui déclarer que c'était elle, envers et contre tout, et elle était sur le point de tout gâcher. Mais bon, elle n'avait pas des capacités de réflexion aussi élevées pour le moment. Elle se plaça en face de lui, haussa les épaules et arqua un sourcil, une moue désabusée sur le visage. « Non, en fait tu sais quoi ? Retourne avec elle puisque tu l'aimes autant, mariez-vous, faites des dizaines enfants, vivez heureux pour toujours, ou pas d'ailleurs, je m'en fous totalement. Ça ne me concerne plus, j'ai déjà assez donné. Oh, et avant que j'oublie... Merci pour la bague ! » Une dernière pique acide avec un sourire aussi empoisonné que la pomme donnée à Blanche-Neige par la sorcière et elle fit volte-face, marchant rageusement dans la direction opposée, sans destination. Bien sûr, elle ne pensait pas le moindre mot de ce qu'elle avait dit, pas la moindre intonation. Elle regrettait déjà chaque lettre prononcée. À bien y réfléchir, elle regrettait beaucoup de choses dans ses vingt et une années de vie... À commencer par le fait de l'avoir laissé partir, il y a presque six ans de cela... Alors pourquoi le laisser partir aujourd'hui, après tout ce qu'ils avaient traversé, après s'être enfin retrouvés... Non, elle ne pouvait pas prendre le risque de le perdre définitivement, encore moins à cause d'une réaction stupide pendant une dispute vitale à leur relation mais stupide, le tout à cause d'une pétasse brune qui lui ressemblait et qui atteignait des records niveau stupidité ! Prise de remords mais toujours en furie, elle pivota sur elle-même et le regarda. Il n'avait pas bougé d'un pouce depuis qu'elle lui avait répondu, comme figé. Elle fit demi-tour, revint à sa place initiale en face de lui. Avant qu'elle n'ait eu le temps de réfléchir, son bras bougea tout seul. Il prit de l'élan et sa main droite atterrit avec violence sur la joue de son interlocuteur. Le claquement sec résonna un instant dans l'air, le bruit évoquant à la brunette celui d'un drapeau blanc qui claque au vent, en signe de paix. Elle ne l'avait jamais frappé auparavant. Il faut dire qu'il ne l'avait jamais blessée à ce point jusqu'à aujourd'hui. Elle constata avec surprise que ce geste particulièrement brutal mais adapté à la situation l'avait soulagée. C'était comme si toute sa colère s'était envolée, laissant place à une sorte de rancoeur sourde. Oui, elle lui en voulait toujours, oui, elle était blessée, mais elle l'accompagnerait, puisqu'il avait besoin d'elle. Elle lui avait promis d'être toujours là pour lui, cette fameuse nuit, il était grand temps de tenir cette promesse. Un sourire en coin s'afficha sur les lèvres de la brune, même si c'était peut-être inapproprié à la situation et à son état d'esprit. « On y va ou tu suis mon conseil et tu pars faire un remake de Cendrillon avec Megan ? » Là, c'était elle qui ironisait. Enfin... Plus ou moins. Elle essayait surtout de camoufler l'angoisse qu'elle ressentait face à l'appréhension de sa réaction face à la baffe qu'elle lui avait donné. Il était tellement imprévisible parfois... Allait-il être violent ? C'était peu probable. Dans l'incapacité totale de répondre à ses propres questions, elle attendait, comme d'habitude.
Revenir en haut Aller en bas
MODERATEUR
Ian Blackwood

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Bêta
Etudes: Sciences Bio
Relations:
Ian Blackwood

| Messages | : 668
| Points | : 729
| Date d'inscription | : 05/10/2011
| Age | : 34
| Localisation | : NYC
| Célébrité sur l'avatar | : Paul wesley

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptySam 31 Mar - 15:45

Ian était allé trop loin, et il le savait. S'il pouvait revenir ne serait-ce que cinq minutes en arrière.. Juste cinq? Qu'est ce que ça couterait au fil du temps? La population entière voudrait probablement bien faire une journée de 24h et 5 minutes non? Qui cela dérangerait-il? Ou envoyer sa demande pour ce retour dans le temps? Pourquoi ce qui était si facile en soit était-il aussi impossible... Cinq minutes, rien de plus, rien de moins. Il aurait juste prit Délilah par la main, se serait excusé pour ce qu'il lui avait fait traversé ces derniers mois, et lui aurait dit qu'il allait tout arranger, maintenant. Qu'il ne voulait pas la perdre, qu'elle était tout pour lui, tout. Du moins, il en était convaincu... Il ne se serait pas comporter de façon si stupide, ni dans ses mots, ni dans ses gestes. Il ne pouvait que regretter. Regretter de n'avoir sut agir plus tot, de prendre ses responsabilités par exemple : il aimait Déli, il était avec Megan, n'importe qui avec un peu de morale et d'estime pour soit et autrui aurait prit la bonne décision depuis longtemps déjà. C'était si facile en soit a quitter quelqu'un. Encore une fois, pourquoi les choses si facile étaient impossible? Parce que c'était Ian. Parce qu'il fuyait ou gachait tout. Lui demander de l'accompagné, n'était-ce d'ailleurs pas quelques peu odieux? Car s'il lui demandait de venir, c'était dans son propre interêt, malheureusement. Pas qu'il veuille se servir d'elle, évidemment, quoi que, mais comme courage. Si elle était là, a l'attendre dans la voiture alors qu'il était a l'interieur avec Megan, il ne se laisserait pas avoir par quelques larmes. Elle pleurait ? Tant pis, mieux vallait elle que Délilah après tout. Il ne lui demandait pas de venir pour qu'elle est la preuve qu'il tenait a elle plus que Megan, mais l'inverse.. Pour que lui en ai la preuve. Stupide, puisqu'il le savait déjà. Cinq minutes, si seulement il était capable de remonter le temps, à peine...
La brune avança alors vers lui. Il n'ébaucha pas même l'ombre d'un sourire quand bien même ses pas le rassurèrent. Elle acceptait de venir, n'est ce pas? Elle avait comprit qu'il avait juste pété un cable à la Blackwood, et qu'il regrettait, qu'il voulait être avec elle, juste elle, rien que elle... Elle s'arrêta devant lui, et tout ce dissipa progressivement en la regardant se tenir ainsi, droite, déterminée, et inévitablement en colère. Le doute s'installa alors en lui, creant une sensation qu'il détestait plus que tout, un noeud dans sa gorge qui s'enroulait dans tout son corps jusqu'au plus profond de ses entrailles... en noeud qui se serrait plus elle parlait... « Non, en fait tu sais quoi ? Retourne avec elle puisque tu l'aimes autant, mariez-vous, faites des dizaines enfants, vivez heureux pour toujours, ou pas d'ailleurs, je m'en fous totalement. Ça ne me concerne plus, j'ai déjà assez donné. Oh, et avant que j'oublie... Merci pour la bague ! »  Jusqu'a quel point le noeud pouvait-il aller avant que tout ne cède et qu'il tombe inerte au sol ? Elle le quittait? Là? Elle abandonnait, elle baissait les armes, elle était prête a l'oublier? Il aurait réagit si cela avait été possible. Aucun de ses muscles n'avait envie de se mouvoirent. Aucun. Ni lui même d'ailleurs. Il ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas? Quel con... Etait-il possible qu'elle.. que... Son regard était ancré dans celui de la jeune femme ou il lisait colère et amertume... Si elle était capable de le quitter, comment ne pouvait-il pas le faire pour Megan? Il avait halluciné, ça n'était pas possible...

Elle tourna les talons, laissant le jeune homme dans sa torpeur. Quand on pense qu'une personne est tout pour soit, et qu'elle part a grand pas de nous, comment ne pas être perdu? Il avait l'impression de geler sur place, d'être Jack qui sombre dans l'eau glaciale en regardant Rose flotter sur sa planche de bois, rejoignant le titanic sombré depuis longtemps... Elle ne pouvait pas. Bouge toi mec, hurlait son cerveau et son coeur a l'unisson. Mais rien... Grève totale du corps Blackwood. Il sombrait, tout simplement. Etait-ce possible d'aimer autant une personne? Ca n'avait tellement rien a voir avec un coup de foudre... Sauf peut-être l'effet d'électrocution totale a sa vue. Il avait beau avoir vécu entre leur adolescence et maintenant, il l'aimait. Elle, comme aucune personne n'avait pu aimer avant. Et là, tout, absolument tout s'éffondrait, parce qu'il avait été con. Trop con... Il ferma les yeux en serrant poings et machoires, luttant une fraction de secondes contre l'engourdissement qui l'envahissait. Quand il réouvit les yeux, elle avait modifiée sa course et revenait vers lui, ce qui lui fit papillonner des paupières. Quoi? Si elle avait avancé a reculons, il aurait cru un instant qu'il était capable de rembobiner le temps. Malheureusement pour lui, elle avait juste quelques choses a ajouté. Et elle l'ajouta. La chaleur de sa main claqua contre sa joue avec force et intensité. Une corde que Rose aurait du lancer a Jake, le faisant remonter a la surface, réagir. Sa tête suivit le mouvement de la main de Délilah, se tournant sur le coté. Il resta un instant, ainsi, alors qu'elle avait retirer ses doigts giffleurs depuis quelques secondes. Il regardait le lac, tête tournée, pensant a la bague qui devait avoir touché le fond depuis... Oui, il méritait cette baffe, et en était conscient. Les muscles de la machoire palpitant dans sa joue, il tourna doucement la tête, stoique, regardant la demoiselle qui abordait un petit sourire en coin. Satisfaite d'elle même ? Quand il porta son regard sur elle, elle ne conserva pas ce rictus, ce qui l'aurait presque fait sourire. Il porta sa main contre sa joue, la massant un peu. Elle était soit très en colère, soit très en forme physiquement...  « On y va ou tu suis mon conseil et tu pars faire un remake de Cendrillon avec Megan ? »  Il pinça ses lèvres dans un sourire. Pas que Déli avait lançé la vanne de l'année, mais plutôt qu'elle avait l'air plus.. légère. Son regard n'était plus si dur, ses traits non plus d'ailleurs. Il ricanna a peine, laissant sa main en suspens, avant de se risquer a un une nouvelle tentative de contact avec elle, la portant près de son visage en douceur. Les yeux noisettes de la jeune femme braqué sur sa main lui laissait croire qu'un instant, elle le pensait capable de lui rendre la monnaie de sa pièce, ce qui lui fit perdre patience et il accrocha ses doigts a sa nuque, l'attirant contre lui, déposant alors un baiser sur le sommet de sa tête. La caressant du bouts des doigts il ne trouva comme réponse qu'à lui dire : " Grumpy n'a aucun rôle dans Cendrillon." il lui fit un sourire et murmura, le regard implorant : " excuse moi..." C'était peut-être court pour se repentir, mais c'était net au moins. Il ne supportait pas l'idée qu'elle puisse lui en vouloir de quoi que ce soit, et c'était bien pour cette raison qu'il voulait regler le problème Megan, et ce, maintenant.


Il n'attendait pas une réponse de sa part. Il n'attendait rie, ormis le fait qu'elle sache qu'il était désolé. Profondément. Pour tout. Et même s'il en mourrait d'envie, de sentir qu'elle était là, toujours pour lui, qu'elle n'avait parlé que sous le coup de la colère tout a l'heure, il se retient de l'embrasser. Visiblement, elle ne voulait pas être la seconde, et a l'heure actuelle, Megan était toujours dans la course. Ca auraiit été trop impoli, irrespectueux, de se risquer a ça. Il lui sourit alors faiblement, et retira sa main de sa nuque. Peut-être commencait-il a comprendre la rage qui l'avait animé? C'était un bon début, non? Il prit une inspiration pour remplir ses poumons un bon coup et demanda ensuite : " bon... On y vas? " Evidemment, il ne demanderait pas a Delilah d'intervenir. Il voulait juste la savoir là, a l'attendre. Parce qu'il ne voulait plus la faire attendre, il oserait, enfin.

Revenir en haut Aller en bas
ETUDIANTE
Delilah J. Donovan

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Beta
Etudes: Lettres - Photographie
Relations:
Delilah J. Donovan

| Messages | : 405
| Points | : 275
| Date d'inscription | : 01/12/2010
| Age | : 28
| Localisation | : Probablement à Jersey City, à proximité très proche de Ian Blackwood.
| Célébrité sur l'avatar | : Nina Dobrev ♥

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyLun 9 Avr - 21:37

Delilah savait qu'elle lui avait fait peur, très peur. Et c'était cette peur là qui faisait dire à la jeune femme qu'elle comptait pour lui malgré tout, peut-être beaucoup plus que ce qu'elle imaginait. Une seconde de terreur lorsqu'il leva son bras, seconde vite effacée lorsqu'il agrippa sa nuque pour l'attirer contre lui. Dans ses bras, elle ferma les paupières, rassurée par ce contact infime qui faisait disparaître ses doutes, ses craintes et ses inquiétudes. Elle se blottit doucement contre lui. Comment pouvait-il avoir autant d'effet sur elle ? Un sourire, leurs peaux qui se frôlent pouvaient la calmer instantanément. Elle n'avait définitivement ressenti ça qu'avec lui. Son premier et seul véritable amour. Sa réponse à la question qu'elle lui avait posée la fit sourire, presque rire. Eux seuls pouvaient comprendre. Se comprendre parfaitement. Ça devait être ça, être en osmose avec quelqu'un. Elle était tellement amoureuse de lui, ça la rendait folle. Il s'excusa, mais ses yeux disaient bien plus que les deux petits mots complètement banals qu'il venait de prononcer. Il regrettait sincèrement et commençait à réaliser pourquoi elle avait fait une telle scène. Cela la touchait au plus haut point, ça représentait tant pour elle... Elle respira profondément et son odeur lui envahit les narines. Les odeurs sont les seules choses sur cette planète totalement uniques et originales, propres à chaque individu. Celle-ci était la seule qui pouvait avoir une influence sur elle, que ça soit pour la mettre de bonne humeur, la calmer ou la détendre. A l'heure qu'il était et sûrement grâce au lieu où elle se trouvait, impossible de dire précisément comment, mais elle savait que quoi qu'il arrive maintenant, ils seraient capables de le surmonter, ensemble. Il lui retourna sa question en la lâchant, la laissant regretter son étreinte. Elle le regarda, approcha son visage du sien et vint effleurer ses lèvres des siennes, jouant avec ses doigts. « Pour le meilleur et pour le pire, tu te souviens ? » Elle sourit et resserra sa prise autour de la main de son centre du monde. Elle ne pouvait définir avec précision ce qu'elle ressentait à cet instant. Pas envers Ian, ça, elle le savait depuis presque huit ans et cela ne changerait jamais. À propos de la situation, de ce qui allait ce passer d'ici quelques minutes. Elle ne réalisait pas encore très bien. Mettre fin à sa pseudo-histoire avec Megan, ça voulait dire ne plus avoir à se cacher, à avoir honte, ça signifiait clamer à la face du monde que oui, ils s'aimaient, qu'il n'y avait plus que l'autre dans le cœur de l'un et que plus rien ne pourrait plus jamais se mettre entre eux. Réaliser tout ça plongeait la jolie brune dans une espèce d'euphorie électrique teintée d'une légère appréhension. Et si il n'était pas capable, face à face, de résister aux larmes factices que cette comédienne diabolique ne manquerait pas de faire couler dans l'espoir de le retenir dans ses filets indéfiniment ? Exploiter les faiblesses d'un homme sensible comme lui était ignoble, mais Delilah savait Megan prête à tout, elle l'avait déjà démontré à maintes reprises. « La vie est un bal costumé où chacun porte un masque. » Dans leurs cas respectifs et mutuels, cela faisait longtemps que les masques étaient tombés depuis bien longtemps, mais la brune qui leur gâchait la vie depuis quelques mois déjà était loin d'avoir épuisé toutes ses ressources, Deli en était persuadée. Pourtant, elle avait entièrement confiance en Ian. La situation actuelle lui pesait aussi et il ne rechignerait absolument pas à les en faire sortir. Après tout ce qu'ils avaient traversé, ils avaient bien le droit d'être enfin heureux et libres de s'aimer. Ils avaient déjà perdu beaucoup trop de temps à son avis. Ses bras vinrent s'enrouler autour de la nuque du jeune homme avec une tendresse infinie, ses doigts jouant avec une mèche de ses cheveux châtains. « Je t'aime. Même si tu me rends complètement dingue. Ou peut-être à cause de ça, tiens. » Elle l'embrassa et fouilla dans les poches de son manteau, jusqu'à trouver ce qu’elle cherchait : ses clés de voiture. Elle le prit par la main et l'entraîna vers sa place de parking, non loin de la sortie du parc, devant un énorme chêne. Elle lui tendit son trousseau, comme pour boucler la boucle commencée lors de leurs retrouvailles sur le parking de ce commissariat du Queens, où il avait pris le volant d'autorité.  " Fais attention, s'il-te-plaît... » Elle ne savait pas vraiment de quoi elle parlait. De sa voiture ? D'elle ? De lui ? De leur amour ? Aucune idée. Un mélange des quatre, sûrement. Elle lui sourit de nouveau et s'engouffra dans l'habitacle, s'assit sur le siège passager. Elle claqua sa portière en même temps qu'il prenait place derrière le volant. Elle croisa les jambes et regarda celui qui la connaissait par cœur. « Je sais ce que ça représente pour toi. Et je veux que tu saches que ça signifie beaucoup pour moi. Je serai toujours là pour toi, peu importe ce pour quoi tu as besoin de moi. » La présence du jeune homme dans la voiture renforçait l'idée que la jeune femme commençait à considérer comme un fait : il donnerait tout pour être avec elle. La réciproque avait toujours été vraie mais la brunette, très peu sûre d'elle lorsqu'il s'agissait de lui, comprenait à cet instant seulement que la propriété avait sa part de vérité. Elle était donc si importante pour lui... Cela lui donnait une impression de puissance, véritable source de bonheur et de confiance en elle. « Bon, direction Résidence Gamma ? » Un dernier sourire avant de faire le grand saut vers l'amour fou, libre, sans limites et sans reproches. Le grand saut vers l'amour véritable, parfait. Leur amour.
Revenir en haut Aller en bas
MODERATEUR
Ian Blackwood

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Bêta
Etudes: Sciences Bio
Relations:
Ian Blackwood

| Messages | : 668
| Points | : 729
| Date d'inscription | : 05/10/2011
| Age | : 34
| Localisation | : NYC
| Célébrité sur l'avatar | : Paul wesley

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyMer 18 Avr - 19:57

Ian se sentait prêt. Prêt a tout, pour elle, ça, ça avait toujours été et ça restera probablement le cas. Mais il était surtout prêt a franchir ce cap, cette étape, ce chapitre, tourner enfin la page de ce mauvais livre pour entamer celle qui lui semblait inachevée depuis son déménagement a Los Angeles. Je ne vous cache pas qu'il se sentait vaseux a cette instant. Il s'en était toujours effroyablement voulu d'avoir utiliser Megan comme une vulgaire copine de substitue. S'il avait le choix, il retournerait a ces quelques mois, a cette soirée ou elle s'était approché de lui pour faire connaissance, et il lui expliquerait gentiment qu'il n'avait pas envie d'être avec quelqu'un actuellement. Mieux, il n'aurait pas jouer a ce jeux risqué, a l'inviter a sortir parce que ça lui faisait de la compagnie, parce qu'elle était brune, parce qu'elle lui rappelait celle qu'il avait croisé parfois avec un autre homme, celle qui avait disparu de sa vie a son adolescence, celle pour qui aujourd'hui il allait quitter une fille qui était tombée amoureuse de lui malgré que cette alchimie n'est jamais été réciproque. C'était une drôle de sensation qu'il ressentait. Celle d'être, de toute façon, qu'un connard. Il avait trop longtemps fait du mal a Delilah en fréquentant sa petite amie actuelle, et de toute évidence, en fréquentant aussi sa brune lorsqu'il était avec le substitut, il faisait souffrir Megan. Et aujourd'hui allait être encore pire. Elle qui venait tout juste de parler d'appartement. Un salaud, oui. Mais ce jeu avait assez duré. Il préférait de loin être un connard avec Megan qu'avec la Beta. Penser ça ne l'aidait pas d'ailleurs, car sa lui rappelait que jusqu'à la, la gamma ne lui avait jamais rien fait de tel qui permettait de justifier autant de méchanceté de sa part. A cause de lui, elle était détesté de plusieurs personnes, qui auraient préféré voir l'italien avec la vrai femme qui animait son cœur. Il avait horreur de faire souffrir une femme, et ça n'était pas de la prétention de se dire que Megan allait avoir beaucoup de mal a encaisser cette histoire. Surtout qu'elle détestait profondément la beta. Quel bordel...

Comme si sa petite amie - pardon, elle ne l'était pas "officiellement - comme si Delilah pouvait ressentir ses tortures mentales, elle lui murmura contre ses lèvres . « Pour le meilleur et pour le pire, tu te souviens ? » Il figea son regard dans le sien, et sentit un léger sourire s'installer malgré lui. Un regard, vous vous rendez compte? Il ne lui fallait que ça. Croiser ses petits yeux chocolats et entendre sa voix pour revivre, pour se sentir heureux, pour réaliser que c'était justement a cause de ce petit truc qu'il devait le faire, qu'il ne pouvait plus ignorer la situation. Pour le meilleur et pour le pire.. il espérait bien que tout soit meilleurs, trop de choses avaient été dans la catégorie du pire ces derniers temps. Les bras de sa brune vinrent s’enrouler autour de lui et il ne pu que répondre a cette étreinte en enlaçant les siens autours de sa taille, l'y serrant comme si elle allait disparaitre d'un moment a l'autre. Il avait l'impression de partir a la guerre. Enfin, s'il devait un jour la faire, il imaginait très bien que ça se passerait avec ce sentiment qui l'enivrait. L'envie d'arrêter le temps, de faire un doigt d'honneur magistrale a tout le monde et de vivre sa vie. Il n'avait jamais été doué pour rompre. La dernière fois qu'il avait vraiment parler a une fille, c'était à cette brune là, quand il lui avait annoncé qu'il allait déménager a l'autre bout du pays. Elle était parti en pleurant. Mais si Delilah y avait survécu, Megan était une parfaite candidate pour s'en remettre aussi non ? Si Ian s'inquiétait tellement, c'était simplement parce que d'une part, il était ainsi, a se préoccuper des autres, mais aussi parce qu'il trouvait ça tellement injuste que l'une comme l'autre doivent faire les frais de ses conneries. « Je t'aime. Même si tu me rends complètement dingue. Ou peut-être à cause de ça, tiens. » déclara-t-elle avant de l'embrasser. Il l'aimait aussi, mais ne dit rien, ses yeux s'en chargeaient sans doute mieux que sa voix. Tout pouvait disparaitre en un instant lorsqu'il posait seulement ses yeux sur elle, comme si elle était la 8° merveille du monde, comme si il n'y avait rien d'autre qu'elle, seulement elle, et simplement elle.

Elle fouilla dans sa poche et sorti les clé qu'elle lui tendit après l'avoir emmené jusqu'à sa voiture. Quoi, avec tout ce dont il avait a pensé elle voulait juste faire la passagère ? Ca l'amusa, mais il y voyait plus un symbole en faite. il était temps pour lui de prendre le chose en main. Il commença cette "mission" en saisissant les clés de voiture et s'installa a bord de l'audi. La dernière fois qu'il l'avait conduit, c'était cette soirée au commissariat qui avait été... disons le : un tournant. Cette soirée ou ils avaient prit conscience qu'ils s'aiment encore, qu'ils ne s'étaient pas oublié, cette soirée ou Déli lui avait prouvé qu'elle était là pour lui, cette soirée ou il avait prouvé qu'il avait un sérieux don pour se foutre dans la merde. D'ailleurs, les TIG qu'il avaient effectué plus tot dans la journée en était la preuve... Quand elle lui parla, il tourna la tête sur elle, et ses quelques mots l'incitèrent a prendre une grande inspiration, et il tourna la clé, démarrant alors l'auto. " J'espère que tu as conscience que c'est réciproque.." Il passa son bras sur le dossier de la passagère et sorti de la place de parking en marche arrière, se remettant droit ensuite . « Bon, direction Résidence Gamma ? » Voilà pourquoi il voulait qu'elle soit la. Plus le moment fatidique approchait, et moins il se sentait mal. Elle était un réconfort immensurable, sa seule présence lui donnait la force mentale de milles hommes. D'accord, j'exagère, alors au moins d'un homme qui avait l'impression qu'il allait faire quelque chose de bien, en faisant quelque chose de mal. " j'pense qu'elle est chez sa mère, vu l'heure." Ca faisait bizarre, là, de se rendre compte que finalement, il connaissait peut-être plus Megan qu'il ne le pensait. Il fronça a peine les sourcils et prit la direction de Mama Madison. Il espérait que cette dernière ne soit pas là, n'imaginant pas le tableau. Bonjour madame, je viens quitter votre fille, elle est dans le coin ? Quand il baissa les yeux sur le panneau de bord pour vérifier sa vitesse - sa poisse étant qu'il aurait très vraisemblablement pu se faire arrêter pour excès de vitesse- il avait l'impression de lire : " tu roule un peu vite coco, mais t'en finiras plus rapidement avec tout ça." Il ralenti cependant . Il arriva vers les petites résidences où vivaient la mère a megan, et se gara. Il soupira. Pourquoi n'avait-il donc pas pu réussir a lassé Megan comme il l'avait fait? Ca aurait été tellement plus simple. Ian n'avait pas eu le courage nécessaire, pensant que les choses se ferait d'eux même, et aux contraire, elles s'étaient empirées. Il était temps. Il se tourna vers la demoiselle a ses cotés. " Bon je m'étais jurée de t'embrasser qu'une fois tout ça réglé mais.. merde ! " Il lui sauta dessus, lui arrachant alors un baiser. Enfin quand je dis sauter dessus, comprenez bien qu'il ne lui avait surtout pas laisser le choix, n'ayant besoin que du souvenir de la saveur de ses lèvres pour ne pas se laisser distraire pas les larmes de sa future ex. " je reviens vite." déclara-t-il, sur de lui, en quittant la voiture, marchant d'un pas assuré jusqu’à la porte. Il sonna et se retourna, jetant un regard a la voiture, mais surtout a sa propriétaire, quand la porte qui s'ouvrit devant lui attira son attention. " Mh, bonjour madame. " fit-il en saluant, mal a l'aise, sa mère. Sa pensée allait-elle être prémonitoire? " votre fille est là ? " Elle répondit que non, coupant court a cette discussion. La froideur de sa négation laissait penser a Ian qu'elle se doutait de quelques choses. Il recula d'un pas et descendit les marches du perron, laissant la porte se claquer dans son dos. Instinctivement, il leva les yeux sur la fenêtre a l'étage, et vit les rideaux retomber . Megan était là, il en était sur. Il sorti son téléphone et l'appela, fixant la fenêtre. Un éclat de lumière jaillit alors derrière les rideaux mais personne ne répondit. " Meg', faut qu'on parle.. Appelle moi quand tu es disponible, et je viendrais. Vite, ça serait bien... " Il raccrocha et retourna a la voiture. La suite, vous la connaissez. Il sera allé la voir en sortant de soirée, elle aura inventé une histoire de femme battu pour se venger de la rupture. Il entra dans la voiture, et regarda Deli. Peut-être que si elle n'avait pas été la, il lui aurait dit que c'était bon, c'était fait. Ou pas... " Elle était pas là..." soupira-t-il simplement. Tout ça n'était donc que parti remise...
Revenir en haut Aller en bas
ETUDIANTE
Delilah J. Donovan

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Beta
Etudes: Lettres - Photographie
Relations:
Delilah J. Donovan

| Messages | : 405
| Points | : 275
| Date d'inscription | : 01/12/2010
| Age | : 28
| Localisation | : Probablement à Jersey City, à proximité très proche de Ian Blackwood.
| Célébrité sur l'avatar | : Nina Dobrev ♥

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyMer 18 Avr - 20:35

RP terminé l
Revenir en haut Aller en bas
ADMINISTRATRICE
Kimberley A. Winters

Et si tu nous disais tout de toi ?
Groupe: Beta
Etudes: Arts - Cinéma
Relations:
Kimberley A. Winters

| Messages | : 3759
| Points | : 3699
| Date d'inscription | : 06/11/2009
| Age | : 32
| Célébrité sur l'avatar | : Ashley Greene

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] EmptyVen 20 Avr - 21:51

J'archive Smile
Revenir en haut Aller en bas
http://www.great-academy.com
Contenu sponsorisé


Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty
MessageSujet: Re: Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ] Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert   [ Delilah ] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Il est dans la destinée de l'homme de s'offrir à celle qui le fait croire au bonheur. -Louis Lambert [ Delilah ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» J'arrive pas à croire. . .
» Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. ♦ Skye
» sometimes, i want to escape -Pv;delilah
» Portable de Delilah
» Delilah J. Donovan

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: AU DEPART :: ♣ Corbeille :: Anciens RP-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit