Lou’ revenait d’une fête complètement déjantée. Elle avait durée trois jours entiers, jours et nuits. Heureusement qu’il y avait eu toutes les drogues pour permettre à tout le monde de tenir et de ne jamais se laisser aller. Ses jambes avaient eu du mal à la porter jusqu’à sa chambre et c’est avec plaisir qu’elle avait accueilli son lit. Sa tête n’avait pas encore touché l’oreiller que Lou’ s’était déjà endormie. Ses rêves furent peuplés de couleur, de montages enchantés et de sensations étranges. Autrement dit, les effets de la drogue étaient toujours présents en elle. Elle se réveille en sursaut en début de soirée, lorsque la nuit tombe par sa fenêtre qui avait claqué contre le mur, emportée par une bourrasque de vent. Elle s’étire dans son lit, encore dans le coton tandis qu’elle s’allume une cigarette. Elle se rend compte qu’elle n’a plus ses chaussures, et qu’elle a été un peu déshabillée. Elle sourit, Tamara était vraiment une bonne colocataire.

Elle sort de son lit et retire son tee-shirt pour laisser sa petite poitrine à l’air. Elle part en direction de son armoire lorsqu’une enveloppe blanche portant son nom attire son attention. Elle l’ouvre et découvre alors le rôle que le doyen lui avait attribué. Elle soupire, elle aurait tant aimé tomber sur la luxure, c’est ce qui lui correspondait le mieux. Mais il faisait en fonction des caractères de chacun et faisait leur contraire exact. Elle part sous la douche et reste un long moment sous le jet d’eau brûlante pour détendre ses muscles. Elle se sent encore plus fatiguée après cette douche. Elle va ouvrir son armoire et enfile un shorty et un soutient gorge noir. Elle essuie ses longs cheveux bruns dans une serviette blanche avant de la jeter dans le panier de linge sale. Elle se tourne vers son coin de chambre en chantier. Il fallait vraiment qu’elle range un peu.

Elle fouille dans les sacs de vêtement neuf qui traînait partout et cherche quelque chose qui change et irait avec le fameux pêché qu’elle devait jouer. Elle ne pouvait pas mettre quelque chose d’osée comme à son habitude. Cela allait vraiment la changer mais pour obtenir une bonne note par le Doyen et ne pas risquer son exclusion, elle devait jouer le jeu. Elle opte finalement pour un sarouel bordeaux, se resserrant sur ses chevilles. Il descendait jusqu’en dessous de son ventre, laissant apercevoir la clé de sol en tatouage sur son bas ventre. Si elle ne se retenait pas, elle y serait allée torse nue comme elle l’était pour dormir mais, ça serait trop luxurieux. Foutu paresse ! Elle enfile un haut court légèrement bleu qui montrait son ventre plat et trop mince. Elle secoue ses cheveux dans tous les sens, les rendant en bataille, emmêle des mèches les unes avec les autres, comme si elle sortait d’une longue nuit. Elle se maquille légèrement, accentuait ses cernes sombres sous ses yeux verts d’eau. Elle prend son portable avant de se rendre à la page en prenant le taxi. Elle laisse un gros billet se dirige vers le sable en enlevant ses tongues.

Elle remarque plusieurs têtes connus, notamment Chad qui est époustouflant avec cette chemise qui fait ressortir ses yeux myosotis. Elle aimerait tant aller vers lui et tenter de le mettre dans son lit mais il était toujours aussi distant, froid et il l’a repoussait. Et son rôle n’était pas ça. Elle se contente alors de s’assoit sur un tronc d’arbre qui servait de banc devant le grand feu et baille à s’en décrocher la mâchoire. Lorsqu’un garçon qui était clairement la gourmandise vient lui parler, elle tourne la tête en répondant d’une voix lasse :

Lou’ : C’est pas que… Je n’ai pas… Tu sais que… Oh et puis… J’ai trop la flemme ! Casse-toi !

Elle s’allonge alors sur le troc d’arbre tout en s’ennuyant déjà de devoir jouer la paresse. Elle allait s’ennuyer à mort quoi. Impossible de prendre de la drogue, avec la fatigue, elle repartirait excitée comme une puce et son rôle tomberait à l’eau. La chance n’était pas avec elle. Quoi que… Lou’ sourit lorsqu’elle entend un grondement dans le ciel. S’il pleuvait, la fête serait reporté et elle pourrait rentrer se coucher ou aller à une autre fête où elle reprendrait son vrai rôle, celui de la luxure.

Spoiler:

Spoiler:

Mia avait passé la soirée avec ses nouvelles connaissances, pas très reluisant de prime à bord, il faut dire que Maellys lui en avait fait voir des vertes et des pas mures. Pour tout, dire lorsqu'elle s'était réveillée, elle ne savait plus où elle était et qui était près d'elle. Le trou noir concernant la soirée. Elle s'était donc levée et avait pris le chemin de l'appartement de Chad, elle ne voulait pas croiser des gens de Great et encore moi, Jake et Judith.
A chaque fois, qu'elle les croisaient, ça lui donnait envie de vomir. Ce qui était déjà le cas à cause de tout ce qu'elle avait bu et avaler, impossible d'ailleurs de savoir quels cocktails, elle avait en elle. Complétement décoiffée, le maquillage coulant, elle avait gravit les marches qui la séparait de l'ascenseur de service au 5ème. Elle n'allait tout de même pas se taper les 60 étages pour atteindre l'appart de son ami. Au moins, dans celui-ci, elle ne croiserai personne, pas de regard de côté, pas de jugement hâtifs sur ce à quoi elle ressemblait ce matin...enfin vu l'heure, on pourrait presque dire toute fin de matinée. La brunette tape le code d'accès pour le 60ème et attend contre la parois, elle ressent un léger maux de ventre lorsqu'il monte et s'arrête. Elle entre directement dans l'entrée et appelle Chad. Elle lâche ses chaussures sur le sol et va directement s'écraser sur le canapé du salon. Chad qui avait entendu du bruit, descend de sa chambre et trouve Mia dans un sale état.

Chad : Bordel ! Mia ! Qu'est ce qui t'es arrivée ?! Mia ?

Elle comate légèrement, n'entendant pas les paroles de son ami, jusqu'à ce qu'il la secoue bien violemment.

Arrête ! Ca va pas, je vais vomir...Non, ça va...c'est passé.

Elle s'assoit et lui sourit complétement niaise et encore sous l'effet d'une drogue quelconque.
Mia se fait tirer le bras et elle reçoit l'effet d'une claque sur la joue. Elle s'était de nouveau assoupie. Elle protège son visage en criant que tout va bien, Chad la soulève, elle le sent, parce que ses pieds ne touchent plus le sol. Après quelques remarques dont elle ne se rappelle pas de sens, elle sent l'odeur des draps propres et une main sur son front.
Chad est juste au dessus d'elle, lui parlant calmement. Elle ressent un pincement au coeur, puis une forte envie de pleurer qui se concrétise immédiatement. Un flot de larmes se mets alors à déferler sur ses joues. Et tout ce qu'elle entend, ce sont les "shhhtttt" calmes et réconfortants de Chad.
A ce moment précis, elle ne veut pas parler, elle veut juste pleurer et évacuer sa douleur pour tous ce qu'elle avait subit durant ces quelques jours. Sans qu'elle s'en rende compte, elle s'endort, tout est noir et froid à présent autour d'elle. Mia se voit sur un fil suspendu dans le vide. Elle marche mais à chaque pas, elle risque de tomber, elle voudrait faire demi tour, mais le fil grandit et les immeubles s'éloignent, elle regarde en bas et est prise d'une nausée, elle se réveille alors en sursaut et court aux toilettes libérer son estomac de ce qu'elle y avait laisser. Sa tête est douloureuse et elle n'a qu'une seule envie se planquer dans les petits coins toute la journée, mais voilà...ce soir, c'est la fête annuelle de la place, celle où par malheur, elle a tirer le péché qui lui va le moins. Bien qu'en ce moment, elle n'aurait qu'à regarder Judith fait des avances à Jake et elle sentirait son pêcher monter en puissance. Elle retourne dans la chambre, Chad est déjà parti, un petit mot trône sur la table. Elle le porte à ses yeux, comme si elle était presque aveugle. Bon...il allait falloir trouver de quoi s'habiller et retourner à le Great...Elle frisonne à l'idée de croiser celui dont elle ne voulait plus entendre parler, pour le moment bien sur.
Elle se faufile sous la douche de Chad, se fait un peu plus correcte et retourne dans sa chambre universitaire. Visiblement, Charlie est passée par là et elle a du se rendre à la soirée.

Mia ouvre son placard, elle ne remarque même pas que Charlie avait emprunté l'une de ses tenues...Elle avait la tête bien trop douloureuse pour se rendre compte de quoique ce soit, et puis Mia était une fille douce, elle appréciait Charlie, cela ne l'aurait pas dérangé. Elle attrape une combinaison noire short et haut intégrés et va dans la salle de bain tenter de se faire présentable. Pourquoi diable, avait elle accepté d'aller à la soirée...ok...à ce moment, là, elle était censée y aller avec Jake...Mais maintenant, qu'elle l'avait largué pour des raisons douteuses, suivi d'une déception sentimentale lorsqu'il l'avait remplacé si vite...elle n'avait franchement pas envie de le recroiser. Bref...cheveux coiffés, y a mieux, mais ça fera l'affaire, maquillage minimisé...ok...Mia prend son mini sac et sort vers le métro pour se rendre à la plage. Et oui, le taxi était un luxe et Mia ne participait plus aux cours de dessin du prof de Jake. Maintenant, elle devait de nouveau se serrer la ceinture, la vie ne l'aida pas beaucoup en ce moment, il fallait bien le dire. Après une cohue dans le métro et 4 pelotage de fesses dont elle se serait bien passée, elle marche durant ce qui lui semble une éternité, ses chaussures lui brûlant le dessous de la plante.

Enfin, elle aperçoit la plage, elle se sent véritablement ridicule et pas du tout en phase avec son pêché, mais bon...Elle se met sur la pointe des pieds et recherche désespérément Louann, qu'elle ne trouve pas. Au lieu de ça, elle aperçu Charlie dans un coin toute seule et alla vers elle.

T'es là depuis longtemps ? Je te raconte pas, combien mes chaussures me font souffrir, si j'avais su que la plage se trouvait à l'opposé de la station de train, j'aurais mis des sandales...

Elle regarde la tenue de Charlie et sourit.

Jolie...tu as fouillé dans mon armoire ?

voyant la gêne sur le visage de Charlie, elle la rassura.

T'inquiète, je suis ok...Tu peux. La prochaine fois, demande, c'est tout. Ca te va très bien, tu es jolie tout plein.

Spoiler:

Lou’ allongée sur le tronc d’arbre espérait que le temps vire à l’orage, mais non, le ciel sombre restait couvert. Elle tourne les yeux lorsqu’elle voit une ombre s’installer à côté et sourit lorsqu’ils ‘agit de Tamara. Celle-ci avait l’air de s’amuser autant que Louann. Elle lui demande d’un air complice si Lou’ était si fatiguée que ça mais la belle brune se redresse en soupirant :

Lou : Oui et non… Je suis réellement fatiguée, lasse de tout… Et j’ai envie de m’amuser aussi, mais je suis trop fatiguée.

Bon sang que c’était ennuyeux. Peut-être qu’elle allait finir par s’éclipser. Elle n’avait pas eu de mauvaises notes depuis longtemps, et même si sa présence en cours n’était pas irréprochable, ses résultats étaient bons, excellents en musique. Il n’aurait rien à lui reprocher si elle partait plus tôt, après tout, elle était la paresse. Seulement voilà, c’était bien précisé qu’il devait jouer leur rôle au maximum. Lou’ en avait déjà fait le tour, et ne pas pouvoir profiter d’une soirée de débauche l’ennuyait au plus haut point. Elle sort une cigarette et l’allume tout en s’allongeant à nouveau sur le tronc de bois. Elle regarde la fumée bleuâtre sortir et faire des mouvements dans les airs avant de disparaitre.

Elle repensait à tout ce qui s’était passé dernièrement. Déjà, elle avait du mal à se remettre de cette mésaventure à l’hôtel où ils étaient allés chercher Mia. Son connard d’ex avait tiré sur Lou’, mais si Mia n’avait pas déplacé son geste, Lou’ ne serait pas ici. Elle sentait encore la rage l’habiter de ne pas avoir pu lui faire une misère. Chad l’avait retenu pendant qu’Hector avait proféré ses menaces habituelles. Ensuite, il avait fallu consoler Mia, l’aider à s’en remettre et bien que Chad soit un meilleur ami pour Mia, c’était Lou’ qui avait du le faire, parce qu’elle l’avait vécu aussi, la violence.

Lou’ était peut-être ce qu’elle était mais frapper une fille, quand on est censée l’aimer, ça ne passe pas. Lou’ l’avait vécu et elle avait parlé longuement avec Mia. Et puis ensuite, Jake s’était mis avec Judith. Quel con ! Mia était pitoyable, elle se mettait dans un état déplorable, et traînait avec l’autre folle de Maellys qui l’entraînait sur une pente dangereuse. Ce n’était pas Chad qui allait l’empêcher de la fréquenter puisqu’il l’a culbutait à volonté. Il voulait éloigner Mia de Lou’, alors que jamais elle ne lui avait fait goûter aux drogues. Incompréhensible. Elle jette son mégot dans les flammes et remarque au loin Mia qui discutait avec la nouvelle.

Lou : Je vais aller voir Mia… Il faut que je lui parle. Après, je vais m’éclipser discrètement… Si jamais on me cherche, tu diras que j’ai été malade et que je suis rentrée ?!

Lou’ sourit à Tam en l’a remerciant. Elle se lève du tronc, passe devant Chad sans le regarder et ignorant son salut. Elle s’approche de Mia avant de remarquer plus loin Jake qui tenait la main de Judith. Elle grimace avant d’accélérer le pas jusque son amie. Elle se plante devant elle et croise les bras.

Lou : Oké… Je ne vais pas jouer mon rôle durant deux petites minutes. Hector m’a appelé ce matin, il semblerait que tu traînes avec Maellys, et que tu te sois mis la tête à l’envers hier. En général, j’aurais été fière de toi, mais pas avec Maellys. Parce qu’elle ne fait pas que boire elle non plus, et elle ne se formalisera pas au fait, que tu es clean au niveau de la drogue ! Je voudrais juste que tu fasses attention… Oké ?

Un jour, on tombe amoureux d’une personne. Ca vient comme ça, sans qu’on le décide, le comprenne. Un coup de foudre comme beaucoup le dise. Mais qui entraîne soit un amour sans faille, qui dure très longtemps. Ou alors, il dur pas longtemps mais le choc de la rupture est si brutal, si lancinant, si puissant qu’on s’en remet peu. Jake était dans le deuxième état. Il était tombé amoureux de Mia à leur première rencontre, si épique soit-elle. Il avait discuté longuement sur msn, en face, puis sur msn. Et il y avait eu cette fameuse expérience artistique et érotique. Et c’est à partir de là qu’est née Jia ou Make… Comme vous voulez ! Ils avaient couchés ensemble, et c’était leur première fois à tous les deux. Ca avait été si parfait, si langoureux, si profond.

Trois semaines de parfaite harmonie, d’amour et d’échange, de découverte sexuelle. Jake était parti pour rester le plus longtemps possibles avec Mia, il n’imaginait même pas une rupture, aucun orage à l’horizon. Seulement… Peut-on prévoir une tempête ? Les scientifiques vous diront que c’est possible en effet, mais jamais on ne peut prévoir les dégâts réels, l’intensité. L’ex de Mia (Declan pour les intimes) était revenu dans la vie de la jeune brune. Et qui dit revenir, dit rupture avec Jake. Celui-ci eu du mal à comprendre pourquoi. N’était-ce pas ce même gars que Mia avait laissé devant l’hôtel ? La colère était montée en lui, puis la rage et pour finir, la tristesse d’un amour perdu. La sensibilité du jeune homme est grande, et son art en a été influencé.

Mais il y a eu Judith. Celle dont il avait été secrètement amoureux durant toutes ses années à la Great. Il avait été là pour elle quand elle était avec Adam, et les rôles s’étaient inversés. Et puis, il y eu un baiser. Deux baisers, trois baisers… Et ça a abouti sur une relation. Jake aime beaucoup Judith, mais ce n’est pas la même chose. Les sentiments sont présents, mais moins fort, moins expressif. Néanmoins, il l’aimait aussi. Peut-on aimer deux personnes à la fois ? Apparemment. Jake relève la tête de son calepin et laisse tomber son crayon sur la table. Voilà trois heures qu’il tentait de se concentrer sur ce foutu dessin. Mais il n’y parvenait pas. Deux brunes hantaient son esprit. Il se lève et regarde son réveil, il avait encore deux heures avant de se préparer pour la soirée à la plage.

Il avait reçu le pêché le matin même. Il en avait rougit jusqu’à la pointe des racines des cheveux lorsqu’il avait vu ce qu’il devait interpréter. Il n’était pas certains d’y parvenir et pourtant, il le devait. Il s’allonge sur son lit, met ses écouteurs dans les oreilles et somnole. Ses pensées divaguent sur Mia, sa beauté, ses lèvres, sa voix, son corps… Il devait l’oublier, les sentiments qu’il avait encore mais il n’y parvenait pas. Cela faisait bientôt un mois qu’il avait rompu. Deux semaines qu’il s’était mis avec Judith et malgré la fraîcheur, la joie de vivre, la gentillesse, la douceur et l’amour de Judith, Mia prenait toujours place dans son être. Il se redresse de son lit et part se doucher.

Il se place devant son miroir dans un jean un peu serré au niveau des cuisses et des fesses, une chemise verte sombre légèrement ouverte sur son torse. Il relève les manches et passe une main dans ses cheveux longs. Ouais, ça serait suffisant comme ça. Ce n’est pas comme si on allait le remarquer. Il prend son portefeuille et quitte sa chambre. Il traverse les longs couloirs de la Great et va directement jusqu’au parking. Avec ses bons résultats, il avait eu un cadeau de la part de son père, une voiture. Une Chevrolet noir luisante. Il monte à l’intérieur et roule jusqu’à Brooklyn. Il gare sa voiture sur le parking vers la plage et s’y dirige doucement. Judith lui avait donné rendez-vous devant le glacier et il s’y rendit en souriant.
Il s’approche de la belle brune, l’a sert contre lui et l’embrasse doucement avant de lui prendre la main. Judith avait bien rit en connaissait le pêché de Jake, il était tout sauf luxurieux. Mais s’il devait jouer ce rôle, alors il le ferait. Main dans la main, Jake et Judith arrivent à la fête.

Mia écouta Charlie, elles n'avaient pas eu beaucoup l'occasion de parler, d'une parce que Mia avait passé presque un mois dans cet hôtel avec Declan et il est vrai qu'elle ne rentrait pas beaucoup dormir en ce moment. Pour tout dire, elle avait beaucoup de mal à trouver le sommeil et préférait se changer les idées. Comme Lou passait son temps dans les soirées, et qu'elle l'empêchait de faire ce qu'elle voulait, elle avait choisi d'accepter l'invitation de Maellys. Oui, c'est vrai, elle avait tenter quelques petites choses étranges et déconcertantes avec elle. Mais pendant ce temps, elle ne pensait pas à ce qui était arrivée et encore moins à Jake. Durant quelques heures elle était loin de tout et ça lui faisait du bien. Même si ce n'était pas dans la nature de Mia de faire ce genre de choses, elle en avait terriblement besoin. Parce que même si elle ne l'avouait pas, elle avait une plaie ouverte qui refusait de se refermer.
Mia fait un sourire doux à Charlie.

Je crois avoir deviner ton pêcher...Difficile à jouer, bien qu'assez bien joué je l'avoue pour ce soir. Malheureusement pour toi, si je joue mon pêché, tu risque fort de ne pas apprécier de rester longtemps avec moi. Et puis, je n'ai pas forcément envie de tenir un longue conversation...Je suis un peu crevée et...

Mia tourna la tête et vit Jake et Judith arriver à la fête. Son visage se referma et elle sentit la colère monter, la jalousie, la rage même. Finalement, elle était parfaitement dans l'état d'esprit de la soirée. Elle regarda rapidement ailleurs se demandant comment elle pourrait agir face à son ex et sa nouvelle petite amie. Petite amie avec laquelle il l'avait vite oublié ! Mais quel salaud ! Il ne perdait rien pour attendre ! Ok, elle l'avait largué, mais...bordel, elle avait des raisons ! Lui, il n'en avait aucune à partir ainsi avec elle aussi vite surtout ! A croire qu'il n'avait jamais eu de sentiment pour elle.

Charlie, tu....

Mais elle n'a pas le temps de finir sa phrase que Louann arrive sur elle les bras croisés et vire presque Charlie de la conversation. Elle commence à lui faire un sermon sur ce qu'elle doit faire et pas faire. Comment pouvait elle se permettre de lui ce qui était bien ou non, elle qui passait le plus claire de son temps à ce mettre la tête à l'envers.
Mia déjà très en colère avec l'arrivée de Jake, le fut encore plus avec les propos de Louann.

Quoi ! C'est un peu fort ça ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Dois je te rappeler que c'est toi qui te drogue presque tous les soirs ?! Sans compter que tu te fais tirer par tout ce qui bouge et qui a une queue ! Faire attention à moi !? Pourquoi, hein ?! Qu'est ce que j'ai à perdre ! Tout ce que j'avais je l'ai perdu ! On arrive à la fin de l'année dans 3 semaines et je suis là, toujours à me poser des questions ! J'ai plus de petit copain parce qu'un enfoiré à jugé utile de me gâcher la vie ! Oh et tu sais quoi ! Oui, j'ai pris de l’ectasie et des choses dont je ne connais pas le nom et tu sais quoi ! C'est géant ! Parce que pour la première fois depuis des jours je me sens libre et bien dans ma tête. Oui, je suis en colère et ça tombe vraiment bien dans cette soirée ! Lâche moi ! Vas te faire un mec comme tu fais tous les jours ! Arrête de jouer les mères avec moi, parce que j'ai pas besoin de ça !

Elle se tourne vers Jake et Judith et les montre du doigt.

Et ça, ça me donne la gerbe ! Regarde les...Mon amour...mon coeur...C'est atroce de voir ce genre de choses en direct ! Parce que c'est moi qui devrais être à sa place ! J'en veux au monde entier pour ça, je m'en veux à moi surtout !

Des larmes de rages se mirent à couler sur les joues de Mia, et elle se retourna vers Louann.

J'aurais jamais du venir ! Cette fête est pourrie et vous l'êtes tous ! Allez vous faire foutre !

Après sa crise de colère et de rage, Mia attrapa un verre et alla faire un tour sur la plage pour se calmer un peu. Mais c'était surtout en réalité pour ne pas voir Jake.

Chad n'avait pas plus envie que cela de se mêler à la foule. D'une parce qu'ainsi, il n'aurait pas à se montrer hautain et supérieur et d'autre part, parce qu'il n'avait pas forcément envie d'être désagréable ce jour là. Il remarqua Lou venir dans sa direction et lui lança un bonjour amical, qu'elle ne releva pas, pourquoi régissait elle ainsi, peut être du à son pêché, elle avait visiblement peu d’entrain à la fête de toute manière. Il alla donc vers l'un de ses frères de confrérie et débuta une conversation où il se montra plus que pédant et arrogant. Étrangement amusant par ailleurs puisque son interlocuteur jouait l'envie et buvait ses paroles comme s'il était dieu. Alors qu'il parlait de l'influence de son charisme sur les filles, il entend Mia se mettre en colère et déverser sur Louann une série de mots qu'elle ne prononçait jamais en temps normal, mais à cette soirée, on était tous des gens rongés par notre pêché. Comment ne pas comprendre que Mia avait reçu la colère. Mais enfin, elle y allait un peu fort avec Lou. Il faut dire vu l'état où il l'avait récupéré le matin même, il y avait fort à parier qu'elle était encore sous les effets de drogues illicites. Chad ne prend même pas le peine de mettre fin à la conversation et va rejoindre Louann alors que Mia quitte les lieux. Il salut Charlie qui semble sans voix devant ce qu'il vienne de se passer et lève les sourcils. Il touche l'épaule de Lou et soupire.

Elle ne le pensait pas...Tu l'as connais, elle n'est pas comme ça. Ce qui n'excuse pas ses mots, mais je crois qu'on devrait lui parler un peu après.

Il se place devant Lou, les bras croisés et sourit.

Sinon...tu vas bien ? Tu as l'air...fatiguée, je me trompe ?

"Mia : Quoi ! C'est un peu fort ça ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Dois je te rappeler que c'est toi qui te drogue presque tous les soirs ?! Sans compter que tu te fais tirer par tout ce qui bouge et qui a une queue ! Faire attention à moi !? Pourquoi, hein ?! Qu'est ce que j'ai à perdre ! Tout ce que j'avais je l'ai perdu ! On arrive à la fin de l'année dans 3 semaines et je suis là, toujours à me poser des questions ! J'ai plus de petit copain parce qu'un enfoiré à jugé utile de me gâcher la vie ! Oh et tu sais quoi ! Oui, j'ai pris de l’ectasie et des choses dont je ne connais pas le nom et tu sais quoi ! C'est géant ! Parce que pour la première fois depuis des jours je me sens libre et bien dans ma tête. Oui, je suis en colère et ça tombe vraiment bien dans cette soirée ! Lâche moi ! Vas te faire un mec comme tu fais tous les jours ! Arrête de jouer les mères avec moi, parce que j'ai pas besoin de ça !"

Lou’ reste sur place, devant Mia sans pouvoir bouger ni dire quoi que ce soit. Elle ne s’attendait pas du tout à cette réaction de la part de Mia. D’accord, elle avait clairement compris qu’elle était son pêché. Et il faut dire qu’il lui allait bien, mais Lou’ savait que ce n’était pas uniquement un jeu de rôle de la part de Mia. Elle pensait bel et bien ce qu’elle disait et ce permettait de se lâcher en public. Lou’ ne portait pas tellement d’importance puisque ce qu’elle avait dit était la vérité. Lou’ se droguait chaque soir et se faisait prendre par n’importe qui. Seulement, se le faire dire en pleine face par une amie était plus douloureux. Peut-être que Lou’ avait une forme de dénie en elle pour la vie qu’elle menait. Les phrases de Mia lui transperçaient le corps comme une lame brûlante.

Ce qui lui faisait le plus mal, c’était de constater que Mia avait prit plaisir à toucher aux drogues. Lou’ en était une grande consommatrice depuis des années, et bien qu’elle voie le résultat de ces conneries sur son corps frêle et mince, elle ne pouvait s’en défaire. Elle y était attachée, elle ne pouvait pas se passer de l’adrénaline, de cet apaisement. Elle aurait aimé arrêté, mais elle ne pouvait plus. Elle était pied et poing lié dans un tourbillon. La seule sortie possible était une chute vertigineuse et douloureuse dont la délure n’était pas prête de prendre. Et elle ne voulait en aucun cas que Mia l’a subisse, qu’elle devienne accro comme elle et se détruise. Non parce que Mia méritait de vivre sa vie convenablement. Alors Lou’ reste raide devant Mia, ne pouvant bouger ni même dire quoi que ce soit.

"Mia : Et ça, ça me donne la gerbe ! Regarde les...Mon amour...mon cœur...C'est atroce de voir ce genre de choses en direct ! Parce que c'est moi qui devrais être à sa place ! J'en veux au monde entier pour ça, je m'en veux à moi surtout ! […]J'aurais jamais du venir ! Cette fête est pourrie et vous l'êtes tous ! Allez-vous faire foutre !"

Mia avait montré le couple que Lou’ aurait voulu éviter à son amie. Jake et Judith tout deux plus loin et discutant, main dans la main. Mia souffrait tout simplement, et elle s’en prenait à la seule personne capable de la comprendre, de l’aider. Lou’ savait aussi que ce n’était pas uniquement Jake et Judith la cause. Ces semaines avec Declan n’avait pas été merveilleuse, et se faire violenter laissait des traces. Elle les avait en face d’elle, Mia ne faisait pas ressortir toute la rage qu’elle ressentait. Lou’ l’avait vécu, elle l’avait subit aussi mais elle s’était renfermé dans la drogue. Mia ne devait en aucun cas prendre le même chemin qu’elle. Mais malgré toute cette envie de l’aider, Mia avait attisé la colère de Lou’ en l’insultant devant les autres. Elle était remontée comme une punaise et ne voulait qu’une chose, casser la tête de Mia. Celle-ci s’en va et Lou’ reste en place, fixant droit devant elle lorsque Chad pose une main sur son épaule et excuse l’attitude de Mia.

Lou’ regarde dans les yeux clairs de Chad, sa gentillesse, qu’il soit toujours là commençait à l’agacer. Car plus il était là, et plus elle sentait quelque chose en elle changer. Et ça ne lui plaisait pas du tout. Elle devait absolument coucher avec lui, que cette obsession cesse enfin. Il lui demande alors comment elle va et fait référence à sa « fatigue ». Même si elle devait jouer un rôle de fatiguée, elle voulait plutôt faire la colère actuellement. Elle ne pouvait pas laisser Mia avoir le dernier mot, alors elle répond d’une voix sèche à Chad :

Lou' : Je suis fatiguée, mais surtout meurtrière…

Elle passe devant lui sans ajouter quoi que ce soit d’autre et suit le chemin que Mia avait emprunté quelques secondes avant. Elle l’a retrouve sur la plage, semblant vouloir se calmer. Lou’ arrive jusqu’elle et lui donne une claque au visage sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Mia se touche la joue en tournant son regard vers elle, semblant ne pas comprendre. Lou’ qui était plus petite qu’elle, l’a regardait pourtant de haut, avec arrogance mais surtout rage. Elle s’approche d’elle a tel point que leur corps se frôle et Lou’ lui dit alors d’une voix pleine de colère :

Lou' : Qu’est-ce que tu attends ?! Je sais que tu en as envie… Alors vas-y ! Frappe-moi !

Mais Mia ne fait rien ce qui agace encore plus Lou’. Elle la défie du regard mais rien, aucun geste. Mia se retourne et part dans l’autre direction mais la délurée ne la laisse pas faire et la pousse violemment. Mia se retrouve alors sur le sable, tête la première. Même si la situation était cocasse, aucune des deux protagonistes n’avaient envie de rire. Lou’ crache alors au visage de Mia avec férocité :

Lou' : Tu n’es même pas capable de te battre ! Ce n’est pas étonnant que Declan ait réussi à te laisser des marques ! Je suis plus petite pourtant, tu pourrais avoir le dessus mais non. La sage Mia n’ose pas… BOUGE ! Laisse sortir ce que tu as en toi ! Ca te bouffera tant que tu le gardes en toi Mia ! SORT LE !

Lou’ avait les larmes aux yeux en parlant, sa voix partant dans les aigus et finissant par se casser dès qu’elle haussait la voie. Elle s’approche de Mia toujours au sol et lui donne des légers coup de pied pour qu’elle se relève.

Lou' : Exprime-toi ! Sort cette rage en toi, je sais que tu en as envie Mia… Alors frappe, de toutes tes forces ! Ne deviens pas comme moi, frappe !

Noah entendait tout ce qui semblait être une dispute entre deux étudiantes, il n'était pas très loin de là et espérait que personne ne le remarque. Il souhaitait juste et simplement que tout ceci se termine au plus vite histoire qu'il puisse rentrer à la fraternité et se mettre sous sa couette. Etrangement pensée à son lit le rendait heureux, d'ailleurs au fond ce tapis de sable fin était assez agrable. Noah avait envie de se couvrir de tout ce sable, de fermer les yeux et de rester là à écouter l'agréable son des vagues. Le ciel commençait à se faire gris et malgré son envie omnipresente de rentrer à la fraternité, il resentait aussi cette profonde lassitude à ne rien faire. Il aurait voulu s'éloigner des deux furies qui se disputaient, le seul problème c'est que la pensée d'un simple mouvement lui infligeait autant de fatigue que de courir trois fois le marathon sans pause. Plus il réfléchissait et plus il trouvait que son état des derniers jours était vraiment étrange, en temps normal même s'il n'aimait pas particulièrement ce genre de festivité il aurait tenté d'une façon ou d'une autre à y prendre part.

C'est alors qu'il se souvint vaguement d'un jeu avec une histoire de pêcher ou de je ne sais quoi. Il était tombé sur la paresse et comme le bon acteur qu'il était il était totalement entrer dans son rôle. Il en aurait bien rit mais la seul chose qu'il put faire fut de bailler fortement tout en s'étirant. Il releva un peu sa casquette tout en observant le ciel, il était prêt à tout parier qu'une pluie torrentielle allait bientôt subvenir et peut-être mettre un peu d'ambiance à cette fête voir peut-être refroidir les esprits en surchauffe de nos jeunes et charmante desmoiselles. Il esquissa un sourire alors que les cris continuaient, sa main attrapa un coquillage vide près de lui et il l'observa simplement. Il s'ennuyait terriblement et en plus de cela il commençait sérieusement à... il bailla à nouveau déposant le coquillage qui semblait peser une tonne.

Il se contenta de caresser le sable du bout des doigts tout en écoutant toujours cette douce mélodie presque enchanteresque qu'était la montée et redescente des eaux. Il finit par s'endormir sérieusement, sa casquette revenant presque d'elle même couvrir son visage alors que sa tête glissait sur le sable. On ne pouvait entendre venant de lui que sa respiration régulière. Il dormait paisiblement alors que le son presque inaudible du tonnerre effleura son oreille provoquant un léger sursaut chez notre endormi.

Elle quitte Lou et Charlie tentant par là de s'éloigner le plus possible de Jake et sa Jjjjjuuuuudith. Même prononcer son nom l’écœurait, savoir qu'il la touchait, qu'il l'embrassait, qu'il...elle remua sa tête pour ne pas avoir des images de ce qu'ils pourraient faire d'autre. Elle n'en avait pas envie, d'autant plus que la boule au fond de son ventre la faisait souffrir à chaque fois qu'elle pensait à ça. Elle arrive sur la plage et de rage enlève ses chaussures pour le jeter au loin sur la sable humide de la pluie de l'après midi. Décidément, elle se sentait toujours autant oppressée. Avant c'était ses parents qui la forçaient à prendre des directions qu'elle ne voulait pas et maintenant sa meilleure amie lui faisait des reproches sur ses actions, sur ses choix ! Ne pouvaient il pas tous autant qu'ils étaient la laisser vivre tout simplement. Car même si elle chutait, elle se serait relevée et cela l'aurait fait grandir, elle n'avait pas besoin qu'on lui balise la route, surtout une route qu'elle ne voulait plus emprunter. Mia tourne en rond tentant de faire redescendre la colère, car même si elle était parfaitement dans son rôle et son pêché, elle savait que toute sa colère était mauvaise, elle n'arrivait pas à oublier les 3 semaines passées avec Declan et encore moins de digérer son échec avec Jake. Plus que d'en vouloir à son ex en faite, elle s'en voulait à elle, elle qui avait réussit à fuir son mariage, il y a moins d'un an et n'avait pas tenter ne serait ce qu'un peu à tenir tête à un abruti afin de ne pas perdre l'homme qu'elle aimait. Celui dont elle était toujours amoureuse et qu'elle voulait tout simplement, son sourire, lui manquait, son odeur et plus encore, sa conversation. Ils passaient des heures parfois à parler assis l'un contre l'autre dans central park. Jake lui manquait, elle ressentait un vide terrible et terrifiant. Elle aurait tout donné pour le récupérer, mais pour elle s'était bien trop tard. Elle avait tout foutu par terre à cause de sa stupidité. Mia fait les cents pas, elle se retourne pour voir Lou arriver comme une furie devant elle.

Elle veut se reculer, mais Lou la frappe au visage. Après tout, elle l'avait mérité, c'est vrai. Elle avait laissé parler sa colère contre sa seule amie et une personne qu'elle adorait. C'était une trahison, après tout qui l'avait tiré de la mauvaise passe où elle se trouvait. Par ailleurs, elle ne savait pas trop pourquoi, elle avait réagit de la sorte, peut être un cumul de plusieurs choses, elle n'en savait rien. Mais le résultat était là, elle avait s'en doute blessé Lou et elle s'en voulait déjà. Elle porte sa main sur sa joue et regarde Lou dans les yeux furieuse mais surtout surprise. La frapper, mais elle avait perdu la tête, oui, elle avait envie de sortir certaines choses, mais certainement pas par la violence. Bien sur qu'elle savait que la drogue n'était pas le remède, mais c'était le plus facile et plus doux aussi. Avec elle, on oubliait pour une temps, on se sentait bien et on faisait des choses qu'on aurait jamais pu faire avant. Mia regarde Louann de bas en haut et fait non de la tête.

Je ne veux pas te frapper, je ne veux pas me battre, pas contre toi, contre personne ! Ok...

Elle brunette fait demi-tour, tournant le dos à Lou. Elle espérait qu'elle lâche prise, qu'elle la laisse tranquille. Mais c'était sans compter sur la détermination de Lou. Mia sent alors deux mains sur elle et avant qu'elle ne puisse agir se retrouve par terre, la tête dans le sable. Mia est énervée, vraiment, elle est allée trop loin cette fois. Du sable sur les joues et la bouche, elle se passe une main sur le visage pour se retirer le plus gros avant de se retourner une nouvelle fois sur Lou qui l’incite à encore à l'attaquer. Mia ne réagit pas, elle reste par terre tandis que Lou lui donne des coups de pieds. Elle boue intérieurement, elle n'a pas le droit de la frapper, personne n'en a le droit, Declan plus que tout autre. Comment Lou peut elle lui faire ça. Elle pourtant qui peut la comprendre plus que personne d'autre.

ARRETES ! CA SUFFIT ! JE NE ME BATTRAIS PAS ! CE N'EST PAS TOI QUE JE VEUX METTRE A TERRE ! ALORS ASSEZ !

Mia se relève et toise Louann toujours aussi énervée. Elle enlève le sable de ses vêtements et se frotte les avants bras. Lou continue à la pousser et à vouloir qu'elle se défoule. Mais au lieu de se battre, parce qu'elle en est incapable, ce sont des larmes qui coulent sur ses joues. Elle est perdue et malheureuse, elle se sent de nouveau nulle et imparfaite. Une boule immense grossissant comme une tumeur dans sa tête lui montrant combien elle prend un malin plaisir à gâcher sa vie.

Je ne veux pas me battre, Lou...J'en ai pas la force. Personne ne devrait subir la violence...personne. Mais j'ai tellement peur...

Elle regarde son amie et tombe à genoux ne voulant plus continuer de parler, elle voulait juste rester seule et après rentrer chez elle, enfin plutôt chez Chad, elle ne voulait pas risquer de croiser Jake et sa copine dans les couloirs. De toutes manière, les vacances étaient là dans une semaine et elle pourrait enfin souffler et réfléchir à ce que serait sa vie. Elle se demandait même si elle ne repartirait pas au Kansas. Maintenant que Declan avait dit la vérité, elle ne craignait plus père et d'ailleurs son compte avait été réapprovisionné ce qui signifiait clairement qu'elle pouvait revenir chez elle. Qu'est ce qui la retenait de toute manière ?

Elle cogna le sol plusieurs fois et passa violemment sa main dans sa chevelure d’ébène comme si elle voulait s'arracher les cheveux. Une cri roque et rageur sortit alors sa bouche partiellement étouffé par les pleurs.

Tu as peut être raison...Je n'avais pas à me défouler sur toi...c'est sur lui que je devrais le faire ! Je voudrais le tuer ! Je veux l'avoir en face et lui dire tout le mal qu'il m'a fait !

La paresse est une propension à ne rien faire, une répugnance au travail ou à l'effort. Considérée comme un péché dans la religion catholique, elle est élevée au rang de valeur par certains courants idéologique. La paresse ne doit pas être confondue avec "le loisir" ou otium que les Romains opposaient au negotium qui se trouvait être le commerce. L'otium est une vertu du lettré défendue par Cicéron et Sénèque et, surtout, un privilège indispensable pour exercer les activités du citoyen, participer à la vie de la cité et au brassage des idées, et que seule la possession de terres peut assurer.

La paresse, en revanche, consiste à ne pas avoir envie de faire ce qu'il serait en principe nécessaire que l'on fasse, pour soi ou pour les autres, afin en général de mieux vivre. Le terme prend alors une connotation négative jusqu'à désigner un péché. La paresse ne doit pas non plus être confondue avec le repos réparateur ou même, simplement, le repos propice à la réflexion et à l'introspection, qui a été loué en son temps par je ne sais plus qui d'Aquin. Les Évangiles sont d’ailleurs parsemés d’incitations à ne pas perdre sa vie terrestre en futilités mais à gagner, par le renoncement, sa vie dans l'au-delà1.Dans la tradition catholique, la paresse est souvent assimilée à l'un des sept péchés capitaux.

En réalité, le catéchisme de l'Église catholique mentionne ce péché capital comme « paresse ou acédie ». Le mot « acédie », très peu utilisé de nos jours, et qui a même disparu de la plupart des dictionnaires, est pourtant le terme historique utilisé dans la tradition monastique. Le terme acédie correspond à de la paresse spirituelle, ce qui est bien différent du sens moderne donné à ce péché par l'emploi du simple mot paresse au sein des 7 péchés capitaux. Dans ce cas doit on en conclure que Noah doive se contenter de jouer la paresse à son sens moderne du terme ou bien la paresse en prenant en compte l'acédie malgré le fait qu'elle ne puisse plus réellement être attaché à son terme d'origine. En temps normal Noah nous aurait sans doute fait tout un exposé là dessus mais comme on dit "trop la flemme de le faire".

Il préférait rester sur la plage, coucher sur un lit de sable fin à essayer de calquer son ouïe aux sons des vagues et on aux cris de la jeune femme qui s'explosait les poumons. Enfin, non il ne préférait pas ça, c'est juste qu'il n'avait pas envie de faire le moindre effort. La seule idée de se lever ou de se deplacer quelque peu le dérangé horriblement. Son regard observait le tas d'extra-terrestre un peu plus loin et un soupir traversa ses lèvres alors qu'il passait ses mains dérrière la tête pour se mettre dans une position plus confortable. La soirée finirait-elle rapidement, était-elle encore à son début ou la fin se rapprochait-elle déjà ? Noah ne serait le dire, il n'avait même plus envie de réfléchir sur quelle heure il était ou encore à quelle heure devrait-il se lever demain. Toute les questions qu'il se serait posé en temps normal s'envolaient à l'arrivée grandissante de cette non envie de faire le moindre geste.

"Mia : ARRETES ! CA SUFFIT ! JE NE ME BATTRAIS PAS ! CE N'EST PAS TOI QUE JE VEUX METTRE A TERRE ! ALORS ASSEZ ! […]Je ne veux pas me battre, Lou...J'en ai pas la force. Personne ne devrait subir la violence...personne. Mais j'ai tellement peur... […]Tu as peut être raison...Je n'avais pas à me défouler sur toi...c'est sur lui que je devrais le faire ! Je voudrais le tuer ! Je veux l'avoir en face et lui dire tout le mal qu'il m'a fait !"

Lou’ regarde son amie tomber au sol tout en laissant exprimer toute la peine qu’elle ressentait. Elle pleurait à chaude larme, malgré toute la rage qu’elle pouvait sentir crépiter autour d’elle. Elle avait une âme blessée, la même qu’elle avait été elle aussi après les premiers coups. Elle sentait qu’ils avaient un public mais Lou’ n’en avait que faire, elle se baisse pour être au même niveau que Mia et lui relève le visage d’une main. Le regard chocolat de Mia était une rivière de souffrance à tel point que cela fit sortir les propres larmes de Louann. Sa lèvre tremblote avant qu’elle ne prenne Mia contre elle pour lui donner une étreinte de réconfort et d’apaisement tandis qu’elle caresse ses cheveux d’ébène.

Elle se revoit trois ans en arrière, serrant un coussin entre ses bras, essayant d’oublier la douleur qu’elle ressentait, essayant d’oublier le goût du sang sur ses lèvres. Essayant d’oublier ses jambes en feu, son ventre et… Essayant d’oublier ce qui venait de se passer, mais la douleur était toujours présente, cuisante, humiliante. Jamais elle ne souhaitait que quelqu’un vive ça, pas même un ennemi. Et Mia l’avait subit, d’une manière différente mais le fait était là. La blessure était présente, cuisante et humiliante. Lou’ berce légèrement son amie, attendant que ses pleures se calment, attendant qu’elle soit prête à s’écarter. Et lorsqu’elle le sent, Lou’ prend le visage en coup de son amie et essuie les larmes avec ses pouces en souriant légèrement.

Lou' : Je suis désolée Mia. Jamais tu n’aurais du vivre quelque chose comme ça… Mais je sais de quoi je parle. Je sais ce que tu ressens, où est-ce que ça te fait mal. Je suis certaine que tu te sens humiliée, que tu aimerais pouvoir revenir en arrière et te défendre. Tu te sens inutile et complètement perdue, tu as peur que ça recommence, qu’il revienne malgré les menaces d’Hector.

Lou’ regarde son amie tout en parlant, gardant son visage entre ses mains. Sa voix était douce, mais pourtant si douloureuse car elle savait de quoi elle parlait.

Lou' : Alors, tu penses que si tu bois ça te paraîtra moins important. Que si tu te shootes, tu oublieras durant un instant la douleur physique et interne. Et oui, on l’oublie, oui ça parait moins important mais le fait est que… C’est toujours là ! Ca ne part pas ! Ca fera toujours partie de toi, comme ça le fait partie chez moi. Ca ne part pas en oubliant de cette manière… Regarde moi Mia !

Lou’ lâche son visage et se lève devant son amie.

Lou' : Est-ce que je suis un modèle ? Est-ce que tu aimerais ressembler à ça ? Te lever le matin et ne penser qu’à une chose, te faire une ligne ?! Voir un homme et te demander de quelle position il va te prendre. Ne plus savoir ce qui est bien, ou pas bien. Te rabaisser, te sentir inutile, te dire que tu n’es bonne qu’à être baisé ! Que tu ne peux plus rien ressentir parce que tu es morte cette nuit-là ?! Non… Ce n’est pas ce que tu veux…

Lou’ baisse la tête.

Lou' : Et je ne laisserais pas ça arriver ! dit-elle avant de se remettre sur les genoux devant son amie. Laisse moi t’aider comme on aurait du le faire pour moi. Laisse-moi t’éviter de te détester. Laisse-moi te libérer !

Lou’ se lève et tend sa main vers son amie.

Jake marchait aux côtés de Judith, tenant sa main dans la sienne tandis qu’il s’évertuait de réfléchir à comment il pourrait jouer la luxure. Il n’était pas ce qu’on appelait un dragueur professionnel, il n’aimait pas attirer l’attention. Alors, devoir aller aux devants de charmantes jeunes filles, les emballer avec des mots simples, jouer du collé serré, devenir luxuriant… Non, décidément, il n’y parviendrait jamais. Et encore moins lorsqu’il repère la silhouette de Mia. Jamais il ne pourrait faire quoi que ce soit sans se sentir mal vis-à-vis d’elle. Il n’avait pas à l’être puisque c’est elle qui l’avait largué pour son ex mais il en était toujours profondément amoureux. Deux semaines avec Judith n’avaient pas réussi à l’en faire sortir. Car même s’il aimait beaucoup Judith. Ils avaient la même relation qu’avant, les baisers, câlins et sexe en plus.
Il l’observe légèrement, la trouvant radieuse dans son ensemble noir. Il se demandait quel pêché elle devait jouer. Peut-être aurait-elle la luxure également ? Cela serait une raison valable pour goûter à nouveau ses lèvres. Il secoue la tête tout en se concentrant sur les salutations des autres dès qu’ils passent devant. Ils finissent par s’arrêter et discutent légèrement lorsque le ton monte. Jake tourne la tête pour voir Mia et Louann en grande confrontation. Les paroles de celle-ci résonne jusqu’à eux. Et il était certain d’être visé car elle le montrait avec Judith d’un geste de la main.

« Et ça, ça me donne la gerbe ! Regarde les...Mon amour...mon coeur...C'est atroce de voir ce genre de choses en direct ! Parce que c'est moi qui devrais être à sa place ! J'en veux au monde entier pour ça, je m'en veux à moi surtout ! »

Il ne saisit pas tout au début. Bon, elle n’était pas très heureuse de la relation qu’il entretenait avec Judith, ça c’était clair. Mais il était libre après tout, elle était avec son ex elle. Mais que voulait dire « c’est moi qui devrait être à sa place » ? Il soupire, de toute façon, il ne comprenait plus la jeune fille depuis qu’elle l’avait quitté malgré qu’ils soient super bien. Certes, il n’était pas un garçon de grande beauté, mais elle semblait l’aimer au départ. Il renifle avec colère avant de détourner la tête pour ne plus lui porter d’attention. Il tourne le regard vers Judith. Celle-ci allait au buffet et il répond tout en souriant, l’air de rien :

« Non non, je ne veux rien merci… Je crois que je vais aller marcher un peu. »

Il dépose un baiser sur son front avant de la laisser partir au buffet tandis qu’il quitte la fête dans la direction opposé. Il marche durant cinq bonnes minutes avant de voir Mia débarquer dans sa direction. Mais elle ne semblait pas l’avoir vu. Alors, il assiste à un échange entre les deux jeunes filles et préfèrent s’éclipser avant qu’on ne le remarque. S’il était resté, il aurait su beaucoup de chose. Il retourne à la fête et va jusqu’à Judith. Il l’a tire légèrement en arrière.

« Je vais rentré… Je ne me sens pas très bien. On se voit demain d’accord. »

Il dépose un baiser rapide sur ses lèvres et sans attendre de réponse, il retourne au parking, monte dans sa voiture et démarre au quart de tour. Il quitte Brooklyn dans son moteur vrombissant. Qu’importe qu’il n’ait pas joué son rôle, il ne pouvait pas rester avec une Mia en colère contre lui alors que c’était lui qui devait l’être. Il préférait fuir, retourner à ses dessins, à son monde.

Bizarrement, lorsqu'on ne va pas bien, tout nous parait insurmontable. Une simple réflexion, une allusion, une petite chose peut prendre une importance insoupçonnée. Ce soir, devant son amie, devant d'ailleurs beaucoup de monde, Mia avait craqué, elle avait déversé toute sa souffrance, sa culpabilité et sa blessure sur cette plage. La colère, oui, elle pouvait la jouer à la perfection, car elle n'était que colère depuis des semaines, mais derrière cette colère, il y avait cette petite fille perdue, qui se refusait d’appeler à l'aide parce qu'elle pensait mérité son sort. C'est elle qui avait accepté de sortir avec Declan plus jeune, c'est elle qui s'était laissée trainée dans la poussière alors qu'un simple test aurait montré la véracité de ses dires face à ses parents. C'est encore elle qui s'était laissée manipuler par Declan et qui avait rompu avec la seule personne dans sa vie qui lui ai apporté autant de bonheur. Ses trois semaines merveilleuses dans ses bras n'étaient maintenant qu'un souvenir, un entaille douloureuse et suintante. Une plaie qui ne se refermait, où que Mia ne voulait pas refermer.

Ses yeux en disaient long sur elle, sur ce qu'elle vivait actuellement, elle ne lui en voulait pas seulement de lui avoir ravie deux semaines de sa vie, de l'avoir maltraité et humilié, elle lui en voulait aussi de lui avoir arraché celui qu'elle aimait, et que par sa faute elle avait perdu sans doute pour toujours. Pour tout dire, elle avait pensé à ne plus exister à se nouée dans les méandres de la drogue. Bien que cela la fasse planer un temps, le reste du temps, elle revoyait des choses qu'elle aurait préféré oublier. La brune sent les bras réconfortants de Lou sur elle, elle pose sa tête sur son épaule et pleure, des larmes de colère mêlées à celle de tristesse. Elle se foutait bien du monde autour, elle ne raisonnait plus de la même manière depuis quelques temps, alors s'humilier devant d'autres personnes..qu'elle importance. Deux petites pressions viennent dérober les larmes sur ses joues rosies par l’émotion, elle n'ose pas regarder Lou, elle qui vient de lui dire ces choses violentes et injustes.

Lou' : Je suis désolée Mia. Jamais tu n’aurais du vivre quelque chose comme ça… Mais je sais de quoi je parle. Je sais ce que tu ressens, où est-ce que ça te fait mal. Je suis certaine que tu te sens humiliée, que tu aimerais pouvoir revenir en arrière et te défendre. Tu te sens inutile et complètement perdue, tu as peur que ça recommence, qu’il revienne malgré les menaces d’Hector.

La voix de Lou éraillée en temps normale recèle une émotion poignante et Mia le ressent, elle le sent au plus profond de son ventre, de son coeur. Elle savait ce que Lou avait subit, elles s'étaient confiées. Elle se sentait coupable aussi de lui avoir fait revivre une telle chose, de lui faire encore vivre cette douleur. Elle ne pouvait pas comparer leur mésaventures, Lou avait tellement plus été choquée par la vie. Pourtant, elle se sentait déjà elle incapable de se relever, comment Lou pouvait elle vivre avec une telle chose. Comment pouvait elle se lever le matin et agir comme elle le faisait.
Mais elle ne le faisait pas...la vie de Lou ressemblait à un mauvais film dramatique. La drogue, le sexe facile, l'envie de se détruire, elle ne s'en était pas remise et elle lui disait dans ses mots.

Lou' : Alors, tu penses que si tu bois ça te paraîtra moins important. Que si tu te shootes, tu oublieras durant un instant la douleur physique et interne. Et oui, on l’oublie, oui ça parait moins important mais le fait est que… C’est toujours là ! Ca ne part pas ! Ca fera toujours partie de toi, comme ça le fait partie chez moi. Ca ne part pas en oubliant de cette manière… Regarde moi Mia !

Mia relève la tête, ses grands yeux marrons humides.

Lou' : Est-ce que je suis un modèle ? Est-ce que tu aimerais ressembler à ça ? Te lever le matin et ne penser qu’à une chose, te faire une ligne ?! Voir un homme et te demander de quelle position il va te prendre. Ne plus savoir ce qui est bien, ou pas bien. Te rabaisser, te sentir inutile, te dire que tu n’es bonne qu’à être baisé ! Que tu ne peux plus rien ressentir parce que tu es morte cette nuit-là ?! Non… Ce n’est pas ce que tu veux…[...]Et je ne laisserais pas ça arriver ! Laisse moi t’aider comme on aurait du le faire pour moi. Laisse-moi t’éviter de te détester. Laisse-moi te libérer ![/color]

Mia écoute, elle n'a pas la force de réagir, elle se contente d'hocher la tête à Lou, elle la ressent comme, elle la ressent. Comme si leurs douleurs se retrouvaient sur le chemin de la vie. Louann n'avait jamais voulu faire de Mia ce qu'elle était devenue, et pourtant, elle prenait le même chemin. Tous ses mots raisonnaient juste pour elle, tout était l'écho de leurs histoires respective. Et peut être que si Lou l'aidait, Mia à sa façon aiderait son amie. Le compromis était honnête. Mia regarde la main de Lou et après un instant de réflexion la saisit et se relève. Elle tombe dans les billes vertes et ouvre les bras pour serrer contre son cœur son amie. Sa meilleure amie, celle pour qui elle devait une reconnaissance éternelle. Les deux filles reculent et Chad arrive vers elle, il était resté à l'écart, ne voulant pas se mêler de leurs paroles. Il se sentait déjà de trop à les regarder, bien qu'il sache la douleur qui les habitait toutes deux, il se sentait bien inutile et encombrant. Mais les voir dans cet état, lui donnait envie de les réconforter. Lorsqu'elle le voit, Mia vers lui et l’accueille contre lui, la berçant doucement et lui murmurant des mots qu'elle seule peut entendre.

Après lui avoir embrassé la tête, il passe son bras autour de ses épaules et regarde vers Lou. Elle était si distante depuis cette nuit où elle s'était confiée. Il comprenait les raisons, mais il aurait voulu qu'elle comprenne que rien n'avait changé pour lui, qu'elle était toujours la même à ses yeux. il propose d'un geste son second bras à Lou qui refuse d'un signe de tête avant de prendre la main de Mia dans la sienne. Ils s'éloignent ainsi tous les trois et quitte la soirée qui de toute manière tombait vraiment mal pour tout le monde.