♛ « She said she liked to dance all by herself Cause she’s a party girl And she don’t care for nobody else She’s in her own world I love this little party girl I love this little party girl She’s such a little party girl . »

Stelly, Stelly. J'avoue que je n'arrivais vraiment a définir ma relation avec elle tant elle était très compliquée, surtout a cause de la jolie rousse. Je l'admirais, vraiment, mais disons que comme je savais qu'elle voulait de moi plus qu'une simple amitié, j'avais mis de la distance entre nous deux. Je tenais a elle oui, mais cela ne lui suffisait pas, je n'avais pas d'autre choix. Mais je sais aussi que je ne peux pas l'abandonner, elle a besoin de moi, et me le fait comprendre. Le dernière fois ? Je l'est retrouvais a moitié nu devant la porte de ma chambre. J'avais tellement peur pour elle, elle était si fragile, si manipulable. Chacune de nos entrevue se finissait par une disputes et cela n'était bon ni pour elle ni pour moi. Mais je ne pouvais pas ne pas m'en faire pour elle, elle avait besoin de moi et malgré tout, je l'adorais. Je lui avais donc proposer de l'emmener au restaurant, entre amis, histoire de rattraper le temps perdue, mais aussi de m'assurer que cette tête de mule manger comme elle le devait. Elle avait une si mauvaise image d'elle ! C'était vraiment incroyable, d'autant plus qu'elle était loin d'être moche, ou trop grosse comme elle le disait. Je sais bien que les femme ont tendance a toujours se trouver des défauts mais là, quand même, c'est abusée. Je lui avais donner rendez-vous a 19 heures. Je devais passer la chercher. J'avais encore le temps pour me préparer. J'éteignais l'ordinateur et me levais de mon siège. Je me demandais comment la soirée allait se passer et si Stelly agirait correctement, ou si elle allait encore faire des siennes. Je voulais vraiment être amis avec elle mais je ne savais pas si elle était capable d'être amis avec moi. Elle m'en voulait, elle m'en voulait de ne pas l'aimer comme elle elle m'aimait, elle pensait que je ne tenais pas a elle, que je n'en avait rien a faire d'elle, mais c'était faux, complètement faux, je tenais a elle, vraiment, je voulais juste la protégée, comme je le ferais pour ma soeur, ou pour Amy, pour Kim et les autre qui étaient importantes pour moi. Je filais dans ma salle de bain, enlever mon bas de jogging, enlevais mon tee-shirt, et commençais a régler l'eau de ma douche. J'enlevais le reste de mes affaire et entrais sous la douche, l'eau a parfaite température. Je restais sous la douche une bonne dizaines de minutes, appréciant l'eau tiède sur ma peau. Je sortis de ma doche, et enroulais une serviette autour de ma taille bien dessiné et retournais dans ma chambre prendre mes affaires que j'allais porter ce soir. J'attrapais une chemise, un jean et le reste et les enfilés rapidement, a trop prendre mon temps j'allais finir par être en retard. Je finis de ma préparer, passer une main dans mes cheveux pour les arranger. J'enfilais ensuite ma veste et attrapais mes clef de voiture, mon portable, mon porte feuille que je glissais dans la poche arrière de mon jean et quitter ma chambre chez les deltas. Je marchais vers la sortie, saluais les gars que je croisais dans les couloirs et allais directement a ma voiture. Je l'ouvrais, m'y engouffrais avant de refermais la portière. Je démarrais et roulais jusque chez les Kappas pour prendre Stelly. J'arrivais devant et alors que j'allais me garer, je la vis qui m'attendait dehors. Je souris en me rapprochant d'elle. Je baissais la vitre et la regardais, le sourire aux lèvres.

Tu est si pressée de me revoir que tu m'attend dehors ? Lui demandais-je en souriant. Allez grimpes miss rose bonbon ! Rigolais-je en lui faisant un clin d'oeil sachant très bien qu'elle réagirait comme toujours vivement alors que je ne faisais que rigoler. Alors, comment tu va ? La questionnais-je alors qu'elle montait dans la voiture. T'a l'air en forme !

Je tournais la tête vers elle et lui sourit. Elle semblait avoir reprit du poils de la bête comme on dit et rien ne pouvait me faire plus plaisir que de la vor aussi en forme et pas complètement stone, presque nu devant ma porte. Je voulais vraiment a qu'elle aille bien et cela semblait être le cas, et c'était tant mieux pour elle, elle méritait d'être bien dans sa peau, bien dans sa vie. Elle était une fille géniale, qui je crois c'était perdue en chemin et elle devait le retrouver pour avancé.

Spoiler:

Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais le trac... Savoir que j'allais passer la soirée avec Jon... sa me foutais le trac... Bon d'accord, sa allait être une soirée comme les autres mais... pour moi, s'en était pas une, parce que je n'étais plus vraiment la même... Pendant que je l'attendais dehors, je regrettais légèrement de ne rien avoir pris... Je ne m'étais jamais retrouver aux cotés de Jonathan avec rien dans le corps...C'étais peut-être pour cette raison que j'avais le trac...

Lorsque je l'aperçu, l’impression que j'eut ne fût pas celle que j'attendais... Normalement, mon coeur battais la chamade... Là, tout de suite, j'avais qu'une impression d'être heureuse de retrouver un ami chère à mon coeur, un ami qui a toujours été là lorsque j'en avais besoin, un ami qui tenais énormément à moi et qui c'est toujours occupé de moi quand j'en avais pas la force... Lorsqu'il me sourit, j'avais encore une fois, simplement le coeur chaud d'amitié. Était-il possible que les sentiments que je ressentais depuis si longtemps ce soit évaporé avec mes mauvaises tendances?

Il baissa la vitre et me regarda, le sourire aux lèvres. Il était si beau, si attentionné. ''Tu es si pressée de me voir que tu m'attends dehors?'' dit-il. Je ne pu m'empêcher de sourire. et de dire d'un ton amusant.

-Dîtes dont monsieur je crois être le nombril du monde, vous êtes en retard?

''Allez grimpes miss rose bonbon !''

Je regardais se que je portais à l'instant et je me sentis rougir.

-C'est tout se qui me faisais... Le seul linge qu'il me reste est trop petit...

Je repris rapidement mon aplomb ainsi que mon sourire et embarquais dans sa voiture, remarquant qu'il rigolais.

''Alors, comment tu va ? T'a l'air en forme ! ''

-En forme tu dis? Je me suis jamais sentie aussi bien depuis... Enfin bref!
Lorsque je tournais la tête pour voir pourquoi il ne démarrait pas, je remarquais qu'il me regardais... d'un drôle de regard.

-Quoi? Tu sais, une voiture, c'est fait pour être démarré et rouler, pas pour rester au chaud!

Je me glissai hors de la voiture de John plutôt rapidement, satisfaite d'être enfin arrivée. Le trajet jusqu'au restaurant avait été remplis de discussion de toutes sortes, intéressantes ou pas. Je me rendis auprès du beau blond et attrapai son coude en avançant vers l'intérieur du batiment. S'était joliment décoré, dans les teintes de beige et rouge. Quelques couples étaient déjà installés, mais je m'étais attendu à une populace beaucoup plus nombreuse.Un restaurant dans le centre ville de Manhattan... Bref.

Une serveuse vint nous assigner une table, jetant des regars langoureux à mon compagnon de bouffe. Je souris discrètement en regardant le sol, puis me glissai sur la banquette, près d'une fenêtre. La rousse nous tendis chacun un menu, puis je plongeai mon regard dans celui de Jonathan.

« Tu sais... Je fais des efforts pour devenir une belle grosse patate au beurre. Mais c'est vraiment difficile, en ce moment. Je sais que j'ai été une vraie plaie pendant quelques temps... Mais je veux me reprendre en main. Pas nécessairement arrêter la drogue, quand même garder un peu de plaisir dans ce processus, mais disons... Manger plus, des trucs du genre...»

La serveuse revint, toujours en regardant langoureusement, presque sexuellement Jonathan. Je commandai une salade au fromage feta avec un verre de jus de pommes, ayant un peu mal au coeur. J'étais contente de retrouver ce jeune homme, après les nombreuses erreurs que j'avais commises, et surtout, qu'il ait accepté de me revoir malgré tout. Il avait passé par toute une gamme de statut ; mon confident, mon frère, mon meilleur ami, mon coup de coeur, puis celui qui a pollué ma vie, celui que j'ai détesté et enfin, une personne très importante pour moi, qui a vu l'évolution de cette pourriture qu'est l'anorexie en moi. J'avais envie de tout déballer mon sac, de lui faire un câlin pour lui exprimer à quel point j'étais contente d'être avec lui en ce moment, mais pas comme avant. C'était clair, dans mon esprit ; Jonathan Weathy était désormais mon meilleur ami. Pas celui pour qui j'ai pleuré de nombreuses heures dans le noir, grattant mes cuisses jusqu'à ce que le sang perle simplement pour qu'il m'aide. Il était mon meilleur ami.

« Je suis vraiment contente de te retrouver, enfin, et de pouvoir te regarder sans voir un voile, une brume devant moi... Vraiment, vraiment contente... »

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