| Sujet: ~ Rosie S. Tracy ~ Sam 21 Avr - 18:04 | |
| ❝ Rose Salomé Tracy ❞
ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE ■ 17 ans, née le 5/01/95 CELIBATAIRE ? ■ Oui, libre comme l'air NATIONALITÉ ■ Américaine MÉTIER/ÉTUDES (UFR) ■ Etude en vue de devenir astrophysicenne ORIENTATION SEXUELLE ■ Ne sait pas encore. GROUPE ■ Alpha AVATAR ■ Dakota Fanning CREDITS ■ Aurélie
Miroir mon beau miroir ..
PHYSIQUEMENT ■ Ecrire ici. 5 lignes complètes minimum. Un physique banal, ordinaire, sans défaut mais sans qualité. Un visage banal, simpliste, trop peut-être, harmonieux, joli, et qui n’a rien en lui qui fait qu’on s’en souvienne. Une forme ronde, entourés de long cheveux blonds cendrés qui s’envole gaîment dans tous les sens, impossible à coiffé correctement. Des petits yeux verts plissés, dans lesquels brillent, infatigable, une malice énorme. En dessous, un petit nez fin remonte en trompette, donnant un air enfantin cette jeune fille de 17 ans. Des tâches de rousseurs partent de ce petit nez et s’étalent jusqu’au milieu des joues, passant par le menton, le front, mais tout cela sans vraiment que ça se remarque. Rose à une peau pâle et laiteuse, duveteuse, ainsi qu’une petite bouche rose, à la lèvre inférieure plus grande que la supérieure. Assez petite, elle n’est pas très grosse, bien que son ventre ne soit pas totalement plat, et l’on sent que quelques tablettes de chocolats sont passées par là. Sa poitrine est désespérément plate, mais cela ne l’inquiète pas A vrai dire, séduite n’est pas vraiment son but dans la vie.
MENTALEMENT ■ Ecrire ici. 10 lignes complètes minimum. Souvent, quand quelqu’un à un caractère différent, étrange, violent, les parents disent C’est de notre faute, on était trop sévère, ou C’est de notre faute, on ne l’a pas assez surveillez. L’entourage dit qu’ils n’y sont pour rien, que l’enfant a reçu un choc et que le pauvre petit en est traumatisé. Mais la plupart du temps, l’enfant est juste un cas à problème, un enfant qui dans tous les cas aura mal tourné. Et bien Rose, du haut de ses 17 ans connait bien cela. Son père se lamente sur sa fille trop instable, sa bonne, elle, lui assure que c’est le fait que sa mère soit morte lorsqu’elle est née qui rend la petite comme cela. Mais la vérité, c’est que Rose, que sa mère soit morte ou pas, aurait été et est une jeune fille étrange. Notre Rosie peut être très violente quand quelqu’un la cherche. Elle ne sait pas contrôler ses émotions en fonce tête baissé dans le tas, sans chercher à comprendre quoi que ce soit. D’ailleurs, que pourrait-elle comprendre ? Elle ne sait pas reconnaitre une émotion d’une autre, même quand c’est elle qui la vit. Elle ne connait pas leur sens, d’où elles viennent, pourquoi elles viennent, à quoi elles correspondent. Sur un visage, Rose ne saurait différencier la joie de la colère. Souvent, elle est obligée de demander aux autres ce qu’ils ressentent sur le moment. Mais elle, son visage reflète tout ce qu’elle ressent. Il suffit de regarder ses yeux pour lire à travers elle, et savoir ce qu’elle ressent. Les gens mettent cela sur le compte du traumatisme, mais Rose, mort de sa mère ou pas, a été et sera une jeune fille incapable de se contrôler, violente et ignorante vis-à-vis des émotions.
La demoiselle a aussi du mal à communiquer avec les autres, car tout simplement elle n’aime pas cela. Elle a peur des gens qu’elle ne connait pas, et pour être sûre qu’ils ne sont pas des ennemis, elle leur pose une foule de questions indiscrètes qu’elle triera alors dans son petit cerveau. La solitude, l’enfermement la rassure, mais la foule, le monde l’effraie et la mette hors d’elle. Ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est de se retrouver dans un endroit étroit, seule, pour pouvoir y dormir, ou réfléchir, rêver de tout et n’importe quoi. La demoiselle a aussi du mal à s’habituer à la vie en communauté, et les règle qui s’y imposent. Pour peu qu’elle sache ce qu’est une règle d’ailleurs. Elle n’a que faire de ce qu’on lui ordonne. Elle vit sa vie, dans son monde et ne prête pas attention aux autres. Elle est naïve, curieuse mais s’adapte mal à sa vie ici. Surtout le fait d’être entouré par pleins d’autre gens. Elle ne comprend pas le caractère, la personnalité de ses camarades. Pour elle, ce sont des étrangers complètement bizarres et idiots. Notre jeune fille est étrangement sensible aux critiques que pourront lui faire les autres, mais la seconde d’après n’en aura que faire. Elle n’aime rien sur le moment, déteste tout et tout le monde, mais le moment d’après voudra absolument avoir tel ou tel objet. Très méfiante, paranoïaque je dirais même, elle est sans pitié avec les autres, leur fait vivre un enfer pour voir comment ils réagissent et voir si ils sont des ennemis potentiels. Rose a aussi des centaines de tics plus étranges les uns que les autres. On a déjà parler du fait qu’elle déteste être dans une grand pièce, et qu’elle n’aime pas avoir beaucoup de monde près d’elle, mais elle déteste aussi qu’on la touche et pourrait se battre si quelqu’un d’inconnu ose la frôler. Autre manie, elle déteste quitter un lieu familier, comme sa maison, pour faire un tour. Car voir pleins de nouveaux paysage lui donne la tête qui tourne. Son petit cerveau absorbe tout et le retranscrit dans sa mémoire immense. Alors voir un lieu nouveau, c’est beaucoup de chose à classé. Comme le nombre de plis sur un rideau rouge, l’aire des dalles qui tapissent le sol et tous pleins de choses inintéressantes pour nous mais capitale pour elle. Le moindre meuble qui à bougé de quelques centimètre dans sa chambre, elle le remarquerait tout de suite et saurait le remette quasi-parfaitement. Rose à une grande mémoire visuelle et olfactive, qu’elle trie dans son cerveau, comme on trierait le courrier ou une collection de timbres. Dernier petit tic qui me vient à l’esprit chez notre demoiselle, sa répugnance pour les livres comme les contes, les fables ou les pièces de théâtre. Car pour elle, ce ne sont que des salades et des choses fausses. Elle n’aime que la vérité, et a toujours détesté le fait d’entendre sa bonne lui raconter les Fables de La Fontaine avec un renard, ou un corbeau qui parle lui font dresser les cheveux sur la tête. Elle aime la logique et l’ordre, mais pourrait avoir un penchant pour l’illogique dans certaines situation. Par exemple, si elle se lève et que l’heure affiche une minute au chiffre pair (exemple 8 : 02) cela sera une bonne journée. Mais s’il est 8 : 03, elle préfèrerait rester enfermée sur elle, pour ne pas prendre de risque, car cela sera une mauvaise journée. Elle a également un personnage imaginaire, appelée Gwenaël, qui est une jeune adolescente comme elle, qui lui tient lieu de conscience. Malheureusement, notre Rosie n’a pas l’air de comprendre qu’elle soit imaginaire, et que les autres ne parviennent pas à la voir. Très intelligente, elle est passionnée par les sciences et à sautée de nombreuses classes haut la main. Son rêve est devenir astrophysicienne, et d'être connue et reconnue dans le monde entier pour cela.
En fait, cette jeune fille est ce qu’on pourrait appeler une enfant autiste.
C'est l'histoire de la vie ..
« Adieu Maman » Une femme s’apprêtait à mourir dans sa chambre d’hôpital, faisant silencieusement ses adieux à sa famille. Son lit était posé au centre de la pièce, contre un mur blanc. A sa droite, une petite fenêtre opaque laissait passer de fin rayon lumineux, qui se projetaient par terre. Encore plus à droite, se tenait, fière et haute, une armoire beigeâtre qui avait connue des jours meilleurs. Une poignée était cassée, et l’autre n’allait pas tardé à l’être. Sur le dessus, une couche épaisse de poussière flemmardait, ne craignant rien des femmes de ménages, vivant tranquillement sans être dérangés. A gauche du lit, un fauteuil pas très confortable attendait sagement que quelqu’un veuille s’assoir, posé à côté d’une petite table et de sa chaise beige. On pouvait également voir une porte bleue clair, qui donnait sur une salle de bain plus ou moins propre, aux dalles blanches et bleu. La femme était allongée dans son grand lit blanc d’hôpital. Du côté droit, son mari, debout, essayant de garder sa dignité malgré la situation. Tenant sa main, il contenait difficilement ses larmes, absorbant les moindres traits du visage fatigué de sa femme, sachant bien que ce sera certainement la dernière fois qu’il pourra la voir vivante. De l’autre côté, sa fille, agrippée à son bras, comme si elle allait tomber. Des larmes translucides perlaient de toute part, striant son visage de fine marque verticale. La poitrine de Virginia se soulevait difficilement, et sa respiration roque et chevrotante se fondait dans les cris de désespoir de sa fille Rose. Ses longs cheveux noirs étaient trempés, éparpillés sur le coussin blanc, et des gouttes de sueurs perlaient sur son front, coulaient et dégoulinaient le longs de ses joues creusent. A moins que ce ne soit des larmes ? De temps en temps, l’homme épongeait le front et les joues de sa femme, lui murmurant des paroles réconfortantes, et pleines d’espoir. Mais en avait-il lui-même, de l’espoir ? Et puis ça y est, la poitrine ne se souleva plus, l’air cessa de sortir de la bouche de Virginia. C’était finit, bel et bien finit. Enfin ? Alors Thomas passa une main molle le long de la joue de sa femme, et céda à la tristesse. A genou près du lit blanc, il pleurait, toutes les larmes de son corps. Il pleurait toutes ses années vécues ensemble, toutes ses années de bonheur terminé, toutes ses années de maladies. Il pleurait, et rien ne pouvait l’arrêter. Sur le côté, Rose c’était assis sur le fauteuil marron, et baya. Elle s’ennuyait. Sur ses joues, plus aucun signe des larmes. Son visage ne reflétait rien, à part l’ennuie. C’était finit. Elle était morte, plus la peine d’en parler. Le bras appuyé contre l’accoudoir, la main dans les cheveux, elle dit d’une voix ferme et trainante : « Bon, on y va Papa, j’en ai marre, on s’ennuie ici. »
***
Rose a vécu une enfance heureuse entre son père et sa mère, bien que ce dernier soit souvent absent. Très proche de sa jeune mère qui était très patiente avec elle, elle s’est toujours sentie en sécurité avec cette jeune femme pleine de bonne intention. Pourtant, un jour elle tomba malade. Pourtant, un jour cette femme l’abandonna. Elle mourut, laissant sa fille derrière elle. Elle partit, pour ne jamais revenir. Rose le prit mal, très mal, sans oser le montrer. Pour elle sa mère n’était pas morte. Pour elle sa mère l’avait abandonnée parce qu’elle ne l’aimait plus, parce qu’elle ne l’aimait pas, parce qu’elle ne l’a jamais aimée. Elle se retrouvait seule avec son père qu’elle considérait comme un étranger. Les années qui suivirent la mort de Virginia furent longues et pénible. Puis vint l’année ou Rose entra à la Fac, avec quelques années d’avance. Elle se fichait pas mal de laisser derrière son père, sa maison, sa ville, son passé. Elle n’avait en tête que l’idée qu’elle allait enfin réaliser son rêve : devenir astrophysicienne.
***
« Adieu Papa »
L’homme roulait vite, peut-être un peu trop. Mais il sans fichait. Il ne s’en était même pas rendu compte. Les mains crispées sur le volant et le visage tendu, il jetait de temps à autre des regards sur sa droite, vérifiant ce que faisait sa fille. Rose regardait le paysage défilé par la fenêtre qui était ouverte. Un sourire paisible flottait sur ses lèvres, et ses mains, posées bien à plat sur ses cuisses ne trahissaient aucun signe de nervosité.
« Ça va ? » Aucune réponse. Rose était dans ses pensées, dans sa bulle, elle. Dans ces moments-là, ce n’était même pas la peine de lui parler. « Oh oh, Rosie, ça va ? Tu ne stresse pas trop ? »
L’ado fronça les sourcils mais ne répondit pas. Le père décrocha une main de volant qui posa sur l’épaule de sa fille. La réaction fut immédiate. Rose se recula d’un coup, prit la main de son père et la balança le plus loin d’elle, puis elle essaya d’ouvrir la portière de la voiture. Mais comme d’habitude, Thomas avait pris la précaution de tout fermer. On ne sait jamais… Rose se détacha et sauta à l’arrière, se roulant en boule sur la banquette.
« Ça va, ça va puce, c’est bon, tout va bien. Promis, je ne fais plus ça… » -Tu sais très bien que je ne veux pas qu’on me touche. T’es idiot ou quoi ? Et oui ça va. Maintenant tait toi. Je n’aime pas ta voix. Et j’aime le silence. Tu l’as compris ça ? Je suis contente de partir. -Excuse-moi Rose, excuse-moi. J’voulais pas, chérie, j’voulais pas. Je m’inquiète pour toi, tu sais. Là-bas, je ne suis pas sûre que ce soit un endroit pour toi. -Et pourquoi pas. Maintenant chut, j’veux parler Gwenaël. -Tu sais très bien qu’elle n’… -CHUUUUTTTTTTT ! » L’homme baissa la tête, honteux. Une larme coula le long de sa joue, vite essuyé. Non, là-bas ce n’est surement pas un endroit pour sa Rosie, mais elle y tient tellement, à aller cette université. Enfin, rien ne pourra lui faire changer d’avis. Depuis que sa femme est morte, il a tout fait pour la rendre heureuse, pour se faire apprécier de Rose, comme sa femme avait réussie à faire, il y a bien longtemps. Mais sans succès. Maintenant, c’est trop tard. Adieu Rose.
Je veux savoir ..
COULEUR PREFEREE ■ Vert pomme ANIMAL PREFERE ■ Le hérisson TA PLUS GRANDE PEUR ■ Perdre mes cheveux :D TON PLUS GRAND SECRET ■ Vous croyez vraiment que j'vais vous le dire ? TON PLUS GRAND REVE ■ Avoir des super pouvoir 8D DESSERT PREFERE ■ Touut. Du moment qu'ya du chocolat ♥ FRUIT PREFERE ■ Kiwi Toc toc toc, qui est là ? PRENOM/PSEUDO ■ Maïlys, Maï AGE ■ 15 cacahuètes COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ■ Par un partenariat TA PREMIERE IMPRESSION ■ Bien. Sinon j'me serais pas inscrite (a) MULTICOMPTE ■ Naon CODE REGLEMENT ■ - Spoiler:
OK BY DOLCE EXEMPLE DE RP ■ - Spoiler:
Un liquide rouge pourpre tâchait mes vêtements. L’odeur de la mort fraîche régnait dans la pièce dans laquelle je me trouvais. Mes doigts tremblaient, tâchés eu aussi par ce liquide. Deux cadavres gisaient mes pieds. Je ne savais pas qui ils étaient, ni ce qu’ils faisaient là, près de moi, morts. Je ne savais pas et je ne voulais pas savoir. Un cri retentit. Ma tête pivota lentement. Une ombre ce tenait dans l’entrebâillement de la porte. L’ombre s’approcha. Elle semblait paniquée. Moi, j’avais mal. Au cœur, au ventre, aux mains, partout. Je m’évanouie. Puis je me réveilla. C’était le matin, le soleil filtra par la fenêtre et un chant d’oiseau s’introduisit gentiment dans mes oreilles. J’avais encore fait ce cauchemar. Quand je l’ai raconté à Mère, elle s’est mise à crier et ma dit d’oublier. Sans même connaitre la suite. Mère est étrange depuis ce jour. Depuis que j’ai perdu la mémoire, rien ne va plus. Mère et Père sont toujours sur mon dos, à me demander s je vais bien, si je veux e confier. Mais confier quoi ? Et puis je déteste parler, me confier, dire des choses. C’est énervant. Tout comme le contact physique avec un semblable. Mère aime me câliner. Moi je déteste. La seule fois où elle à essayer, elle s’est retrouvée à l’hôpital. Avec des points de sutures au front. Les points de suture, c’est quand on recoud une plaie qui est trop ouverte. Un peu comme du tissu. Sauf que ce ne sont pas des couturières qui on recoud le front de Mère. Depuis ce jour, personne ne me touche. Au moins, je suis tranquille. Aujourd’hui, j’ai mangé une pomme. Elle était verte et un peu rouge, mais pas beaucoup. Pour passer du vert au rouge il y a ce qu’on appelle un dégradé. C’est ç dire qu’il y a pleins de couleur qui sont comprise entre deux autre. Comme ça, on passe petit à petits d’une couleur à une autres. Le rouge est une couleur primaire, mais le vert non. Le vert est un mélange de couleur primaire. Comme l’orange, le violet, le bleu turquoise, le rose. J’aime bien les couleurs. Car elle exprime quelque chose. Miss TchinKis ma expliquer cela : par exemple, lorsqu’on est en colère, on devient rouge. Le rouge est donc synonyme d’énervement. Le vert, c’est plus lorsqu’on est malade et qu’on veut vomir. Ainsi, je regarde la cpuleur du visage des gens pour connaître leurs émotions. Car je n’arrive pas à les lire simplement sur leur visage. C’est trop compliqué, car les humains bougent trop. Un jour, quand j’étais plus petite, j’avais demandée à Miss TchinKis si une pomme rouge et verte était une pomme en colère et malade. Elle m’a dit que cela ne marchait que pour les Hommes. J’étais soulagée car i je mangeais cette pomme malade, je risquais d’attraper sa maladie. Madame TchinKis, c’est …en fait, je ne sais pas trop qui c’est. Elle me fait cour, elle m’aide tout le temps, m’explique énormément de chose, m’oblige à écrire mais journée sur un livre, m’obligea lui dire mes sentiments. Je crois qu’elle est payée pour cela. Parce que je suis anormale. Mais tout est relatif. Je ne sais plus où j’ai entendue cela. J’aime bien ce mot : relatif. J’aime beaucoup de mot comme hilarant, stratagème, microspore, germination, corolle. J’ai une liste, dans un cahier rose striés de bleu, où je note tous les mots que j’aime. J’ai remplie 10 pages. Revenons à anormale –que j’ai aussi notée dans ma liste. Je pense donc que Miss TchinKis est payée pour me « soignée ». Car je voie bien que je ne suis pas comme les autres. Je déteste que l’on me touche alors que par exemple Mère aime quand Père vient l’embrasser en la serrant fort. Souvent, cela veut dire qu’il a envie d’avoir des relations sexuelles avec Mère. Un jour je leur ai dit que c’était répugnant de montrer cela devant tout le monde, car tout le monde pouvait les voir. Mère est devenue rouge et Père aussi. Cela voulait-ils dire qu’ils étaient en colère ? Car Miss TchinKis m’a expliqué que souvent, lorsque l’on est en colère, on crie ou on souffle bruyamment par le nez. Or ce jour-là, ils ont juste balbutiés qu’ils feraient attention. Il faudrait que je leur demande s’ils étaient énervés…Car je déteste ne pas savoir quelque chose. C’est horripilant. C’est un mot que j’ai mis au tout de ma lise car je l’aime beaucoup. Je pose souvent des questions aux autres pour répondre aux miennes. Ça énerve beaucoup de gens. Je le sais car ils cris. Mais ils ne sont pas toujours rouges. Il faudrait que j’aille demander quelques explications à Miss Tchinkis. Je disais avant, que je voyais que j’étais anormale, parce que je n’aimais pas que l’on me touche. Aussi parce que je comprends mal le monde extérieurs, avec toute leur métaphores, leurs comparaisons, leurs ambigüités, leur blagues déplacés et tout le reste. Je le vois aussi par rapport comment le gens me regarde et réagisse à ce que je leur dit parfois. Aussi parce que je vais dans une école spécial et aussi parce que Miss TchinKis me l’a fait comprendre. Je ne sais pas vraiment en quoi je suis très différente mais cela me plait. Je n’aime pas les autres, alors le fait d’être différente d’eux me satisfait. Satisfait est aussi un mot que j’aime bien. Il est simple mais pas tant que cela finalement. Enfin, bref, du coup je l’ai noté sur ma liste.
Alice referma son cahier orange plastifié. Elle venait d’écrire son journal. Mis TchinKis lui avait proposé de faire cela pour l’aider à extérioriser ses impressions, ses sentiments et aussi pour qu’elle puisse tout simplement s’entrainer à écrire et pour pouvoir garder une trace de sa jeunesse. Cela avait beaucoup plus à la jeune fille. Elle se leva et, tout et mâchouillant un chewing-gum déjà mâché trouvé sous son lit, elle enfila sa veste trouer au coude et sortit dehors. Un vent frai lui arracha un petit frisson et quelques mèches de cheveux de son chignon. A cette heure si, il y avait peu de monde dehors, c’était le moment idéal pour sortir. L’adolescente marcha gaiment le long du trottoir, évitant les passants, cherchant à tout prix à éviter le contact. Alice détesta qu’on la touche. Même sa mère n’avait pas le droit de la coiffer. D’après la jeune fille, cela transmettait trop de germes bactéries et que c’était très antihygiénique. Comme se faire la bise par exemple. Hélas pour elle, quelqu’un le frôla d’un peu trop près. Le déclic fut instantané. Alice ce retourna d’un coup, attrapa le bras de l’inconnu et le frappa de toute ses forces. Puis, elle fondit en larmes et s’allongea par terre. Le sol était agréablement froid, et même mouillé. Alice colla son front sur le goudron et grogna comme un chat ronronnerait. Elle oublia les passants et partit dans son monde. Le seul endroit où elle était sûre d’être bien, d’être tranquille, d’être seul. SUGGESTIONS POUR AMELIORER LE FORUM ■ J'vous redirais ça :3 AUTRES ■ Ecrire ici.
Dernière édition par Rose S. Tracy le Mer 2 Mai - 18:51, édité 6 fois |
|