Pieras ferme les yeux sous les flashes des photographes. Voila trois heures qu’il répondait aux questions sur son nouvel album, sur les rumeurs qui parlait de sa femme enceinte à nouveau. Qu’il parlait de sa prochaine tournée. Bref, trois heures de long calvaire qu’il espérait bientôt se terminer. Seulement, il devait enregistrer une chanson cette après-midi. Il l’avait écrite la veille au soir, en retombant sur une photo de Louann en ouvrant le boîtier de sa guitare électrique. Les mots avaient glissés facilement sur le papier tandis qu’il imaginait encore son corps chaud et frêle. Ses lèvres pulpeuses et son odeur de vanille. Ses yeux incroyablement verts et expressif, ses sourires charmeurs et sa poitrine minuscule. Des détails qu’il ne pouvait oublier, malgré les deux ans de séparation. Il n’avait jamais cessé de l’aimer, de penser à elle, de se rendre malade en l’imaginant avec un autre homme. Et puis, elle avait son enfant. Il soupire tandis qu’il fait un signe au journaliste. Il prononce de sa voix grave :

-Je réponds à la dernière question. Alors, choisissez-là bien…

Le Journaliste en question sourit de ridicule. Il était le dernier à parler au leader du groupe Blood Poison. Il se racle la gorge et pose alors une question qui fait hausser les sourcils de Pieras. Son manager se penche pour parler au micro, disant que cette question est confidentiel et qu’il s’agit de la vie privée de Pieras. Seulement, celui-ci fait un geste à son manageur en signifiant qu’il compte répondre à cette question audacieuse. Il se redresse et les flashes immortalisent cet instant. Tout le monde n’attend qu’une chose, qu’il ouvre la bouche et réponde si oui ou non, il compte reformer le couple qui était tellement glamour, avec Louann Eden Molesworth. Il soupire, quoi qu’il fasse, elle était partout. Il baisse la tête d’un centimètre et prononce d’une voix grave :

-Je suis un homme marié, j’aime ma femme. Et si j’ai commis des erreurs par le passé, je suis aujourd’hui heureux dans mon couple. Donc non, je ne compte pas me remettre avec la jeune Molesworth. Son père l’approuva sans doute…

Des rires dans la salle tandis que Pieras fait un signe de la main aux photographes et il quitte l’estrade sous un brouhaha incessant, des questions fusant dans tous les sens. Il passe la porte et soupire lorsque le bruit cesse avec la fermeture de celle-ci. Il soupire tandis qu’il sort par la porte de derrière. Une fois dans sa voiture, il s’allume prestement une cigarette tout en ouvrant légèrement la fenêtre. Son manageur commence à lui épeler son après-midi. Un enregistrement au studio comme il l’avait demandé, puis une séance d’habillage chez le styliste pour le dîner du lendemain. Et ce soir, il devait dîner avec son producteur afin de parler affaire et surtout, du prochain album alors que celui-ci n’était pas encore sorti. Il hoche la tête à Julian, l’écoutant d’une oreille distraite. Il sourit en se souvenant de sa soirée en la compagnie d’Aly. Elle avait été d’une agréable présence, et la nuit intime avait été sensationnelle.
La journée passe ainsi. Il mange rapidement dans un restaurant, bien à l’abri des regards. Mais lorsqu’il sort, une foule de fan en furie demande photo et autographe. Pieras n’était pas avenant avec ses fans, il ne signe rien et passe sans un sourire ni même un regard. Il monte dans la voiture et se fait conduire au studio. Il prépare son matériel et salut les membres du groupe. Il s’installe devant le micro et prend sa guitare acoustique. Il commence alors les premières notes de sa chanson, le sourire de Louann dans son esprit. Il joue, la tête baissée sur ses mains, concentrés dans les premières notes tandis que ses musiciens derrière écoutent et apprécient le style. Il lève la tête pour se mettre devant le micro et sa voix légèrement éraillée commence alors les paroles sur la mélodie.

Spoiler:

Pieras frotte les dernières notes contre les cordes de sa guitare puis il baisse sa guitare et lève la tête vers les fenêtres où était son manager, son producteur et tous ceux qui travaillait avec lui sur ses albums. Il lève tous un pouce en souriant. Pieras hoche la tête avant de se tourner vers les autres. Ainsi, l’après-midi se passe sur l’apprentissage de la chanson, puis il l’enregistre. Après quatre heures de dur labeur, Pieras se lève et quitte le studio. Il monte sur le toit pour fumer une cigarette. Il redescend dix minutes plus tard et va directement jusque vers son manager. Il le regarde un instant de ses yeux bleus électriques avant de dire d’une voix ferme :

-Ce soir je sors. Je n’ai franchement pas envie de faire cet essayage et encore moins de dîner dans un restaurant pince-fesse pour parler d’un album dont je ne sais strictement rien sur ce que je vais faire. Tu préviens tout ce beau monde pour moi et on se retrouve demain à dix heures à l’hôtel.

Pieras avait employé un ton qui signifiait qu’il ne voulait en aucun cas être contredit. Il fallait qu’il sorte, qu’il aille là où ils allaient tout le temps avant. Il voulait savoir si elle était encore ici, si elle sortait toujours malgré le fait qu’elle avait un enfant sur le dos. A moins qu’elle l’est fait adopter ? Impossible, elle s’était montrée bien trop attentive à son ventre qui s’arrondissait légèrement. Elle parlait de prénom, d’avenir. Non, elle l’avait gardé. Il quitte le studio et monte dans un taxi. Il retourne à sa chambre d’hôtel. Il reste dedans jusqu’à la tombée de la nuit. Il prend une douche rapide puis enfile un pantalon noir, une chemise blanche qu’il laisse ouverte. Il passe ses mains dans ses cheveux pour en faire une légère coiffure. Il s’observe longuement dans le miroir, se trouvant attirant à souhait. Si elle était là, elle retomberait dans ses bras, c’était certain.
Il quitte sa chambre en prenant son porte-feuille, paquet de cigarette. Il traverse la cinquième avenue, les mains dans les poches, la tête baissée. Il voulait éviter de se faire poursuivre par une horde de fan hystérique. Il arrive jusque devant la boîte de nuit « Moulin Rouge ». Il s’avance jusqu’à l’entrée où on le fait entrer facilement. La musique résonne rapidement à ses oreilles, ainsi qu’une forte odeur d’alcool et de tabac. Il s’avance jusqu’au bar en passant entre les corps qui se trémoussent sur la musique. Il lève les yeux au ciel en voyant deux femmes s’embrasser avec fougue. Quel gâchis ! Il s’accoude au bar et commande un whisky sans glace. Puis il se met dos au bar et observe la salle avec minutions. Le moindre détail était observé par le bel homme. Mais aucune chevelure brune, aucun corps frêle et pas de rivières vertes. Louann n’était pas là ce soir. Et elle aurait été là depuis plus d’une heure. Elle n’aimait pas sortir après minuit, elle disait que la nuit était gâchée.
Il soupire tout en buvant son verre cul sec. Il en commande un autre lorsqu’une jolie brune s’installe à côté de lui et commande une Margarita. C’était la boisson préférée de sa Louann. Il l’observe légèrement, des formes audacieuses, un sourire ravageur, un profil à damner. Elle était sublime avec sa chevelure brune et son regard chocolat qu’il venait de croiser. Il pose un bras sur le bras, un sourire charmeur au visage et lève son verre. Il l’a regarde avant de dire d’une voix forte et grave :

-Je trinque à vous belle demoiselle. En espérant que vous ne passez pas une aussi mauvaise soirée que moi.

Il sourit avant de boire une gorgée du liquide ambrée. Il le sent descendre dans sa gorge, mais il n’en ressentait plus la brûlure. Il était habitué aux alcools forts, et particulièrement au whisky pour lequel il vouait un culte. Il tourne la tête vers la salle, espérant la voir sortir des toilettes ou autre, mais non. Il était fou de penser qu’elle l’avait attendu, qu’elle aurait continué sa vie d’avant. Peut-être n’était-elle plus sur New York. C’était le plus probable. Car il avait entendu parler d’elle, et depuis un certain moment, plus rien. Il boit son verre d’une traite avec cette constatation. Il tourne le regard vers la belle brune qui prenait son verre. Il se penche légèrement :

-Laissez-moi vous offrir ce verre, ça me ferait plaisir. Et rien qu’un sourire me suffit, vous avez le plus beau de cette pièce.

Des mains tapent sur le clavier d’un ordinateur, il est presque 19h. Mia semble inspirée pour écrire, elle se redresse lève sa tête et replonge dans l’écriture de sa dissertation pour son dossier d’acceptation en journalisme. Louann lui avait remis le dossier avant de partir en vacances, et Mia avait accepté. Elle ne détestait pas la psychologie, seulement, ce n’était pas sa voie, ses parents avaient décidé pour elle n’avait pas trouvé à l’époque la force de les contrarier. Ses mains se détachent de son clavier et Mia les étire haut, au dessus d’elle. Elle ferme les yeux et revoit Jake à l’aéroport lui dire que ce baiser qu’ils n’avaient pas échangé serait à charge de revanche. Après cette conversation par msn entre elle et Jake, elle avait sentit un pincement au cœur et c’était dit que peut être, il y avait un espoir. Elle avait alors appelé un taxi et avait couru vers le terminal pour retrouver celui qui était toujours dans son cœur. Essoufflée, elle avait passé la sécurité et était arrivée tout juste au moment où Jake embarquait. Il l’avait vu et son visage s’était illuminé. Il avait déposé son sac repassant les barrières de l’embarquement et était venu vers elle. Il lui avait demandé ce qu’elle faisait là, elle lui ne lui avait répondu qu’en haussant les épaules et avait bêtement répondu qu’elle n’en savait rien. Il s’était alors approché d’elle, si près qu’elle avait espéré qu’il l’embrasse, mais…sa mère l’avait appelé, lui disant que l’avion allait partir. Jake lui avait caressé la joue et c’était éloigné en lui disant que c’était à charge de revanche.
Le cœur de Mia s’était remit à battre alors, et elle avait perçu cet espoir infime. Mais c’était sans compter sur Judith. Elle l’avait croisé quelques heures après et elle avait vaguement entendu la jeune brune parler avec Jake. Elle se doutait que c’était lui vu les mots qu’elle employait. Si Jake avait vraiment eu l’intention de retourner avec elle, jamais il n’aurait joué double jeu avec sa petite amie. C’était clair…il avait réfléchie dans l’avion. Mia avait mis tout cela sur le coup d’un sentiment passager, Il ne voulait pas revenir vers elle.

Ses mains se posent sur son visage et elle se remet droite pour écrire, elle ne devait pas se déconcentrer. Pourtant sa dissertation, sous forme de nouvelle parlait d’elle, de ce qu’elle avait vécu. On écrit jamais aussi bien que lorsqu’on sait de quoi on parle. C’est ce que lui avait dit Yohann Schulster son prof de lettres. Il ne croyait pas si bien dire pour une fois, il avait su trouver les mots justes. Mia retrouve l’inspiration lorsqu’elle voit son portable s’allumer et vibrer. Elle jette un œil pour voir qui lui envoyait un message. C’était Jake. Encore une photo sans doute, il avait vraisemblablement décidé de lui faire partager ses photos de vacances. Elle lui avait dit ne pas connaitre l’Europe et le Japon et il se fait un plaisir de lui envoyer une dizaine de photos par jour, sans compter tous les messages qu’ils s’envoyaient pour se dire ce qu’ils faisaient l’un l’autre. Mia parfois inventait, lui disant qu’elle était sortie alors qu’elle était dans le canapé de Chad entrain de pleurer devant un film d’amour. Mais qu’importe…Elle ouvre le message et sourit. Jake devant une œuvre architecturale immonde entrain de faire une grimace. Elle sourit, elle aurait temps aimé être avec lui. Mais ce n’était pas sa place, elle était l’amie à présent, plus la petite amie. Elle répond à Jake et repose son téléphone. Que faire ? Elle avait faim. Elle attrapa son jean et l’enfila avant de prendre un élastique et de s’attacher les cheveux.

Le traiteur japonais était au coin de la rue et elle adorait les sushis et puis avec cette chaleur, manger froid s’imposait. Alors qu’elle fait la queue pour prendre sa commande, elle voit que Judith est à quelques personnes devant, manquait plus que ça. Elle tente de faire celle qui ne l’a pas vu, mais c’était bien trop flagrant et après ce qu’elle avait fait à la brune, elle se doutait, qu’elle ne la louperait pas. Judith passe sa commande et entend son téléphone sonner, elle décroche et commence à parler, elle rit, elle glousse dirait plutôt Mia. Et elle entend des paroles qui mettent définitivement faim à ses espoirs. « Oui, j’ai hâte de te revoir[...] Moi aussi » Il n’en faut pas plus à Mia pour savoir à qui elle parlait et quels avaient été les mots de Jake. « Je t’aime » sans aucun doute. Elle frisonne tendit que la brune passe près d’elle et la regarde, elle sort, Mia à perdu l’appétit, elle attend que Judith soit loin et retourne à l’appartement de Chad. Son téléphone vibre, un message d’Hector, il lui demande si elle veut venir pour un extra.
Les extras avec Hector étaient ce qu’il lui fallait. Alcool, impossibilité de penser avec toutes la musique et bonne paye à la fin de la soirée. Elle lui répond qu’elle arriverait vers 22h. Elle envoie son message et se laisse tomber sur le canapé. Elle regarde l’heure, 20h14…Pfff…Elle avait le temps. Elle ferme les yeux pour éviter de penser et lorsqu’elle les rouvre c’est en sursaut. Merde ! 21h48. Elle allait vraiment être en retard. Elle grimpe les marches et attrape un truc dans sa valise sans prendre garde à ce que cela pouvait être. Elle retire l’élastique de ses cheveux, se prépare en 10 minutes. Après avoir failli tomber deux fois, elle arrive devant chez Hector en taxi, la jolie brune entre dans le club. L’ambiance est à son apogée, elle passe sur le côté pour rejoindre le bureau d’Hector, il est à son bureau et la regarde entrer.

Mia : Je suis en retard…Toutes mes excuses.

Hector : T’inquiète, je t’ai envoyé un message. Tu ne l’as pas eu ?

Mia dodeline et regarde son portable dans son sac. Elle hausse les sourcils.

Mia : Annulé…Autant pour moi alors…Qu’est ce qu’il s’est passé.

Hector : Le VIP a annulé et puis…regarde toi. Tu n’étais pas là pour servir Elvis Presley. Le disco c’est finit depuis longtemps.

Mia regarde sa combinaison dorée, mini short et haut décolleté. Elle ne trouvait pas ça atroce, ok, c’était mieux dans uns soirée mousse, mais tout de même. Elle voit Hector venir vers elle et lui prendre les épaules de manière paternelle.

Hector : Tu bosses trop Mia. Tu as le teint pale…Les yeux rouges…Et si tu te prenais une pause. Oh, je te connais…Tu allais rentrer chez toi et te morfondre devant un film guimauve sentimentale.

Elle leva les yeux au ciel, il n’avait pas tort, c’était plus ou moins ce qu’elle faisait tous les soirs, la glace en plus. Hector la fait se retourner et il l’emmène vers la réserve, il ouvre le placard près de celui où se trouvait les costumes de scène de Lou et elle lorsqu’elles dansaient sur le bar. Elle s’inquiète, pas question que je fasse ça toute seule. Mais au lieu de cela, elle se trouvant une rangée de robes magnifiques et ravissantes. Hector avait l’œil, il regarda Mia et lui sortit une taille 38/40, il fit une remarque sur la couleur de son teint et ses cheveux et lui déposa dans les bras une robe rouge carmin. Elle lui sourit en voulant lui rendre, mais il insista. Après des arguments bien sentis et une promesse qu’elle avait open bar pour ce soir, elle se laissa tenter. Hector était adorable depuis ce qu’il s’était passé avec Declan, elle lui devait beaucoup, elle le savait. Mia embrasse la joue d’Hector et va enfiler la robe.

La soirée est bien avancée, elle va jusqu’au bar et commande une margarita, puis deux…puis trois…Elle en est à son 6ème lorsqu’un homme lui adresse la parole. Elle se tourne vers lui et lui sourit. Il avait ce charisme impressionnant des hommes qui dominent les choses. Ses yeux bleus clairs transperçaient les gens et les choses. Mia trempe ses lèvres dans son alcool et ne répond pas de suite.

Mia : Ma soirée comme toutes celles que je passe depuis des semaines est monotone et ennuyeuse.

Elle finit son verre et sent sa tête commencer à lui tourner méchamment, elle se replace sur le tabouret avec un peu de difficulté. Boire seule ne lui valait rien, car ici personne n’était là pour lui dire qu’elle aurait du arrêter. Elle sourit lorsque l’inconnu, lui dit lui offre son verre. S’il savait…Elle lève la main et commande la même chose et offre un verre de whisky à l’homme au regard troublant.

Mia : Ce soir, je ne paye pas mes consommations. Alors c’est moi qui offre.

Il avait pesé ses mots et Mia ne pouvait que lui accorder le sourire qu’il trouvait charmant. Ses cours de psycho lui servaient tout de même, elle savait rien qu’en l’observant que peu de gens résistait à cet homme. Il jouait avec les mots avec son charisme qu’il savait magner avec brio. La jeune brune croisa les jambes pour ne pas tomber davantage de sa chaise et regarda son verre. Elle se demanda si elle avait bien fait de venir, elle se demandait ce que lui faisait…il était peut être encore de glisser des mots doux à Judith par téléphone. A cette pensée, elle attrapa son verre et le visage d’une traite en grimaçant légèrement. Mia tente de se mettre sur ses jambes et vacille en rigolant.

Mia : Le 7ème était de trop, je crois…Je devrais rentrer.

Mia : Ma soirée comme toutes celles que je passe depuis des semaines est monotone et ennuyeuse.

Pieras observe la jeune femme qui semblait ne pas tenir l’alcool. Mais plus encore, elle semblait réellement triste et vulnérable. Il tourne son regard sur son verre, faisant tourner le liquide dans celui-ci tout en restant silencieux. Quelle était cette jeunesse d’aujourd’hui qui n’était que tristesse et ennui. Ou était les belles jeunes femmes qui se découvraient, qui osait, qui avançant sans peur. Il tourne le regard sur la belle brune lorsqu’elle se replace avec mal sur son tabouret. Il sourit, oui la jeunesse n’était plus la même. Celle-ci lève sa main et commande un autre verre ainsi qu’un autre whisky pour Pieras. Puis elle lui avoue ne pas payer ses consommations donc elle lui offrait son verre. Les yeux de Pieras brillent un court instant avant qu’il se ne penche légèrement vers elle.

-Je ne paye pas mes consommations non plus jeune beauté. Vous êtes trop saoul pour reconnaître un VIP quand ils sont devant vous, où peut-être que vous ne me connaissez point. Mais, quand je suis dans cette boîte, je ne paye jamais. Je suis de surplus, une ancienne connaissance du propriétaire des lieux.

Il lui fait un léger clin d’œil avant de revenir bien droit sur son tabouret, portant le verre à ses lèvres tout en rajoutant d’une voix grave :

-Nous nous faisons offrir nos verres par la maison tous les deux, quel tristesse. J’aurais aimé vous offrir au moins ça…

Il tourne légèrement son regard sur elle un court instant avant de vider son verre d’une traite. Celle-ci fait de même avec son propre verre et tente de se lever. Mais elle vacille et Pieras se lève pour la retenir et lui éviter de tombant, l’a retenant par les hanches. Elle lève son regard chocolat sur lui, riant tout en parlant d’un septième verre de trop. Pieras lève un sourcil en hochant la tête. En effet, les cinq premiers étaient de trop pour ce genre de fille. Il lui maintient le bras pour l’empêcher de tomber. Il se dirige vers le coin VIP et l’installe dans un sofa dans un coin de la salle, là où la musique était le moins fort. Il se penche légèrement en avant, constatant avec délice durant un court instant de son décolté appréciateur, mais ses yeux myosotis remontent bien vite sur son regard.

-Est-ce qu’un verre d’eau, ou peut-être je ne sais pas, deux doigts dans la bouche vous aideront à vous sentir mieux ? Sinon, je connais un autre moyen… On dit que le huitième verre fait oublier toutes les douleurs actuelles. Vous semblez ne pas tenir du septième, essayé donc le huitième avec moi. Vous êtes la meilleure compagnie jusqu’à présent, mais je m’en voudrais d’être trop lourd et vous faire fuir rapidement…

L'alcool fait son œuvre sur Mia, elle lui retire doucement tout lucidité et toute inhibition aussi d'ailleurs. Elle ne tenait pas l'alcool, enfin pas celui ci du moins. Elle n'était pas malade, juste sur un bateau en pleine tempête et le navire chavirait avec elle dedans. Ainsi, il est un VIP, connu ? Elle n'en savait rien, elle l'avait peut être vu, mais elle ne s'en rappelait pas. Mia ne lisait pas la presse people et ne regardait pas la télévision, qu'elle considérait comme une perte de temps. Il était sur de lui ! Il avait de l'appoint, mais ne sentait pas de continuer la moindre conversation, elle n'avait pas mal au cœur, ni envie de vomir, elle se sentait juste légère et ses gestes évoluaient au ralenti devant ses yeux. Il était certes charmant, mais elle n'avait pas envie de rester ici, elle avait assez consommé pour la soirée et bien qu'Hector voulait qu'elle s'amuse, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Mia voulait se laisser couler dans un bain chaud, envoyer un message à Jake. Au Japon à l'heure qu'il était, il devait visiter ou se prélasser, peu importait, du moment qu'elle est des nouvelles. Puis la conversation avec Judith lui revint à la face et elle se renfrogna. Non, mieux valait partir.

La jeune gamma se lève et sent la salle tourner tendis que deux mains viennent se poser sur ses hanches. Elle ne réagit pas de suite et le regarde un moment avant de rire. Mia avait beau ne pas être une beauté visible, lorsqu'elle souriait son visage devenait le plus charmant. Il lui saisit le bras et la fait marcher, elle pense au début qu'il l'emmène dehors, c'était gentil de sa part, mais au lieu de cela, il l'assoit sur ce qui ressemble à un canapé. Mia regarde autour d'elle avait de voir le visage de ce soit disait VIP se pencher sur elle. Elle a beau être saoule, elle voit son regard sur son décolleté et le regarde comme si elle ne lui avait pas vraiment donner la permission. Elle allait lui demander si la vue lui plaisait lorsqu'il lui proposa de l'eau, ou l'aider à vomir. Mia se mit à rire de bon coeur et fit un non de la tête. Oh...elle n'aurait pas du, la pièce entière se met à tourner. Elle ferme les yeux, c'est pire encore. Sa main se lève pour signifier qu'elle allait bien mais qu'il allait lui falloir un peu de temps. Elle rouvre les yeux quelques secondes après et se retrouve nez à nez avec deux billes bleus perçantes. Elle n'avait pas vu qu'il était aussi près, le seul à avoir été aussi prêt de cette manière avait été Declan...après Jake bien sur. Ses yeux se baissent tombant sur la bouche charnelle et sensuelle de son interlocuteur. Mais qui pouvait il bien être ? Cela l'intriguait au plus au point. Elle se décida enfin à lui répondre.

Mia : Pas d'eau...plus d'alcool...pour le moment

Annonça t-elle en levant son doigt.

Mia : Et je ne compte pas vomir, vos doigts peuvent donc rester neutres de ma personne. Chose qui serait on ne peut plus désagréable pour vous de toutes manières.

La jolie brune se redresse un peu mieux sur le canapé et reprend sa respiration normale le voyant prendre place près d'elle. Elle tourne la tête l'observant avec insistance. Décidément, elle ne pouvait savoir s'il était un acteur, un chanteur...peut être un type de la télé. Mia se baissa et retira ses talons pour recroqueviller ses jambes sur le canapé et se tourner vers lui, un main sous le tête appuyer contre le dossier.

Mia : J'ai beau chercher....et je m'en excuse....mais...Je ne vous reconnais pas tu tout. Peut être parce que cela ne fait que quelques mois que je suis sur New York. Alors...bel inconnu énigmatique ? Qui êtes vous donc ? Les autres femmes vous regardent, elle vous dévorent et vous connaissent..Vous dégager...humm...quelque chose de...Je ne sais pas...Vous me rappelé mon ex...il se prenait pour une star du rock.

Pieras sourit lorsque la jeune fille lui dit ne pas vouloir d’eau, ni même d’alcool. Il hoche la tête de compréhension, se réinstallant sur le fauteuil à ses côtés tandis qu’elle répond à sa proposition de l’aider à se faire vomir pour se sentir mieux. Elle semblait amusée par sa proposition et montrait ainsi à Pieras qu’elle ne semblait pas vouloir quitter sa compagnie. Il hoche de la tête avant d’appeler le serveur en commandant une bouteille de champagne, le meilleur. Quelques minutes, la bouteille se pose sur la table basse tandis que la belle brune lui dit alors ne pas le reconnaître. Il sourit, portant une coupe à ses lèvres et se délecte du nectar dorée et pétillant qui coule dans sa gorge, fermant les yeux de la fraîcheur et la qualité du breuvage. Il hoche de la tête lorsqu’elle dit que les autres le regardent et le connaissent. Son groupe était en place depuis une dizaine d’année maintenant, il avait une grande réputation, une grande notoriété également.
Son sourire s’agrandit lorsqu’elle parle d’un ex qui se prenait pour une rock star. Il imaginait parfaitement le tableau, un garçon pas très musclé, pas très grand avec des tatouages partout, l’allure débraillé et un sourire qui se voulait charmeur accroché au visage. Un brin violent, légèrement anarchiste. Tout ce qu’il avait été jeune. Ou alors, c’était un faux rockeur. La question ne se posait pas vraiment. Il se penche légèrement en avant, sa coupe de champagne dans les mains tandis qu’il répond à la belle brune d’une voix grave :

- Mon groupe s’appelle Blood Poison. Et j’en suis le leader… Pier… Enchantée jolie brune !

Il tend sa main qu’elle saisit et il lui sert brièvement avant de se remettre contre les fauteuils. Elle semblait chercher ou se remémorer quelque chose dans sa tête. Peut-être qu’elle ne le connaissait pas du tout non plus. Tout le monde n’était pas le pop rock, alors ça ne l’étonnerait pas. Mais alors, le DJ passe une de ses chansons qui a le plus marché en faisant une dédicace. Pieras détestait ça mais il sourit en faisant un signe de main au DJ pour montrer qu’il avait saisit le message. Une horde de furie s’approche du carré VIP, celle qui n’était pas encore au courant de sa présence mais l’endroit est bien gardé. Heureusement et comme toujours. Pieras en remercie intérieurement les gardes à l’entrée. Il fait un signe aux fans hystériques qui l’appelaient. Les flashes commencent et elles finissent par être viré. Pieras se tourne vers Mia qui semblait à présent savoir qui elle avait en face d’elle. Peut-être la chanson ?

-C’est toujours comme ça… Même en soirée en charmante compagnie, il faut que je reçoive une attention particulière et que je me fasse harceler par des petites pucelles en manque d’expérience.

Il lève son regard azur sur elle et soupire, avant de sourire pour la rassurer.

-J’aime mon public mais j’aimerais bien passer une soirée tranquille sans être emmerder toutes les cinq minutes par « je t’aime » ou « t’es trop beau ».

Il vide sa coupe d’une traite avant de se rapprocher de Mia légèrement, sa cuisse entrant en contact avec celle de la jeune fille.

-Je n’ai même pas demandé ton prénom belle brune. Alors, qui est-ce que j’embête ce soir ?

Pier : - Mon groupe s’appelle Blood Poison. Et j’en suis le leader… Pier… Enchantée jolie brune !

Mais bien sur ! Elle connaissait le groupe, comment ne pas passer à côté de ce phénomène musical, Declan avait d'ailleurs plusieurs fois repris des chansons de ce groupe. Mais pour le reste, Mia ne savait pas la tête qu'ils avaient. Elle avait du avoir quelques albums de ce groupe entre les mains, mais ce qui l'intéressait était la musique, pas le chanteur. A l'époque, elle est avait déjà un et cela lui suffisait amplement. Ainsi, il s’appelait Pier et était en effet une rock star, finalement ses cours de psychologie n'étaient pas inutile, cela lui permettait de voir à travers les gens. Bien qu'en l'était des choses, elle ne voyait pas grand chose à part la salle, les lumières et l'homme près d'elle. Elle se redresse et lui sert la main. Elle en oublie presque de dire son prénom, bien que cet oubli involontaire était pratique si on ne voulait pas être ennuyé par la suite.
Mia observe et entend le DJ faire une dédicace à Pier, elle assiste à ce qu'il se passe sans dire quoi que ce soit, elle s'éloigne un peu lorsque des fans le prennent en photo avant que la sécurité ne s'éloigne. Elle s'est sentit un brin attaquée et les flashs en sont en grande partie la cause. Pier se met alors à lui expliquer sa "dure" vie de star, mon dieu comme si elle allait le plaindre. Certes, ce n'était pas une vie parfaite, mais il était reconnu et il devait le vouloir sinon, on fait éboueur et on a pas problème. Elle le trouve arrogant, pédant presque. Après tout, ces filles, il les faisait rêver et il avait une grande responsabilité vis à vis d'elles, elle le trouvait un peu gonflé de parler d'elles comme ça.
En même temps, en y réfléchissant un peu. Aurait elle fait pareil dans sa situation ? Peut être bien que oui, mais elle n'était pas dans sa situation et ne le serait jamais.
Il la regarde, lui sourit, comme si elle ne connaissait rien de la vie, la prenait elle pour une pauvre fille. Elle l'avait été il y a encore quelques mois, mais plus maintenant.

Mia sentit monter un étrange sentiment en elle, comme si elle devait prouver à cet inconnu, à cet homme qui se pensait tout obtenir par son charme, que les choses n'étaient pas ainsi. Elle se redresse forte d'une nouvelle volonté et attrape le verre que Pier venait de remplir pour lui et le porte à ses lèvres. Elle le regarde ses yeux brillaient à cause de l'alcool, mais elle avait encore la possibilité de réfléchir. Elle lui tendit son verre pour qu'il boive à son tour et se replace sur le fauteuil. Elle n'avait même pas fait attention qu'ils se touchaient. La jolie brunette replie ses jambes sous ses fesses et se met droite devant lui.

Mia : Appelez moi...Renard ! Puis ce que c'est ce que je suis pour vous ce soir, Monsieur le chasseur...Ne croyez pas que parce que je suis saoule, je ne reconnaisse pas une homme qui a envie de finir sa soirée dans un endroit plus intime...

Alors que Pier va porter le verre à sa bouche, Mia ouvre sa bouche et pose sa main sur celle de Pier pour l'empêcher de boire. Elle s'approche de son visage et reboit du champagne en se passant la langue contre ses lèvres. Elle s'éloigne finalement et le regarde. S'il voulait jouer, elle jouerait...Louann lui avait appris...et elle lui avait surtout appris à refuser au dernier moment. Mais cela...les hommes ne le savaient pas. Elle regarda les yeux bleus glaciers se poser sur elle, mais avait elle envie de dire non ? Jake était loin...Il était toujours avec Judith...elle savait qu'elle ne l'aurait plus...ce serait peut être une façon d'oublier. Mia se laisse alors aller sur le canapé et pose son dos contre l'accoudoir, ses jambes légèrement pliées devant elle, bien serrées que l'on ne puisse rien voir de ses dessous. Elle observe Pier...on aurait dit effectivement un chasseur avide d'obtenir une proie. Mais...pas ce soir...

Mia : Appelez moi...Renard ! Puis ce que c'est ce que je suis pour vous ce soir, Monsieur le chasseur...Ne croyez pas que parce que je suis saoule, je ne reconnaisse pas une homme qui a envie de finir sa soirée dans un endroit plus intime...

Pieras lève son regard sur la belle brune, un sourire appréciateur au visage. La jeune femme se révélait être une compagnie forte agréable, avec une joute verbale qu’il appréciait. Ainsi, elle voulait se faire désirer. Elle n’était peut-être pas aussi inexpérimentée qu’il l’avait pensé en l’observant légèrement. Elle semblait savoir exactement ce qu’elle voulait. Elle ne mâchait pas ses mots et avait vite compris qu’il l’a séduisant dans le but d’une soirée plus intime. Elle s’approche de lui pour boire à nouveau dans sa propre coupe de champagne. Il observe ses lèvres pulpeuses et sa langue mutine récolter le liquide sur celle-ci, puis elle se recule et s’installe dans une position qu’elle avait l’air de trouver confortable. Pieras avait une vue imprenable sur ses jambes fines et musclées. Il boit une gorgée de sa coupe de champagne, acceptant la fraîcheur de celui-ci pour refroidir légèrement ses idées.

-Très bien Renard. Tel sera ton nom ce soir, même si je pensais agir avec beaucoup plus de subtilité. Peut-être que mes yeux ont trahis le désir. Mais croyez-vous que je suis seul homme à vous regardez de cette façon ?

Il pose une main sur une de ses jambes, caressant la peau douce et légère sans pour autant se montrer trop entreprenant. Il restait soft, se contentait d’offrir une caresse légère sur ses mollets. Il tourne légèrement le buste pour être en face d’elle et afin observer à loisir chacune de ses expressions, chacun de ses regards et ses sourires. Ses yeux marron brillaient légèrement à cause de tout l’alcool qu’elle avait ingurgité mais elle semblait trouver la situation, amusante. Il sourit avant de continuer d’une voix suave :

-Vous êtes une belle femme, désirable que tout le monde regardent à chaque geste que vous effectuer. Et vous semblez ne pas vous en rendre compte, ce qui vous rend encore plus attirante. Les hommes aiment la difficulté. Savoir qu’une femme n’est pas abordable au premier regard rend la chose encore plus excitante !

Il boit une nouvelle gorgée de sa coupe et finit par la tendre à la belle brune qui s’en saisit. Il l’observe tremper ses lèvres avec sensualité. A cet instant, elle était un appel à la débauche. Il aurait aimé l’emmener dans un endroit plus calme, à l’abri des regards et voir son visage se contracter par le plaisir qu’il lui procurerait. Il aimerait goûter au fruit défendu de ses lèvres tentatrices. Mais elle semblait si inatteignable à cet instant que ça rendait le moment foutrement jouissif pour l’homme qu’il était, un chasseur. Et un des meilleurs de surcroit. Il enlève sa main des mollets de la jeune femme pour reprendre sa coupe et il l’a finit d’une traite avant de tourner à nouveau son regard brillant sur elle.

-Alors Renard, pourquoi une fille comme toi, plonge autant dans l’alcool, trouvant les soirées ennuyeuses comme tu l’as dit. Aurais-tu quelque chose qui te tracasse ? Une rupture douloureuse ? Un chagrin d’amour ? Un homme que tu aimerais avoir mais il est, aussi imprenable que tu l’es ce soir ? Je suis curieux d’en savoir plus sur… « Ma proie »…

Il sourit à nouveau. Il se penche, poussant les jambes de Mia afin de se placer devant elle. Il approche son visage du sien sans pour autant le toucher. Il frôle ses lèvres avec un doigt avant de lever son regard électrique sur la belle fille. Il n’avait voulu qu’en faire une partenaire de nuit rien de plus en l’a voyant. Mais le prix valait beaucoup plus qu’une simple nuit d’oublie et de débauche. Il s’intéressait réellement à elle. C’est pourquoi il recule légèrement pour ne pas l’effrayer et place les jambes de Mia sur ses cuisses. Il entreprend de légère caresse sur celle-ci tandis que son regard l’observe, attendant qu’elle réponde, parle d’elle. Ou alors, qu’elle ne parle pas. Qu’importe, elle avait attiré sa curiosité. Il voulait plus ce soir. Et elle était de taille à lui offrir. Elle lui faisait penser à elle. Cela lui donna davantage d’envie et de désir pour la belle brune.

Pier : Très bien Renard. Tel sera ton nom ce soir, même si je pensais agir avec beaucoup plus de subtilité. Peut-être que mes yeux ont trahis le désir. Mais croyez-vous que je suis seul homme à vous regardez de cette façon ?

Mia tourne la tête comme si elle ignorait ce qu’il disait alors qu’au contraire, elle écoutait avec attention. Croyait elle en effet qu’il soit le seul à la regarder, peut-être bien. Mia n’avait que l’habitude de tels compliments, elle ne se trouvait pas d’une beauté exceptionnelle et encore moi désirable comme pouvait l’être son amie Louann. D’accord, elle attirait les attentions, lorsqu’elle dansait sur le bar, pourtant elle trouvait toujours étrange que les hommes viennent vers elle pour la draguer. Petite déjà, elle se sentait comme le vilain petit canard. Les garçons préférant sortir avec la fille élancée, blonde aux yeux clairs plutôt que sur la fille commune et sans intérêt qu’elle était. Et puis, il n’y avait pas d’autre homme plus important pour elle que celui qui occupait toutes ses pensées.
Elle lève les yeux et voit un jeune homme lui faire un clin d’œil pendant qu’il la regarde des pieds à la tête, elle détourne le regard et le pose de nouveau vers Pieras.

Pier : Vous êtes une belle femme, désirable que tout le monde regardent à chaque geste que vous effectuer. Et vous semblez ne pas vous en rendre compte, ce qui vous rend encore plus attirante. Les hommes aiment la difficulté. Savoir qu’une femme n’est pas abordable au premier regard rend la chose encore plus excitante !

Elle se met à rire, un rire bruyant, certains diraient qu’il était une invitation à la passion, un rire pré-coïtal. Mia le regarde ne sachant pas si le silence était une bonne chose, elle voulait jouer, elle avait envie d’oublier cette lamentable année qu’elle venait de passer. La jolie brune commence alors à jouer, passant son petit doigt contre ses lèvres pulpeuses. Elle regarde Pieras et se redresse pour lui prendre la main qu’il avait délicatement posée sur ses jambes, pour la poser sur sa cuisse et la replaçant ensuite sur ses mollets.

Mia : Je peux en effet lire le désir dans vos yeux, monsieur le chasseur et bien plus que n’importe quel homme dans cette salle. Et je ne suis pas inabordable que vous le pensez…Enfin…peut être un peu…

Son regard se fait de braise tendit qu’elle attrape la coupe que lui tend Pier’, elle en boit un peu, laissant volontairement ses lèvres rentrer en contacte avec sa langue. Elle ressentait enfin ce que Lou ressentait, jouer avec un homme était étrangement excitant et captivant, comme si la femme a cet instant pouvait faire ce qu’elle voulait de l’homme en face d’elle, mais, le voulait elle vraiment. Car à jouer avec le feu, on se brûle facilement et si elle continuait de jouer, bientôt, elle ne pourrait plus faire de mi-tour.

Pier : Alors Renard, pourquoi une fille comme toi, plonge autant dans l’alcool, trouvant les soirées ennuyeuses comme tu l’as dit. Aurais-tu quelque chose qui te tracasse ? Une rupture douloureuse ? Un chagrin d’amour ? Un homme que tu aimerais avoir mais il est, aussi imprenable que tu l’es ce soir ? Je suis curieux d’en savoir plus sur… « Ma proie »…

Mia regarde son manège, elle observe tout et lorsqu’il se penche, elle n’a pas le loisir de lui répondre, elle n’en avait de toutes manières pas l’intention, ce qu’elle voulait, lui en dire le moins possible sur elle, car si elle ne devait plus le revoir, elle ne serait pas ennuyée par la suite. Elle baisse son regard caramel lorsqu’il lui pousse ses jambes et se rapproche, lorsqu’il l’effleure. Voilà pourquoi, elle savait qu’elle ne tiendrait pas face à lui, cela faisait des semaines qu’elle était seule, et alors même qu’il ne la touchait pas vraiment, elle frissonnait déjà d’envie qu’il fasse plus. Elle lui fait une moue interrogatrice avant de le voir reculer et pose ses jambes sur lui. Position dangereuse pensa-t-elle. La gamma repensa à ce qu’aurait pu faire Lou ou à ce qu’elle lui aurait dit de faire à ce moment là. Alors sans réfléchir, car il fallait bien le dire l’alcool lui avait fait perdre pas mal de ses inhibitions, elle renversa sa tête en arrière et soupire pendant qu’elle sent les mains chaudes et habillent de Pier’ sur elle. Se redressant d’un coup, elle regarde l’homme en face d’elle, il semblait fasciné. Mia s’assoit reposant ses jambes et enlevant à cet homme toute possibilité de la toucher pour le moment. Tout en se servant encore du champagne, elle finit par lui répondre.

Mia : Si je vous réponds…où sera le mystère, car son son mystère, une femme n’est plus rien. Vous ne croyez pas ? Par ailleurs…Mon passé est justement du passé et j’ai envie ce soir de ne penser qu’au présent.

Elle regarde son verre presque de dos à Pier’ et continue tout en jouant avec son doigt dans le verre, elle le trempe et le porte à sa bouche qu’elle suce comme si s’était une glace avant de se remettre à lui parler sans jamais le regarder.

Mia : On dit que le champagne porte bonheur, et qu’il suffit pour cela d’en mettre une goutte derrière l’oreille.

Elle joint le geste à la parole et retrempe son doigt dans le liquide délicat et frais, elle dépose alors le précieux breuvage derrière une oreille puis l’autre, laissant la goutte glisser le long de nuque. Elle sent le regarde perçant de cet homme mystérieux derrière elle, elle sent le canapé bouger et le souffle chaud de sa respiration près de son cou, une main passe dans son dos et elle frissonne en entendant la voix de Pier avant que sa langue entre en contacte avec sa peau, elle ferme les yeux, sa respiration est plus bruyante seulement derrière le rideau de ses paupières, ce n’est pas cet inconnu qui lui donne des frissons, mais bel et bien Jake. Sa main se lève alors et entoure la tête de l’homme et laisser glisser ses doigts dans sa chevelure. Elle rouvre les yeux et tourne son visage diaphane vers Pieras.

Mia : Vous dansez ?

Mia: Si je vous réponds…où sera le mystère, car son son mystère, une femme n’est plus rien. Vous ne croyez pas ? Par ailleurs…Mon passé est justement du passé et j’ai envie ce soir de ne penser qu’au présent.

Pieras l’observe en levant un sourcil. Il était amusé par son jeu léger et distrayant. Il l’a laissant mener la danse, voulant la faire croire qu’elle pouvait gagner à ça. Seulement, elle ignorait qui se trouvait devant. Elle ignorait qu’elle bête dangereuse pouvait être Pieras. Prêt à tout pour obtenir ce qu’il désirait, il charmait ses proies, leur faisant perdre tous leurs moyens et pouvait après aisément obtenir ce qu’il désirait, soit une nuit de chaleur humaine et de partage intime. Mais il devait avouer que la belle brune fasse à lui était hypnotisant. Elle le captivait avec facilité, comme s’il se retrouvait avec une déesse de la séduction. Elle était légèrement de dos, jouant avec la coupe de champagne. Ses yeux fixaient son doigt qui faisait tourner le liquide dorée, les bulles bougeant et remontant le long de la paroi du verre avant de disparaître. Lorsqu’elle le porte à sa bouche, un sourire appréciateur éclair le visage de l’irlandais. Etait-elle en train de le chauffer ? Un homme frustré était encore plus dangereux.

Mia: On dit que le champagne porte bonheur, et qu’il suffit pour cela d’en mettre une goutte derrière l’oreille.

Pieras observe chaque geste qu’effectue Mia à cet instant, son doigt dans le verre qui remonte jusque dans son cou et la goutte de champagne qui glisse dans son cou. Il s’approche d’elle, captivé et pose une main à sa hanche. Son souffle chaud parcourt la peau de la jeune femme et ses lèvres s’approche de la goutte de champagne qu’il lèche avec sa langue chaude. Il en profite pour remonter jusqu’à son oreille, et les soupirs de Mia donne davantage envie à Pieras d’emmener cette fille au porte de la décadence que cette nuit pouvait leur offrir. La main de Mia monte sur sa tête et glisse dans ses cheveux, alors Pieras embrasse la peau douce au goût de son eau de toilette. Il caresse avec sa langue humide, embrasse avec ses lèvres et mordille légèrement. Mais celle-ci finit par rompre la proximité et l’électricité sexuelle qui s’était installé entre eux. Elle tourne son visage vers lui et demande alors s’il souhaite danser. Ses yeux brillant de désir observe un instant ses lèvres avant qu’il ne lève le regard.

-Avec plaisir jeune beauté !

Il sourit avant de se lever, il tend une main vers la brune qui le saisit. Il se colle à elle un instant et une main dans son dos, colle son visage au sien pour capturer ses lèvres entre les siennes un court instant. Puis il s’écarte et l’emmène sur la piste de danse. Une musique remuante commence alors, Pieras observe la belle brune commencer à se trémousser sur la musique. Il observe ses hanches bouger en rythme, ses jambes se plier légèrement et ses bras. Il sourit avant de se mettre également à danser sans faire attention autour de lui. Ses yeux lapis-lazuli se fixent dans les ténèbres chocolat de la jeune brune et ils s’observent en remuant sur la musique. Pieras s’approche de Mia tout en continuant de danser et l’a contourne. Il se colle à elle, contre son dos et son souffle chaud caresse sa nuque tandis que ses mains parcourent ses hanches. Il s’écarte à nouveau pour ne pas se montrer trop brusque et rentre-dedans et se replace face à elle. Une main se lève et se place au niveau de la taille de Mia.

-Tu m’hypnotises, jolie brune !

La musique change et il se retrouve face à une musique chaude de l’été. Les couples se forment et les derrières se collent et remue. Pieras n’aimait pas tellement ce style de musique et cela n’avait pas l’air d’être agréable pour la belle brune alors il lui tend la main et l’emmène à nouveau dans le coin VIP où ils étaient. Il s’installe mais garde Mia et l’installe juste à côté de lui. Il lui tend sa coupe de champagne et trinque dans son verre avant de boire le sien, toujours son regard posé sur Mia. Il penche légèrement la tête sur le côté avant de dire d’une voix suave :

-Je suis certain que tu ne te rends même pas compte à quel point je peux te désirer à cet instant. Ta beauté à cet instant est un pêché que j’aimerais commettre.

Pieras pose une main sur la cuisse de Mia et effectue des caresses légères en souriant de l’effet qu’il produit sur la belle brune. Ses mains remontent jusqu’en haut de ses cuisses, descendant légèrement entre celle-ci tout en restant distant et correcte, mais intime malgré tout. Il lève son regard vers celle-ci, vers sa bouche qui l’appelait.

-Vas-tu me laisser aussi insatisfait ?

Pier : Avec plaisir jeune beauté !

Sa main se pose dans la sienne, elle se lève encore sous l’effet de ses nombreux verres qu’elle boit depuis le début de cette soirée. Si Mia avait pu réagir prévoir ce qu’il ferait, elle l’aurait repoussé. Pourquoi, juste parce qu’il n’était pas celui qu’elle désirait vraiment. Les lèvres de Pier’ se posent alors contre les siennes et sent son ventre faire un nœud, comme si ce simple geste était pire qu’une trahison. Comment faisait-elle, Lou pour coucher avec tous ses hommes pour lesquels elle n’avait aucun sentiment. Pour Mia, la proximité sans amour était bien impossible, elle le sentait, mais…elle était allée bien trop loin avec cet homme pour le repousser maintenant. Elle se sentit prise au piège, mais…d’un autre côté, elle ne trahissait personne, Jake n’était pas là, elle n’était pas en couple avec lui et personne ne le saurait. Toutes ses réflexions se produisent entre le moment du baiser et l’arrivée vers la piste de danse. Elle arrête de penser, lorsqu’elle entend la musique. Au diable toutes ses pensées ridicules ! Amuses toi Mia ! Bordel arrête de réfléchir.
Elle commence alors à remuer sur la musique, se laissant aller, emporter par la musique, ne prêtant attention qu’à ce qu’elle voulait, s’amuser. Elle sent alors le corps de Pier’ contre son dos, elle ne peut refréner un frisson, elle tourne son visage vers l’homme lorsqu’il s’aventure sur ses hanches et le sent reculer. Il faisait bien, la belle ne l’aurait peut être pas laissé continuer comme ça longtemps. Le voilà de nouveau face à elle, il avait des yeux qu’on ne peut s’empêcher de regarder, pourtant, son regard manque d’une chose que Mia ne peut qualifier, une chose qu’elle ne comprend pas. Peut-être était ce le danger, mais ce regard la rend mal à l’aise, la façon qu’il a de la dévorer, le désire…il avait envie d’elle. Pas étonnant après tout le festival de chauffe auquel ils s’étaient donnés.

Pier : Tu m’hypnotises, jolie brune !

Elle laisse échapper un rire cristallin et naturel et fait rapidement disparaitre son sourire, pour plonger dans les iris bleues pastel. Un nouveau petit sourire aux lèvres, elle le laisse l’entrainer de nouveau sur ce fauteuil. Elle se saisit du verre et trinque avec lui, elle boit une gorgée du liquide léger et frais et tout en le contemplant dire ses belles paroles, sa tête se met à tournée, ses mains sont sur elle, elle frissonne, elle ferme les yeux. Se sentir désirer à ce point était nouveau et existant. Toutes ses bonnes résolutions, toutes ses choses qu’elle se disait ne pas faire passe bien après, ce besoin physique, cette proximité des plus agréables. Finalement, l’envie était plus forte que les sentiments amoureux, elle n’avait envie que d’une chose, la laisser faire. Lorsqu’il parle de pêcher, elle esquisse un nouveau sourire accompagné d’un « ah, oui ? » d’étonnement volontaire. Ses pupilles brunes tombent sur les lèvres de Pier et remontent à ses yeux, il est proche d’elle, très très proche. Son souffle arrive alors à sa propre bouche, avant qu’elle n’entende ses quelques mots qui pouvaient être un sauf conduit. Soit elle le laissait ici, soit elle continuait et finissait la nuit avec cet inconnu. « Vas-tu me laisser aussi insatisfait ? » Cette phrase continua encore quelques secondes à passer dans son esprit avant qu’elle ne se surprenne à prendre le visage de Pier de sa main droite après avoir posé son verre.

Quelle satisfaction attends-tu de moi ? Une nuit…Mais est ce que je suis ce genre de fille ? Ces filles qui ne prennent aucun engagement ? Peut être…Monsieur le chasseur…Peut être pas … ?

La belle brune reprend son verre tout en s’éloignant volontairement de cet homme qui elle devait bien l’admettre lui donnait des frissons à des endroits qu’elle n’aurait pas soupçonné. Tout en fermant les yeux, elle finit son verre de champagne, elle range dans un endroit bien à elle ses sentiments, ses remords et tous ce qu’il pourrait l’empêcher en temps normal de faire ce qu’elle allait faire et se tourne vers Pier. Sa bouche trouve son chemin toute seule, elle survole ses lèvres avec les siennes, avant d’explorer avidement la bouche du beau chasseur. De la passion, non ! De l’envie surtout, de l’envie de découvrir autre chose, une chose qui sera nouvelle, appréhension, peur, oui, mais cela lui donne encore plus envie de savoir. Des mains se posent sur ses hanches, elle se sent soulevée et reposer sur lui quelques secondes après. Là en face de lui, elle se détache un peu, sa tête s’incline sur le côté tendit qu’elle se penche pour lui embrasser l’arrête de sa mâchoire, lui son cou. Elle sent les mains de Pier explorer son corps, ce qui lui donne encore plus de liberté pour lui donner ce qu’il veut.
Mais soudain, il s’arrête et lui murmure à l’oreille qu’il aimerait aller ailleurs, elle le regarde. Non, pas encore…Les gens autour étaient une assurance que cela n’aille pas plus loin…et elle ne se sentait pas encore prête. Pas assez saoule pour passer à la vitesse supérieure. Son visage se pose alors sur la main de Pier’ posé sur sa cuisse, elle la prend et la pose dans son cou, basculant en arrière pour qu’il en ait libre accès. Involontairement ou peut être pas, elle bouge sur lui, doucement, imperceptiblement, mais pas assez pour en pas être compris par lui.

Et si ce soir votre satisfaction est accomplie…qu’aurais je moi à y gagner ?

Quelle satisfaction attends-tu de moi ? Une nuit…Mais est ce que je suis ce genre de fille ? Ces filles qui ne prennent aucun engagement ? Peut être…Monsieur le chasseur…Peut être pas … ?

Pieras sourit tandis qu’il observe la brune sulfureuse, déesse de la tentation boire sa coupe de champagne avec tellement de sensualité qu’elle ne se rendait pas compte de l’effet qu’elle pouvait faire. Il observe le moindre de ses gestes avec ses yeux clairs, la voyant poser sa coupe vide puis elle finit par s’approcher de lui et il sourit tandis qu’il répond à son baiser avec avidité. Les mains de Pieras se posent sur les hanches de la belle brune et il l’a fait s’installer sur lui tandis qu’il explore son dos, elle répond toujours à son baiser avec ardeur. Il ne se prive pas d’attouchement léger et sensible, tentant de trouver les points faibles et les endroits érogènes. La jeune fille finit par se détacher de lui et offre son cou. Pieras l’embrasse délicatement, mordillant la peau, la suçotant pour y laisser une marque, sa marque. Il lèche la peau rougit puis il part à la découverte de son oreille qu’il mordille, caresse avec ses lèvres. Il sent la jeune fille soupirer contre lui, alors il murmure à son oreille d’une voix vibrante :

- Et si on s’évadait dans un endroit plus calme beauté ?

La belle brune se recule, coupant ainsi tout contact avec Pieras et ses lèvres expertes. Il lève son regard azur sur elle et elle semble hésiter. Il laisse un soupir léger s’échapper de ses lèvres, le jeu n’était pas suffisamment engager pour espérer une nuit intime avec cette belle brune. Et pourtant il sentait qu’elle était au bord. Elle était là, devant la tentation et prête à y céder. Il fallait juste qu’il pousse encore plus loin pour qu’elle se laisse aller. Elle soulève la main de Pieras qui était posé sur sa cuisse et l’a pose dans son cou. Il l’a laisse faire, et elle lui offre à nouveau son cou. Pieras s’approche et embrasse à nouveau la peau offerte à l’odeur de son parfum. Il descend légèrement sur les deux bosses qu’était sa poitrine et caresse sensuellement le dessus des plaines avant de remonter jusqu’à sa mâchoire qu’il attrape entre ses lèvres. La belle brune se met alors à bouger légèrement sur lui et il lève un regard assombris par le désir sur celle-ci. Elle commençait à jouer avec le feu et Pieras se ferait un plaisir de l’a faire griller contre lui. Il sourit, elle souhaitait jouer, elle allait s’en mordre les doigts. Il répond d’une voix rauque :

- Tu y gagneras ce que tu veux y gagner jeune beauté. Une nuit où tu auras été aimé de la meilleure façon qui soit. Tu n’es pas un prix, chère renarde, ni une récompense. Tu es simplement une charmante jeune femme désirable et qui répond à mes envies d’une manière… étonnante !

Il caresse ses lèvres avec sa langue avant de descendre dans son cou en donnant un léger coup de rein pour aller à la rencontre de sa culotte fine et de son bouton rose, responsable de toutes les sensations d’une femme. Il sourit en l’a voyant rejeter la tête en arrière et poussant un soupir. Il caresse son ventre d’une main tandis que ses lèvres embrassent le tissu de sa robe. Il frotte son nez contre la poitrine de la belle brune avant de happer les pointes roses qu’il devinait de sa poitrine entre ses lèvres. Il sourit avant de remonter jusqu’à son visage et il l’embrasse avec passion, sa langue trouvant sa compère pour l’emmener dans un tourbillon. Ses mains remontent jusqu’à sa poitrine, et l’une d’entre elles e glisse jusqu’à sa chevelure qu’il saisit doucement en l’embrassant avec plus de fougue. Son désir se fait puissant dans son pantalon, et il frotte cette bosse dure contre l’intimité de la belle brune qui cherchait depuis le début, ce qui se passait. Pieras tire légèrement sa tête en arrière pour embrasser sa mâchoire devenant de plus en plus passionné et vibrant. Il aimerait pouvoir la prendre ici-même, devant tout ce monde qui ne faisait pas attention à eux mais au moment où il retourne aux lèvres gonflés et rougis par ses attaques de la belle brune, un homme se penche et pose une main sur l’épaule de Mia. Celle-ci se retourne et tombe en face du visage sombre d’Hector.

Hector : Est-ce que je peux te parler Mia, j’aimerais te dire quelque chose!

Pier’ : - Tu y gagneras ce que tu veux y gagner jeune beauté. Une nuit où tu auras été aimé de la meilleure façon qui soit. Tu n’es pas un prix, chère renarde, ni une récompense. Tu es simplement une charmante jeune femme désirable et qui répond à mes envies d’une manière… étonnante !

Il avait raison, elle ne désirait rien de particulier sauf peut-être de sentir qu’elle pouvait être aimée par une autre personne que lui, celui qu’elle avait largué sans véritable raison. Cette nuit, c’est dans les bras d’un autre qu’elle tenterait de l’oublier. Elle sent la pression du sexe de son partenaire d’une nuit contre son entre-jambes et frisonne en rejetant sa tête en arrière, un léger râlement venant de sa gorge. Il la touche partout à la fois, du moins c’est la sensation qu’elle a. Elle sursaute lorsqu’il capture sa poitrine et pourtant, elle l’encourage à continuer. Son ventre devient douloureux et la moiteur au sud de son ventre ne fait plus aucun doute, elle a envie de lui. De cet inconnu, aux yeux troublants qui lui fait la cour avec une passion qu’elle n’a jamais eu. Peut-être le fait qu’elle ne le connaisse pas, peut être parce qu’elle ne reverra jamais après. Mais la chose est excitante en tout cas. La bouche de Mia s’entrouvre pour accueillir la langue mutine de l’homme qui lui donnait des piqûres dans le bas du dos. Alors qu’elle se serait lancé prendre ici même dans un lieu public, elle sent une main sur son épaule et son plaisir retombe d’un seul coup, sentant une sueur froide descendre le long de sa colonne, comme si elle avait été prise en faute.

Hector : Est-ce que je peux te parler Mia, j’aimerais te dire quelque chose!

Mia se sent atrocement gênée, elle regarde Pier’ qui semble ne pas comprendre cette interruption. Elle se relève remettant de l’ordre dans sa tenue et suit Hector un peu plus loin. Son regard se pose partout sauf sur le businessman, mais aussi qui était un ami. Il se penche près de son oreille et se met à la mettre en garde contre cet homme qu’elle chevauchait il y avait encore à peine quelques minutes. Son regard se pose sur Pier’ et elle le voit se lever et venir vers eux.

Je te remercie pour tes conseils, Hec’, mais…Je m’en fou de qu’il est, j’ai juste besoin de ne pas dormir toute seule cette nuit. Et…

Pier’ les interrompt et attrape Mia par la taille la collant à lui. Il échange un regard entendu avec Hector et une parole que Mia ne saisit pas avant qu’elle se laisse entrainer dehors dans une voiture avec chauffeur. Elle grimpe à bord, et regarde la rue et quelques filles hystériques qui s’approchent de la voiture. Pier’ la tire vers lui pour ne pas qu’on visage soit visible de l’extérieur et la voiture démarre. Dehors, à la lumière de la voiture, elle se sentait de nouveau, elle, Mia Stratton, la petite fille sage et qui n’avait rien d’une bimbo qui aimait les histoires d’une nuit. Pourtant, lorsqu’une main vint caresser l’intérieur de ses cuisses, elle se laissa faire, cette main qui remonta bientôt encore plus haut. Elle ferma les yeux et se remit à califourchon sur ses jambes de Pier’. Elle trouva ses lèvres et même plus. Le pouce de Pier’ vint se mêler au jeu, tandis qu’il titillait avec ferveur et application son bouton si réceptif. Il alla même jusqu’à vérifier la température en lançant voyager un éclaireur dans l’antre accueillante de la brune. Elle gémissait ce qui semblait rendre l’homme encore plus presser de la posséder. Mia avait donné machinalement l’adresse de Chad, elle espérait qu’il ne l’entendrait pas rentrer. Une main ferme vint la pousser doucement contre la vitre du chauffeur qui était fermée, il voulait lui donner encore plus de plaisir et il ne manquait pas d’idée. Surtout que Mia encore sous l’effet de l’alcool ne refusait rien.

Le regard remplit de désire, elle sentit la main se retirer lorsque la voiture s’arrêta. Il lui annonça qu’on était arrivé, la brunette descendit de voiture encore tout émoustillée et en feu et entraina l’homme dans l’ascenseur. Les choses auraient pu attendre, mais c’était sans compter sur la fougue du futur amant qu’elle s’était choisie. Il la souleva et la plaqua contre les parois de la cabine, il n’avait qu’une idée semblait il la rendre folle. Ce qu’il l’empêcha surement de la prendre dans cet ascenseur fut surement le bip qui raisonna et qui le fit reposer Mia sur le sol. Elle entra et l’entraina dans sa chambre, là les choses devinrent des plus corsées, même si elle en avait terriblement envie, toutes ses pensées pendant tout ce temps qu’elle passa avec lui, allèrent vers Jake. Bien qu’elle répondit à tous ces désires, elle n’était pas totalement présente avec lui dans ce lit, son corps y était, et elle ne pu renier qu’elle avait prit son pied, mais…son cœur lui était à plusieurs kilomètres de là. Vers 6 h du matin, après une nuit torride, elle sentit un courant d’air près de son visage et ouvrit les yeux, elle regarda le message posé sur l’autre oreiller et le reposa. Elle regrettait, beaucoup. Pour elle, et même si elle n’était pas avec Jake, elle l’avait trahie. Elle se sentait coupable et sale. L’amour sans lui, n’avait qu’un goût amer, elle attrape son portable lorsque Chad ouvre la porte et lui demande qui était ce mec qui venait de sortir de sa chambre, elle lui explique brièvement tandis qu’elle cherche les arguments pour parler à Jake. Chad lui trouve ça plutôt bien qu’elle est prit son pied, cool, ça faisait un au moins. Après une courte discussion, elle compose le numéro de Jake et se mordant les doigts, elle attend qu’il réponde. [conversation téléphonique en Espagne déjà faite]

Pieras lève son regard glacial sur Hector. Que voulait-il ? Pourquoi le patron de cette boîte venait en personne vers la jeune fille qui s’appelait donc Mia. Pieras n’avait aucune confiance en cet homme qui regardait à l’époque Louann d’une drôle de manière. Il regarde Mia se lever et se diriger vers Hector un peu plus loin. Pieras se penche pour finir sa coupe de champagne d’une traite. Il se relève avec son pantalon étroitement serré à son entrejambe en feu. Il s’avance vers Mia et Hector avant de l’a prendre par la taille. Il l’a colle légèrement à elle tout en plongeant son regard froid dans celui sombre d’Hector. Il l’affronte du regard, sachant pertinemment qu’il n’osera rien tenter en présence d’un public témoin et particulièrement à un VIP.

-Ne te mêle pas de ça Hector, elle est assez grande pour savoir ce qu’elle fait, et avec qui. N’interviens pas !

Il pousse légèrement la jeune fille jusqu’à l’extérieur et l’a fait monter dans une voiture. Il évite tant qu’il peu la horde de fan qui réclamait autographe et photo. Il monte dans l’arrière de la voiture au côté de Mia en soupirant légèrement. La voiture démarre rapidement et Pieras tourne sa tête vers Mia qui observait l’extérieur. Il s’approche d’elle et glisse une main mutine entre ses cuisses, caressant la peau douce. Il sent qu’elle répond à ses caresses et il entreprend de voyager plus intimement en elle. Mia se met à califourchon sur lui et il peut constater de sa moiteur lorsqu’il caresse le tissu fin de sa culotte. Il glisse une main à l’intérieur et entreprend de caresser son bouton du pouce tandis qu’un doigt pénètre dans son antre chaud. Dieu qu’il avait hâte de pouvoir rentrer à l’intérieur de ses cuisses et se mouver en elle au rythme de ses hanches endiablés. Ses lèvres parcourent la bouche de Mia, son cou, tout passe sous ses lèvres et sa langue mutine. Mais la voiture finit par s’arrêter et ils quittent pour prendre un ascenseur, mais une nouvelle fois, Pieras ne résiste pas de la sentir contre elle et de découvrir à nouveau son corps qui frémissait d’excitation autant que le sien. Le bip l’empêche de la prendre dans cet ascenseur et elle le conduit jusqu’à sa chambre. La robe de Mia tombe sur le sol une fois qu’il en a défait la fermeture. Son jean disparait ainsi que sa chemise et il se retrouve à se coller contre le corps fin et former de la jeune femme. Il parcourt ses courbes de ses yeux remplis de désir. Il l’allonge sur le lit tout en détachant son soutien-gorge. Il retire le tissu fin de sa culotte tandis que son propre boxer subit le même sort. Il sent les mains de Mia parcourir son dos et il sourit.

Il plaque les mains de la jeune fille au dessus de sa tête tout en embrassant son cou. Elle avait les joues enflammées et les yeux brillants de désir. Il glisse ses mains entre ses cuisses, il entame une descente de baiser le long de son corps, s’arrêtant un instant sur sa poitrine, malaxant et maltraitant les deux pointes tendus vers le ciel. Il descend jusqu’à son nombril qui embrasse et s’amuse à lui montrer ce qu’il s’apprêtait à faire avec sa langue. Il l’a sent vibrer contre ses lèvres et il sourit tout en descendant vers son mont de vénus. Il pouvait déjà sentir à quel point elle était excitée, prête à subir tous les outrages qu’il allait lui faire. Il dépose un baiser sur le bouton magique de Mia en l’entendant gémir. Il insinue sa langue dans sa fente et il l’a sent s’abandonner à ses assauts, se déhanchant contre sa bouche. Il l’a sent se cambrer sous lui tandis qu’un cri sort de ses lèvres, plus fort que les autres. Il remonte le long de son corps, satisfait de lui avoir offert une jouissance. Il l’observe un instant, le regard brouillé par le plaisir qu’il lui avait procuré avant de plonger en elle. Elle rejette la tête en arrière et se cambre pour mieux l’accueillir. Il embrasse son épaule tout en allant et sortant d’elle. La pièce se remplit à nouveau de cri rauque, de râles de plaisir et gémissements. Pieras se penche davantage pour saisir un téton durci entre ses lèvres tandis qu’il caresse le ventre de la jeune femme. Il relève la tête pour fondre sur ses lèvres tandis que leurs corps trouvaient leur propre rythme. La cadence s’accélère mais Pieras sort d’elle pour recommencer ses caresses légères. Il soulève Mia et inverse les positions. Dieu que cette fille pouvait le rendre fou de désir. Elle avait un corps qui appelait au pêché et elle répondait si ardemment à ses attentes.

-Mia… Hmh… Comme j’aime savoir ton prénom maintenant !

Il sourit avant de fondre à nouveau en elle jusque tard dans la nuit. Il ne sait pas combien de temps dure leur ébats, ni combien de position il a fait. Tout ce qu’il sait, c’est qu’elle s’était montré réceptive malgré quelques fois son regard qui changeait lorsqu’il l’a tournait dans un sens ou dans l’autre, la découverte. Et lorsqu’elle s’endort contre lui au petit jour, il se relève et remet ses vêtements. Il prend un morceau de papier sur le bureau de la jeune fille et griffonne ces quelques mots.

Citation :

Merci pour la belle nuit jolie Mia,
Au plaisir de te revoir,
P

Il caresse le front de celle-ci, se penche pour lui ravir une dernière fois ses lèvres avant de quitter la pièce sur la pointe des pieds. Il tombe nez à nez avec un brun aux yeux verts d’eau. Il fronce des sourcils avant de partir sans lui adresser un mot. Il monte dans l’ascenseur, descend les étages en remettant de l’ordre dans sa tenue. Puis il quitte le bâtiment sans un regard en arrière pour aller se coucher dans sa propre chambre.