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♫ I was blessed because I was loved by you ♫

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MessageSujet: ♫ I was blessed because I was loved by you ♫ ♫ I was blessed because I was loved by you ♫ EmptyDim 5 Fév - 19:32




Je ne pensais pas subir une nouvelle douleur comme celle-ci. Celle qui vous prend complètement, qui vous anéantie de l’intérieur et vous donne envie de vous terrer sous votre couette, pour y rester jusqu’à la fin de votre misérable vie. Milo et moi, ça devait être éternel. Je l’aime à un point inimaginable. Je n’aurais jamais voulu me séparer de lui, parce qu’il était la plus belle chose qui soit arrivé. Débarqué dans mon cœur, il y avait posé son ancre et je ne souhaitais pas qu’il parte. Seulement, il avait choisis pour moi. Me forçant à rompre avec lui parce que je ne réaliserais pas mon rêve. Ne comprenait-il pas que c’était lui, mon rêve ? Peut importe tous les projets fait par le passé, je ne voulais que lui. Tout allait si bien et un simple coup de téléphone avait réduis mes deux mois de bonheur en souffrance. Une vague de lave prête à me détruire complètement. Ne supportant pas de vivre dans la ville où je risquais de le croiser, j’avais pris toutes mes affaires dans mon appartement. Un billet d’avion pour l’Australie et j’étais partie sans un regard en arrière. Sans aucun regret si ce n’est de ne plus jamais revoir mes amis. J’avais envoyé un message à mon père avant d’embarquer, pour le prévenir. Je réservais mon venin et ma colère pour lui une fois sur place. Car il était la cause de toutes mes douleurs. Mes mères avaient tentés de m’appeler avant que je n’embarque et j’avais juste éteint mon portable. Je devrais pleurer, seulement je n’y arrive pas. Peut-être parce que je ne réalise pas encore que je l’ai perdu. On verra ça demain. Le trajet en avion est long, mais on ne traverse pas la Terre en cinq minutes, peut importe ce qu’on prend comme transport. Je débarque à Sydney le lendemain de mon départ, sous une chaleur. Je retire ma veste et mon pull alors que mon père klaxonne de sa vieille voiture tout-terrain. Je m’approche en tirant mes deux valises et les mets derrière. Puis je monte et esquive son baiser sur ma joue. La tension était déjà présente. Je me contiens de ne rien dire durant tout le trajet mais une fois dans ma chambre d’hôtel, j’explose complètement.

« De quel droit t’es-tu permis de dire toutes ses choses à Milo ? HEIN ? COMMENT TU AS PU ME FAIRE CA ! »

Les larmes trahissaient maintenant toute la peine que j’avais d’avoir quitté Milo. Je savais qu’il n’aurait jamais pu le faire lui-même, et je n’aurais pas pu vivre dans un climat tendu où il aurait fini par se lasser de moi. Il m’oubliera, c’est ce que je dois me dire. Alors qu’il sera éternellement mon premier. Et l’homme que j’aurais aimé de toutes mes forces. « Calme-toi poussin ! C’est pour ton bien que j’ai fais ça… Rien ne dit que ça n’aurait duré et tu t’embarquais sur une histoire compliquée. » Je m’approche de lui et le pousse, la colère présente dans mon regard vairons.

« MON BIEN, C’EST MILO ! Et je l’ai perdue à cause de toi… Rien n’était compliqué… On était amoureux, fou amoureux papa… Il me rendait heureuse… Tu ne peux pas comprendre. Je l’aime ! »

Ma tête se pose sur son torse alors que je laisse les larmes s’évacués avec toute la peine que je ressentais à cet instant. Ô combien je détestais mon père pour ce qu’il avait causé dans mon couple. Mais c’était le rêve de mon père, être ensemble en Australie pendant des années, armés d’un sac à dos et d’un appareil photo. Parcourir les terres désertes ou autres, rencontrer d’autres styles de vie. Son rêve qu’il effectuait depuis des années et dont il m’avait donné goût. Si on cherche bien, ce n’est pas mon plus grand rêve. Non, c’est juste pour faire plaisir à mon père et être avec lui. Mais ça, je n’en ai pas encore conscience. Ses bras encerclent mes épaules et il caresse mon dos pour me réconforter. Mais rien ne pourrait m’apporter autant de douceur que ses bras à lui, ou son regard. Sa voix, son sourire. Ses lèvres, son corps et son odeur. C’est lui que j’aurais aimé avoir dans un moment comme celui-ci, mais c’était fini. « Je suis désolé poussin… Je ne voulais pas te rendre aussi triste, je ne pensais pas que vous étiez aussi... unis. » Je relève le regard et il dépose un baiser sur mon front, me proposant de rentrer. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je détourne le visage sur ma chambre.

« Non, c’est trop tard maintenant… Je lui ai dit que je le détestais et comme je le connais, il y croit vraiment. Il ne cherchera plus rien de moi. »

M’écartant complètement de lui, je finis par le rassurer que tout ira bien. Que j’ai juste besoin de temps. Il finit par me laisser m’installer et je passe la journée complète dans ma chambre, à me morfondre loin de Milo. Puis, une décision. Et le lendemain serait différent.


**
Une semaine passe. Je m’acharnais dans le travail avec mon père. J’avais eu mes mères au téléphone pour qu’elles aillent récupérer Snow qui était encore chez Milo. Son absence m’affectait toujours mais je ne montrais rien. Mon père sentait que j’étais différente, j’avais perdu ma joie naturelle. Je me montrais distante et froide envers les gens. Mais je n’avais franchement pas l’envie d’être agréable, et ça ne sortait pas. Même si j’essayais. Je restais polie et limite acceptable, mais c’était vraiment difficile. J’avais changé de numéro de portable, et supprimé mon compte facebook. Rien qui ne me rapprochait de ma vie New-Yorkaise et de lui. Chaque soir, je regardais nos photos sur mon portable que j’avais gardé et je pleurais en silence. Combien il me manquait. Une autre semaine passe, et aucun changement. Aujourd’hui, nous faisions un thème totem sur la plage. Que des modèles masculins torse nus qui devaient porter un masque fait de plâtre représentant un totem. Et oui, mon père et moi quittons Sydney d’ici deux jours pour partir à l’aventure. J’avais hâte car je n’aurais pas le temps de penser. Et à la fois, je risquais vraiment de le laisser partir. Mais je ne voulais pas. J’avais des ouvertures que je repoussais avec violence. Comme si un autre homme pouvait me plaire ? Il n’y avait que ses yeux qui me faisaient de l’effet, que son sourire. Les autres étaient mornes et sans aucune personnalité à côté de lui. Rien ne valait Milo. « Poussin ! Je t’attends sur la plage d’accord ! J’ai quelques modèles à préparer ! Tu ne viens pas avant d’accord ! » Je me retourne vers mon père. Je lève un sourcil avant d’approuver de la tête. Pourquoi je viendrais voir des mâles qui essayeront de me draguer. Que des surfeurs pour la plupart et sans cervelle. Non merci. J’enfile mon maillot de bain, avant de mettre une jupe par-dessus ma culotte et une chemise à manche courte que je laisse ouverte. Je peigne mes cheveux blonds avant d’y mettre une fleur. Une heure après, je quitte l’hôtel et me rend jusqu’à la plage en tenant mon appareil photo. Tout était en place et j’observe le visage des modèles avec un sourire en coin. Je fronce des yeux en remarquant qu’un avait déjà son masque en place. Je m’approche de mon père avec un sourire en coin. « Tu es prête poussin ? Bon, je te laisse commencer, je dois aller voir quelque chose. » Et il me laisse en plan toute seule avec les modèles. Soupirant, je m’approche d’eux et leur demande de mettre le masque avant d’expliquer clairement ce que je veux. Je m’éloigne pour aller préparer mon appareil photo avant de sentir une présence à côté de moi. Mon cœur s’agite alors que sa silhouette me rappelle Milo et je m’éloigne d’un pas en arrière.

« Qu’est-ce que tu veux ? Je suis prête dans dix minutes alors, va plus loin ! »

Froide et distante, oui je ne voulais pas d’avance et s’il avait une question alors j’y répondrais mais je n’aimais pas sa proximité même si c’était presque un mètre.
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MessageSujet: Re: ♫ I was blessed because I was loved by you ♫ ♫ I was blessed because I was loved by you ♫ EmptyMer 8 Fév - 17:56

River, mon rêve le plus merveilleux et le plus sublime qu’il met été permis de posséder. Un songe très simple et si proche de la perfection qu’il aurait été difficile de comprendre le geste que j’eus par la suite. Depuis le jour de l’an, je vivais pleinement ma relation avec ma meilleure amie, avec mon amante et bien-aimée River-Leaf. Tout était parfait de la pureté de nos sentiments réciproques à la joie qui émanait de nous, lorsque nous étions réunis. Pourtant après 2 mois de relation, j’avais merdé ! N’ayons pas peur des mots, j’avais merdé en beauté et j’en étais tout à fait conscient. Sur le coup, pourtant, cela ma paru assez logique, qu’auriez-vous fait à ma place ? La fille que vous aimez, possédait des rêves, des choses auxquelles, elle tenait fermement et puis, paf ! Vous débarquez dans sa vie et elle lâche tout pour vous, parce qu’elle est prête à tout sacrifier pour rester près de celui qu’elle aime. Moi, je n’ais pas trouvé cela normal. J’avais surpris ce matin là, sa conversation avec son père, ô je sais bien qu’il n’était pas convenable d’écouter aux porte s, mais en même temps la conversation avait tellement montée en ton que je ne pouvais pas ne pas entendre, et faire comme si je n’avais rien ouïe, n’était pas non plus approprié. C’est là, à ce moment là, que j’ai merdé ! J’avais saisi le téléphone au moment où l’élue de mon cœur était allée courir et j’avais appelé son père, celui par lequel la dispute avait débuté le matin. La conversation avait été plutôt courte et simple, en gros, je l’empêchais de vivre ses rêves, River ne voulait plus retrouver son père en Australie pour y passer des années en sa compagnie, tout ça, parce que je faisais partie de sa vie à présent. Ses arguments avaient fait mouche en moi, me condamnant à une seule solution, celui de la forcer à partir loin de moi et de la pousser vers ses rêves.

Seulement, voilà ! River a beau être la fille la plus adorable du monde, elle a un bon caractère et elle a bien entendu refusé de m’écouter. J’ai donc fait ce qu’il fallait pour la laisser partir, la rendre libre. Je ne dis pas que cela a été facile, au contraire, cela s’est avérée être la chose la plus difficile que j’ai eu à faire de ma vie. Créer une dispute, me faire porter le chapeau…j’étais moins même contradictoire dans mes propos et cela à fini mal, comment voulait on que cela se termine. Elle a crié et elle m’a quitté. Je me suis retrouvé seul, accablé par une douleur nouvelle. Blessure au cœur que j’avais moi-même provoquée, je méritais d’être malheureux, si vous aviez pu voir ses yeux, je me sentais si mal. Mais je n’imaginais pas que cela puisse allez si loin. Perdu et anéanti, j’ai lancé une bouteille à la mer, pour ainsi dire, en envoyant un message à Trey, mon meilleur ami et le seul que je pensais apte à me comprendre. Seulement, il n’a pas comprit, enfin pas tout à fait, mais il m’a soutenu et c’est ce dont j’avais le plus besoin. Une semaine entière s’est écoulée avant que je n’accepte de revenir à la civilisation et j’ai été plutôt contrains de le faire, par Trey bien entendu. Je me souviens encore parfaitement de ses mots
« Ma Couille, tu pues le fauve ! Vas prendre une douche, ou je te mets à poil sur le gazon et je t’arrose au jet d’eau ! » Et bien, croyez le où non, mais j’ai vite retrouvé le chemin de ma salle de bain. Seulement, ces rares moments où je retrouvais le sourire était éparses et irréguliers, je ne pensais qu’à elle, au mal que je lui avais fait, je n’avais goût à rien du tout, pas même à lire. Trey semblait si inquiète qu’il avait fini par prévenir mon frère et c’est à ce moment précis que tout a déraillé. Ce que j’en ai su par la suite me permet de vous expliquez ce qu’il s’est passé. Lorsque Trey et Chad se sont mis en relation, mon frère a remué ciel et terre pour retrouver River, l’endroit où elle était partie. Parce que, oui, elle avait laissé son appartement, changé de numéro de portable, enfin tout pour que je ne puisse plus la joindre d’une quelconque manière. Cela à prit environ 4 jours à mon frère et à ses connaissances, pour retrouver la trace de mon âme sœur. Elle était effectivement en Australie et chance pour nous, elle n’était pas encore partie faire un bout de brousse dans les tribus aborigènes. Sinon, je crois qu’on n’aurait eu beaucoup plus de mal à la retrouver. Enfin, Chad, parce que moi, je n’ai su notre destination qu’une fois que j’avais posé le pied à Sydney. L’histoire est assez…Comment dire…anecdotique. Ce dimanche là, j’ai vu débarquer tout le monde chez moi, j’en avais l’habitude, mais là, ils avaient tous un but très précis, seulement, je ne le connaissais pas encore. Lou, Chad, Mia et Jake ont fait irruption dans ma maison, certains faisait la vaisselle, d’autres le ménage, Trey préparait ma valise…Un véritable branle-bas de combat.

A peine 3 heures après leur débarquement en masse, ils m’ont tirés dehors et forcé à monter dans un avion pour le Japon, histoire de me remonter le moral, j’ai eu beau protesté que je ne voulais pas, lorsque vous avez, trois gros bras qui vous soulève pour passer la porte de l’avion, croyez moi, vous n’en menez pas large. Le Jet d’Hector, une connaissance à Lou était spacieux, mais je n’en ai pas beaucoup profité, je ne pensais qu’à une chose, rester seul et m’enfermé dans la seule chambre de l’avion pour l’isolé. Chose que j’avais failli réussir, si d’un comme un accord, tous ses emmerdeurs de première, ne s’étaient pas invités dans le lit que j’occupais. 6 personnes dans lit queen size, et bien croyez moi, c’est à voir une fois dans sa vie. Entre, touche pas aux fesses de ma femme, retire ta jambe de là…je n’avais pas réussi à être seul. Alors imaginez ma surprise lorsque je me suis retrouvé devant la pancarte à la sortie de l’avion « Sydney – Australie ». Bah…j’ai fait demi-tour pour retourner dans l’avion, Jake m’a retenu et Trey m’a fait la morale. Et donc me voilà, après plusieurs longues heures de vol, une discussion fort intéressante avec le père de River, et un costume et masque ridicule sur le visage devant la femme de vie qui ne sait pas qui je suis et qui, j’ai peur va me repousser avec toute la force dont je lui sais capable.

Elle était belle, si belle et pourtant si froide. Elle ne ressemblait pas à ma Doudou, à ma River. Elle était malheureuse, je le ressentais et tout ça par ma faute. Son père m’avait tellement éclairé sur mon erreur que j’étais anéanti de ne pas avoir compris certaines choses avant. Le rêve de River n’était pas de resté ici avec son père, non…C’était de chanter et jouer la comédie à Broadway. Son père, m’avait avoué en confidence que c’était son rêve à lui tout cela et qu’il s’en voulait d’avoir réagit sur un coup de tête avec moi, et avec elle aussi. Il se rendait compte de son erreur et de la mienne par rapprochement. J’avais sourit, mais là devant elle, j’avais beau sourire, elle ne pouvait pas le voir, j’étais caché par un masque, effrayant d’ailleurs. Elle s’éloigna pour préparer son matériel et je me tournais vers le groupe au loin qui me faisait des grands gestes pour que j’aille vers elle. Maladroitement et gauche, j’allais vers sa silhouette et je me raclais la gorge mal à l’aise et ne sachant pas comment l’aborder sans me prendre un coup d’appareil photo. D’ailleurs j’étais sur mes gardes, près à bondir en arrière en cas d’attaque de ma tigresse. Elle parle, et je me remémore sa pièce préférée, la nôtre…Les mots sortent alors sans que je le veuille et je m’évade dans notre monde, là où je me sentais le mieux.


« Elle parle ! Oh ! parle encore, ange resplendissant ! Car tu rayonnes dans cette nuit, au-dessus de ma tête, comme le messager ailé du ciel, quand, aux yeux bouleversés des mortels qui se rejettent en arrière pour le contempler, il devance les nuées paresseuses et vogue sur le sein des airs »


Je marquais une pause attendant que son visage se pose sur moi afin qu’elle comprenne qui j’étais vraiment.

« Comment ais je pu ne pas comprendre, les doux élans de ton cœur et comment ais je pu nous condamner à vivre une existence séparée, alors que mon seul désire est de vivre près de toi, en te contemplant tous les jours que Dieu m’accorde de passer auprès de toi, bel ange. »


Elle s’avança vers moi et souleva mon masque, je laissant tomber derrière moi. Ce que je vois dans ses yeux, c’est plus qu’il ne m’en fallu pour comprendre que je l’avais enfin retrouvé. Je lui offris un timide sourire, présent assez maigre à ce que je ressentais pour elle dans ce moment béni entre tous.

« Me pardonneras tu, mon erreur, aussi grave qu’elle puisse être ? M’accorderas tu ton pardon où si tu ne le fais pas, dis moi comment racheter ma faute et je le ferais »

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MessageSujet: Re: ♫ I was blessed because I was loved by you ♫ ♫ I was blessed because I was loved by you ♫ EmptyMer 8 Fév - 20:48




Le modèle ne bouge pas, restant à mes côtés et je finis par soupirer en ignorant sa présence, retourner sur mes objectifs pour choisir le meilleur et le mettre en place sur mon appareil. Au moment où je commençais à effacer la présence gênante du jeune homme, il se met à parler. « Elle parle ! Oh ! parle encore, ange resplendissant ! Car tu rayonnes dans cette nuit, au-dessus de ma tête, comme le messager ailé du ciel, quand, aux yeux bouleversés des mortels qui se rejettent en arrière pour le contempler, il devance les nuées paresseuses et vogue sur le sein des airs » Cette voix. Ca ne pouvait pas être possible. Et ses mots. Comment ? Je me retourne vers lui, les sourcils froncés et mes yeux vairons exprimant clairement le trouble que je ressentais. Il était physiquement comme lui, il avait la même voix et ses mots. Etait-ce ? « Comment ais je pu ne pas comprendre, les doux élans de ton cœur et comment ais je pu nous condamner à vivre une existence séparée, alors que mon seul désire est de vivre près de toi, en te contemplant tous les jours que Dieu m’accorde de passer auprès de toi, bel ange. » Presque tremblante, j’avance d’un pas vers lui, posant ma main sous le masque pour le relever et le laisser tomber derrière lui. Milo. Face à moi. Mon cœur se sert avec force alors que les larmes montent à mes yeux. J’étais à la fois heureuse qu’il soit face à moi et craintive. Pourtant, je n’effectue aucun geste. Comme tétanisée par le fait qu’il soit là. Il sourit timidement et mon cœur s’envole. Combien j’avais espérer revoir ce sourire, adressé à moi et uniquement pour moi. Combien j’avais attendu qu’il revienne à moi. Voulant me certifier qu’il ne s’agissait pas d’un rêve, je lève ma main pour toucher son ventre. Sensation agréable au bout de mes doigts lorsqu’ils rencontrent sa peau chaude. « Me pardonneras tu, mon erreur, aussi grave qu’elle puisse être ? M’accorderas tu ton pardon où si tu ne le fais pas, dis moi comment racheter ma faute et je le ferais » Une larme déborde de mes paupières alors que j’esquisse un sourire, le premier vrai sourire sincère depuis ce qui me semblait une éternité. Lui pardonner. Mais je ne lui en avais jamais vraiment voulu, car je savais que la décision était en partie due à cause de mon père. Reposant mon appareil photo que je tenais, je me mords la lèvre en redressant le regard vers lui une fois à seulement quelques centimètres de son corps.

« Te pardonner de m’avoir éloigné parce que tu pensais que je ne réaliserais pas mon rêve ? Je t’en ai voulu, sur le coup parce que, tu ne voulais pas écouter ce que moi je voulais te dire… Mais je sais pourquoi tu l’as fait, et je comprends… »

Je baisse la tête, c’était un geste noble de sa part que de vouloir me laisser réaliser un rêve que j’avais depuis enfant. Seulement, quand Milo a fait partie de ma vie, ce rêve était beaucoup moins important, parce que c’est lui que je voulais. Replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, je redresse le regard vers lui.

« Je ne pensais pas ce que j’ai dis… Quand j’ai dis que je te détestais, je ne le pensais pas du tout. Et je ne le pense toujours pas. Je suis désolée d’avoir été… comme ça. »

J’attrape sa main, juste pour sentir sa peau contre la mienne. Sa présence comblait le vide qu’il avait produit lorsque j’étais parti de chez lui. Je porte sa main à mon visage, me lovant contre celle-ci en fermant les yeux. Comme il m’avait manqué. Et pourtant, cela risquait de continuer. J’ouvre les yeux finalement alors que je pose la question que je redoutais. Il allait repartir. Pourquoi était-il venu et surtout, comment m’avait-il retrouvé.

« Comment tu as su que j’étais ici ? Et pourquoi tu es là ? Combien de temps ? »
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