"OK BY KIM"

Tout d’un coup je bénis ma tante de m’avoir pousser à emporter avec moi la cape de velour couleur prune. Véritable par-vent, elle était bien utile à Poudlard ou dans les rues d’Angletterre mais ici elle ne servait à pas grand-chose. Le froid était si intense que je me mis à claquer des dents. Les jambes ensevelies jusqu’au tibia, mes baskets commençait à prendre l’eau. Mais où était-on ?
Regardant tout autour de moi, seul un immense château digne du célèbre Dracula se dressait devant nous. Bien que le manoir familial ne soit pas des plus accueillant, celui-ci me laissait perplexe. Je ne le reconnut qu’aucune part et c’est bien ce qui m’inquiétait.

Complètement paumé mais sachant aussi que cette fois encore, même si elles étaient rares, je n’avais pas contrôler ce qu’il venait de se passer, la colère m’envahit, me mettant hors de moi.
Le seul moyen de me calmer fut de le cogner. Je n’étais pas ce genre de violente, utilisant habituellement bien plus la magie que mes points mais cette fois ci ce fut comme naturelle.
L’entendre gémir me fit un bien fou et lui répondre eut un effet similaire.
« Ha ! Elle est bien bonne celle là, le crétin entre nous c’est toi ! Tu viens de nous envoyer je ne sais où et … »

Tout en prononçant ces paroles, je pointa le portail en fer sombre qui se dressait devant nous. Ne lui offrant qu’un simple regard, ce dernier fit un aller retour rapide entre le visage du rouquin et l’inscription inscrit sur la porte extérieur. Je n’eut pas de mal à reconnaître ce blason. Durmstrang avait été l’une des écoles potentiels à m’accueillir pour mon apprentissage à la sorcellerie. Chaque années où presque je recevais un hiboux du directeur de cette école me relançant à venir poursuivre mes études entre ses murs. Seulement depuis quelques années il n’en eut plus, le pauvre Karkaroff avait du jeter l’éponge voyant ses invitations refusées à chacune d’elles.
« Durmstrang ! »
Je regarda alors Fred, apparemment aussi choqué que moi d’avoir atterrit ici.
« Au moins on sait où l’on ait … »

Ne disant plus un mot, je le laissa expliquer à haute voix ce que je venais moi-même de comprendre. L’entendre le dire rendait les choses un peu plus réel.
« C’était un portoloin … Les mangemorts ont du les laisser là bas en cas de problème … Et si c’est bien le cas, on ferait mieux de ne pas moisir ici, ils vont tous débarquer dès qu’ils auront finir leur massacre là bas. Et je te signal que par ta faute, j’ai laissé mon frère et ma sœur là bas ! Alors tu ferme ton clapet de harpie, et tu vas me suivre jusqu’à la gare sans même ouvrir tes lèvres ! Quand j’aurais trouvé … Un chemin ! »

Là je ne pus m’empêcher d’ouvrir mon clapet de harpie (je me vengerais pour cette insulte xD) alors que ce gougat me trainait comme un vulgaire cabot.
« Tu as plus de soucis à te faire que moi Weasley, si le point de ralliement est bien celui-ci pourquoi ne pas te garder et leur laisser le plaisir d’achevé un traitre à son sang »
Dis je d’une voix mauvaise.

Retirant mon bras de ses grosses mains glacé, je me le frotta pour effacer la douleur de sa prise tout en l’écoutant parler.
« Rassure moi … Tu n’étais pas au courant de tout ça … ? Tu pourras jouer les bons Black aussi longtemps que tu le veux, Lestrange. Tu es loin d’être comme eux … Et si … Tu es vraiment de mèche, indique moi le chemin de la gare …»
Là j’étais sur le cul ! Mais qu’est-ce qu’il disait, qu’avançait-il. Non ce n’était pas possible, il ne pouvait pas m’avoir compris, il n’avait pas le droit. Il fallait que je reprenne le dessus et vite
« Et qu’est-ce qui te fait dire cela ?! J’aurais pu le tuer ce môme si comme un troll tu m’avait pas sauter dessus »
Le regardant, me faisant dos, je poursuivis
« Et débrouille toi tout seul pour la gare, tu as su nous amener ici et bien tu sauras t’en sortir. Moi je rentre au chaud. Je suis sur que le directeur Karkaroff sera ravis de m’avoir dans son école. Une Lestrange ne se refuse aucun droit d’entrée »
Achevais-je ma réponse d’un ton dédaigneux par un haussement de sourcil. Je poussa légèrement le portail grinçant de l’école d’Europe du Nord, faisant ainsi mes premiers pas dans la célèbre école du grand nord.