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Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre]

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MessageSujet: Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] EmptyJeu 12 Mai - 21:28

La douleur me déchirait tel un couteau qui transperse le coeur... Amy qui m'évite, Daphnée qui m'évitait, Sherryl qui ne voulait plus me voir Deli qui ne voulait rien savoir de moi Emy qui était en colère parce que je l'avais utilisé, Tamara qui sortait avec Yohann, mes sentiments ignorés pour Louann et Judith qui était Alpha...

Tout ça en était trop pour moi... J'étais au courant de ma réputation, mais je ne savais pas à quel point ça pourrait me rendre dingue... À quel point ça allait influencer mes liens les plus intimes... À quel point la douleur allait me transperser... Si au moins la douleur s'arrêtais là où les femmes me rejetaient... Mais il y avait aussi les gars du lycée... Jonathan me détestait parce que je m'étais tappé sa soeur, tout les gars me détestait parce que je m'étais tappé une fille trop près de leur entourage.

Je marchais, sans trop me rendre compte du où est-ce que je me rendais... tout se que je savais, c'était que la douleur me menait. Elle me menait vers le chemin qui cesserait ma douleur, qui m'aiderait à partir, tranquillement, dans un monde où la douleur n'existait pas, où seulement le bonheur était présent. Même encore, j'étais certain qu'après tout se que j'avais fait, j'allais me rendre plus bas, dans les enfers, là où il n'y avait que la douleur qui existait, aucun bonheur présent, seulement la douleur... Mais au moins, j'allais être heureux, plus personne pour me dire que je n'existais pas, pour me dire que j'étais un enfoiré de première... Plus personne pour tripler ma douleur.

La douleur m'aveuglait, je n'avais envie que d'une seule chose: Cesser la douleur. J'entrevis un pont, de l'eau. Plus que tout au monde, je désirais en finir, plus personne ne voulait de moi, plus personne ne me parlait. Avant, j'étais l'homme le plus heureux, après, l'homme le moins heureux. C'était simple, c'était clair, je voulais mourir et personne n'allait m'en empêcher, personne ne se souciait de se qui m'arriverais. De toute manière, plus personne ne m'aime. Je sentis à peine le contact de l'eau glacée sur ma peau, le contact brutal entre mon corps et l'eau, à peine le liquide pénétrer lentement en moi, lentement, perdre contact avec le monde. Je ne sentis rien, je souriais, j'étais heureux.

Plus personne pour me faire souffrir, plus personne pour me repousser, j'allais mourrir et être heureux à jamais.
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MessageSujet: Re: Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] EmptyVen 20 Mai - 3:33

    J'attrapai les clés de ma voiture. J'étais supposé retrouvé un copain à moi, que je n'avais pas vu depuis plusieurs années. J'étais donc assez excité à l'idée de le revoir. Nous étions supposé se rejoindre au Starbuck, dans le centre-ville. Avec ma veste, j'entrai dans ma voiture et décollai de mon entrée. Le centre de New-York était à environs une vingtaine de minute de chez moi, donc j'allai arriver assez rapidement.

    En passant sur le pont, passage obligatoire, je remarquai que des objets personnels étaient empilés sur le bord de la route. J'haussai les épaules et continuai mon chemin. Sur plusieurs kilomètres, l'image des souliers et du cellulaire restèrent gravés dans mon esprit. J'avais un mauvais pressentiment. J'avais l'impression d'avoir un devoir à accomplir. Je fis demi-tour et me garai sur le côté. J'éteignis le moteur et débarquai en m'approchant du bord de l'eau. Le portable était ouvert et il y avait plusieurs appels manqués. Je le pris dans mes mains, un peu curieux qu'une personne ait pu le laisser ici, et l'observai. C'était le portable de Samuel.

    C'est à ce moment que je commençai à paniquer. Il était vrai que depuis quelques jours, Sam ne s'était pas présenté en cours et que peu de personne avaient eu de ses nouvelles. Puis j'eus un flash. J'espérai que j'avais tort, certes, mais je l'espérai au plus profond de mon coeur. Je me penchai au dessus du parapet du pont et observai l'eau. Tout était calme. Aucun mouvement. Mais mon coeur s'arrêta. Un corps sombrait tranquillement dans l'eau. Samuel sombrait dans l'eau glacée. Je regardai partout, sans rien voir.

    « Mais merde, qu'est-ce que t'as fait ! T'es con ou tu fais juste semblant ? Mais qu'est-ce que tu as fait ?» étaient les seules pensées qui résonnait dans mon esprit. J'étais encore sur le pont et pourtant, je sentais déjà l'eau gelée percée ma peau. J'avais enlever ma chemise, mes souliers et mon portable et ranger le tout dans mon automobile, avec les choses de Sam, puis plongé pour repêcher l'imbécile qui s'était lancé du haut de ce pont. Je nageai avec difficulté en tentant de garder sa tête hors de l'eau, afin de lui permettre de récupérer un peau d'air.

    « J'viens pas de me faire mouiller par de l'eau atrocement glacée pour un mort tout ratatiné. T'es mieux de respirer, sinon j'vais être vraiment fâché ! » J'étais essoufflé, je n'arrivais plus à respirer parce que j'avais avalé trop d'eau, mais je continuai à faire les manoeuvres de réanimation pour que le crétin d'idiot en face de moi recommence à respirer.

      « SAMUEL WHISSEL, TU TE RÉVEILLES ET C'EST PAS UN CHOIX ! » criais-je à son intention !


    Puis je m'effondrai à ses côté, presque inconscient dû au trop d'eau dans mes poumons.
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MessageSujet: Re: Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] EmptySam 28 Mai - 3:57

Je m'enfonçais. Pour la première fois de ma vie, j'avais la sensation d'avoir pris la bonne décision. Ma vie était minable, interminable mais surtout pathétique. J'étais pathétique. Je ne voulais pas m'en sortir, personne n'allait passé. J'allais enfin vivre la paix éternelle en enfer. Je sentais le liquide lentement entré dans mes poumons. La sensation était plus que fantastique. Enfin, je sentais la douleur quitté mon coeur. J'allais enfin partir. Je perdis connaissance, ayant seulement conscience que se n'était pas encore tout à fait terminé, que je n'étais pas mort encore. Je sentis tranquillement mon corps se soulevé, croyant que c'était tout simplement le passage entre la vie et la mort, j'étais heureux.

Puis, lentement, je sentis une douleur au poumon, sentant l'air qui tentait d'entré à l'intérieur de mon corps. Je sentais une pression s'exercé sur mon corps. MERDE!! Y'a quelqu'un qui tente de me réanimer! Non non non! Je ne veux pas revenir! Laisse moi tranquille espèce d'idiot! Laisse moi mourir en paix! Mais non, il fallait que l'idiot continue les réanimations jusqu'à ce que je revienne. Redevenant à peine conscient, j'entendis seulement la voix de mon professeur Schuster qui me disais de me réveiller et que ce n'était pas un choix. Tranquillement mais sûrement, je redevenais conscient puis, plus aucune pression, plus rien. Il avait laissé tombé? Impossible de la part du prof! Bon allé, laisse tombé ton égoïsme Sam et ouvre les yeux, il est peut-être en danger.

Je me forçais à ouvrir les yeux lorsque j'aperçu Yohann à mes cotés, sans connaissance. C'est rendu à la mode de perdre connaissance ou quoi? Bon aller Sam, va faire tes réanimations. Mais attends un peu... merde j'ai séché le cour de réanimation cardio-respiratoire... Bon et bien je savais une chose... faire le bouche-à-bouche. Éh merde tu vas pas faire ça pour vrai là? Et ouais il faut bien un jour ou l'autre... Je lui fis le bouche-à-bouche et au bout d'environ quelques minutes, il se réveilla, cracha l'eau qui était dans ses poumons et me regarda comme si j'étais un extraterrestre.


-Bah quoi?
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MessageSujet: Re: Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] EmptyLun 6 Juin - 2:44

      Bah quoi ?


    J'étais assis, m'essuyant les lèvres vigoureusement pour effacer les traces de microbes de toutes les filles - et les hommes ? - qui étaient passé par là. Nous nous regardions. J'étais bleuis de froid, mais rouge de colère. Donc je devais être environs mauve, à ce moment là. Quant à Samuel, j'ignorais pourquoi je ne lui sautais toujours pas au visage. Mais s'il avait tenté de se.. suicidé, je me disait que l'engueuler n'était probablement pas le meilleur moyen de lui faire comprendre qu'il allait commettre une grosse gaffe.

      « J'espère que tu te fou de ma gueule. Ce que tu viens de faire est la pire chose que tu pouvais faire de toute ton existence ! Aller te suicider... Franchement... » Je détournai la tête en me levant. « Tu couches avec toutes les filles, et la seule manière que tu trouves pour leur dire merci, c'est d’aller te lancer en bas d'un pont. Toutes mes félicitations mon champion. »


    Je le contournai, les points serrés. Ne se rendait-il pas compte que la vie était la chose la plus précieuse au monde ? Qu'il était chanceux parce qu'il était en santé et qu'il avait un toit pour dormir. Pourquoi voulait-il donc s'enlever la vie ? Je montai la petite colline qui reliait la berge à la route, mais me retournai en chemin en regardant Samuel, toujours assis.

      « Tu allais foutre en l'air ce que tu as mis 20 ans à mettre en place. Tu es en santé, mais des jeunes filles décèdent à 7 ans parce qu'elles n'ont pas la santé. Et elles gardent le morale. Elles sont plus fortes que toi ? Le grand Samuel Whissel serait-il aussi minable que les meurtriers en prison ? Penses-y correctement. Tu allais mettre fin au jour de quelqu'un. Comment ta copine se serait senti ? Et tes parents ? Ta famille ? Tu allais TUER quelqu'un. Passible de prison ? Probablement. Une routine pendant 25 ans, je t'avouerais que tu vas vouloir te tuer pour une bonne raison. Si jamais j'apprends que tu voulais te tuer parce que tu n'étais pas bien dans ta vie, je te le jure sur la tête de ma fille que je t'arrache les couilles et que je te les fait avaler. Samuel Whissel, le beau et le fort Samuel Whissel est un modèle de joie et de bonne humeur pour beaucoup de personne au lycée, notamment Emily et Amy. Donc, pourrais-tu, s'il te plait, ne pas recommencer ? J'ai un rendez-vous. Est-ce que tu peux agir de manière adulte et ne pas te lancer du haut du pont de nouveau ? »


    Je montai la colline au complet et me tournai vers Samuel, attendant sa réponse. Je n'étais pas pressé, car je voulais que mes paroles fassent leur bout de chemin dans son esprit. Je voulais qu'il soit conscient que ce qu'il allait faire était mal et que ça allait toucher beaucoup plus de personne qu'il ne pouvait l'imaginer.
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MessageSujet: Re: Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] EmptyLun 6 Juin - 18:35

Après lui avoir dit, je sentis la douleur de ma pitoyable vie sur moi. En me répondant, je vis la frustration dans ses yeux et surtout dans sa couleur de peau qui redevenait tranquillement beige à cause de la chaleur provoqué par la colère. Il disait que se que je venais de faire était la pire chose que je pouvais faire de toute mon existance, que je couchais avec toutes les filles et que je les remerciait en me lancant en bas d'un pont. Il me félicitait. Les gens sont vraiment égoïstes... Ils ne pensaient qu'à eux... Il n'avais rien compris! Yohann venait de me sauver et déjà, il se croyait tout comprendre... Tout comprendre ma douleur. Le fait que je n'étais pas bien, le fait que personne ne m'aimait en dehors de mes parents. Mais je me foutais de mes parents. La seule personne à qui je n'avais pas pensé, c'était ma soeur... Elle était capable de survivre sans moi!

Il se leva, se dirigea vers sa voiture et ignorant la douleur qui était présente en moi telle une plaie ouverte provoquant une hémoragie. Puis, il s'arrêta et me regarda... Il croyait vraiment que je m'étais lancer en bas du pont à la légère... Il parlait de ma santé, que des petites filles de sept ans étaient plus fortes que moi. Le grand Samuel Whissel est minable, c'est vrai. Quelle copine? Je n'ai pas de copine, je n'ai jamais eut de copine, ce n'était que des jeux... des jeux qui ont finit par viré au vinaigre... Il me menaçait, disant que s'il apprenait que j'avais tenter de me suicidé à cause de ma minable vie, il allait m'arraché les couilles. Le beau et fort Samuel Whissel n'est pas un modèle de joie et de bonne humeur pour personne! Encore moins pour Emily et Amy! Samuel Whissel est un modèle d'imbécile, de coureur de jupon et d'insignifiant. Je ne peux rien te promettre Yohann, si tu savais à quel point je souffre... Et là, la douleur explosa, faisant rouler les larmes sur mes joues.


-T'es qu'un égoïste Yohann Schuster! Tu ne pense qu'à toi! Eh ouais! Je me suis jeté en bas du pont parce que j'ai une vie de merde! Quelle copine? J'en ai pas! J'ai que des filles avec qui couché qui se fou complètement de moi! J'ai pas d'amis! J'ai pas de vie! Tout se que j'ai, c'est l'option de choisir ou non de vivre! Je me contre-fou des petites filles de sept ans qui meurent! J'ai pas sept ans, j'en ai vingt! Rendue à vingt ans, je peux choisir de vivre ou mourire! Ya personne pour m'entendre me plaindre, y'a que des filles et des gars pour me rabaissé, pour affirmé que je suis un enfoiré de première! Y'a que des gens pour empiré mes souffrances! Si je me relance dans le lac, c'est pas de tes oignons! Dégage, fou le camp! La seule raison si je t'ai réanimé au lieu de me relancé, c'est parce que je ne voulais pas que tu meure à cause de moi! Maintenant, fou le camps que je cesse de souffrire et que je parte en paix! Tout le long, j'avais crié, crié de douleur. Je remarquais qu'il ne bougeait pas. Je cria donc le plus fort que je pouvais. FOU LE CAMPS SALE EMERDEUR! T'AURAIS DÛ ME LAISSER CREVER!

Je n'avais plus d'énergie, je pleurais toutes les larmes de mon corps, me sentant encore plus pathétique qu'avant...
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MessageSujet: Re: Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] Les douleurs légères s'expriment; les grandes douleurs sont muettes [Libre] EmptyLun 13 Juin - 19:26

    J'observai Samuel qui me hurlait par la tête que j'étais un sale emmerdeur et que ce n'était pas de mes affaires s'il désirait mourir. Certes, il avait raison. Je n'avais donc plus rien a faire ici. Je pris tout de même le temps de m'asseoir à la même place où j'étais et je l'observai. Il pleurait, son corps était secoué de sanglots. C'était à peine s'il ne se roulait pas en boule. Et ce fut ainsi durant de longues minutes. Quand il se fut calmé, je me levai et allai le rejoindre. J'attrapai sa tête et la plonga dans l'eau. Il se démena pour prendre de l'air, mais je le tenais fermement. Évidemment, je ne voulais pas le noyer. Je remontai donc sa tête à la surface, mais toujours en le tenant.

      « Maintenant mon grand garçon, tu vas m'écouter bien attentivement. Si tu voulais vraiment t'enlever la vie, tu n'aurais pas pris la peine de bouger le petit doigt pour essayer d'attraper de l'air. S'que tu viens de faire, on appelle ça "VIVRE". Et toi tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas vivre. Oh que oui, que tu vas vivre. J't'amène aux danseuses, tout de suite. Ça va te changer les idées, et si tu veux encore te suicider après, tu feras ce que tu veux. »


    Je ramassai mes trucs et embarquai dans ma voiture, attendant que Samuel vienne me rejoindre.
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