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MessageSujet: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptySam 15 Oct - 19:49


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Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus difficile encore que de le faire soi-même.


    Arthur : T’es sûre de vouloir faire ça Lou’ ?

    La brune lève la tête vers le grand brun face à elle. Elle hoche de la tête et tend son bras, remontant sa manche pour laisser libre son pli de bras immaculé. Sa première fois, à la seringue. Un nouveau voyage, plus profond et intense que tous ceux qu’elle avait vécu jusque là. Louann, c’était une jeune fille de dix-sept ans. Trois mois plus tôt, elle avait tout perdu. L’envie de vivre, la seule chose qui lui donnait l’espoir d’un avenir meilleur. Son bébé. Sa petite fille. Elle l’avait perdu dans un accident de voiture. Alors pour oublier, pour ne plus souffrir de ce vide, elle s’était plongée dans la drogue. Elle avait commencé par les excitants, les tranquillisants puis ensuite la coke. Aujourd’hui, ce n’était pas avec un billet roulé mais une seringue qu’elle vivait son voyage. La poudre chauffé puis envoyé directement à la source chaude, le sang. On dit que lorsqu’on le fait une fois, ça suffit pour devenir complètement dépendant de la liberté que cela nous offre. Les mains d’Arthur lui noue un garrot au dessus du coude puis, il remplie la seringue et pointe l’aiguille dans le pli. Il lève le regard vers Louann qui fait un signe de tête et l’aguille pique la chair, s’enfonce. Le sang perle et rempli la seringue. Puis, le liquide disparait, pénétrant comme le venin d’un serpent dans son flux de vie. Lou’ lève un regard flou vers Arthur, s’affaissant sur le sol. Une sueur froide, puis une chaude. Le sourire s’accroche à ses lèvres et elle se redresse bancale.

    Lou’ : Je suis capable… de m’envoler maintenant.

    Elle enroule ses bras autour du cou d’Arthur et l’embrasse avec sauvagerie avant de tourner la tête vers les autres. Elle était à Central Park, son lieu favori pour partir en voyage. Certains de son groupe était mort, d’autres avait décroché. Certains en prison. Bref, ça tournait, ça revenait puis partait. Ayant un argent constant et inépuisable, Lou’ était accueilli comme l’enfant prodigue. Elle s’allonge sur un toboggan, ses cheveux s’étendaient au dessus d’elle dans une étendue sombre sur le métal. Ses yeux verts observaient le ciel de suie. La nuit était belle, douce, vivante et silencieuse. Tout était beau, même le murmure du vent paraissait être une douce mélodie à l’oreille sensible de la musicienne qu’elle était. Un voyage merveilleux, plein de promesse. Et lorsqu’il se termine, Lou’ enchaîne. Et c’est ainsi qu’elle devint une droguée avec les plis de bras bleutés et le corps perdant peu à peu ses formes. Nous étions en 2009. Et ça aurait du être l’année ou Louann Eden Molesworth devait s’éteindre. Seulement… Elle a eu une bonne étoile, et une épaule sur laquelle se retenir lors des chutes. Une aide précieuse qui l’a fit sortir de son état léthargique où elle s’entraînait dangereusement vers le non-retour. Lou’ se souvenait parfait de cette époque, et même si elle n’avait pas arrêté complètement la drogue, elle s’était calmée. Seulement, soit on arrête complètement, soit on continue parce que diminuer ne sert à rien. Tôt ou tard, on finit par retomber. Une rechute, parfois fatale. Et encore une fois, Lou’ avait eu une bonne étoile. Chad. Il l’avait aidé, soutenue. Et grâce à lui, trois mois qu’elle n’avait plus retouché à la saloperie de dope. Trois mois. Elle avait reprit des formes, apprécié par les hommes même si elle n’était plus la fille facile de Great Academy qui se fait prendre par n’importe qui, n’ importe où. Non. Personne ne savait que Louann avait donné son cœur en même temps que sa confiance à Chad. Lui-même l’ignorait, bien qu’il en ait eu un vague aperçu au Texas. C’était une femme nouvelle. Toujours lucide, toujours elle-même. Enfin. A New-York, elle avait un personnage qu’elle jouait. Un rôle. Mais, elle n’était plus le reflet de son âme. Au fur et à mesure qu’elle avançait, la brune imaginait ce qui se passerait pour la blonde qu’elle suivait. Elle imaginait ses jolies formes disparaître de son corps. Ses cheveux blonds perdent en éclat. Ses dents devenir aussi fragile qu’elles pourraient pêter rien qu’en mordant dans un chocolat. Sa peau devenir aussi pâle que le teint d’un cadavre. Ses yeux bleus être injecté de sang, le contour aussi rouge que les pétales d’une rose. Des cernes bleutés sous les yeux, rendant sa beauté cadavérique. Elle l’imaginait parfaitement pour être devenu ce qu’elle pensait. Un être dénué d’intérêt, se perdant dans la faiblesse. Car une personne qui se drogue est une personne faible, incapable d’affronter seul les obstacles. Elle a besoin d’un réconfort, d’une aide extérieur et la drogue. Ô drogue douce et divine, c’est la meilleure amie parfaite. Lou’ voit la blonde repousser un mec et sortir un sachet de poudre blanche. Son cœur s’accélère. Serait-elle assez forte pour résister elle-même ? Elle ferme les yeux, baissant la tête. Oui, elle devait être forte. Pour Chad. Pour Mia. Pour son père qui lui accordait enfin un minimum d’intérêt. Elle s’approche en silence, dans son costume minimaliste et se poste face à la blonde, ses yeux verts posé sur le sachet.

    Lou’ : Tu veux te faire combien de ligne ? Une ? Deux ?

    Louann regarde la blonde relever un regard dans le vague vers elle. God, avait-elle été ainsi ? Elle se mord la lèvre, se disant qu’elle avait été bien pire que l’état dans lequel se retrouvait la jeune fille. Elle ne l’a connaissait pas, elle pourrait très bien ne pas faire attention à elle et la laisser prendre une dose trop forte. Oui, elle pourrait le faire. Seulement… Pourquoi elle ? Lou’ avait réussi à s’en sortir par deux fois, deux fois de trop. La blonde avait le droit d’avoir une épaule, de saisir une main tendue. Et Lou’ était la mieux avisée pour la conseiller. Elle s’approche d’elle et saisit le sachet entre ses doigts, son cœur palpitant contre sa poitrine. Une simple dose ? Personne n’en saurait rien. Elle glisse le sachet dans sa poitrine, le cachant dans son costume et tourne le regard vers la blonde.

    Lou’ : Tu sais qu’il en faut peu pour partir ? Tu crois quoi ? Que c’est un jeu tranquille ? Que tu peux te droguer sans aucun risque ? Que tu peux t’amuser comme tu le fais et ne pas avoir de conséquence ? La drogue n’est pas un voyage paisible et merveilleux. Quand tu commences, tu te prendras forcément une claque dans la gueule. Et ça commence ce soir par la mienne !

    Lou’ l’observe semblant vouloir commettre un meurtre. Seulement, la blonde n’était pas tombée sur un petit poisson. Certes Lou’ paraissait frêle et sans défense avec son mètre cinquante-cinq et ses quarante-cinq kilos, mais elle avait vécu en prison. Elle savait se battre, elle savait encaisser les coups. On ne se débarrassait pas facilement d’une fille comme elle. Butée, si elle avait une idée en tête, rien ne l’en ferait changer. Et son idée, c’était faire sortir la blonde de son état idyllique pour lui mettre en pleine face toutes les imbécilités de ses actes.


Dernière édition par Louann E. Molesworth le Ven 4 Nov - 22:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyDim 16 Oct - 1:43

Louann & Amy
« Save you girl… »

♫ Save you girl! [PV] FINISH Jaimie_Alexander ♫ Save you girl! [PV] FINISH RiverWhy-Mycah_003 ♫ Save you girl! [PV] FINISH Jaimie_alexander_023♫ Save you girl! [PV] FINISH Amber-amber-heard-24225764-100-100 ♫ Save you girl! [PV] FINISH Jessi10 ♫ Save you girl! [PV] FINISH Amber_heard_in_zombieland_20

I’m with you - Avril Lavigne




    Mes pieds foulaient le sol de Central Park, et j’avais la tête penchée en arrière, comme pour tenter d’observer les étoiles… J’avais envie de voir ce ciel aussi noir que l’encre de chine constellé de petits points lumineux. Des lueurs d’espoir… Mais nous étions à New-York. A New-York, il n’y a pas d’étoiles dans le ciel. Les seuls points lumineux qu’on peut apercevoir, c’est les avions, ou les lumières de la ville. Point d’étoile dans cette ville. Je marchais toujours droit devant, tenant mes escarpins dans l’une de mes mains, tremblante sur mes jambes, tremblante dans mon costume… Costume ridicule ! Mais quelle idée ! Quelle idée de venir à cette soirée ?! Qu’est-ce qui m’avait pris ?! Le cinéma aurait dû être un avertissement… Mais je n’avais pas su déceler les signes… Non. J’avais vu Jonathan et Kimberley tranquillement installés deux rangs devant, et au lieu de me dire : reste chez toi avec un pot de Ben & Jerry’s, j’avais retrouvé mes vieux démons… Pourtant, ça faisait un moment que j’avais laissé tomber toutes ces conneries… Six mois d’enfer, dont je ne m’étais sortie que grâce à l’aide de Joshua… Lui avait été là pour moi quand ma meilleure amie m’avait lâché… Lui m’avait tenu les cheveux quand je vomissais, m’avait ôté des doigts les sachets de coke et les pailles improvisées, m’avait nourris à la petite cuillère quand je refusais de m’alimenter… Il s’était tenu à mes côtés, m’avait vu dans le pire de mes états, était resté là sans broncher quand je l’insultais et lui hurlais de s’en aller, ne réagissais pas quand je le frappais, et me prenait dans ses bras lorsque j’éclatais en sanglots… C’était lui qui m’avait permis de remonter la pente en fait. Il m’avait tiré du bourbier dans lequel je m’étais enfoncé, il m’avait permis de sortir la tête de l’eau… J’avais tout stoppé. Et je m’étais remise sur pied. Mais aujourd’hui… Je m’étais montré faible. Et j’avais craqué. Je m’étais détesté à la seconde où l’idée m’avait traversé l’esprit, mais ma faiblesse avait été plus forte que ma force. J’avais cédé, et payé : un billet pour le retour à la descente aux Enfers je vous prie…
    La soirée avait été une catastrophe planétaire. Sous l’emprise de la cocaïne, je m’étais montrée narcissique, méchante, manipulatrice, hautaine, méprisante, j’en passe et des meilleures. Tout ce que je n’étais pas… Juste, les mauvais côtés qu’on a tous (même Mère Thérésa) en nous, et qui ne ressortent que lorsqu’ils y sont poussés… Et la coke était un bon trampoline. Tous ces mauvais côtés enfouis au fond de mon être habituellement généreux et avenant avaient explosés à la surface… Une bien vilaine Amy que voilà. Adam, qui était venu vers moi, tout fier de me présenter sa nouvelle petite amie, dont je n’avais même pas pris la peine de me souvenir du nom, avait été la première personne à croiser l’autre Amy… La « jumelle maléfique »… Je les avait abandonné sans plus d’égard, prétextant avoir des gens à voir. Skye avait été la suivante. Saisissant sa main, je l’avais forcé à me suivre sur la piste, l’abandonnant aux bras d’un type inconnu, histoire qu’elle profite de sa soirée. Et puis, je les avais vu. Le couple modèle. Le couple parfait. Mon Jonathan, au bras de cette pétasse, de cette pouffe, de cette guenon. Mon Jonathan… Mon cœur s’était serré, et j’avais eu besoin d’une dose de courage. Au sens littéral. Une fois la ligne fini, je m’étais sentie mieux. Plus belle, plus sûre de moi, plus… mauvaise aussi. C’était un sentiment enivrant, et qui me plaisait, tout en me terrifiant au fond de moi-même. Mais j’étais trop en colère pour écouter la voix de la raison. J’avais… mal agis. Sans aucun doute. Et puis, j’avais planté monsieur et madame tout le monde sur place, saisissant le bras d’un illustre et sublime inconnu, et j’avais tourné les talons, m’enfonçant avec lui dans la foule. Ses mains étaient posées sur mes fesses, et j’avais envie de vomir. Une fois encore, je me dégoûtais. C’était de plus en plus fréquent malheureusement. Et puis, je l’avais laissé tomber, le repoussant vivement au loin, avant de m’enfoncer seule dans la noirceur de la nuit…
    Et j’en étais là. Foulant l’herbe de mes pieds recouverts d’un collant, je tanguais sur mes jambes, je manquais de me casser la figure toutes les deux minutes… Et puis, fatiguée de marcher, je me stoppais net, sortant le sachet de cocaïne de l’endroit où il était caché, c’est-à-dire dans mon costume, au niveau de mes seins, et le fixa longuement. Jusqu’à ce qu’il disparaisse d’entre mes mains. « Tu veux te faire combien de ligne ? Une ? Deux ? » Je me redressais aussitôt, lançant un regard mauvais à cette pimbêche qui venait de me prendre la seule chose qui me permettait encore de ne pas fondre en larmes et de m’enfuir. Je la suivis glisser le sachet dans son costume, au même endroit que moi, et tourner la tête vers moi.

    « C’est quoi ton problèmes là ? »

    D’où elle venait et agissait ainsi ! C’était du vol à ce que je sache ! Voulait-elle que j’appelle les flics ?! « Tu sais qu’il en faut peu pour partir ? Tu crois quoi ? Que c’est un jeu tranquille ? Que tu peux te droguer sans aucun risque ? Que tu peux t’amuser comme tu le fais et ne pas avoir de conséquences ? La drogue n’est pas un voyage paisible et merveilleux. Quand tu commences, tu te prendras forcément une claque dans la gueule. Et ça commence ce soir par la mienne. » Je fixai longuement la jeune femme, sentant la colère monter en moi. D’où elle se permettait ça ? D’où elle venait me parler ? D’où elle m’adressait la parole ? D’où elle venait me faire la morale ?!

    « Mais t’es pas bien dans ta tête ou quoi ? C’quoi ton problèmes ? T’es psy et t’es en manque de clients ? Qu’est-ce que ça peut foutre que ce soit dangereux ? Qu’il « en faut peu pour partir » (déclarais-je en imitant sa voix) Qu’est-ce que t’en as à foutre ? P’t’être que c’est ça justement ce que je cherche ? A « partir » en m’éclatant une dernière fois ! J’m’en balance des risques. Et j’ai pas besoin d’une folle dans ton genre vienne me sortir sa morale de merde, dont j’ai strictement rien à foutre. Alors maintenant, tu me rends mes affaires, tu tournes les talons, et tu m’fous la paix ! C’compris ? »

    Je ne me reconnaissais plus… Cette jeune femme qui parlait, ce n’était pas moi… Rien de tout ça n’était moi. Depuis quand je me droguais ? Depuis quand je me défonçais, depuis quand je parlais de « partir » ?! Ah... suis-je bête… Depuis que Jonathan et moi n’étions plus ensemble… L’humain est si faible, quand ses sentiments sont si puissants… Des sentiments comme ceux que j’éprouve pour Jonathan sont dangereux… Car ils peuvent à la fois vous sauver la vie… Et à la fois vous détruire. Et bien souvent… Eh bien ils vous détruisent. L’homme a été biologiquement construit pour détruire de toute évidence. Foutue vie de merde.

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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyMar 18 Oct - 16:48


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Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus difficile encore que de le faire soi-même.


    « Mais t’es pas bien dans ta tête ou quoi ? C’quoi ton problèmes ? T’es psy et t’es en manque de clients ? Qu’est-ce que ça peut foutre que ce soit dangereux ? Qu’il « en faut peu pour partir » Qu’est-ce que t’en as à foutre ? P’t’être que c’est ça justement ce que je cherche ? A « partir » en m’éclatant une dernière fois ! J’m’en balance des risques. Et j’ai pas besoin d’une folle dans ton genre vienne me sortir sa morale de merde, dont j’ai strictement rien à foutre. Alors maintenant, tu me rends mes affaires, tu tournes les talons, et tu m’fous la paix ! C’compris ? »

    Lou’ fait un geste en arrière, comme si elle avait été touchée par les paroles de la blonde. Et c’était le cas. Un instant, elle avait l’impression de se voir avec des cheveux blonds et les yeux bleus. D’être à la place d’elle, contre cet arbre en plein trip avec les idées noires et l’envie de se faire une autre ligne. L’envie de se retourner complètement la tête, de partir loin et de ne pas en revenir. De se perdre complètement dans cette saloperie. Une bête sauvage comme elle l’avait été lorsqu’on lui avait retiré la seule chose qui lui permettait de ne pas affronter la dure réalité. Qu’avait vécu la blonde pour vouloir sombrer ? Une peine de cœur ? Un décès familial ? Quelque chose de puissant, quelque chose qui vous prend au tripe, qui vous enlève toute force, toute envie de continuer. Un truc tellement violent qu’on a besoin de s’accrocher à la facilité. Et c’est tellement simple d’étendre la poudre blanche, d’en faire une ligne et de l’aspirer par le nez pour se perdre, pour s’envoyer loin dans les délires. Pour ne plus penser au mal mais qu’au bien. De voir les choses autrement, de se dire que c’est juste passager, que ça ne nous touche pas autant. Mais, ce n’est qu’une illusion. Cruelle et brûlante. Parce que la chute est tellement dure, tellement puissante. Et on se reprend toute cette putin de réalité en pleine face. Les yeux verts de Lou’ se froncent de colère. Elle fait un pas en avant vers la blonde et sa main se lève, claquant contre la joue d’Amy. Celle-ci semble surprise, puis en colère. Autant qu’elle l’avait été. Ses beaux yeux verts exprimaient toute la colère, mais aussi toute la peine qu’elle ressentait pour cette inconnue. Pour cette fille dont le regard était troublé de peine, d’un néant profond et abyssale de douleur.

    Lou' :C’est ça que tu veux ? T’envoyer dans le délire et crever comme la fille insignifiante que tu es ?! HEIN ! C’est ça ?!

    Lou’ pousse la blonde contre l’arbre avec plus de violence. Un instant, elle avait l’impression d’être Chad lorsqu’il agissait comme elle, sous la douche pour lui faire rendre compte de la gravité de ses actes, du danger. De ce qu’elle risquait. Lou’ attrape un bras d’Amy et baisse son gant pour regarder ses bras mais aucune trace de piqure. La blonde n’en était encore qu’à la cocaïne. Mais que faudrait-il pour qu’elle prenne une seringue ? Pas grand-chose, et Lou’ était certaine que si elle lui en tendait une, la blonde ne refuserait pas. Seulement, si elle le faisait, elle savait aussi qu’elle pourrait la perdre à jamais dans ce tourbillon infernal. Mais peut-être que c’était ce que souhaitait la blonde. Se laisser entraîner dans les jeux dangereux et interdits de la drogue. Lou’ intercepte un geste de la blonde, serrant son poignet dans sa main.

    Lou' : Qu’est-ce que ça te fait ? Du bien c’est ça ?! Ma pauvre fille. Tu ne sais même pas que plus tu en prends, et plus tu crois que c’est bon seulement, tu t’enfermes davantage dans tes illusions de bien-être. Et quand tu te réveilles, ça fait mal non ? Ouais hein… Ca fait mal. Une putin de douleur qui te donne envie de reprendre une autre ligne. Et puis après, ce sera quoi ?! Tu l’as déjà fait, avec une seringue ?! Tu t’es déjà laisser entraîner là-dedans ! Tu sais, en un claquement, je peux t’avoir toutes les drogues possibles et imaginables. Parce que j’ai été comme toi. Et chérie, je vais te faire goûter à tout ce soir. Oh oui, tu vas voir ce que c’est que vouloir jouer les grandes ! Que de vouloir te croire capable de gérer !

    Lou’ tire la blonde par la main en sortant son portable. Elle pouvait crier, lui frapper la main pour qu’elle la lâche mais la brune ne céderait pas. Buter, elle allait l’emmener loin. Juste pour bien lui foutre les boules. De toute manière, elle ne l’a connaissait pas alors qu’avait-elle a en foutre ? Et bien beaucoup, parce qu’Amy lui rappelait son propre parcours. Elle espérait que la blonde refuserait de se laisser entraîner, qu’elle réagirait, qu’elle l’empêcherait d’enfoncer l’aiguille dans sa peau blanche. En cinq minutes, les deux filles sont dans un coin sombre de Central Park, pas loin de l’endroit où Lou’ s’était offert les plus merveilleux voyages. Ca allait être son propre jugement également, ne pas céder, ne pas se laisser tenter. Mais, elle avait une force que la blonde n’avait pas. De l’appuie. Et elle allait lui offrir cette force si elle rangeait les armes.

    Brent : Louann… Bordel, ça fait un baille que t’es pas venu nous voir ! Alors, tu reviens à la source beauté !

    Lou’ lui fait un faux sourire, tenant toujours la blonde par le bras. Ceux-ci ne portaient aucunement attention à leurs vêtements, c’était Halloween après tout. Lou’ pousse Amy contre un banc et lève la main pour l’empêcher de bouger. Elle demande le nécessaire à Brent et celui-ci lui ramène une cuillère, de la dope et une seringue. Après avoir fait ce qu’il fallait avec dextérité. Lou’ connaissait tout par cœur. Son propre cœur tambourinait dans sa poitrine et ses mains tremblaient. Brent le vit puisqu’il le fit lui-même et lui tendit la seringue. Lou’ le remercia et il repartir s’offrir un autre voyage tandis que les deux jeunes femmes restaient à nouveau toute seule près du banc. La sulfureuse brune tourne le regard sur la blonde qui lui lançait des éclairs.

    Lou' :Tu sais ce qui va se passer ma cocotte ? Je vais t’injecter ça dans le sang. Et tu sais ce qui se passera ensuite ? Tu vas être prise de tremblement, tes jambes vont se faire lourde. Tu vas avoir chaud, puis froid et ensuite… Le nirvana, le sommet. Tu seras bien, reposé et en paix. Mais… ce n’est qu’une apparence trompeuse parce que quand tu te réveilleras de ça, tu ne seras plus la même. Tu pourras prétendre tout ce que tu veux, que tu gères mais tu ne géreras plus rien que les seringues à t’enfoncer dans les veines ! Tu veux jouer ma grande, alors on va jouer !

    Lou’ s’approche de la blonde, s’asseyant sur ses genoux pour la maîtriser et lui attrape le bras. Mais ce n’était pas chose facile, ainsi Lou’ dut se montrer plus ferme pour réussir à emprisonner son bras. Elle tape plusieurs fois sur son pli pour voir la veine et pose la pointe de l’aiguille sur celui-ci.

    Lou' :T’es prête à t’envoler ma jolie ? Prête à partir en t’éclatant ? Crois-moi, ce sera un beau voyage et tu me remercieras… ou pas !

    Lou’ tourne la tête vers la blonde, attendant une réponse négative s’il y en avait une. Sinon, l’aiguille s’enfoncerait dans sa peau pour lui infliger le coup bas. Et la blonde ne serait plus ce qu’elle était. Oh non, elle ne serait plus comme avant et elle pourra prétendre tout ce qu’elle veut, elle sera juste une droguée faible, que les autres mépriseront et elle sera seule, seule et seule.
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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyMer 19 Oct - 18:41

[quote="Amy E. Porter"]
Louann & Amy
« Save you girl… »

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I’m with you - Avril Lavigne




    « Mais t’es pas bien dans ta tête ou quoi ? » Mais c’est quoi son problème à celle-là ? Sérieusement ? Elle est défoncée ou quoi (ah ah, c’est drôle n’est-ce pas ?) ? La brune dans son costume minimaliste a un geste de recul. Bien ! Qu’elle continue à reculer et qu’elle me foute la paix, c’est tout ce que je demande. Rien. Je ne veux rien ni personne. Ou plutôt si. Mais c’est impossible. Alors, je noies cette peine, cette peine hurlante et déchirante sous une neige blanche. Pour ne plus avoir mal, pour ne plus ressentir cette douleur perpétuelle, continuelle. Ce n’est pas comme un coup de marteau, qui fait mal, et vous lance chaque fois qu’on appuie dessus. C’est comme une lance qui vous a transpercé le ventre : ça fait mal, sans interruption… Seule… Je veux juste rester seule…
    Mais la jeune femme ne part pas. Elle ne recule pas. Au contraire, elle vient réduire la distance nous séparant, et soudain, j’ai la joue en feu. Mon cerveau fait le lien au ralentit. Elle vient de me frapper !

    « MAIS T’ES COMPLETEMENT MALADE ! » hurlais-je, la main posée sur ma joue rougie.

    « C’est ça que tu veux ? T’envoyer dans le délire et crever comme la fille insignifante que tu es ?! HEIN ! C’est ça ?! » Elle me pousse avec violence contre l’arbre, et mon dos le heurte de plein fouet. Tais-toi ! Je ne suis pas une fille insignifiante ! Tais-toi ! Je n’ai pas besoin de t’écouter ! J’ai pas besoin de toi ! Je te connais pas ! Je veux pas t’écouter ! Tais-toi… S’il t plaît… Sa main s’empare de mon bras, et elle le serre avec force, m’arrachant un cri de surprise. Des souvenirs remontent à la surface avec une telle vitesse que j’en ai le tournis, et envie de vomir… Je revois Joshua, m’arrachant de force à une soirée, en me balançant sur son dos comme si je n’étais qu’un sac à patate, me flanquer sous la douche froide, s’emparer de mes poignets lorsque je tentais de le frapper… Accuser les coups, les injures, sans broncher, jusqu’à ce que j’éclate en sanglot et me serre contre lui sous les douches… Je le revois balancer mes sachets dans les toilettes sous mon regard impuissant, moi allongée sur mon lit, n’ayant même plus la force de le stopper, de crier, d’ouvrir la bouche… NON ! JE NE VEUX PAS ! LAISSE-MOI ! BARRE-TOI ! Je lève mon poing, dans le but de la repousser, mais ses gestes sont plus rapides et plus précis que les miens. « Qu’est-ce que ça te fait ? Du bien c’est ça ?! » Oui ! Du bien ! Ca anésthésie la douleur ! C’est tout ce que je demande… « Ma pauvre fille. Tu ne sais même pas que plus tu en prends, et plus tu crois que c’est bon seulement, tu t’enfermes davantage dans tes illusions de bien-être. » Tais-toi ! mon regard semble dire. Tais-toi… « Et quand tu te réveilles, ça fait mal non ? » La pression de mon poing se relâche, et un éclair de détresse passe dans mon regard. Ô, si mal… Si mal… C’est pour ça que je recommençais, chaque jour. Parce qu’après une nuit agitée, emplie de cauchemars, lorsque je me réveillais, la douleur était toujours là, toujours présente. Putain de douleur… « Une putain de douleur qui te donne envie de reprendre une autre ligne. » J’ai un geste de recul : elle lit dans mes pensées ou quoi ? Non, c’est juste qu’elle connaît ça… Si je n’étais pas défoncée à ce point, j’aurais vu, la lueur dans son regard, et j’aurais compris, qu’elle savait… Qu’elle comprenait… Qu’elle savait ce que c’était, que de se montrer faible. Ô oui, elle savait… « Et puis après, ce sera quoi ?! Tu l’as déjà fait, avec une seringue ?! Tu t’es déjà laissée entraîner là-dedans ! Tu sais, en un claquement, je peux t’avoir toutes les drogues possibles et imaginables. Parce que j’ai été comme toi. Et chérie, je vais te faire goûter à tout ce soir. Oh oui, tu vas voir ce que c’est que de vouloir jouer les grandes ! Que de vouloir te croire capable de gérer ! » Je me sens mal. Je veux rentrer chez moi, je veux me blottir dans les bras de Nanny, je veux l’entendre me chanter des chansons, je veux qu’elle me berce, qu’elle caresse mes cheveux, et me dise que tout ira bien. Je veux rentrer… Je crois que je suis à deux doigts de fondre en larmes.
    Mais la jeune brune ne me laisse le temps de rien faire, ni de rien dire. Elle m’attrape par le poignet, me tirant avec force à sa suite. Je manque de tomber, titube un instant, mes chaussures toujours (ô miracle !) à la main. Une lueur bleutée nous éclaire, et je comprends qu’elle a sorti son téléphone portable… Mon cœur bondit dans ma poitrine, et j’ai peur, soudain. Un frisson me parcourt tandis que nous nous enfonçons dans le parc, nous éloignant du lieu de la fête, qui en soit n’est plus vraiment une fête, pas à mes yeux tout du moins… « Louann… Bordel, ça fait un baille que t’es pas venu nous voir ! Alors, tu reviens à la source beauté ! » Je fronce les sourcils. Louann… Pourquoi ce nom me dit quelque chose ? Mais je n’ai pas le temps de chercher où, quand, ou encore comment, que déjà elle me pousse sur un banc, m’intimant l’ordre de ne pas bouger d’un mouvement de la main… Mon cœur bat aussi vite que celui d’un lapin effrayé… ô, quelle image ! C’est bien le cas de le dire… Ce soir, je suis un lapin effrayé, et ça se voit jusque dans mon regard et ma peau frissonnante. Un tas d’objets apparaissent devant mes yeux, que je regarde avec horreur. L’homme disparait, et je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Non ! Ne pars pas ! Ne me laisse pas avec elle ! Pitié, ne m’abandonnez pas ! Je ne veux pas, je ne veux pas ! « Tu sais ce qui va se passer ma cocotte ? Je vais t’injecter ça dans le sang. Et tu sais ce qui se apssera ensuite ? Tu vas être prise de tremblement, tes jambes vont se faire lourdes. Tu vas avoir chaud, puis froid et ensuite… le nirvana, le sommet. Tu seras bien, reposée et en paix… » La paix… Tout ce à quoi j’aspire… « Mais… ce n’est qu’une apparence trompeuse parce que quand tu te réveilleras de ça, tu ne seras plus la même. Tu pourras prétendre tout ce que tu veux, que tu gères mais tu ne géreras plus rien que les seringues à t’enfoncer dans les veines ! Tu veux jouer ma grane, alors on va jouer ! » Elle s’approche de moi, et je tente de reculer, avec un hoquet d’horreur. Mai rapidement, utilisant ses genoux pour plus de force, elle me maîtrise, s’emparant de mon bras. Je gigote dans tous les sens, mon regard effrayé passant de son visage à la seringue, de la seringue à mon bras…

    Lou' :Tu sais ce qui va se passer ma cocotte ? Je vais t’injecter ça dans le sang. Et tu sais ce qui se passera ensuite ? Tu vas être prise de tremblement, tes jambes vont se faire lourde. Tu vas avoir chaud, puis froid et ensuite… Le nirvana, le sommet. Tu seras bien, reposé et en paix. Mais… ce n’est qu’une apparence trompeuse parce que quand tu te réveilleras de ça, tu ne seras plus la même. Tu pourras prétendre tout ce que tu veux, que tu gères mais tu ne géreras plus rien que les seringues à t’enfoncer dans les veines ! Tu veux jouer ma grande, alors on va jouer ! Lorsque l’aiguille s’approche de ma peau, je retrouve soudainement l’usage de ma voix.

    « Non… Non… Non, laisse-moi, casse-toi, dégage !!! »

    La panique… Mon cœur qui battait la chamade… La peur… Ô oui, la peur ! Mon regard devient vitreux, et un sangot s’échappe de ma poitrine. « T’es prête à t’envoler ma jolie ? Prête à partir en t’éclatant ? Crois-moi, ce sera un beau voyage et tu me remercieras… ou pas ! » Je sens (est-ce seulement dans ma tête ?!) le bout de l’aiguille appuyer contre le creux de mon coude…

    « Laisse moi… (ma voix se fait plus faible, saccadée…) Laisse-moi… Pitié, laisse-moi… Je veux… je veux… »

    Je veux pas... Un autre sanglot s’échappe de ma poitrine, suivit d’un autre, et encore d’un autre, et soudain, je me mets à pleurer… Ma poitrine se soulève et s’abaisse aux rythmes des cris déchirants de mon âme, au son des appels au secours masqués dans mes pleurs… Pitié… Laisse-moi… Je ne veux pas, je ne veux pas de ça…Mes joues sont baignées de larmes, je tourne la tête de gauche à droite, et de droite à gauche, suppliant, implorant pour sa clémence… Laisse-moi partir, je ne veux pas de ça, je ne veux pas de cette vie…

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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyJeu 20 Oct - 17:43


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Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus difficile encore que de le faire soi-même.


    « Laisse moi…Laisse-moi… Pitié, laisse-moi… Je veux… je veux… »

    Lou’ n’attendait qu’une chose, cette réaction. Que la blonde réagisse à ce qu’elle s’apprêtait à faire. Et dans le bon sens. Mais ça, les larmes qui dérivaient sur ses joues, ses tremblements et sa telle douleur, elle ne s’y attendait pas. Ou alors elle n’était pas préparée à ça. Elle lâche le bras de la blonde qui le retire vivement et Lou’ se lève, s’éloignant ainsi d’elle tandis qu’elle continuait de pleurer sans s’arrêter. Lou’ se passe une main sur la mâchoire avant de baisser le regard sur la seringue qu’elle tenait toujours entre ses mains. Un simple geste, un seul et elle serait au nirvana. Elle le voulait, et à la fois, elle ne le voulait pas. Ses genoux touchent le sol tandis que ses propres yeux sont toujours sur la seringue, le monde extérieur n’existant plus. Juste elle, et cette dose. Ce liquide qui l’appelait si fort. Un sanglot plus fort la fait redresser la tête sur la blonde. Lou’ fait alors le geste de planter l’aiguille… dans l’herbe, laissant le liquide couleur dans la terre. Puis, elle jette la seringue à la poubelle avant de porter un regard plus compatissant vers la blonde. Comment réagir ? Elle s’assoit sur le banc à côté d’elle et se contente de poser sa main sur son épaule dans un geste maladroit. Comment Chad s’y prenait-il avec elle ? Elle soupire avant d’attirer la jeune femme dans une étreinte, serrant la jeune femme pour lui montrer qu’elle était là, que tout allait bien.

    Lou’ : J’avais douze ans la première fois que j’ai pris de la drogue. Ce n’était que de l’herbe mais, j’avais que douze ans.

    Pourquoi avait-elle dit ça ? Aucune idée. La blonde avait besoin de penser à autre chose, de faire sa descente tranquillement sans stresse. Pour éviter qu’elle ne parte en bad trip et là, Lou’ ne saurait pas comment réagir. Alors, elle parlait. Elle ne pouvait pas se douter qu’elle en dirait beaucoup trop mais, l’émotion était aussi grande pour elle. Elle avait lutté contre son démon, contre sa plus grande faiblesse. Elle ressert son étreinte sur la blonde avant de continuer à parler de sa voix naturellement brisée.

    Lou’ : J’ai commencé à prendre la coke peu après mes treize ans. C’était occasionnel. Je n’étais pas tombé dedans puisque j’arrivais à m’en passer. Puis j’ai rencontré mon ex. J’avais quinze ans et je découvrais l’amour pour la première fois. Pas physique parce que je n’étais plus vierge depuis que j’avais treize ans. Mais… j’étais amoureuse pour la première fois. Il avait dix ans de plus que moi, c’était une pop star. S’en est toujours une d’ailleurs…

    Pieras. L’homme qui avait brisé sa vie, ses espoirs et ses rêves. L’homme qui avait encore plus rendu la frêle Louann plus morose qu’elle ne l’était déjà. Il était responsable de tous ses malheurs, même si ce n’était pas lui qui lui avait injecté dans le sang. Il avait été le fils conducteur, tout simplement. Les sanglots de la blonde semblaient se calmer. Lou’ ne savait pas si elle l’écoutait ou si au contraire, elle se parlait à elle-même. Mais peut importe, ça permettrait de passer le temps jusqu’à ce que la blonde soit plus ou moins saine et qu’elle l’a ramène.

    Lou’ : On est resté presque deux ans ensemble. J’étais tellement amoureuse que je passais à côté de sa jalousie maladive, de sa possessivité. Des coups qu’il me donnait, des fois où il m’a forcé. Je passais à côté de tout ça, aveuglée par les sentiments. Il aurait pu me tuer que… que je lui aurais pardonné. Mais… je suis tombée enceinte. Il était déjà marié et père de deux enfants. Il l’a mal prit et m’a laissé tomber le premier mois. Je suis retourné chez mes parents mais. Mon père et ma mère sont assez… Enfin ce sont des cons et ils ont voulu que j’avorte pour ne pas compromettre mon avenir. Tu parles…

    La colère était palpable dans la voix de Louann. N’importe qui passerait par là penserait qu’elle disputait la blonde sa voix sourde. Mais non, le sujet de ses parents étaient trop vif, trop profond. Comme une blessure à jamais ouverte.

    Lou’ : Ma mère est italienne et catholique. L’avortement c’est… Mais pour moi, elle voulait que je le fasse alors. J’ai failli seulement… Il est revenu et je lui ai ouvert les bras. On est resté plusieurs mois ensemble, jusqu’à mon cinquième mois de grossesse. Je venais d’apprendre que c’était une petite fille quand il a disparu sans me dire au revoir. J’avais juste un mot sur le lit. « J’ai choisis ma femme ». J’ai cru que je perdais le souffle, la vie… J’ai cru que je mourrais. J’ai été si conne mais… L’amour nous fait faire des choses stupides parfois… N’est-ce pas ?!

    Lou’ baisse la tête sur la blonde avec un demi-sourire. Ses yeux verts brillaient des paroles qu’elle avait dites. Car si elle avait bien compris, c’est qu’Amy se faisait tout ce mal par amour. Elle reconnaissait la douleur d’un cœur n’importe où. Sa main vient trouver celle de la blonde pour lui serrer dans un geste amical de soutient, de compréhension.

    Lou’ : Je connais la douleur que tu ressens. Parce que je l’ai vécu aussi. Quand il est parti, j’avais quelque chose. Un bébé alors j’ai du me retenir à ça. Seulement… Ce bébé… Je l’ai perdu. Dans un accident, je me suis fait renversée et… elle n’a pas survécu. Là… Je venais de tout perdre. Complètement tout.

    Sa voix se brise un instant et elle détourne la tête, une larme trahissant son état. Sa main était toujours dans celle d’Amy mais elle n’apportait plus du soutient, au contraire, c’est elle qui en réclamait.

    Lou’ : Je suis partie dans la drogue et j’ai pris ma première injection. Et j’aurais beau prétendre que je gérais, je ne gérais pas. Je me perdais complètement. J’ai perdu des kilos, frôlant le poids dangereux. On m’a aidé mais je me droguais toujours, moins mais toujours. On ne peut pas s’en séparer une fois que c’est là. Et c’est pire que c’est la deuxième fois qu’on sombre. Pire que tout. Moi c’était la première. Mais… Il y a eu une deuxième fois. Quelques mois de ça. Une amie, ma meilleure amie a été violentée par son ex. Une histoire en rappelle une autre… J’ai craquée.

    Sa voix était plus dure, moins douloureuse. C’était un cap qu’elle avait réussi à passer. Certains sujets comme son bébé restait encore douloureux mais d’autres, moins. Elle n’avait pas craqué en parlant de Pieras parce qu’aujourd’hui, elle lui vouait une haine infernale. Et pourtant, si elle le recroiserait, elle ne sait pas si elle réagirait ou si la peur la contrôlerait.

    Lou’ : Je suis repartie et comme j’ai dit… La deuxième fois est pire. Je me suis droguée durant deux mois sans jamais ressortir de mon euphorie. J’avais les bras bleus, et tous les symptômes d’une droguée complète. Je ne ressemblais plus qu’à un cadavre ambulant. Je me tuais et c’est ce que je recherchais… La délivrance. J’espérais même me faire tuer, allant au devant du danger. Mais rien alors je me droguais encore plus. J’ai tout essayé, tout.

    La brune sentait que la blonde ne pleurait plus, c’est pourquoi elle s’écarte légèrement pour croiser son regard un court instant. Leurs mains restaient toujours en contact mais Lou’ s’était éloigné, reprenant son espace vital.

    Lou’ : Je ne t’aurais pas planté cette aiguille. Même si tu me l’avais supplié. Parce que je sais ce qui ce serait passer. Je sais tout. Et je ne le souhaite à personne, même pas à toi que je ne connais même pas. Tu sais… Quand on se drogue comme ça, c’est pour cacher une faiblesse. Un mal. Et ton mal à toi, s’appelle l’amour ?! Comme l’a été le mien…

    Lou’ ne regarde par la blonde, inutile car elle savait qu’elle avait raison.

    Lou’ : Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Mais je constate que tu n’as personne autour de toi pour t’aider. Je n’avais personne non plus au début mais j’ai eu quelqu’un. Il a été… formidable pour moi. Il m’a aidé sur tellement de point. J’aimerais être ce qu’il a été pour moi, pour toi. J’aimerais t’aider et justement parce que je ne te connais pas. Tu seras la seule à ne pas juger mon passé, mon nom. J’aimerais vraiment t’aider… Tu as besoin de ça.

    Lou’ pose sa seconde main sur celle de la blonde, ses yeux presque implorants. Pourquoi ça ? Peut-être pour se racheter, pour se pardonner de tout le mal qu’elle avait fait autour d’elle. Peut-être. Ou simplement la détresse de la jeune fille l’appelait autant que la sienne avait appelé Chad ? Des questions, aucune réponse si ce n’est cette envie de l’aider.
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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyVen 21 Oct - 2:12

Louann & Amy
« Save you girl… »

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I’m with you - Avril Lavigne




    « Laisse-moi… » Pitié, tout, mais pas ça… Je veux que ça s’arrête. Je ne veux pas aller plus loin. Je ne veux pas de ça. Je ne veux pas de cette seringue, je ne veux pas que l’aiguille s’enfonce dans mon bras. Je ne veux pas de cette vie… Je n’en veux plus devrais-je dire… Même si je n’avais pas été aussi loin, je ne voulais plus de ça… Me réveiller, le matin, malade et faible, dans des draps, des bras, des lieux inconnus… Le black out… Ne plus savoir ce qu’on a fait, dit, bu la veille, avec qui on a couché… Tenter de se souvenir, tout en ramassant ses vêtements… Pleurer sous la douche, le corps parcouru de spasmes, avec une seule envie : en reprendre, encore et toujours, pour oublier, ne plus avoir mal… Car c’est pour ça qu’on prend de la drogue en faible… On choisit la facilité contre la douleur. Les larmes se mettent à couler le long de mes joues, et ma gorge se serre, étranglée par les sanglots qui s’échappent d’entre mes lèvres maquillées de rouge… La pression de la main de Louann se fait plus douce, et le temps que l’information monte jusqu’à mon cerveau, elle s’est déjà détachée de moi… Je la vois, ou plutôt l’aperçois, entre mes larmes, s’éloignant doucement. Moi qui depuis tout à l’heure ne demande qu’à la voir partir, je ressens soudain ce manque au creux de ma poitrine… Quelque part, je n’ai pas envie de la voir, je ne veux pas l’entendre, mais d’un autre côté, je crois que justement, il me faut entendre ce qu’elle a à me dire… Je me hisse sur le banc, mon frêle corps toujours secoué par les sanglots lancinants qui s’échappe de ma poitrine, et la jeune brune vint s’installer à mes côtés… Sa main vient se poser maladroitement sur mon épaule, et cependant, je sais, je sens toute la sincérité de la jeune femme à travers ce mouvement, justement de par sa maladresse… « J’avais douze ans la première fois que j’ai pris de la drogue. Ce n’était que de l’herbe mais, j’avais que douze ans. » Mon corps est toujours tremblant, cependant, je tente de me calmer un peu… Mes yeux rougis me piquent, ma gorge me fait mal, mes pleurs me brûlent … Mais j’écoute… Parce que malgré la cocaïne présente dans mon organisme, mes instincts premiers n’avaient pas encore disparu… Et même si j’avais agis comme la pétasse hautaine, méprisante et narcissique que je n’étais pas tout à l’heure, face à Kimberlaide et Jonathan, face à cette jeune femme que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, je redevenais… moi. La gentille Amy… Celle qui se fait du souci pour les autres… Et je sentais l’émotion dans sa voix, comme si ce qu’elle me disait était important. Réellement important. « J’ai commencé à prendre la coke peu après mes treize ans. C’était occasionnel. Je n’étais pas tombé dedans puisque j’arrivais à m’en passer. Puis j’ai rencontré mon ex. J’avais quinze ans et je découvrais l’amour pour la première fois. Pas physiquement parce que je n’étais plus vierge depuis que j’avais treize ans. Mais… j’étais amoureuse pour la première fois. Il avait dix ans de plus que moi, c’était une pop star. S’en est toujours une d’ailleurs… » Aussi étrange que ça puisse paraître, ces mots, aussi douloureux qu’ils pouvaient être, me faisaient du bien. Elle savait. Elle comprenait… Mais ça, je l’avais vu à la seconde où elle m’avait arraché ma drogue des mains.
    Sa voix m’apaisait quelque part… Je ne savais pas si elle s’en rendait compte… Mais mes sanglots se faisaient de plus en plus espacés, tandis qu’elle était parvenue à capter mon attention. « On est resté presque deux ans ensemble. J’étais tellement amoureuse que je passais à côté de sa jalousie maladive, de sa possessivité. Des coups qu’il me donnait, des fois où il m’a forcé. Je passais à côté de tout ça, aveuglée par les sentiments. Il aurait pu me tuer que… que je lui aurais pardonné. Mais… je suis tombée enceinte. Il était déjà marié et père de deux enfants. Il l’a mal prit et m’a laissé tomber le premier mois. Je suis retourné chez mes parents mais. Mon père et ma mère sont assez… Enfin ce sont des cons et ils ont voulu que j’avorte pour ne pas compromettre mon avenir. Tu parles… » J’avais mal… Mon cœur se serrait au fur et à mesure que les mots s’échappaient d’entre ses lèvres tremblantes… De nouvelles larmes venaient rouler sur mes joues. Je n’avais plus mal à cause de moi. A cause de Jonathan. A cause de toute cette histoire. J’avais mal pour elle… Je la regardais, et je pouvais presque sentir, toucher cette peine… J’avais envie de la prendre dans mes bras, et de la bercer doucement… A croire que les rôles s’inversaient… Ses mots me touchaient, et plus je la regardais, plus je l’admirais… Elle semblait si forte aujourd’hui, et pourtant, je voyais, je sentais, je comprenais ce qu’elle avait traversé, ce qu’elle avait enduré. J’avais mal… Si mal pour elle… « Ma mère est italienne et catholique. L’avortement c’est… Mais pour moi, elle voulait que je le fasse alors. J’ai failli seulement… Il est revenu et je lui ai ouvert les bras. On est resté plusieurs mois ensemble, jusqu’à mon cinquième mois de grossesse. Je venais d’apprendre que c’était une petite fille quand il a disparu sans me dire au revoir. J’avais juste un mot sur le lit. « J’ai choisis ma femme ». J’ai cru que je perdais le souffle, la vie… J’ai cru que je mourrais. J’ai été si conne mais… L’amour nous fait faire des choses stupides parfois… N’est-ce pas ?! » A ces mots, différents sentiments s’étaient emparés de mon cœur… La colère, lorsqu’elle m’avait dit qu’il était revenu… Puis, une tristesse, presque communicative… Mes sanglots avaient cessés, pourtant, mes joues étaient toujours baignées de larme… J’avais toujours été sensible… J’étais le genre à pleurer (dignement, les larmes coulant d’elle mêmes de mes paupières avec lenteur, dévalant mes joues, jusqu’à venir mourir sur ma mâchoire, ou ma main, dans le pire des cas) devant les films où le héros mourrait à la fin. La drogue avait cet effet chez moi d’accentuer cette sensibilité, et je ressentais chaque émotion au centuple… Lorsque sa main vint se poser sur la mienne, je la serrais avec toute la force que j’avais en réserve (très peu, mais l’effort se lisait sur mon visage). J’aurais vraiment voulu me lever, et la serrer dans mes bras, lui dire… lui dire quoi ? Que c’était derrière elle ? Que c’était le passé ? Mais j’étais bien placée pour savoir que le passé n’est pas que le passé. [color=blue] « Je connais la douleur que tu ressens. Parce que je l’ai vécu aussi. Quand il est partit, j’avais quelque chose. Un bébé alors j’ai dû me reteir à ça. Seulement… Ce bébé… Je l’ai perdu. Dans un accident, je me suis fait renversée et… elle n’a pas survécue. Là… Je venais de tout perdre. Complètement tout. »’elle détournait la tête, je baissais la mienne. Mes yeux étaient devenus subitement vitreux, lorsqu’elle m’avait dit avoir perdu son bébé…

    [color=indianred] « Je suis tellement désolée… »
    murmurai-je, d’une voix tellement faible et brisée par l’émotion que je ne savais même pas si elle avait entendu ce que je venais de lui dire…

    J’essayais de me mettre à sa place, j’essayais d’imaginer sa peine… L’homme qu’elle aime, son bébé… Tout… Tout perdre… A quoi se raccroche-t-on quand on n’a plus rien ni personne ? Où trouver l’envie de vivre ? De continuer à vivre ? De survivre ? On regarde autour de soi, et tout n’est qu’ombre. Désespoir. On voit le monde avec d’autres yeux… Tout ce que l’on veut, c’est oublier. Nous rouler en boule, et oublier. Nous cacher sous nos couvertures, et oublier. Boire, et oublier. Nous droguer, et oublier. Oublier, et mourir. On n’aspire plus qu’à ça… C’est une autodestruction… Une descente aux enfers. On hurle, on hurle, mais personne n’est là pour entendre, personne n’est là pour écouter. Parce qu’on est toujours seuls. Incroyablement seul. On est toujours seul lorsqu’on est drogué.
    Je sentis sa poigne se relâcher, et trouva en moi la force nécessaire pour venir poser ma seconde main au-dessus de la sienne, et serrer, pour lui dire, lui faire comprendre, que j’étais là, à ses côtés. « Je suis partie dans dans drogue et j’ai pris ma première injection. » A ces mots, je me mis à frissonner, au souvenir du contact glacial de l’aiguille au creux de mon coude. J’en avais presque la nausée… « Et j’aurais beau prétendre que je gérais, je ne gérais pas. Je me perdais complètement. J’ai perdu des kilos, frôlant le poids dangereux. On m’a aidé mais je me droguais toujours, moins, mais toujours ; On ne peut pas s’en séparer une fois que c’est là. Et c’est pire que c’est la deuxième fois qu’on sombre. Pire que tout. Moi c’était la première fois. Mais… Il y a eu une deuxième fois. Quelques mois de ça. Une amie, ma meilleure amie a été violentée par son ex. Une histoire m’en rappelle une autre… J’ai craquée. » Du revers de mon gant blanc, j’essuyais mes yeux en reniflant. J’avais tourné mon visage ravagé par les larmes vers elle. Elle parlait… Elle continuait à parler… La nausée m’envahissait au fur et à mesure que les mots jaillissaient d’entre ses lèvres, me touchant droit au cœur. Il me suffisait de fermer les yeux pour l’imaginer… Le teint cadavérique, les bras pleins de marques de piqures… Lorsque Louann finit par tourner la tête vers moi, nos regards se croisèrent, et elle recula lègrement, venant rétablir l’espace entre nous. Elle ne retira cependant pas la main… « Je ne t’aurais pas planté cette aiguille. Même si tu me l’avais supplié. Parce que je sais ce qui ce serait passer. Je sais tout. Et je ne le souhaite à personne, même pas à toi que je ne connais même pas. Tu sais… Quand on se drogue comme ça, c’est pour cacher une faiblesse. Un mal. Et ton mal à toi, s’appelle l’amour ?! Comme l’a été le mien… » J’eus un mouvement de recul, arrachant mes mains de de la sienne, venant me placer en position de repli… « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Mais je constate que tu n’as personne autour de toi pour t’aider. Je n’avais personne non plus au départ mais j’a eu quelqu’un. Il a été… formidable pour moi. Il m’a aidé sur tellement de point. J’aimerais être ce qu’il a été pour moi, pour toi. J’aimerais t’aider et justement parce que je ne te connais pas. Tu seras la seule à ne pas juger mon passé, mon nom. J’aimerais vraiment t’aider… Tu as besoin de ça. »
    Et alors, timidement, je relevais la tête vers elle. Ma main s’avança de nouveau vers la sienne, et elle la saisit, déposant la seconde par-dessus. Je la remerciais d’un battement de cil. Pour quoi ? Peut-être tout simplement d’avoir été là… De m’avoir parlé… De s’être ouverte à moi de la sorte… Car je me doutais bien que ce n’était pas une chose qu’elle disait à n’importe qui… C’était le genre de choses qu’on gardait pour soi. Dont on ne parlait jamais. A personne… Et justement, parce qu’elle m’avait dit toutes ces choses… je trouvais le courage, quelque part, de parler moi aussi…

    « Je… Quand j’étais… plus jeune… je sortais avec un garçon… Jonathan… Et il… était rapidement devenu la chose la plus importante à mes yeux… Je… Je pouvais pas vivre sans lui… Je peux pas vivre sans lui… Et puis… Tout était parfait… Vraiment parfait… On s’aimait… On était heureux… Vraiment. C’était comme dans les films… Je l’aimais plus que j’aimais la vie… Plus que j’aimais le soleil… Plus que j’aimais quoique ce soit… »

    Mon regard se perdit quelques instants dans le vague. Ma voix, brisée, et faible, devint soudain plus faible encore…

    « Je l’aime plus que tout au monde… »

    Je baissais les yeux, les larmes me montant aux yeux… Je ne voulais pas pleurer, mais je sentais que c’était plus fort que moi…

    « Je me voyais déjà… marriée… Une maison au bord de la plage… Lui, et moi… C’est la seule personne avec qui je me suis jamais projetée dans le futur. Et je sais que ce sera la seule, à jamais… Et puis… Un jour… Il m’a annoncé qu’il… qu’il partait faire ces études à New-York… A l’autre bout du pays… A l’autre bout du monde en d’autre terme… Et j’étais… Tellement triste… Tellement mal… J’avais… une soirée le soir même et… un de ces amis est venu me parler… Et il me disait : « Alors, j’ai appris que Jonathan et toi vous aviez rompus ! », et moi, je disais, non, non, il part juste faire ses études à New-York… Et lui… il était là… A me dire… « tu crois vraiment qu’une relation longue distance ça va marcher ? Tu crois vraiment qu’il va te rester fidèle à la fac ? »… Et il parlait, il parlait, et moi, moi je pensais, j’étais persuadée que si Jo’ partait, c’était parce qu’il voulait plus de moi… Alors… J’ai commis la pire erreur de ma vie… J’ai couché avec ce type… Le pire, c’est que j’en n’avais même pas envie… Je me donnais envie de vomir… Et pourtant, je l’ai fait… Et Jonathan nous a surpris… Il est parti en hurlant, hurlant qu’il ne voulait plus me revoir, jamais, que j’avais tout foutu en l’air… Et il avait raison… Et… Il ne m’a plus donné de nouvelles… Je l’appelais, je lui écrivais, je le suppliais de revenir, mais il ne répondait pas, il ne répondait pas ! »

    Les larmes jaillissaient de mes paupières, tandis que ma voix se brisait… J’enfouis mon visage dans ma main, pour tenter de le dissimuler…

    « J’ai cru mourir… Plus rien n’avait de goût… La vie n’avait aucune saveur… Je n’arrivais plus à me sortir de mon lit… Je pleurais toute la journée… Je voulais mourir… Pour tout te dire… j’ai tenté. A plusieurs reprises. De mettre fin à mes jours… Mais Nanny était là, elle m’aidait du mieux qu’elle pouvait… Elle pensait mes plaies… Et puis… Un soir, je suis sortie. Je sortais beaucoup après… Et on m’a proposé… Et je n’en suis plus sortie… Six mois. Six putain de longs mois… Je me souviens plus de grands choses… Juste… le manque, au réveil… Je savais plus où j’étais. Avec qui j’avais couché. Chez qui j’étais. Ce que j’avais pris la veille… Je sombrais… Je voulais mourir… C’était tout ce à quoi j’aspirais… »

    Mourir, afin de ne plus souffrir. Rien de plus, rien de moins. Cesser de me torturer… Cesser de penser à lui, constamment. Cesser de me haïr. Dormir, enfin, sans faire de cauchemar. Le repos. Eternellement.

    « Et puis… Un ami m’a aidé… Il m’a… permit de m’en sortir… Il était toujours là… Il venait me chercher… Me nourissait de force… Il m’ôtais les doses des mains… Il me laissait le frapper, et l’insulter, sans rien dire… Et il me serrait dans ses bras lorsque je pleurais… […] Mais aujourd’hui, il n’est pas là… Je… J’avais tout arrêté… Je m’étais jurée de ne plus jamais y retoucher… Mais… Je l’ai vu… Avec elle… Et je… j’étais tellement mal… Tellement… »

    J’arrachais une fois encore ma main de celles de Louann, venant déposer ma tête au creux de mes bras, tandis qu’un sanglot parcourait mon corps frissonnant de froid. Tellement mal… Cette douleur hurlante au fond de moi, qui ne cessait jamais… Mal, mal, mal, mal, semblait-elle répéter… Jamais elle ne me laissait le moindre instant de répit. Jamais. C’était une douleur continue.




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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptySam 22 Oct - 15:45


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Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus difficile encore que de le faire soi-même.


    Amy : Je… Quand j’étais… plus jeune… je sortais avec un garçon… Jonathan… Et il… était rapidement devenu la chose la plus importante à mes yeux… Je… Je pouvais pas vivre sans lui… Je peux pas vivre sans lui… Et puis… Tout était parfait… Vraiment parfait… On s’aimait… On était heureux… Vraiment. C’était comme dans les films… Je l’aimais plus que j’aimais la vie… Plus que j’aimais le soleil… Plus que j’aimais quoique ce soit… »

    Lou’ regarde la blonde parler d’elle. Commencer à s’ouvrir, comme si les paroles de Lou’ avaient été le déclic. La blonde lui faisait part de ses secrets, peut-être pour que justement, la brune puisse comprendre pourquoi elle se mettait dans ses états là. Elle avait des paroles envers ce garçon qui aurait pu faire dire « NIAIS » à Lou’ si elle n’avait pas prit la jeune femme en sentiment. Comme le lui avait dit Chad, la brune ne s’attachait jamais sans raison.

    Amy : Je l’aime plus que tout au monde… […] Je me voyais déjà… marriée… Une maison au bord de la plage… Lui, et moi… C’est la seule personne avec qui je me suis jamais projetée dans le futur. Et je sais que ce sera la seule, à jamais… Et puis… Un jour… Il m’a annoncé qu’il… qu’il partait faire ces études à New-York… A l’autre bout du pays… A l’autre bout du monde en d’autre terme… Et j’étais… Tellement triste… Tellement mal… J’avais… une soirée le soir même et… un de ces amis est venu me parler… Et il me disait : « Alors, j’ai appris que Jonathan et toi vous aviez rompus ! », et moi, je disais, non, non, il part juste faire ses études à New-York… Et lui… il était là… A me dire… « tu crois vraiment qu’une relation longue distance ça va marcher ? Tu crois vraiment qu’il va te rester fidèle à la fac ? »… Et il parlait, il parlait, et moi, moi je pensais, j’étais persuadée que si Jo’ partait, c’était parce qu’il voulait plus de moi… Alors… J’ai commis la pire erreur de ma vie… J’ai couché avec ce type… Le pire, c’est que j’en n’avais même pas envie… Je me donnais envie de vomir… Et pourtant, je l’ai fait… Et Jonathan nous a surpris… Il est parti en hurlant, hurlant qu’il ne voulait plus me revoir, jamais, que j’avais tout foutu en l’air… Et il avait raison… Et… Il ne m’a plus donné de nouvelles… Je l’appelais, je lui écrivais, je le suppliais de revenir, mais il ne répondait pas, il ne répondait pas !

    Une erreur, une simple erreur avait gâché tout. Lou’ ne pouvait pas comprendre, la fidélité était quelque chose de difficile pour elle, bien que maintenant, elle commençait à le voir. Elle n’allait pas voir ailleurs, même si elle continuait à jouer. Lou’ grimace devant les larmes, la voix comme un murmure de la blonde. Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Il n’y avait rien à dire en fait. Puisqu’elle n’avait pas terminée et Lou’ ne voulait pas l’interrompre. Les différentes phases pour aller de l’avant. Parler, accepter, affronter. Comme elle avait fait pour Mia. Sauf qu’avec la blonde. C’était plutôt affronter son démon, l’a faire parler maintenant et peut-être qu’un jour, elle accepterait ?

    Amy : J’ai cru mourir… Plus rien n’avait de goût… La vie n’avait aucune saveur… Je n’arrivais plus à me sortir de mon lit… Je pleurais toute la journée… Je voulais mourir… Pour tout te dire… j’ai tenté. A plusieurs reprises. De mettre fin à mes jours… Mais Nanny était là, elle m’aidait du mieux qu’elle pouvait… Elle pensait mes plaies… Et puis… Un soir, je suis sortie. Je sortais beaucoup après… Et on m’a proposé… Et je n’en suis plus sortie… Six mois. Six putain de longs mois… Je me souviens plus de grands choses… Juste… le manque, au réveil… Je savais plus où j’étais. Avec qui j’avais couché. Chez qui j’étais. Ce que j’avais pris la veille… Je sombrais… Je voulais mourir… C’était tout ce à quoi j’aspirais… […] Et puis… Un ami m’a aidé… Il m’a… permit de m’en sortir… Il était toujours là… Il venait me chercher… Me nourissait de force… Il m’ôtais les doses des mains… Il me laissait le frapper, et l’insulter, sans rien dire… Et il me serrait dans ses bras lorsque je pleurais… […] Mais aujourd’hui, il n’est pas là… Je… J’avais tout arrêté… Je m’étais jurée de ne plus jamais y retoucher… Mais… Je l’ai vu… Avec elle… Et je… j’étais tellement mal… Tellement…

    La brune grimace tandis qu’Amy rompt le contact entre elles. Elle semblait si… si souffrante. Si désespérée. Si elle quand Pieras l’avait abandonné. Elle détourne le regard, ses yeux verts brillants d’une étrange lueur. La compassion. La compréhension. Touchée, Lou’ avale difficilement sa salive en se battant mentalement contre la larme traîtresse qu’elle sentait glisser le long de sa paupière, s’échouant sur sa joue pour entamer sa descente vers le néant. La vie d’une larme est si courte, et pourtant, elle emmène avec elle tous les poids et les souffrances. Lou’ l’essuie rapidement avant de tourner la tête vers la blonde. Elle lève une main, hésitante. Mais elle reste en suspend. Quoi faire ? Sa main retombe le long de son corps frileux.

    Lou’ : Je comprends ta douleur, je comprends que tu sois si mal pour vouloir t’évader. T’échapper de cette réalité trop douloureuse pour l’affronter. Seulement, l’une comme l’autre, tu souffriras. L’un caché par cet état de béatitude. Et l’autre plus forte mais, les douleurs s’effacent, s’apaisent avec le temps. Tu peux l’aimer au plus profond de ton être, et ne plus en souffrir. Ce n’est pas facile, ça ne le sera jamais.

    La brune observait droit devant elle, n’effectuant aucun geste, ne montrant aucune émotion mais ses yeux verts brillaient toujours et sa voix comme l’écho d’un murmure se brisait souvent.

    Lou’ : On choisit toujours la facilité par lâcheté. Tu es lâche, comme je le suis et le serait toujours. Je sais que si un jour, quelque chose de douloureux, s’il m’abandonnait… Je ne sais pas si j’aurais la force nécessaire de lutter sans lui. Je ne retournerais pas dans la drogue, par respect pour tous ce que je lui ai infligé. Mais… Les gens faibles cherchent la facilité, et ce n’est jamais la meilleure. Seulement…

    Elle tourne son regard vers la blonde en prenant ses deux mains dans les siennes, l’a faisant redresser la tête. Un sourire tout en observant ses yeux humides et ses joues baignées par les larmes.

    Lou’ : Tu n’es pas faible et je suis certaine que tu peux affronter ça sans avoir recours à cette saloperie. Il y a des moyens de faire sortir tout ce que tu as en toi. Des moyens plus sains, moins dangereux et tout aussi échappatoire. Tu veux t’évader, oublier ? Mais ma chérie, on n’oublie jamais rien. Ca reste toujours en nous, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise. Les douleurs sont les plus amères, les plus vicieuses. Elles prennent tellement de place, s’encre si bien en toi que… Tu vivras toujours avec ça.

    Ses mains lâchent celle de la blonde pour aller essuyer ses joues. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça, ni comment arrivait-elle à exprimer autant de sentiment. Peut-être que Chad avait réussi plus de chose qu’il ne le pensait. Un jour, elle serait prête à lui avouer à voix haute, en regardant ses yeux verts d’eau, qu’elle l’aimait elle aussi. Elle lui soufflerait ces trois mots pour qu’il sache, pour qu’il voie.

    Lou’ : Ce ne sont pas des mots réconfortants. Et ce n’est pas ce que tu recherches, ni ce dont tu as besoin. Non, tu as besoin qu’on te fasse comprendre que tu peux t’en sortir autrement. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais… J’ai envie de t’aider, peut-être un moyen de me racheter, de faire comme on dirait, ma béat. Et je vais commencer dès ce soir. En te faisant sortir complètement de ton trip, bien que je doute que tu sois encore en évasion après tout ce que tu m’as dit. Ensuite, je vais te mettre au lit, parce que tu as besoin de dormir. Et s’il faut que je t’enferme dans ta chambre pour que tu y restes, je le ferais. Je serais là demain, et après-demain pour t’aider. Pour t’empêcher de choisir la facilité. Peut-être que tu attends à ce que je te fasse des câlins pour te réconforter, que je te dise des mots doux. Mais je serais tout le contraire, tu vas me détester. Tu vas vouloir me frapper, tu vas même le faire mais… Je ne te laisserais pas.

    Lou’ avait changé de comportement. Ses yeux verts brillaient maintenant de colère mêlée à la douceur. Elle s’était montré bien trop sentimentale à son goût et elle ne pouvait plus l’être. Changement radical certes, mais si Amy avait besoin d’une épaule, Lou’ lui donnerait bien plus, avec maladresse. Elle se lève du banc, coupant ainsi le contact. Le froid s’était installée et la brune tremblait presque. Elle tend la main à la blonde avec un léger sourire.

    Lou’ : Tu peux refuser… Refuser que je t’aide, refuser de t’en sortir. Mais il y a une chose que tu ne pourras plus faire, même si tu ne veux pas de mon aide. C’est te droguer. Ca, crois-moi que je vais être ta pire ennemie sur ça. Alors… Fais le bon choix blondinette !
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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyDim 23 Oct - 3:51

Louann & Amy
« Save you girl… »

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I’m with you - Avril Lavigne




    Honnêtement, je ne pensais pas que j’aurais jamais reparlé de cette période de ma vie. Plus encore à quelqu’un que j’avais rencontré il y a de cela cinq minutes, dix tout au plus. Cette période de ma vie, j’avais tenté de l’enfouir au plus profond de mon être, là où personne ne pouvait voir, ni même sentir la douleur qu’elle me provoquait, encore aujourd’hui. Et pourtant, là, sur ce banc, tremblante de froid dans mon costume de lapin, je m’ouvrais sans retenue à cette jeune femme qui, quelques instants plus tôt, semblait prête à m’enfoncer une seringue dans le bras, qui m’avait malmené, et parlé de façon tellement crue que j’avais fini par en pleurer. Etrange me direz-vous… Mais la vie est étrange…
    Ma voix brisée, mes joues baignées de larme… J’incarnais à l’instant précis la fragilité dans son état le plus extrême… Les plaies à vif, tremblante, fragilisée à tel point qu’il n’aurait pas fallu grand-chose pour me briser… Le seul visage de Kimberley aurait sans doute suffit à m’achever. Le seul fait de penser à Jonathan et Kimberley pourrait aussi avoir cet effet là. Mais je parlais. Fragilisée, pauvre créature sans défense… Une bête blessée, voilà ce que j’étais… Un renard qui s’était pris le pied dans un piège, un oiseau qui s’était brisé une aile… Un animal attendant qu’on l’achève pour abréger ses souffrances… « Tuez, tuez-moi, empêchez moi de souffrir… » « Je comprends ta douleur, je comprends que tu sois si mal pour vouloir t’évader. T’échapper de cette réalité trop douloureuse pour l’affronter. » Oui. C’était cela. Ce que je voulais, c’était ne plus avoir à affronter la réalité, la vérité. Le fait qu’il ne voulait plus de moi, qu’il n’était plus à moi, qu’il était avec une autre, qu’il était heureux, et que ça, que tout ça, c’était de ma faute. Et uniquement de ma faute. Que pour toute cette souffrance causée, je ne pouvais m’en prendre qu’à une seule personne : moi. Moi. Moi, moi, moi… Tout ça, c’était de ma faute… Et c’était ça que je ne voulais pas admettre. Je ne voulais pas admettre que j’étais l’artisan de mon propre malheur, que tout ce que j’avais fait, c’était de ma faute… Que j’avais travaillé à ma perte. Ma faute… Ma faute… « Seulement, l’une comme l’autre, tu souffriras. L’un caché par cet état de béatitude. Et l’autre plus forte mais, les douleurs s’effacent, s’apaisent avec le temps. Tu peux l’aimer au plus profond de ton être, et ne plus en souffrir. Ce n’est pas facile, ça ne le sera jamais. » Une moue douloureuse passe sur mon visage tandis que ma vue se brouille : mes pupilles tremblent sous le coup des larmes qui montent, qui montent, qui montent encore, jusqu’à venir me piquer les yeux. Mon maquillage ne doit plus ressembler à grand-chose. La drogue n’est qu’une façon d’oublier la douleur pendant un moment. C’est une illusion. Une belle et tentante illusion : on veut, on signe, on approuve… Mais on a oublié une chose : les petits caractères en bas du contrat ne sont pas là pour décorer : ce sont les retour de flamme. Le revers de la médaille. Dépendance, douleur, peur, perte de mémoires, faiblesse… La liste est si longue, si douloureuse que je ne peux la citer. Quelque part, Louann a sans doute raison. Dans l’absolu, la douleur doit disparaître avec le temps. C’est ainsi que les choses sont faîtes, c’est ainsi qu’elles devraient être. Sauf qu’avec moi, ça ne marche pas. Chaque jour, je me lève, et c’est comme si je me prenais tout dans la figure. Le flot de souvenir. Pourtant, des mois, des années ont passés. Et j’en suis toujours au même point. La douleur. Parfois, elle est plus supportable. Douce. Presque amère. Mélancolique. Et ce jour-là, j’ai enfin le sentiment que je peux oublier. Tourner la page. Que je ferai ce qu’il faudrait que je fasse : oublier, se souvenir des bons moments, et tout arrêter. Recommencer à vivre. Et le jour d’après, c’est encore pire. C’est toujours pire. Tout revient, et à l’eau de la douches se mêlent des larmes salées. Mal… Si mal… « On choisit toujours la facilité par lâcheté. Tu es lâche, comme je le suis et le serait toujours. Je sais que si un jour, quelque chose de douloureux, s’il m’abandonnait… Je ne sais pas si j’aurais la force nécessaire de lutter ans lui. Je ne retournerais pas dans la drogue, par respect pour tout ce que je lui ai infligé. Mais… Les gens faibles cherchent la facilité, et ce n’est jamais la meilleure. Seulement… » Je m’étais mise à sangloter en silence lorsque Louann m’avait dit que j’étais lâche, et faible. Je le savais, ô bien sûr que je le savais, mais je ne le voulais pas. Je ne voulais pas être faible, je ne voulais pas que Jonathan me voit ainsi. Comme une personne faible. Je voulais faire bonne impression, bonne figure. Je ne voulais pas qu’il voit l’Amy que j’étais sous ma carapace de bonne humeur et d’humour. Je voulais qu’il me trouve forte, belle, pleine d’avenir… Je ne voulais pas être faible. Non, je ne voulais plus.
    Les mains de Louann vinrent se saisir des miennes, et je relevais la tête vers elle. « Tu n’es pas faible et je suis certaine que tu peux affronter ça sans avoir recours à cette saloperie. Il y a des moyens de faire sortir tout ce que tu as en toi. Des moyens plus sains, moins dangereux et otut aussi échappatoire. Tu veux t’évader, oublier ? Mais ma chérie, on n’oublie jamais rien. Ça reste toujours en nous, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise. Les douleurs sont les plus amères, les plus vicieuses. Elles prennent tellement de place, s’encre si bien en toi que… Tu vivras toujours avec ça. » Je ferme les yeux, accusant le coup. Une autre larme vient rouler sous ma joue. Oublier. C’est tout ce à quoi j’aspire… Je ne veux qu’oublier. Devenir amnésique… Ça avait été mon rêve pendant un moment. Durant l’été, lorsque j’avais soufflé mes bougies sur mon gâteau d’anniversaire, j’avais fait le vœu suivant : S’il vous plaît, je veux oublier. Peu importe comment. Un accident, me réveiller un matin soudainement, finir comme un légume, mourir… Je veux juste oublier. A la place, j’avais eu une voiture. Je m’étais cognée la tête contre le mur jusqu’à ce que je sois en sang, jusqu’à ce que Dolorès me découvre, jusqu’à ce qu’elle prenne soin de moi. Mais je n’avais pas oublié. Je n’oublierais jamais. Ce goût de bile dans ma gorge, serait là pour toujours. Avec le temps, va, tout s’en va disait Leo. Menteur. Sale menteur. « Ce ne sont pas des mots réconfortants. Et ce n’est pas ce que tu cherches, ni ce dont tu as besoin. Non, tu as besoin qu’on te fasse comprendre que tu peux t’en sortir autrement. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais… J’ai envie de t’aider, peut-être un moyen de me racheter, de faire comme on dirait, ma béat. Et je vais commencer dès ce soir. En te faisant sortir complètement de ton trop, bien que e doute que tu sois encore en évasion après tout ce que tu m’as dit. Ensuite, je vais te mettre au lit, parce que tu as besoin de dormir. Et s’il faut que je t’enferme dans ta chambre pour que tu y restes, je le ferais. Je serais là demain, et après-demain pour t’aider. Pour t’empêcher de choisir la facilité. Peut-être que tu attends à ce que je te fasse des câlins pour te réconforter, que je te dise des mots doux. Mais je serais tout le contraire, tu vas me détester. Tu vas vouloir me frapper, tu vas même le faire mais… Je ne te laisserais pas. » Je l’observe se lever sans rien dire, sans rien ajouter. Je ne sais pas ce que je recherche. Je ne sais pas ce dont j’ai besoin. Mais elle, elle semblait le savoir. Peu importait ce qui la motivait. Pourquoi elle agissait ainsi. Peu importait la raison. Elle aurait pu être la plus mauvaise du monde que je n’aurais pu avoir une autre impression que celle-ci : la reconnaissance. Quand je posais les yeux sur elle, je la revoyais, me violentant presque près de l’arbre, me crachant ces mots si douloureux à la figure, ou à deux doigts de m’enfoncer cette aiguille au creux de mon bras… Et pourtant, je ne voulais qu’une chose. La remercier. La serrer dans mes bras. Embrasser ses genoux, ou peu importe comment elle voulait qu’on la remercie… Sa main apparut devant mes yeux, et je restais un moment, un long moment, à la fixer. Si je la repoussais, personne d’autre ne me tendrait la main. Les gens ont tendance à assimiler tous les drogués, les foutre dans un même sac. Êtres impures ne méritant aucune seconde chance. Si je la saisissais, je savais que le chemin serait parsemé d’embûches, et que bien souvent, mon cœur serait mis à vif. D’un côté, la belle et jolie route de la drogue, avec ses bordures fleuries, ses arbres aux feuilles bruissant en un ballet de vent, ses arbres fruitiers qui semblaient juteux… Et de l’autre côté, un chemin sombre, effrayant, aux arbres décharnés, aux animaux inquiétants, au chemin couvet de cailloux aiguisés. La réalité, et l’illusion. « Tu peux refuser… Refuser que je t’aide, refuser de t’en sortir. Mais il y a une chose que tu ne pourras plus faire, même si tu ne veux pas de mon aide. C’est te droguer. Ça, crois-moi que je vais être ta pire ennemie sur ça. Alors… Fais le bon choix blondinette ! » Le beau chemin, le chemin effrayant. L’illusion, la réalité. La facilité, le bon choix. Mon esprit pesa le pour et le contre. Un long moment. La main toujours tendue devant moi ne se retirait pas. Pourtant, elle ne resterai pas là pour l’éternité. Je devais faire mon choix. Je le devais.

    « Je… » commençai-je d’une voix faible…

    Ma voix tremblait. Ma main tremblait. Mon corps tremblait. Mon être tout entier tremblait… Doucement, je levais la main, et vint la déposer au creux de celle de Louann.

    « Je ne veux plus être faible… »

    Croyez-le ou non, mais j’aurais juré avoir vu un sourire se dessiner sur les lèvres de la jeune femme. Elle me tira en arrière, et je décollais du banc. Je n’avais absolument aucune idée de ce dans quoi je venais de m’embarquer, mais une chose était certaine : le résultat ne pourrait en être que bénéfique, même si je me doutais que le chemin pour y parvenir se révèlerais être une véritable torture physique et mentale.

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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyDim 23 Oct - 21:13


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Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus difficile encore que de le faire soi-même.


    Amy : Amy : Je… […]Je ne veux plus être faible…

    Lou’ laisse ses lèvres s’étirer dans un micro-sourire tout en tirant la jeune femme. Elle faisait le bon choix. Un très bon choix. Elle sentait une admiration poindre pour la blonde, se montrer aussi forte pour accepter une main tendue. D’une inconnue qui la menaçait clairement. Lou’ l’approche contre elle et lui donne une légère accolade avant de garder sa main dans la sienne, tout en prononçant de sa voix brisée :

    Lou’ : Tu as fais le bon choix blondie.

    La blonde lui donne alors son prénom et Lou’ sourit. Un sourire franc, plus doux. Amy. Elle fronce des yeux. Lui avait-elle parlé d’un Jonathan qui était son ex ? Se pouvait-il que ce soit le même Jonathan qui était comme son meilleur ami, avec qui elle avait couché mais ce n’était qu’un détail. Jon’ lui-même lui avait parlé de son ex, Amy. Les coïncidences étaient trop grandes pour qu’il ne s’agisse pas des deux mêmes personnes. Lou’ préfère passer ce détail, les deux jeunes femmes avaient beaucoup trop parlés de sentiments, sortis trop d’émotions pour n’évoquer une nouvelle fois le sujet. La brune entraîne Amy, quittant le coin sombre du parc où Lou’ avait vécu ses pires démons. Elles marchent toutes les deux, côtés à côtés, Lou’ tenant toujours la main d’Amy dans la sienne. Un simple geste réconfortant, mais aussi un moyen pour Lou’ pour que la blonde ne file pas même si elle doutait qu’elle le fasse. Lou’ sort de Central Park dans sa tenue minimaliste à côté d’Amy en bunny. N’importe qui pourrait les embarquer et les violer dans un coin. Lou’ lève la main pour héler un taxi avant de monter à la suite de la blonde.

    Lou’ : A la Great Academy !

    Le trajet reste toujours silencieux, aucun mot n’est échangé et c’était inutile à dire vrai. Lou’ regardait de temps en temps la blonde. Puis elle finit par tourner le regard sur la route, laissant son esprit vagabonder sur ses propres souffrances. Seulement, elle ressentait une différence, moins de douleurs. Sa fille restait toujours un sujet sensible, mais moins qu’avant. Elle avait tellement changée, sans s’en rendre compte. Ca lui faisait peur, et à la fois elle avait envie de donner encore plus. Elle sentait qu’elle en était capable. Elle se passe une main sur le visage avant de sortir un billet de son soutien-gorge en guise de costume.

    Lou’ : Garder la monnaie pour la course, en plus d’avoir relooké le rétro !

    La brune sort de la voiture, prenant la main d’Amy et elles rentrent dans les chambres universitaires, du côté des Gamma. Lou’ se retourne vers Amy, lui demandant où était sa chambre d’un regard et la blonde passe devant, s’arrêtant à une porte plus loin. Lou’ rentre dans la chambre quand celle-ci est ouverte et regarde un instant celle-ci avant de refermer la porte derrière elle. Lou’ se tourne vers Amy et avec un léger sourire, prononce.

    Lou’ : J’espère que tu n’es pas pudique !

    La brune s’avance jusqu’Amy pour la pousser légèrement jusqu’à la salle de bain. Elle la fait rentrer à l’intérieur et l’aide à enlever son costume, la déshabillant complètement. Puis Lou’ se tourne vers la douche et fait couler l’eau chaude. Elle se retourne vers Amy complètement nue, et lui fait un sourire en coin.

    Lou’ : Une douche te fera du bien, allez viens…

    Lou’ lui prend la main et la pousse sous le jet d’eau chaude, se retournant puis lui laisser de l’intimité. Elle s’installe sur les toilettes en attendant, fermant les yeux une demi-seconde.

    Lou’ : J’aurais aimé avoir une fille pour me soutenir, m’aider comme ça. C’était un homme, beaucoup plus vieux. Je crois que j’ai eu des sentiments pour lui à un moment. Il en a pour moi, encore aujourd’hui. Je m’en veux parce que je n’ai jamais autant fait souffrir de personne qu’en étant défoncée. Et le pire, c’est que j’entraînais avec moi les autres… Si je n’avais pas été saine depuis si longtemps… Si je n’avais pas été autant amou- accroché à ce garçon, je t’aurais emmené dans un voyage avec moi, égoïstement. Tu dois me connaître, connaître mon passé.

    Lou’ regardait la forme au travers du rideau de douche. Au moins cet espace permettait à la brune de pouvoir parler.

    Lou’ : Qui ne connait pas la délurée, la fille facile, la fille à papa…

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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyLun 24 Oct - 18:06

Louann & Amy
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I’m with you - Avril Lavigne




    Je saisis la main tendue de Louann. Derrière ce geste, il y avait plus. Plus que le simple contact de sa main dans la sienne, pour m’aider à me relever. C’était un symbole. En saisissant sa main, j’acceptais son aide. En saisissant sa main, je faisais un pas en avant, dans le but de me débarrasser de tout ça, dans le but de n’être plus faible. Ce n’était pas que de l’aide pour me relever de ce banc. C’était une main tendue pour m’aider à me relever de ce trou dans lequel j’étais tombée, dans lequel j’étais couchée, attendant la sentence, attendant la mort, attendant la punition. Une bouée de sauvetage. Un sauvetage. Voilà ce que c’était. Et dire que j’en étais reconnaissante serait un euphémisme. Louann n’avait pas idée de ce que ce geste signifiait… Ou peut-être que si justement… Mais cette fois, elle le vivait dans l’autre sens. C’était elle qui tendait la main, et non pas qui se la voyait tendre. « Tu as fait le bon choix blondie. »

    « Amy… » corrigeais-je avec un sourire.

    C’était mieux que blondie non ? Et puis, moi je savais son nom désormais, nous étions désormais à égalité… Sa main toujours dans la mienne, nous prîmes la direction de la sortie de Central Park. Ou plutôt, Louann la prit, et moi, je me contentais de suivre… Tout ce qu’il s’était passé durant ces quelques minutes m’avaient clairement fait redescendre du petit nuage sur lequel je me trouvais, et je reprenais conscience des choses… Je me trouvais soudainement misérable, et j’eus envie de vomir. Tout ce que j’avais fait et dit lors de cette soirée… Mon dieu, mais quelle horreur… Adam… Sa copine dont je n’avais même pas prit la peine de retenir le nom… Jonathan… Au souvenir du jeune homme et de ses mots si durs, je sentis mes joues s’enflammer, et mes yeux se mirent à piquer. Discrètement, je les essuyais du revers de ma main gantée. Arrivés dans les rues de New-York, je vois Louann héler un taxi, qui pille automatiquement devant nous. La jeune femme m’ouvre la portière, et je m’engouffre dans le véhicule, manquant de me casser la figure en montant, et m’installe sur le siège, venant coller mon front contre la vitre. Le trajet fut silencieux. Ni elle ni moi ne parlions. Je me contentais de fixer la ville défilant sous mes yeux, le front collé contre la vitre gelée. Le froid me faisait du bien. Je fermais les yeux et, si le trajet avait été plus long, je me serais sans doute endormie. « Garder la monnaie pour la course, en plus d’avoir relooké le rétro ! » Aux mots de la jeune femme, je rouvre les yeux, émergeant lentement du demi-sommeil dans lequel j’étais tombée. Je papillonne un instant des paupières, et regarde Louann sortir du véhicule, saisissant sa main pour la suite. Nous sommes devant les résidences universitaires et, du bout de mon index, j’indique les résidences Gamma. Toujours silencieuses, nous nous dirigeons vers ma chambre, silencieuse tout du moins jusqu’à ce que Lou’ me demande laquelle est mienne. Je passe devant, jusqu’à arriver devant la chambre que je partage avec Jay. J’ouvre la porte, et celle-ci s’ouvre avec un petit grincement. D’une main mal assurée, je cherche la lumière. Je sais que Jay n’est pas là ce soir. Elle est de sortie, et ne rentrera sans doute pas de la nuit. Peut-être va-t-elle finir dans le lit d’un charmant jeune homme au costume sexy. C’est Jay quoi… La pièce est grande, claire, et rangée. Mon lit, près de la fenêtre, est recouvert d’un édredon blanc, et sur le mur à côté, un immense panneau de liège est accroché, décoré à l’aide de photos par dizaines. L.A principalement. Ma vie. Mes amis. Jonathan apparaissait même sur certaines. Tout ce qui peut me motiver. Le contenu de mon appareil photo « anti-déprime » comme j’aime à l’appeler. Les photos sont essentielles pour moi. Je sais que je n’en ai pas besoin pour me souvenir, mais outre le fait que ça décore la chambre, qui serait bien triste s’il n’y avait pas toutes ces photos et ces objets, ces vêtements qui traînent sur le dossier de ma coiffeuse, les bouquins au pied de mon lit, et sur ma table de nuit, mon ordinateur sur mon bureau, les voir me fait toujours du bien. La porte se referme derrière moi, et je me tourne vers Amy. « J’espère que tu n’es pas pudique ! » Même si c’était le cas, disons que dans l’état dans lequel je suis, c’est sans doute la dernière chose dont je me soucierais à l’heure actuelle… Tout ça n’est pas sans me rappeler Joshua, et la manière dont il avait eu de s’occuper de moi. Je ne compte plus le nombre de fois où il m’avait poussé sous l’eau glacé, déshabillée, mise en pyjama, couchée, et bordée… Quand Nanny le pouvait, c’était elle qui s’occupait de ça. Me déshabiller, de sorte à ce que Joshua n’ai pas à le faire. Me coucher. Me border… Et elle me chantait cette chanson que j’affectionnais tant, cette chanson qu’elle nous chantait, à Maria et moi-même, quand nous étions plus petites… Catch a falling star and put it in your pocket…
    Louann me pousse dans la salle de bain, et referme la porte avant de s’occuper de me déshabiller. Je me laisse faire, n’opposant pas la moindre résistance. Le costume acheté lors de cette vente de charité glisse le long de mes hanches, découvrant un soutien-gorge bandeau blanc, que Louann dégrafe, laissant s’échapper ma poitrine qui avait, en deux années, avait eu le temps de reprendre sa forme rebondie et généreuse, et même plus qu’avant ce passage dans les ténèbres. Mes escarpins étaient dans la chambre, et mon collant subit le même sort que le costume, rapidement imité par le tanga blanc, assortit au soutien-gorge. Louann ôta le dernier élément de mon costume, les oreilles de lapin sur ma tête, ce qui libéra ma crinière blonde, qui vient rebondir en boucles longues et élégantes jusqu’au milieu de mon dos. « Une douche te fera du bien, allez,viens. » Je me contentais de lui répondre par un battement de cil, et entrais sous le jet chaud, presque brûlant, poussée par Louann. Je fermais les yeux, laissant l’eau ruisseler sur ma peau nue, frissonante. « J’aurais aimé avoir une fille pour me soutenir, m’aider comme ça. C’était un homme, beaucoup plus vieux. Je crois que j’ai eu des sentiments pour lui à un moment. Il en a pour moi, encore aujourd’hui. Je m’en veux parce que je n’ai jamais autant fait souffrir de personne qu’en étant défoncée. Et le pire, c’est que j’entraînais les autres… Si je n’avais pas été saine depuis si longtemps… Si je n’avais pas été autant amou- accroché à ce garçon, je t’aurais emmené dans un voyage avec moi, égoïstement. Tu dois me connaître, connaître mon passé. … Qui ne connait pas la délurée, la fille facile, la fille à papa… » Je ne parlais pas, mais j’écoutais… Attentivement. Je restais silencieuse un moment, alors que l’eau semblait me faire revenir sur terre. Suffisamment en tout cas pour formuler des pensées cohérentes, comme j’en avais l’habitude.

    « Te connaître, et connaître ton passé… Nous avons tous un passé. Tu connais le mien, tu m’as livré le tien… Peu importe ce que tu as pu faire. Dire. Peu importe tout ça. La seule chose que je vois… c’est toi… Aujourd’hui… Toi qui est là, pour moi, alors que tu ne me connais même pas… Alors que tu ne me dois rien. Alors que tu ne dois rien à personne… (mes larmes se mêlaient à l’eau qui ruisselait sur mon visage) Je ne sais pas qui tu es… Tu ne sais pas qui je suis… Et pourtant, aujourd’hui on est là… (je coupais l’eau, et ouvrit doucement la porte, assez pour voir le visage de Louann, et qu’elle voit le mien) Je sais pas pourquoi tu fais ça… Ou peut-être que si… Mais tu ne me devais rien et tu m’as tendu la main… Je sais que tu sais ce que c’est. Alors, tu dois te douter de tout ce que ça implique pour moi… (mes yeux étaient humides et brillants) Je… … … juste… … … merci… … … »

    Je refermais la porte de verre, et rallumais l’eau, frissonnante de froid, attrapant mon shampoing, et mon gel douche. Je voyais Louann, assise sur les toilettes, à travers le rideau, et je sentis un étrange sentiment s’emparer de mon cœur. Une once de chaleur m’envahit. De la reconnaissance. Juste, de la reconnaissance.

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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyMer 26 Oct - 19:28


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Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus difficile encore que de le faire soi-même.


    Amy : Te connaître, et connaître ton passé… Nous avons tous un passé. Tu connais le mien, tu m’as livré le tien… Peu importe ce que tu as pu faire. Dire. Peu importe tout ça. La seule chose que je vois… c’est toi… Aujourd’hui… Toi qui est là, pour moi, alors que tu ne me connais même pas… Alors que tu ne me dois rien. Alors que tu ne dois rien à personne… Je ne sais pas qui tu es… Tu ne sais pas qui je suis… Et pourtant, aujourd’hui on est là… […] Je sais pas pourquoi tu fais ça… Ou peut-être que si… Mais tu ne me devais rien et tu m’as tendu la main… Je sais que tu sais ce que c’est. Alors, tu dois te douter de tout ce que ça implique pour moi… Je… … … juste… … … merci… … …

    Lou’ observe la blonde au travers du rideau, et même lorsqu’elle sort la tête pour la regarder, elle ne quitte pas ses yeux bleus. Elle sourit tout en baissant la tête, hochant celle-ci. Des remerciements, elle n’en voulait pas parce que ce n’était pas fini. Elle en avait pas besoin de toute façon, c’était surtout pour elle-même qu’elle le faisait. Parce qu’elle se voyait en Amy et c’est comme si elle se sauvait elle-même à retardement. Un moyen de combler le vide, de réparer ses erreurs, pardonner ses fautes et aller de l’avant avec une ardoise neuve. Et puis Amy avait besoin de quelqu’un qui savait ce que c’était, qui connaissait les différentes étapes à suivre. Et Lou’ était cette personne, LA bonne personne. L’eau se remet à couler et Amy disparait à nouveau derrière le rideau. Lou’ en profite pour sortir le sachet de poudre blanche de son soutien-gorge, le retournant plusieurs fois entre ses mains. Pourquoi ne le jetait-elle pas dans les toilettes ? Parce qu’elle avait besoin de prouver à quelqu’un d’autre que tout irait bien. Elle le remet en place avant de se tourner vers l’eau. Elle se lève et tire un peu le rideau pour voir si la blonde ne se noyait pas mais non, elle restait sous le jet les yeux fermés. Sans le voir, elle sut que la blonde pleurait. Un point au cœur, elle se retourne pour attraper une serviette et éteint l’eau chaude. Elle enroule la serviette autour de la blonde, lui frictionnant le dos avant de lui poser une autre serviette sur les cheveux. Elle sort de la salle de bain.

    Lou’ : Je fouille hein ! Tu ne m’en veux pas…

    Les yeux verts de Louann se posent sur tous les objets dans sa chambre et après un rapide coup d’œil, elle fouille le moindre endroit cherchant s’il n’y aurait pas de la drogue planqué ailleurs. Pour avoir eu une chambre universitaire, le moindre endroit possible était visionné par la sulfureuse brune. Elle pousse l’armoire, soulève tous ses vêtements un par un, les poches. Tout y passe et cela lui prend une bonne dizaine de minutes. Mais Amy ne sort pas de la salle de bain et lorsque Lou’ se redresse en se passant une main sur le front, elle récupère les vêtements sous le coussin de celle-ci et rentre dans la salle d’eau. Amy était assise sur le bord de la baignoire. Lou’ lui fait un sourire avant de lui retirer la serviette. Ne faisant nullement attention à sa nudité, Lou’ l’aide à enfiler son pyjama avant de retirer sa serviette des cheveux. Puis, avant de l’emmener dans son lit, elle attrape son visage entre ses mains pour regarder un instant ses yeux.

    Lou’ : Tu sais que ça va être dur ? Très dur ! Je sens que tu n’es pas à un stade comme moi, donc ce n’est pas le manque qui va te faire souffrir, mais la tentation. Elle sera partout autour de toi, et particulièrement lorsqu’il y aura quelque chose qui te blessera, un souvenir douloureux qui remontera. Tu voudras te faire une ligne, tu chercheras un dealer et tu t’enverras en l’air. Ne le fais pas et si un jour tu en ressens l’envie, le besoin de le faire… J’aimerais que tu m’appelles plutôt.

    Lou’ lâche son visage avant de sortir dans sa chambre, ouvrant n’importe quel cahier qu’elle déchire une page blanche. Elle inscrit avec un stylo son prénom ainsi que son numéro de téléphone. Elle lui note même l’adresse de Chad où elle vivait maintenant si jamais elle voulait venir la voir. En clair, elle lui donnait tous les moyens pour s’en sortir, pour ne pas replonger. A la blonde de faire les bons choix.

    Lou’ : Je te fais confiance. Je te l’accorde une fois. Si tu rechutes, je serais encore pire, je ne chercherais plus à être ton amie, je serais vraiment ton bourreau. Mais je te donnerais une seconde chance. Mais pas de troisième. J’ai un père très influent, beaucoup plus que tu ne le penses et si je le veux, tu te retrouveras dans un centre. Si je le veux, aucun dealer de la ville ne te vendra ta dope. J’ai de très bonnes relations Amy, vraiment bonne et tu n’auras pas la vie facile si tu me déçois. Mais… Je suis certaine que je peux te faire confiance.

    Avec un sourire plus doux, Lou’ pousse la jeune fille jusqu’à son lit. Elle regarde autour d’elle une dernière fois, juste au cas où avant de remettre en place plusieurs choses qu’elle avait dévalisés, notamment les tiroirs. Elle se retourne vers la blonde une fois dans son lit et s’installe à côté d’elle. Pourquoi elle faisait ça, aucune idée mais elle lui saisit la main et la serra dans la sienne, ses yeux verts se posant sur le visage doux de la blonde.

    Lou’ : Je n’y parais pas comme ça, mais on peut compter sur moi. Je retourne à la fête mais, si tu as besoin de quoi que ce soit, je reviens et s’il le faut, je resterais dormir ici. Si tu as besoin de moi au milieu de la nuit, n’hésite pas. Ne te pose pas de question à savoir que tu vas me réveiller ou m’empêcher d’avoir une bonne partie de jambe en l’air. Je viendrais. En pleine journée, même en plein milieu d’un cours ou au détour d’un couloir, même si tu penses que je suis occupée. Je viendrais. Tu peux compter sur moi Amy, vraiment alors… Laisse toi aller.

    La main de Lou’ se ressert légèrement tandis qu’elle sourit à la blonde après ses paroles. Elle aurait aimé rester plus longtemps, la surveiller même toute la nuit mais Chad allait s’inquiéter, alors elle se contenterait d’attendre que la blonde rejoigne le pays des songes pour sortir de la chambre. Certainement qu’elle appellerait son père pour placer un homme de garde discrètement, qu’elle soit prévenue si Amy tentait une fuite. C’est ce qu’elle avait fait déjà, alors pourquoi pas la blonde ? Non… Elle sentait qu’Amy accepterait, parce qu’elle le voulait vraiment.

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MessageSujet: Re: ♫ Save you girl! [PV] FINISH ♫ Save you girl! [PV] FINISH EmptyVen 28 Oct - 23:18

Louann & Amy
« Save you girl… »

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I’m with you - Avril Lavigne




    L’eau se coupa sans que j’eus à toucher quoique ce soit, et soudain, je sentis une chose chaude venir s’enrouler autour de moi. Je baissais les yeux pour constater qu’il s’agissait de l’une de mes serviette en éponge… Le temps que mon cerveau fatigué se reconnecte et fasse le lien avec Louann, toujours présente, la jeune femme était déjà en train de me frictionner le dos, avant qu’elle ne vienne déposer une autre serviette sur ma tête. Je l’entendis s’éloigner, et finis d’enrouler la première serviette autour de moi, venant glisser le pan qui pendouillait entre ma serviette et ma peau nue, afin de la maintenir en place, et me frotta doucement la tête, jusqu’à ce que l’eau n’en coule plus. La serviette était désormais humide, et je la déposais sur le radiateur (comme quoi, je gardais les bons réflexes, même lorsque je n’avais pas l’esprit clair…) « Je fouille hein ! Tu ne m’en veux pas… » Je me contentai de fixer mon regard sur elle, tandis qu’elle farfouillais partout dans la chambre. Que cherchait-elle ? Oh, oui, bien sûr… De la drogue.

    « Cherche si tu veux, mais y a rien… Juste des antidouleurs et des somnifères dans le tiroir de la table de nuit… »

    Un mince, très mince, et bancal sourire passa sur mes lèvres, instant fugace, et je sortis de la douche, mes pieds entrant en contact avec le carrelage froid. Je me déplaçais de sorte à me trouver sur le tapis, mais ne bougea pas. Je la fixai toujours. Ses gestes étaient précis. Elle savait où chercher… Bien sûr qu’elle savait. Mais elle ne trouverait rien. Car il n’y avait rien à trouver… C’était la première fois depuis que je m’en étais sorti que je retombais là-dedans. Un coup plus dur que les autres. Une faiblesse passagère… Moi qui me targuais d’être une femme forte, qui parvenait à passer au-dessus, moi qui étais revenue pour lui, j’avais craqué, incapable de supporter la pression. Mais je n’avais jamais replongé avant. Pas que l’envie m’en avait manqué, certes, non. Mais je m’étais fixée un but. Et le simple fait de m’y accrocher m’avait permit de combler ce manque. Jusqu’à ce que je ne le ressentes plus. Je finis par me laisser tomber sur le rebords de la baignoire, et ne leva les yeux de mes pieds nus que lorsque Louann revint, tenant entre ses mains le boxer et le large t-shirt bob l’éponge qui me servaient de pyjama à l’heure actuelle. Les nuisettes et autres chemises de nuit si chères à Victoria’s Secret étaient rangées au fond de mon armoire, réservées pour les nuits plus chaudes (dans tous les sens du terme bien évidemment). Je ne fis pas un mouvement lorsque la jeune femme retira la serviette qui cachais ma nudité, si ce n’est lever les bras pour lui faciliter la tâche. Une fois mon pyjama enfilé, je relevais lentement la tête vers elle, et elle saisit mon visage entre ses deux mains. « Tu sais que ça va être dur ? Très dur ! Je sens que tu n’es pas à un stade comme moi, donc ce n’est pas le manque qui va te faire souffrir, mais la tentation. » Un long, long, très long frisson passa à travers mon corps lorsque cette révélation atteignit mon cerveau… « Elle sera partout autour de toi, et particulièrement lorsqu’il y aura quelque chose qui te blessera, un souvenir douloureux qui remontera. » Je fermais les yeux, sentant que les larmes menaçaient de s’écouler de mes paupières. Il avait suffi qu’elle dise « souvenir douloureux » pour qu’aussitôt, ma mémoire se mette à fonctionner. C’est comme si je vous dis : NE PENSEZ PAS A UN ELEPHANT ROSE !! … A quoi vous pensez ? « Tu voudras te faire une ligne, tu chercheras un dealer et tu t’enverras en l’air. Ne le fais pas et si un jour tu en ressens l’envie, le besoin de le faire… J’aimerais que tu m’appelles plutôt. » Une lueur passa dans mon regard l’espace d’un instant. Reconnaissance. Encore et toujours ce sentiment… Mon regard s’était illuminé comme celui d’un enfant le matin de noël, gagné par la fièvre et la magie qui entoure cette fête… Le regard innocent et émerveillé d’un enfant qui découvre la neige pour la première fois, de ceux qui ouvrent la bouche et tirent la langue pour essayer d’attraper des flocons… Le regard d’un enfant émerveillé de croire au Père-Noël, et qui découvre ses jouets préférés sous le sapin… Louann était là. Elle était sérieuse quand elle disait qu’elle ne me laisserai pas. Elle était là pour moi, bien que je ne connaisses d’elle que son nom, et que je ne saches d’elle, outre les révélations que nous nous étions faîtes, qu’une chose : elle avait été dans mon cas, et bien pire encore. « Je te fais confiance. Je te l’accorde une fois. Si tu rechutes, je serais encore pire, je ne chercherais plus à être ton amie, je serais vraiment ton bourreau. Mais je te donnerais une seconde chance. Mais pas de troisième. J’ai un père très influent, beaucoup plus que tu ne le penses et si je le veux, tu te retrouveras dans un centre. Si je le veux, aucun dealer de la ville ne te vendra ta dope. J'ai de très bonnes relations Amy, vraiment bonne et tu n’auras pas la vie facile si tu me déçois. » Autant vous l’avouer tout de suite… Elle me faisait carrément flipper. Son petit speech concernant son papa super influent aurait pû me faire rire (gentiment, je ne suis jamais méchante, sauf quand je suis défoncée ou que la situation l’exige), et je me serais moquée d’elle, en lui disant de ne pas prendre ses rêves pour des réalités. Mais dans sa bouche, ça sonnait comme une vérité. Et une vérité terrifiante. Peut-être étais-ce à cause de son regard, mais je sentais, je savais que ce qu’elle disait était vrai, que si je m’écartais du droit chemin, elle serai capable de faire de ma vie un enfer, de ruiner ma carrière universitaire, ou je ne sais quoi encore… Oh, oui… Ce n’était pas un mensonge… « Mais… Je suis certaine que je peux te faire confiance. » Mes lèvres s’étendirent l’espace d’un instant en un sourire, et je hochai tout doucement la tête, suffisamment pour qu’elle constate le geste. Ô oui, elle pouvait me faire confiance.
    Louann me poussa jusqu’à mon lit, et je m’y laissais tomber, me glissant sous mes couvertures. Le lit s’affaissa légèrement lorsque Louann s’installa à mes côtés, et sa main saisis la mienne : je lui rendis ce geste, serrant doucement la sienne. « Je n’y parais pas comme ça, mais on peut compter sur moi. Je retourne à la fête mais, si tu as besoin de quoi que e soit, je reviens et s’il le faut, je resterais dormir ici. Si tu as besoin de moi au milieu de la nuit, n’hésite pas. Ne te pose pas de question à savoir que tu vas me réveiller ou m’empêcher d’avoir une bonne partie de jambe en l’air. Je viendrais. En pleine journée, même en plein milieu d’un cours ou au détour d’un couloir, même si tu penses que je suis occupée. Je viendrais. Tu peux compter sur moi Amy, vraiment alors… Laisse toi aller. » Au fur et à mesure que les mots s’échappaient d’entre ses lèvres, je sentais que ma gorge se resserrait, et que mes yeux s’humidifiaient. Lorsqu’elle se tut enfin, j’enfouis mon visage sous ma couverture, rongée par la honte, et la culpabilité, de tout ce qui était arrivé ce soir... J’y restais quelques instants, le temps de me calmer, et lorsque je ressortis ma tête, je constatais que Louann me regardais toujours.

    « Merci… De faire tout ça pour moi… Alors que… je le mérite pas… Merci… de ne pas me laisser… Merci… de t’inquiéter de moi… de ce qui peut advenir de… de moi… Merci d’être là… Merci… d’agir comme tu le fais… Juste… Merci… de te soucier de moi… »

    Sa main serra doucement la mienne, tandis qu’un sourire venait naître sur son doux visage, qui avait cependant dû connaître des expressions bien moins douces que celle-ci… Je serrais une dernière fois sa main dans la mienne, et vint laisser retomber ma tête sur l’oreiller, me roulant en position du fœtus, face à la jeune femme… Silencieusement, mes lèvres se mirent à mimer cette chansons que Nanny me chantait sans cesse quand j’étais petite, et que j’étais triste… « Catch a falling star and… put it in your pocket… Never let it fade away… Catch a falling star and.. put it in your pocket… Save it for a rainy day… » Mes paupières se faisaient de plus en plus Lourdes au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient. Le silence nous avait enveloppé, et je sentais peser au dessus de moi l’étreinte des bras de Morphée, qui ne semblait plus attendre que moi… Et alors que ma respiration se régulait, devenant plus lente, je finis par me laisser glisser dans les bras de ce dieu grec, amant de nos nuits, et plongea dans un sommeil d’un calme effarant.

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