« Entreprendre de consoler quelqu'un qui veut être inconsolable, c'est lui disputer la seule consolation qui lui reste. »

La veille, j'avais passé une soirée magnifique avec la seule femme que j'aimais: Dolce. A maintes occasions, j'aurais enfin put lui dire à quel point je tenais à elle, mais je n'avais pas sut les saisir, et je m'en voulais, un peu. Puis, lorsque je m'étais réveillé, j'avais lu cet article stupide de People Diaries. A présent, la seule chose dont je me souciais, était la réaction de Dolce, allait-elle vraiment croire que ce soit disant triangle amoureux, était réel? Allait-elle vraiment penser, qu'il y aurait pu y avoir quelque chose entre moi et mon ex-amie? Certes, si l'on m'avait demandé quelques semaines auparavant, si j'essayais de me "faire" Judith, j'aurais répondu en rigolant, que c'était fort possible, mais à l'heure d'aujourd'hui, j'aurais réagi autrement.
J'avais passé ma journée, une nouvelle fois loin du terrain de baseball, du moins de l'entraînement. Pourquoi? Toujours cette foutue histoire de fatigue, j'étais encore dispensé durant une semaine, et cela me rendait d'humeur exécrable. J'envoyais boulé tout le monde, même mes plus proches amis y passaient. Que faisais-je donc durant l'entraînement? Je flânais, ou bien, je restais cloitrer dans ma chambre, en clair, il ne fallait pas me déranger, sous aucun prétexte.
J'étais donc resté dans ma chambre, presque toute la journée, ainsi que le soir. J'avais néanmoins été frapper quelques balles, sur le terrain, mais j'y avais à peine passé deux heures. Puis j'étais retourné dans ma chambre, où j'avais dormi presque tout l'après-midi.
Le soir venu, Daphne et Kim' avaient décidé de sortir, essayant de m'entraîner à leur suite, mais je leur avais clairement dit, que je ne désirais pas sortir. Oui, entendre ça de ma bouche pourrait paraître spectaculaire, mais j'avais vraiment aucune envie de sortir, et puis les météorologistes annonçaient un orage durant la nuit, alors non merci !
Avant de retourner dans mon lit, j'avais tout de même pris une douche, et n'avait enfilé qu'un boxer noir Calvin Klein, comme j'avais l'habitude de le faire avant de m'endormir, ou bien de rester dans ma chambre.
Je ne me rendis pas compte tout de suite que je m'étais assoupis. En réalité, ce fut le premier coup de tonnerre qui m'avait réveillé. Ce que je détestais les orages, quand je n'étais qu'un gamin de huit ans, je passais la nuit avec ma mère pour me rassurer, ayant toujours eut une peur bleu de cet effet météorologique, mais avec le temps cette phobie m'avait quitté, même si ma mère me taquinait encore parfois à ce sujet.
Quelques minutes après m'être réveillé, j'avais décidé de regarder un film qui me tenait à coeur: La ligne verte. Mais à peine le film avait commencé, que quelqu'un toquait à ma porte. Qui venait donc me dérangé à cette heure-ci? Pour quel raison? Et surtout, qui avait envie de subir mes foudres?
Avant d'ouvrir la porte, j'enfilai rapidement un jogging noir qui trainait par-terre, je laissai échapper un soupire exaspéré, puis j'ouvris la porte.
« C'est pour quoi encore? » Demandai-je d'un ton froid. Mais mon air grognon, laissa place à la stupeur lorsque je découvris Judith les yeux brillants -à force d'avoir pleuré? -, trempée jusqu'aux eaux.
«Je... Je suis désolée mais... Je ne savais pas où aller... »
Je restai d'abord sans réaction, puis je passai ma main dans les cheveux, avant de lui lancer un regard interrogateur: « Qu'est-ce que tu... Entre, vite !» Dis-je d'un ton pressant. Pourquoi? Tout simplement car deux BETA sortaient de leur chambre, et avait apparemment identifier la jeune femme brune se tenant devant la porte de ma chambre. Ce n'était pas que je m'inquiétais de ma réputation, ou quoi, mais je n'avais pas envie que tout le monde commence à se faire des films, suite à la présence de Judith, je ne souhaitais pas que cela aggrave la situation avec son blondinet.
J'avais refermé précipitamment la porte de ma chambre, avant de me retourner vers Judith. C'était la première fois qu'elle venait dans ma chambre, mais cela n'était qu'un détail, et elle ne prendrait sûrement pas attention aux innombrables posters de baseball sur mon mur, ni aux photos qui se trouvaient sur la plupart de mes meubles -il y avait d'ailleurs une photo d'elle et moi, prise quelques temps avant notre entrée à l'université, à l'époque où nous étions encore amis. « Qu'est-ce que... Pourquoi es-tu là? Il s'est passé... quelque chose de grave? » Demandai-je avec hésitation. Après tout, peut être qu'elle n'avait aucune envie de parler de ses problèmes avec moi? J'étais en quelque sorte responsable de son malheur, non?