« C'est dur de voir les personnes que tu connais devenir des personnes que tu connaissais. De voir quelqu'un passer à côté de toi sans te parler en sachant qu'il a déjà été une grosse partie de ta vie. De savoir que tu pouvais lui parler pendant des heures et que maintenant tu oses à peine les regarder. En fait, c'est dur de voir a quel point les choses peuvent changer.»

Après m'a dispute avec Dolce, j'avais changé de tout au tout. J'avais pensé redevenir le tombeur de ces dames, et ainsi oublier cette belle jeune femme, mais en réalité, j'étais devenu un tout autre Aaron.
Il y avais d'abord eu une transformation physique: je m'étais coupé les cheveux encore plus court qu'avant, et m'était laissé poussé la barbe, ce qui me rendait beaucoup moins... sexy? qu'avant. Ensuite, j'étais devenu beaucoup plus irritable, et je faisais en sorte que tout mes amis ne veuillent plus m'adresser la parole, en étant le plus désagréable possible, ce qui fonctionnait à merveille. J'étais passé du mec le plus populaire de l'université, à un simple étudiant dont personne ne se souciait, ce qui était exactement ce que je voulais. Seul une seule personne comptait encore pour moi -en dehors de Dolce-: Judith. Elle est la seule au courant pour ma maladie, et elle est probablement la seule à m'épauler, ce dont je ne la remercierais jamais assez.

Ce jour-là, j'avais décidé d'aller faire un tour à la patinoire. Même si j'étais interdit de baseball, je pouvais encore faire quelque sport simple, comme le patin à glace ou de la musculation, du moins, du moment que je ne forçais pas, car le moindre effort physique trop important, risquait de me faire connaitre un malaise.
Je m'étais habillé d'un simple pull en col V, ainsi qu'un jeans noir. Comme il faisait tout de même assez froid dehors, j'avais enfilé ma veste en cuir noir, qui me tenait assez chaud, et pour finir, un bonnet de noël. Même si pour moi les fêtes de fin d'année, allait plutôt être synonyme de calvaire. A moins que, je ne passe les fêtes en famille, ce qui se révèlerait être une bonne idée.

Lorsque je fus arrivé à la patinoire, je louais directement une paire, avant des les enfiler et de commencer à patiner. Lorsque j'étais petit, ma mère m'emmenait souvent à la patinoire, pour que je puisse m'y exercer. Autrefois, je ressemblais plus à Robocop qu'à autre chose, mais au fil des années, ma façon de patiner avait commencé à ressembler à quelque chose.
Cela faisait à peine dix minutes que je patinais, lorsque par inadvertance, je fonçai droit sur une jeune femme, vêtue d'un costume de mère noël plutôt... attirant.
La jeune femme se retrouva à terre, je n'eus pas le temps de me confondre en excuse, que la petite tête blonde s'écriait: « Ça vous arrive un peu de faire attention ?!! »

J'aurais reconnu cette voix entre mille. Je dévisageai la jeune femme, avant de me rendre compte qu'il s'agissait bel et bien de Dolce. Je restai planter là, comme un imbécile, avant de réagir, au bout d'une trentaine de secondes, et de l'aider à se relever.

« Excuse-moi... Je ne t'avais pas vu... » Dis-je d'un ton neutre, mais tout de même hésitant. Je craignais la réaction de la demoiselle, car au dernière nouvelle, elle s'était transformé en Kimberley numéro deux. « Je... Tu... Ça va, depuis le temps? » Demandai-je d'un ton de nouveau hésitant. Moi, avoir peur de sa réponse? Jamais...

« C'est dur de voir les personnes que tu connais devenir des personnes que tu connaissais. De voir quelqu'un passer à côté de toi sans te parler en sachant qu'il a déjà été une grosse partie de ta vie. De savoir que tu pouvais lui parler pendant des heures et que maintenant tu oses à peine les regarder. En fait, c'est dur de voir a quel point les choses peuvent changer.»

Dolce avait tout naturellement refusé mon aide pour se relever. Quoi de plus normal, vu la façon dont je l'avais traité lorsqu'elle m'avait avoué ses sentiments. En même temps, j'avais beau eu lui expliquer qu'il ne s'était rien passé avec Judith, elle ne m'avait pas cru. Elle m'avait d'ailleurs clairement laissé entendre qu'elle ne voulait plus entendre parler de moi. Comment aurais-je du réagir? Me mettre à la supplier à genoux, lui dire que je suis désolé, que je l'aimais également? Trop peu pour moi, et puis elle m'aurait envoyer balader, alors pour moi, j'avais bien réagit.

« Parfaitement bien. » Me répondit Dolce, d'un ton froid qui ne lui était pas familier. Je fronçais alors les sourcils, elle était donc devenue aussi narcissique que toutes ces filles que je détestais? Car si c'était le cas, j'avais bien fait de m'éloigner d'elle, avant que je ne tombe encore plus amoureux, que je ne l'avais été - et que je suis encore.

« Bien. » Je n'ajoutais rien de plus, après tout, si je lui racontai mon problème de santé, elle me rirait au nez, alors pourquoi ne pas prétendre que tout allait bien?

« Tu semble... différente? Tu es sûre que tu es bien Dolce? Du moins, celle que je connaissais? » Demandai-je toujours les sourcils froncés. Elle devait, elle aussi, me trouver changer, en même temps, ma période hérisson n'était pas la meilleure chose que j'avais faites, mais pour e moment, cela me convenais. En effet, avec ce look "d'ermite" plus personne ne voulait me côtoyer, c'était ce que je désirais le plus en fait; rester dans mon "monde", à l'écart des autres, avec pour seule compagnie, Judith et mes parents...

« Et je voulais te dire, pour ce qu'il s'est passé l'autre jour, sur le toit... Je ne regrette en rien d'être parti, et je crois que je devrais partir, maintenant également. Puisque tu m'as clairement fait comprendre ne plus vouloir entendre parler de moi... » Dis-je avec un sourire narquois, j'avais hâte de voir la réaction de la "nouvelle" Dolce, voir si elle était réellement devenu cette petite garce, que tout le monde ou presque trouvait incohérent avec la vraie Dolce.

« C'est dur de voir les personnes que tu connais devenir des personnes que tu connaissais. De voir quelqu'un passer à côté de toi sans te parler en sachant qu'il a déjà été une grosse partie de ta vie. De savoir que tu pouvais lui parler pendant des heures et que maintenant tu oses à peine les regarder. En fait, c'est dur de voir a quel point les choses peuvent changer.»

« Oui je suis differente. Non je ne suis plus la Dolce que tu connaissais, celle la est partie avec ses reves idiots et irréalisables. J'ai changé oui, et je n'y serais jamais arrivée toute seule. J'ai fait un trait sur mon ancienne vie, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. »

Je regardais Dolce en fronçant les sourcils. Pourquoi avait-elle changer ainsi? A cause de moi? Mais c'était tout de même elle, qui m'avait fait comprendre qu'elle ne voulait plus entendre parler de moi, et même ne plus vouloir me voir. J'avais fait exactement ce qu'elle m'avait dit vouloir, et c'est d'ailleurs pour cela que je ne regrettais en rien mon comportement lorsqu'elle m'avait avoué ses sentiments, et encore moins la dernière phrase que j'avais prononcé.

« Je vois... » Dis-je d'un ton neutre. Que pouvais-je répondre de toute façon? Si la Dolce que j'avais aimé - pardon - que j'aime, était devenue une garce, je crois que je me sentirais encore plus "heureux" d'avoir agi de la sorte, cela m'aurait permis de voir la vraie Dolce. Même si j'espérais que ce changement était dû à tout ce malentendu, et qu'un jour la Dolce que je connaissais, referait surface.

« Et bien dans ce cas pars, je ne te retiendrais pas. De mon coté j'ai compris que j'avais fait une belle connerie de tomber amoureuse de toi. Et je regrette bien de te l'avoir dit. »

Je remarquai que les yeux de Dolce commençait à briller, serait-elle sur le point de pleurer? Si c'était le cas, son côté "garce" ne serait qu'une simple passade. Je ne savais pas si cela était une bonne ou une mauvaise chose.
Je ne répondis rien pendant quelques instants, j'hésitais réellement à partir, ou bien à rester. Si je partais, Dolce m'en voudrait probablement encore plus - si l'on pouvait faire encore plus qu'en ce moment-, mais si je restais qu'en penserait-elle? Que je ne savais pas ce que je voulais? Que je me moquais encore une fois d'elle? Ce qui n'était pas le cas, bien entendu.

« Hey, excuse-moi, mais je ne suis pas le seul fautif dans l'histoire... Je n'ai pas arrêter de te dire qu'il ne s'était rien passé avec Judith, et c'est toi qui a commencé à t'énerver ! Et puis, tu m'as bien dit que tu ne voulais plus me voir, ni même entendre parler de moi ! Donc, même si tu m'as avoué que tu... m'aimais, ça ne changeait rien au fait que tu ne veux plus me voir, je me trompe? » Je regardai une nouvelle fois Dolce, cette fois, j'avais parlé d'un ton un peu moins assuré. J'avais de nouveau peur de sa réaction. On en viendrait presque à croire que ma maladie m'avais fait devenir plus froussard, mais je pense que j'étais devenu beaucoup plus prudent, ces dernières semaines, ce qui pouvait parfois s'avérer une bonne chose.

« C'est dur de voir les personnes que tu connais devenir des personnes que tu connaissais. De voir quelqu'un passer à côté de toi sans te parler en sachant qu'il a déjà été une grosse partie de ta vie. De savoir que tu pouvais lui parler pendant des heures et que maintenant tu oses à peine les regarder. En fait, c'est dur de voir a quel point les choses peuvent changer.»

« Oublie ce que je t'ai dit à propos du fait que je t'ai dit que je t'aimais. De toute façon, ça n'a plus d'importance maintenant. »

Comment voulait-elle que j'oublie les sentiments qu'elle avait pour moi? Peut-être que pour elle, cela n'avait plus d'importance, mais pour moi c'était tout le contraire. Certes, je ne lui avais pas avouer que je l'aimais, mais le fait qu'elle me dise que cela n'avait plus d'importance désormais, ne me faisait pas si plaisir que ça.

« Sérieusement? Tu me dis clairement que tu m'aimes, et après ça n'a plus d'importance? Tu sais, tu n'es pas la seule à éprouver des sentiments, mais apparemment ça te serais complètement égal, que je partage tes sentiments?! » M'écriai-je quelque peu exaspérer. Oui, j'avais clairement insinuer que j'avais des sentiments réciproques à l'égard de Dolce, mais cela ne devait pas compter pour elle.

« Et je sais qu'il ne s'est rien passé entre Judith et toi .. Elle m'a tout expliqué sur MSN .. »

Je regardai Dolce sans rien dire, alors comme ça, elle croyait Judith, mais pas moi, celui qu'elle était censé aimer? D'un côté, le fait qu'elle ait crut Judith me soulageai quelque peu, cela permettrait peut être à Dolce de se rendre compte que sur ce coup-là, je ne lui avais pas mentit. Mais, d'un autre côté, je me sentais tout de même trahis. Elle faisait confiance à Judith, mais pas à moi? Ou bien, me faisais-je tout simplement des idées.

« N'est-ce pas, ce que je me tuais à te dire? Mais évidemment, je suis le sal*ud de l'histoire, l'abr*ti de service, alors pourquoi m'aurais-tu cru moi? » Dis-je d'un ton plutôt froid. Moi, être énervé? Jamais. Blessé? Probablement.

« Et .. Je suis désolée pour t'avoir dit tout ça .. J'étais énervée .. Je ne le pensais pas tu sais .. »

Et voilà qu'elle me jouait la carte des excuses. Certes, je lui en voulais à mon tour de ne pas m'avoir fait confiance, mais comment pourrais-je excuser le fait qu'elle m'ait dis ne plus vouloir me voir, ni même entendre parler de moi? Comment devrais-je réagir? Je ne le savais pas moi-même. Je pouvais aisément l'envoyer balader, lui dire à mon tour, que je ne voulais plus entendre parler d'elle, mais cela était bien au-dessus de mes moyens. Ou bien, je pouvais aussi l'excuser et ainsi, la relation que nous avions auparavant?
Je restai près d'une minute sans réagir, regardant les gens patiner, pendant que nous étions tout deux au milieu de la patinoire, nous faisant face. Je dirigeai alors mon regard vers Dolce, lui adressant un faible sourire, avant de lui répondre d'un ton beaucoup plus calme que mes dernières paroles:

« Je te "pardonne", à une seule condition... Que tu redevienne la Dolce que j'ai connu, et non pas cette pâle copie de Kimberley... »

« C'est dur de voir les personnes que tu connais devenir des personnes que tu connaissais. De voir quelqu'un passer à côté de toi sans te parler en sachant qu'il a déjà été une grosse partie de ta vie. De savoir que tu pouvais lui parler pendant des heures et que maintenant tu oses à peine les regarder. En fait, c'est dur de voir a quel point les choses peuvent changer.»

« Je .. C'est vrai ? »

Dolce resta bouche bée quelques instants, quand à moi, je me calmai peu à peu. Moi qui m'étais promis de ne jamais lui avouer mes sentiments, c'était quelque peu raté. J'allais donc devoir "confirmer" mes sentiments à son égard, par peur de vraiment perdre Dolce, cette fois-ci.

« Et bien... Oui, je... Je t'aime... Si l'autre soir, je n'ai rien dis lorsque tu m'as avoué tes sentiments, c'étaient à cause des paroles que tu avais prononcé, juste avant... »

Lorsque je piquai ma petite crise de nerf, Dolce ne répondit rien, se contentant de baisser le regard, probablement par gêne. C'était sûrement la meilleure réaction qu'elle puisse avoir, si elle m'aurait répondu quoi que ce soit, je pense que j'aurais continuer ma petite crise de nerf. Mais, voir Dolce embarrassé face à ma réplique, je ne pouvais plus lui en vouloir après tout. C'était tout de même moi, qui avait mis fin au couple de son cousin, et elle avait dut se sentir utilisé - ce qui n'était pas exactement le cas, d'ailleurs.
Lorsque j'eus énoncé ma condition pour que je la pardonne, Dolce esquissa un sourire, avant d'ajouter à son tour une condition.

« Très bien, mais toi aussi alors. Parce que le style ermite ne te va absolument pas. T'es vraiment pas fait pour porter la barbe. »

« Hey ! Mais j'aime ma période hérisson, moi ! » Dis-je en plaisantant, avant de reprendre plus sérieusement: « A vrai dire, je préfère rester ainsi... Pour le moment... »

Je n'avais pas préciser pourquoi je souhaitais garder cette barbe qui m'allait s'y mal. En réalité, elle me permettait de rester à l'écart des autres, chose que je désirais toujours autant. Je souhaitais rester dans "mon" monde, même si un certains nombres de personnes commençaient à me faire sortir de ce monde idyllique, même si c'était encore loin d'être gagner.
Puis, Dolce m'attira par le bras, pour que nous puissions continuer de discuter, tout en patinant. Je ne prononçai pas un mot durant quelques minutes, me concentrant sur mon souffle qui se faisait de plus en plus rapide - merci, la maladie ! Je ralentis alors l'allure, sous le regard étonné de Dolce, qui devait se demander pourquoi un sportif confirmé, semblait essoufflé après à peine cinq minutes de patinage.

« Hey, me regarde pas comme ça ! J'suis juste fatigué en ce moment... Sinon, il s'est passé quelque chose de notable dans ta vie ces trois dernières semaines? » Dis-je pour lancer un nouveau sujet de conversation, avant que Dolce ne se pose trop de questions sur mon état de santé.

« C'est dur de voir les personnes que tu connais devenir des personnes que tu connaissais. De voir quelqu'un passer à côté de toi sans te parler en sachant qu'il a déjà été une grosse partie de ta vie. De savoir que tu pouvais lui parler pendant des heures et que maintenant tu oses à peine les regarder. En fait, c'est dur de voir a quel point les choses peuvent changer.»

Après ma "déclaration" en plein milieu de la patinoire, aucun de nous deux ne dis quelque chose. Que devions-nous faire d'ailleurs? Même si nous éprouvions tout deux les mêmes sentiments, je ne me sentais pas prêt pour entamer une relation. En effet, je sentais que dans l'état d'esprit dans lequel j'étais, une relation amoureuse ne me serait pas bénéfique. Je ne serais probablement que très peu présent pour elle, je préfèrerais rester cloitrer chez moi et au bout de quelques mois, Dolce en aurait marre et préfèrera cesser toute relation. Je me devais donc, pour nous deux, lui faire comprendre que je n'étais pas prêt. Bien entendu, je tairais la raison, je ne voulais que personne à part mes parents et Judith soit au courant. Du moins, pour l'instant...

« Écoute Dolce... Je ne me sens pas prêt pour être en couple. Ce n'est pas contre toi, ni rien. Je t'aime vraiment, c'est d'ailleurs la première fois que je ressens un sentiment aussi intense, mais... Je veux tout simplement ne pas être en couple, pour l'instant, du moins. » Dis-je d'un ton assez mal à l'aise.

J'avais exposé une condition pour que je puisse pardonner à Dolce, mais bien entendu, c'était donnant-donnant. Si je devais me séparer de mon look de hérisson, je le ferais de moi-même, mais il fallait croire que je n'étais pas encore prêt à céder. Du moins, j'avais déjà fait la promesse à Judith de me laisser pousser les cheveux, mais également raser ma sublime barbe. Je ne pouvais donc pas refuser la condition de Dolce, même si au début, j'aurais souhaité garder ce look horrible.

« Très bien, dans ce cas habitue toi des suite aux mini-jupes, talons aiguilles ou tu as l'impression que tu vas t'étaler par terre, cheveux lissés à la perfection et maquillage à gogo. Ca marche dans les deux sens. »

« Bon très bien, je me débarrasse de ce look de hérisson, et tu me promets que tu redeviendras comme avant? »

Nous continuâmes de patiner, l'un à côté de l'autre. Lorsque j'avais ralenti quelque peu, Dolce ne se douta de rien. En même temps, si elle n'était pas au courant, c'était tout à fait normal. Mais, je n'étais toujours pas prêt pour l'avouer à une personne de plus. Une personne de plus qui s'inquièterait pour ma vie, non merci.

« Bah alors, t'as fait la fete jusqu'à quelle heure hier soir pour etre fatigué comme ça ? »

« Oh je crois qu'il était environ cinq heures du matin, voir même un peu plus. Mais t'inquiètes, dans quelques minutes je pèterais le feu !» Affirmai-je. Bien sûr, tout n'était qu'un tissu de mensonge, mais ma capacité à mentir s'était considérablement accru depuis quelques semaines, pour mon plus grand bonheur.

Dolce se mit alors à patiner à reculons, pour que nous puissions parler face à face. Moi-même ayant souvent fait du patin étant gamin, je n'aurais pas été capable de faire comme elle, j'aurais eu trop peur de me prendre quelqu'un en pleine face, ou pire, un mur.

« Pas trop non .. Je vais surement quitter la cité u .. Je vais me prendre un appart .. On se parle plus avec Adam, et ça sera peut-etre mieux pour Casey .. Et toi ? »

« C'est sûr que ce serait mieux pour Casey, et c'est grave entre toi et Adam? » Lui demandai-je. J'étais tout de même un peu inquiet pour les deux cousins, ils avaient toujours été proche, et j'espérais ne pas être l'une des raisons qui faisaient qu'elle et Adam ne se parlaient plus. « Oh, tu sais, à part les cours, rien de nouveau. Ah, si. J'ai rendu visite à mes parents, il y a trois semaines. Mais à part ça, c'est le vide intersidérale. » Je disais la vérité, en parti. En effet, pour être plus précis, mes parents m'avaient rendu visite, et non pas le contraire, et encore, juste parce que je me trouvais à l'hôpital.