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Confidences pour confidences [PV]

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MessageSujet: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyLun 19 Déc - 23:48

CHEYENNE & TREY

« Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment »



19 décembre
J’ouvre la porte de ma chambre universitaire, constatant avec consternation, le foutoir qui s’y trouvait. Depuis que j’avais commencé mon stage à l’hôpital, j’avais peu de temps pour moi. Et quand j’en avais, j’étais dans mes révisions ou en soirée. Donc, ma chambre passait en dernier. Je soupire en lâchant mon sac de voyage qui tombe lourdement sur le sol à côté de mon bureau. Ca me changera les idées de le faire. J’ouvre la fenêtre pour laisser l’air frais de New-York pénétrer à l’intérieur et je ramasse tous les vêtements qui gisent pour les mettre dans ma panière de linge sale. Je remets tous les bouquins qui traînent dans ma bibliothèque et je ramasse les feuilles griffonnés que je pose sur mon bureau. Une fois le sol dégagé, je passe un coup de balai. Je m’attaque ensuite à ma salle de bain et une demi-heure plus tard, je saute sur mon lit en retirant mes chaussures avec les pieds. Mes mains se placent derrière ma tête et mes yeux verts se posent sur le plafond blanc. Je reprenais le travail que le lendemain, et heureusement sinon je crois que je n’aurais pas pu. J’avais été rempli d’émotion en cinq jours, beaucoup trop et peu supportable pour ma personne. C’est vrai quoi, je ne suis pas un homme de sentiment, à pleurer et pourtant, je l’avais fait. J’avais craqué, et devant Mia de surplus. Mais… Jake. J’avais failli le perdre. Il avait failli mourir et cette information avait du mal à sortir de mon être. Même s’il était bien vivant et marchait depuis la veille, je n’arrivais pas à sortir de cette image de lui dans un cercueil, livide et sans souffle. Bordel. J’étais pitoyable de penser à ça alors qu’il allait mieux. Je me redresse subitement, il était que dix-huit heures mais j’en avais besoin. Je me dirige vers ma penderie et ouvre la porte. Un stock de bouteille de whisky n’attendait que moi. J’attrape une bouteille pleine et l’ouvre avec facilité. Je porte le goulot directement à la bouche et boit plusieurs gorgées, fermant les yeux en sentant le liquide brûlant couler le long de mon œsophage et retomber lourdement dans mon estomac comme du béton. Si les gens normaux grimaçaient, moi non. Je soupire, accueillant l’alcool comme une bienfaitrice et retourne sur mon lit. J’avais décidé de déprimer ce soir. De toute façon, je n’étais pas d’humeur à faire la fête. Si ça ne tenait qu’à moi, je serais resté au Kansas auprès de mon frère. Mais je travaillais obligatoirement jusqu’au 24décembre au matin. Pas le choix. Un stage est un stage, pas d’excuse. Même si la mienne était compréhensible et que j’avais eu l’autorisation de quatre jours. Je crois que j’aurais tout défoncé s’il ne m’avait pas donné leur accord de toute manière. Je bois une autre gorgée de mon alcool préféré et grogne lorsque j’entends mon portable sonner. Je l’attrape dans ma veste et regarde le message que j’avais reçu, de Cheyenne.

Citation :
Salut Trey,
J’ai appris pour ton frère, je suis désolée… Et si tu as besoin de parler ou… Enfin, je suis là.
Cheyenne !

Je soupire. Pauvre conne. Elle était bien la dernière personne que je voudrais voir. Non bon, d’accord. Peut-être que ce serait justement elle que je préfèrerais voir que n’importe qui d’autre seulement… Je ne devais pas. C’est vrai quoi, je m’étais légèrement attaché à cette file et… C’était mauvais. Je pose la bouteille entre mes cuisses et commence à taper un message rapidement avant de lui envoyer. J’étais direct, méchant mais au moins, j’étais certain qu’elle ne viendrait pas m’emmerder. Et puis franchement, comme si j’avais envie d’une partie de baise ?!

Citation :
Tu es la dernière personne que j’ai envie de voir. Surtout pour une partie de baise pitoyable dont je n’ai strictement rien à foutre. Tu sais quoi ? Oublie-moi… Ciao

Arf. J’y penserais demain pour les remords et les excuses. Mais là, j’avais surtout envie de me perdre dans une bonne bouteille de whisky. Je m’allonge à nouveau sur mon lit, vidant la moitié de ma bouteille sans m’en rendre compte. Je sentais enfin les effets venir. Un sourire s’accroche sur mon visage, j’aimais boire pour ça. Pour qu’il efface mes problèmes, les enferme dans un coin de ma tête et le lendemain, avec la gueule de bois, je ferais abstraction de tout ça. C’était bon. Puissant. Je me redresse de mon lit en buvant une autre gorgée et je m’approche de ma fenêtre pour fumer une cigarette. Et dire que c’était occasionnel, j’en fumais beaucoup ces derniers temps. Mais j’avais besoin d’évacuer. Merde ! Je l’allume d’un geste précis et tire une longue bouffée de nicotine. Sensation extrême. Hmh. Je ferme à demi les paupières en savourant ma cigarette. J’entends qu’on frappe à ma porte mais j’ignore complètement. Il n’y avait personne. Ce soir, je n’étais pas Trey Cooper. J’étais ce jeune homme sensible, qui se montrait fort alors qu’il ne l’était pas. J’étais moi-même, celui que je fuyais et cachait derrière les parties de baise, derrière l’alcool, derrière l’humour. Ca frappe à nouveau et je râle. « Cassez-vous bordel ! » Je me lève en jetant mon mégot et rentre dans ma salle de bain pour me passer de l’eau sur le visage. Lorsque je ressors, je ne suis plus seul. J’ai de la compagnie. Cheyenne. Elle est quand même venue cette nymphomane malgré le fait que j’ai refusé. Putin. Je détestais nos règles. Je grogne dans ma barbe, prononçant des noms d’oiseaux avant de lui lancer un regard froid. « J’avais dit que je ne voulais pas te voir. Tu sais pas lire ? Casse-toi… J’ai pas envie de baiser ! » Je fais un geste pour lui montrer la porte et boit une longue gorgée de mon whisky en fermant les yeux. Je lâche un soupire et sourit en la regardant. Je fronce des yeux. « Quoi ? T’es sourde maintenant ? Casse-toi putin de merde ! Casse-toi ! »
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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyMer 21 Déc - 15:49


Trey & Cheyenne



Ne me crains pas - Je ne te trahirais pas





Cela faisait quelques jours que je n’avais pas de nouvelles de Trey, mais je savais par Katia, ma patronne, qu’il s’était passé quelque chose de grave. Lou semblait concerné, ainsi que Chad. De ce fait, je n’avais pas osé embêter Trey, me disant que s’il voulait parler ou autre, il me contacterait. Mais voilà, une semaine passe et je n’ai toujours aucune nouvelle, je m’inquiétais aussi pour Lou et Chad, je les connaissais peu suffisamment pour m’intéresser à leur sort. Katia semblait mélancolique ces derniers jours, elle m’avait plus ou moins prise à part et elle m’avait donné les grandes lignes de ce qu’il s’était passé. Jake avait été visiblement aussi concerné et si je ne me trompais pas sur Trey, il n’allait pas bien et lorsqu’il n’allait pas bien, il buvait. Oui, je m’inquiétais pour lui. Nous n’étions peut être que des sexfriends, mais pour moi, il restait mon premier et je crois que le plus bêtement du monde j’étais tombée amoureuse de cet abruti qui sincèrement ne pourrait jamais tomber amoureux de personne, mise à part Mlle Skye que je jalousais pour ce qu’elle avait réussi à faire.
J’hésite, devais je lui envoyer un message, l’appeler ? Non, nous avions été clair, on ne devait pas se téléphoner. Je pianote sur mon Iphone et je pose mon portable sur la table de nuit le temps de prendre une douche. Lorsque je ressors, je ne prête pas attention immédiatement à mon portable qui m’indique que j’ai reçu un message. Je m’habille simple, petit pull moulant, jean slim et j’enfile mes bottes qui m’arrive à mi-mollet. Je détache mes cheveux et les recoiffe d’un geste de main, puis je suis attirée par le voyant de mon cellulaire et lorsque je lis le message de Trey, j’ai presque mal au cœur. Au premier abord, je me sens humiliée, c’est vrai quoi, je ne voulais pas coucher avec lui, mais juste être une amie, une simple amie et il me traitait comme une merde pure et simple.


Citation :
Tu es la dernière personne que j’ai envie de voir. Surtout pour une partie de baise pitoyable dont je n’ai strictement rien à foutre. Tu sais quoi ? Oublie-moi… Ciao

Je balance mon portable sur le lit et je prends une profonde inspiration, j’étais en colère contre lui, contre sa connerie et puis…mon visage se tourne à nouveau sur le portable. Il avait du boire, et sa réaction ne voulait dire qu’une chose, il n’allait pas bien et sa manière à lui de me le faire savoir était de me repousser. Sans Maden, je n’aurais jamais pu deviner ça toute seule, mais il m’avait beaucoup aidé à cerner le personnage de Trey. Je mordille ma lèvre et attrape mon portable et mon manteau et je sors. J’hèle un taxi, me mettant pratiquement sur le route, je grimpe et lui demande de m’emmener à la Great Academy, espérant que c’était bien là qu’il était, sinon, j’irais à l’hôpital. Je paie le taxi avec du liquide et le lui laisse la monnaie pour sa rapidité. Je grimpe les marches de l’université et je monte les étages pour arriver au couloir où se trouvait la chambre de Trey. Je frappe et j’attends, pas de réponse. J’espère au moins qu’il n’était pas sur le sol ou pire encore. J’insiste, peut être suis-je trop dramatique, il n’était tout simplement pas là. Mais à la seconde fois, je l’entends crier que m’en aller. Enfin ce n’était pas exactement ses termes, mais cela voulait dire la même chose. Voyant qu’il ne m’ouvre pas, je me risque à tourner la poignée et j’entre, j’entends du bruit dans la salle de bain et je referme la porte doucement et sans bruit. Il ressort et reste juste devant la porte le regardant, oui, il avait bu, ça au moins j’en étais certaine. Il fait un geste avec ses mains et le crache dessus comme si j’étais une moins que rien.


Trey : « J’avais dit que je ne voulais pas te voir. Tu sais pas lire ? Casse-toi… J’ai pas envie de baiser ! »

Il me blesse, ma gorge était serrée, pourtant je ne bouge pas. Je n’arrivais ni à trouver les mots, ni à bouger. Comment pouvais-je tomber aussi bas. Croire que j’étais là juste pour ça…Je me sentais salie et considérée par ce type comme une sous-merde seulement bonne à une chose. Je devais vraiment avoir un problème pour m’accrocher à lui
.

Trey : « Quoi ? T’es sourde maintenant ? Casse-toi putin de merde ! Casse-toi ! »

Non, je ne bougerais pas. Il vient vers moi et plante ses yeux qu’il veut méchant dans les miens et je les soutiens. Il me blessait, mais j’étais aussi en colère contre lui et contre moi qui persistais à croire qu’il y avait une chose possible. Et puis, je voulais l’aider, je ne supportais pas de le voir se détruire à boire comme il le faisait. Je relève la tête ne lâchant pas une seule fois son regard vert. « Non ! Jé né bougerais pas d’ici ! Tou peux mé traiter dé tous les noms d’oiseaux possibles, jé reste ! Et né crois pas qué jé veux baiser…Jé m’inquiétais seulément pour toua et j’avais raison on dirait » Il passe devant moi et ouvre la porte en grand me montrant l’extérieur. Je me tourne légèrement et je repousse la porte en le confrontant. « Jé dis non, qu’est cé qué tou né comprends pas, dans lé mot NON ! Toua aussi tou a besoin d’un traducteur ?! » Il grogne et se dirige vers son lit pour si assoir. Je reste un moment loin de sa fureur, puis le voyant continuer à boire, je laisse mon sac tomber sur le sol et j’avance doucement vers lui. J’avale ma salive difficilement et m’assois près de lui regardant partout sauf lui. « Tou n’as pas besoin d’être méchant avec moua, Tré. Tou dévrais savoir qué jé n’irais voir personne por dire comment tou es…Katia m’a dit por Jake et pour lé autres. Jé voulais juste savoir comment ils allaient. Jé voulais savoir comment toua tou allais, parcé qué jé…j’espère être aussi ton amie et pas qué ton jouet…Mais peut être qué jé mé trompe » Je tourne enfin mon visage vers lui, j’aurais aimé le prendre contre moi, le faire parler, mais je m’attendais plus à me faire jeter dehors qu’autre chose. Au moins, je serais fixée sur ses sentiments et intentions à mon égard. Je regarde la bouteille dans sa main et je savais que je ne devais pas la prendre, je risquais beaucoup en faisant ça, mais…Je le fais avec douceur et je la dépose sur la table basse. Il me regard, s’il avait eu des fusils je serais morte. « Ca n’aide pas vraiment, cé n’est qué passagé, tou lé sais…parlé moi…Jé vois bien qué ça va pas… »
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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyMer 21 Déc - 23:27

CHEYENNE & TREY

« Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment »



Elle ne bouge pas. Je pense qu’elle n’a pas compris ce que je lui demandais. C’était pourtant simple comme bonjour. Partir, se casser, prendre ses jambes et quitter ma putin de chambre. Je ne voulais pas de compagnie, je ne voulais pas de témoin à mon état pitoyable de déprime. Je voulais juste boire pour oublier. Me souler à un point inimaginable et me réveiller avec une bonne gueule de bois pour me sentir vivant. Je m’approche d’elle, le regard meurtrier. Je n’allais pas la frapper, ni même la bousculer. Mais j’allais me montrer grossier, en bon connard que je suis pour qu’elle comprenne qu’il vaut mieux qu’elle parte. Mes yeux vert se foncent de colère et je l’a regarde, tentant de lui passer un message que j’espérais compréhensible et qu’elle aurait l’intelligence d’écouter. Pourtant, elle ne bouge toujours pas, levant le regard vers moi pour m’affronter. « Non ! Jé né bougerais pas d’ici ! Tou peux mé traiter dé tous les noms d’oiseaux possibles, jé reste ! Et né crois pas qué jé veux baiser…Jé m’inquiétais seulément pour toua et j’avais raison on dirait » Au diable ta putin d’inquiétude. Je n’en voulais pas, j’en avais pas besoin. D’où elle avait raison ? Parce que je picole. Merde, j’ai toujours aimé boire, c’est pas nouveau. Et je lui demande rien, on est rien que je sache. Que des putins d’adultes qui baisent dès qu’ils en ont envie et besoin. Bordel. Je lui passe devant, ouvrant ma porte de chambre et faisant un geste de tête. « Sort de cette putin de chambre ! » Elle se retourne vers moi, repoussant la porte de la main qui vient claquer en se refermant. « Jé dis non, qu’est cé qué tou né comprends pas, dans lé mot NON ! Toua aussi tou a besoin d’un traducteur ?! » Je grogne, je rage. Putin de mexicaine. Je lui passe devant sans un regard et m’assois sur mon lit. Si je l’ignorais, elle finirait bien par comprendre qu’elle est de trop et partira. Ouais, j’allais faire ça. Je saisis ma bouteille et la porte à ma bouche pour en boire plusieurs gorgées. L’alcool commençait doucement à se faire sentir. Je n’avais pas mangé de plus, alors j’allais finir bientôt bien déchiré. Tout ce que je souhaitais. Je l’a vois lâcher son sac et s’installer à côté de moi sur le lit. Je m’écarte comme si sa simple présence était contagieuse. Et elle parle. Putin ! « Tou n’as pas besoin d’être méchant avec moua, Tré. Tou dévrais savoir qué jé n’irais voir personne por dire comment tou es…Katia m’a dit por Jake et pour lé autres. Jé voulais juste savoir comment ils allaient. Jé voulais savoir comment toua tou allais, parcé qué jé…j’espère être aussi ton amie et pas qué ton jouet…Mais peut être qué jé mé trompe » Je roule des yeux, tournant la tête dans sa direction. Espérer être mon amie. Elle croyait quoi, que je faisais la charité ?! Je sers ma bouteille dans ma main, me retenant de sortir le venin que je sentais me brûler la gorge. Elle tend la main et saisit mon whisky doucement, je ne fais rien pour la retenir et elle pose la bouteille sur ma table de chevet. Mes yeux expriment clairement que c’était la chose à ne pas faire. Pour qui se prenait-elle ? Ma mère peut-être ? Je n’avais pas besoin d’une nourrice, d’une femme sur mon dos me dire que ce que je faisais n’était pas bien. « Ca n’aide pas vraiment, cé n’est qué passagé, tou lé sais…parlé moi…Jé vois bien qué ça va pas… » Je grogne et me relève brutalement de mon lit, donnant un coup de pied dans ma table de nuit. Le réveil, la lampe et le livre qui s’y trouvait tombe lourdement sur le sol dans un écho bruyant. « Qu’est-ce que tu crois ? Que tu peux venir dans ma chambre avec tes bonnes intentions ? Croire que je vais pleurer sur ton épaule ? Tu crois que j’ai envie d’être ton ami ? Non ! Non ! Je ne suis là que pour te baiser lorsque j’en ai envie. Uniquement pour ça. Tes putins de réconfort, tu peux te les foutre bien profond, j’en veux pas ! Je veux que tu te casses de ma chambre. Bordel ! Casse-toi ! » Je shoote dans mon livre qui traverse la pièce, s’écrasant contre le mur avant de retomber sur mon bureau dans un bruit sinistre de violence. Je me retourne vers elle, ses yeux exprimaient clairement la crainte. La peur que je m’en prenne à elle. J’étais un bon gros salaud. Elle avait peur de moi. Et elle avait raison. Je ne voulais pas qu’elle voit combien j’avais été atteint. Je ne voulais pas qu’il y est de témoin de mes peurs, de mes craintes, de ma tristesse. Non. J’avais toujours été fort, je devais le rester. Devant les autres, c’était comme ça.

Je prends ma bouteille de whisky sur ma table basse et la finit d’une traite sans un regard pour elle puis je l’a lance à travers la pièce. Le bruit de verre qui se brise et le sursaut de Cheyenne. « Tu veux rester encore ? Tu veux me voir retourner ma chambre complètement ? C’est ça ? Je ne veux pas être ton putin d’ami, je ne suis pas comme ça. Je déteste les sentiments, je déteste les intentions. Je déteste qu’on me voie comme ça. Je veux juste… que tu partes… Sil te plait… Pars. » Bien malgré moi, mes yeux me piquent. Les larmes, ses putins de traîtresse viennent montrer dans l’état de pure panique dans lequel j’étais. Mon frère, avait failli perdre la vie. Et je paniquais. J’avais des images de lui, dans un cercueil que je n’arrivais pas à me débarrasser, malgré le fait qu’actuellement, il aille mieux. Non, j’avais failli le perdre et je ressentais comme si, c’était vraiment arrivé. J’avais le cœur douloureux, je tremblais. Je porte une main à mon visage pour essuyer d’un revers les larmes qui avait dépassé la barrière de mes paupières et je lui montre mon dos. « Si tu veux vraiment être mon amie… Tu partiras… Si tu m’aimes un petit peu, alors tu partiras et tu me laisseras seul… C’est tout ce que je veux, être seul… C’est comme ça que ça doit être… Alors pars… Je t’en prie… » Ma putin de voix était devenu ma pire ennemie également, elle se brisait légèrement, était rauque de toute l’émotion que je contenais en sa présence. J’étais une boule de nerf qui n’attendait qu’une chose, explosé. Je voulais me morfondre sur mon lit, laissé sortir tout ce que je ressentais. Je voulais extérioriser toutes mes peurs. Il fallait que ça sorte, ou ça serait pire. Et Cheyenne m’empêchait de m’exprimer comme je voulais. Parce qu’elle était là, témoin. Et je ne supportais pas ça. Je tape mon poing contre le mur, ma tête se posant contre celui-ci. « Pars… Pars avant que je ne fasse une connerie… Que je dise des choses que je vais regretter… Pars… Pars… »
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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyJeu 22 Déc - 0:18


Trey & Cheyenne



Ne me crains pas - Je ne te trahirais pas




Je ne m’attendais pas à cette réaction, je n’en avais pas l’habitude pas avec lui. Je fais un bon de surprise lorsqu’il donne un coup dans sa table de nuit. Cette fois je me demandais si cela avait été une bonne idée d’insister pour rester, pour l’aider. J’ignorais même s’il avait le vin mauvais ou pas. Allait-il s’en prendre à moi, si j’insistai ?

Trey : « Qu’est-ce que tu crois ? Que tu peux venir dans ma chambre avec tes bonnes intentions ? Croire que je vais pleurer sur ton épaule ? Tu crois que j’ai envie d’être ton ami ? Non ! Non ! Je ne suis là que pour te baiser lorsque j’en ai envie. Uniquement pour ça. Tes putins de réconfort, tu peux te les foutre bien profond, j’en veux pas ! Je veux que tu te casses de ma chambre. Bordel ! Casse-toi ! »

Il donne un coup de pied dans un livre et je sursaute de nouveau mais tétanisé par cette violence qu’il avait en lui et qu’il me montrait. Mais ce n’était pas tant ses gestes qui me faisaient mal, mais ce qu’il avait dit, ses paroles étaient des poignards dans mon ventre, dans mon cœur surtout. Moi qui l’aimais plus que de raison et sans doute sans avenir d’un sentiment réciproque. Je baisse la tête, tentant de ne pas montrer que j’avais été touchée par ses mots cinglants, pourtant c’était le cas et je n’étais pas faite d’un acier assez résistant pour continuer d’entendre ça. Il revient vers le lit et je me recule un peu, oui, j’avais peur, peur de m’en prendre une parce que je voulais juste le soutenir. Il me faisait peur, pourtant je ne pouvais pas le laisser, c’était plus fort que moi. Son geste est inattendu et je pousse même un petit cri étouffé de surprise lorsque la bouteille se brise dans un geste violent et brutal.


Trey : « Tu veux rester encore ? Tu veux me voir retourner ma chambre complètement ? C’est ça ? Je ne veux pas être ton putin d’ami, je ne suis pas comme ça. Je déteste les sentiments, je déteste les intentions. Je déteste qu’on me voie comme ça. Je veux juste… que tu partes… Sil te plait… Pars. »

Il aurait tout aussi bien me secouer par les épaules et me bousculer que cela aurait fait le même effet, mais derrière tout ça, j’étais peut être maso, mais je percevais une détresse puissante et une fierté mal placée. Je reste sans un mot, le regardant, ne sachant pas encore si je reste ou je pars. Non, ma décision est prise lorsque ses yeux se remplissent de larmes. Je sens les miennes monter, mais je les retiens, il me faisait mal, j’avais mal de le voir ainsi, parce que je l’aimais et qu’on ne supporte pas voir l’être aimé souffrir d’une telle manière. Je voulais avancer vers lui, mais il se retourner et se détourne une nouvelle fois de moi. Je ne savais pas comment l’attendre, comment être avec lui, j’avais aussi peur de le blesser que de sa réaction.


Trey : « Si tu veux vraiment être mon amie… Tu partiras… Si tu m’aimes un petit peu, alors tu partiras et tu me laisseras seul… C’est tout ce que je veux, être seul… C’est comme ça que ça doit être… Alors pars… Je t’en prie… »

Si je l’aimais un petit peu ? Si je voulais être son amie ? Non…si je voulais être tout cela, je devais rester, parce que même s’il ne le disait pas, il en avait besoin. Pas de moi, je pense, mais d’une présence au moins. Mais ses réactions me portais à croire que si je restais, je risquais peut être plus que je ne souhaitais. Je m’avance sans bruit et sans qu’il me voie vers la sortie, mais en chemin, j’entends sa voix brisée et qui appelait à l’aide. Ma tête se tourne vers lui et je soupire, j’étais en continuel indécision avec lui. Il était si lunatique, si imprévisible.

Devais-je interpréter cela comme une invitation à le faire parler de choses qui lui faisaient mal ? Pourtant je continue d’avancer vers mon sac et je le ramasse doucement, lui qui trônait sur le sol de la chambre de Trey. Je me tourne une dernière fois vers lui et je vois encore les perles brillantes couler sur sa joue. Mon cœur se ressert et les yeux clos, je maudis l’amour que je lui portais. Je laisse tomber mon sac et retourne vers lui, me plaçant devant lui. Je veux lui enlever ses larmes, mais d’un geste brusque, il me repousse, je soupire et fronce les sourcils. « Tou m’énerve, tou lé sais ! Tou es pitoyable et primaire ! Tou réfuse qu’on t’aide parcé qué tou té sens plus fort qué les autres ! Mais régarde toua ! Tou as peur des sentiments qué tu pourrais avoir envers les gens qui té veulent qué du biene…Tou veux mé faire peur !? Alors continüe à tout casser, vas-y ! Té gène pas pour moua ! Mais la douleur, elle. Elle séra toujours là » Je touche sa poitrine et j’évite de le toucher, de peur de m’en prendre une, son regard était horrible à soutenir, je voulais tellement pouvoir le comprendre et l’aider, le soutenir, même en silence. « Tou as raison, jé devrais té laisser, parcé qué jé né suis même pas una amie, jé né suis qu’un trou dé plus qué tou aime défoncer ! Ok…Ca jé crois qué j’avais compris. Tou peux mé faire du mal avec tes mots…ca né m’empêchera pas dé vouloir t’aider. »


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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyJeu 22 Déc - 0:54

CHEYENNE & TREY

« Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment »



J’avais les yeux clos, je ne savais pas si elle était encore sur mon lit où si elle avait enfin bougé son cul. Un courant d’air devant moi, et j’ouvre les yeux pour constater qu’elle est juste en face de moi. Je crois qu’elle n’allait pas me lâcher, et je maudissais mon putin de message qui avait du lui faire croire que j’avais besoin de parler. Oui, j’en avais besoin mais… Je ne le faisais jamais. Je buvais pour oublier que j’étais mal. J’enfermais ça dans un coin de ma tête et je passais à autre chose. Je fonctionnais toujours comme ça. Je contrôlais. Mais quand je perdais le contrôle, je ne voulais pas qu’on le voit. Et là, Cheyenne était là. Elle lève une main pour essuyer la faiblesse dont je faisais preuve mais je la repousse brusquement. « Tou m’énerve, tou lé sais ! Tou es pitoyable et primaire ! Tou réfuse qu’on t’aide parcé qué tou té sens plus fort qué les autres ! Mais régarde toua ! Tou as peur des sentiments qué tu pourrais avoir envers les gens qui té veulent qué du biene…Tou veux mé faire peur !? Alors continue à tout casser, vas-y ! Té gène pas pour moua ! Mais la douleur, elle. Elle séra toujours là » Je baisse la tête sur sa main, qui montrait l’endroit qui me faisait le plus mal en ce moment même. Je grogne légèrement, parce qu’elle avait raison. Sur toute la ligne. Putin. Je détourne mes yeux pour ne plus voir ce regard marron débordant de sentiments amicaux et d’envie de m’aider. « Tou as raison, jé devrais té laisser, parcé qué jé né suis même pas una amie, jé né suis qu’un trou dé plus qué tou aime défoncer ! Ok…Ca jé crois qué j’avais compris. Tou peux mé faire du mal avec tes mots…ca né m’empêchera pas dé vouloir t’aider. » Je l’avais blessé. C’était mon premier but en même temps. Pour la faire partir. Seulement, lorsqu’elle fait un pas en arrière, je ne sais pas pourquoi ma main attrape son poignet. Elle tourne le visage vers moi et je plonge mes yeux verts dans les siens. Poussé par une envie, ou je ne sais quoi, mes lèvres trouvent les siennes rapidement. Je ne voulais pas baiser, je voulais simplement… sentir que… je pouvais être autre chose qu’un putin de connard. Je détestais ce que j’étais, mais j’étais bien malgré moi pris au piège dans ce personnage que je jouais. L’alcool m’avait enfermé dans son cercle vicieux. Ma force de caractère, ma fougue et ma réputation m’avait surpassé, je n’étais parfois plus maître de moi-même, guidé uniquement par le personnage qui bientôt, effacerait la personne que je suis derrière tout ça. Mes mains encadrent son visage pour le redresser et donner plus de pression à ce baiser qui était tout sauf amicaux. J’étais juste en train de me raccrocher à cette main tendue. Je m’évertuais à la repousser depuis qu’elle l’avait tendu. Et au moment où elle comptait disparaître, je m’y étais accroché. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pourquoi je l’embrasse ? Je ne sais pas. J’écarte mes lèvres des siennes et pourtant, mon front reste contre le sien. « Excuse-moi… Je suis un salaud… J’ai eu une très dure semaine… » Mes yeux s’ouvrent pour croiser son regard marron. Elle semblait ne pas comprendre, et à dire vrai moi non plus. Je m’écarte complètement d’elle et la contourne pour ouvrir mon armoire et ouvrir ma deuxième bouteille. Si elle était curieuse, elle aurait pu voir mon grand stock de boisson qui n’allait pas faire la semaine à ce rythme de déprime. Je me tourne vers elle après avoir bu une longue gorgée pour me redonner consistance et j’efface les larmes d’un geste du bras.

Peut-être est-ce ma gorgée de whisky qui me donne l’envie et la force de parler. Je ne sais pas. A dire vrai, je ne me reconnais pas ce soir. J’avais été une brute alors que ce n’était pas mon style, pas envers les femmes. La presque mort de mon frère m’avait trop retourné et je perdais les plombs. Le contrôle. J’étais un homme perdu au milieu d’une forêt et qui tentait de retrouver le sentier pour quitter l’endroit. « Mon frère… Jake… Il s‘est fait tirer dessus… Et il est mort cliniquement, pendant cinq minutes… Les médecins ont abandonnés, il était parti et si… Si Mia n’avait pas insisté… Si elle ne s’était pas battu. Si elle n’avait pas accepté qu’il parte… Si lui aussi ne s’était pas battu… Alors, je l’aurais perdu… Tu comprends ? J’aurais perdu mon frère, mon jumeau… Personne ne peut comprendre les liens que des jumeaux ont. Tant qu’on ne le vis pas soi-même. Mais… S’il avait été mort ce jour-là ? Qu’est-ce que je serais devenu ? Qu’est-ce que j’aurais fais ? Comment j’aurais pu… » Je baisse la tête alors que ma gorge se noue à nouveau. J’avais la voix rauque d’émotion. Je porte la bouteille à ma bouche à nouveau. Heureusement que j’avais mon élixir pour me donner cette force de parler. Et… Je sentais un fluide chaud couler le long de mon dos, bienfaisant et réconfortant. « Parler fait du bien » me disait toujours ma mère. Elle n’est pas psychothérapeute pour rien. Mais… J’étais un cas particulier qu’elle connaissait par cœur et pourtant, jamais je ne parlais avec elle. Il n’y avait que Misha, mon oncle. Et je n’avais pas eu le temps ni l’occasion d’aller le voir. Peut-être que je ne me serais pas mis aussi pitoyable si je lui avais parlé… Je bois sans me rendre compte et je sens une pression au bout de la bouteille qui me force à la baisser. Cheyenne. Je croise ses yeux marron brillant. Elle ne me jugeait pas. Les miens se remplissent à nouveau mais je lui tourne le dos en posant la bouteille sur ma table basse. « C’est con de réagir comme ça alors qu’il va bien maintenant mais… J’ai des images. J’imagine et… Ca fait mal. J’essaye de me dire qu’il va bien. Seulement… Je ne peux m’empêcher d’avoir peur… Je n’arrive pas à apaiser cette brûlure en moi, ce mal être. J’ai encore l’impression de l’avoir perdu, qu’on vient de m’annoncer sa mort… Je n’arrive pas… Je n’arrive pas à imaginer le meilleur… Il n’y a que le pire… que ça dans ma putin de tête… que ça… » Mes genoux lâchent et je reste sur ceux-ci, mes mains sur mon visage. On dit qu’on se rend compte de l’amour qu’on porte à une personne que lorsqu’on l’a perdu. J’aimais mon frère à un point impossible à expliquer. C’était… C’est mon jumeau. Nous sommes liés. Ma tête se baisse. « S’il était mort… Je m’en serais voulu toute ma vie d’avoir été si con avec lui. D’avoir été jaloux parce qu’il m’avait mis à l’écart. De m’être engueulé avec lui pour rien… Nous sommes réconciliés mais… Il serait parti encore en colère… Je n’aurais pas supporté ça… Je… J’y arrive pas… Je ne contrôle plus rien… » Ma voix se brise et je me courbe en avant, la douleur était forte. Elle comprimait ma poitrine, elle me rendait le dos douloureux. Si j’avais su…
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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyJeu 22 Déc - 23:39


Trey & Cheyenne



Ne me crains pas - Je ne te trahirais pas




Je ne souhaitais plus rester, j’avais dit ce que je devais dire et il m’avait fait mal, encore. Je n’allais pas rester là devant lui pour qu’il ne jette encore à la figure que je n’étais rien qu’une fille qu’il baisait. Même si c’était vrai pour lui, l’entendre, me faisait mal. Je me tourne pour partir et alors que j’avais perdu tout espoir, je sens la pression de sa main sur mon poignet. Mon premier réflexe fut de me tourner vers lui, je ne comprenais pas ce que je voyais dans ses yeux, mais le baiser, ça je le comprenais, enfin…pas après ce qu’il m’avait jeté au visage, mais…mieux valait cela qu’autre chose. Je me serai accroché à n’importe qu’elle infime chose venant de lui. Je retrouve l’usage exclusive de ma bouche et ma respiration est plus rapide, ses mains réchauffe mes joues alors que son front collé au mien me donne l’impression que je peux tout lui pardonner. Ce geste, ce simple geste me donnait encore un peu d’espérance. Mais notre petite incartade au règlement ne dure pas et il va à son armoire prendre une nouvelle bouteille, je regarde les morceaux brisés sur le sol, je devrais les ramasser avant qu’il ne se fasse mal. Mais pas maintenant…Il m’était sa colère sur la semaine passée et je pouvais comprendre, lorsqu’on est inquiet pour une personne qu’on aime. Seulement je ne comprenais pas la nature et le déclencheur de son état. Il porte la bouteille à sa bouche et je voudrais pouvoir ne pas assister à sa déchéance. Il était tellement au dessus de ça, je le savais.
« Mon frère… Jake… Il s‘est fait tirer dessus… Et il est mort cliniquement, pendant cinq minutes… […]
Je frissonne rien qu’à imaginer Jake mort. Tiré dessus…Mon Dieu, je comprenais à présent l’état dans lequel il était. Jake était son jumeau, son frère. Je ne m’en serais pas remise facilement, si mon petit frère avait été tué, ou presque. Je le comprenais et je faisais un transfert sur ma propre famille pour comprendre son désarroi et je ne le comprenais que trop. Mia s’était battue pour sauver son amour, rien qu’à entendre tout ça, je sentais les larmes me monter, et Trey et son état n’arrangeaient rien. Je le sentais ce soir si vulnérable et ayant besoin d’une oreille, de bras pour le consoler, pour le comprendre aussi, mais en silence, car je savais qu’il était inutile que je lui dise quoi que ce soit, ce n’était pas de ça qu’il avait besoin, juste d’une présence, près de lui qui l’aide à surmonter ses peurs et son chagrin. Il s’en voulait pour son frère…Pourquoi, je suis certaine qu’il n’y était pour rien. La culpabilité des choses qu’on a faite, est le pire des poids au monde, en plus d’avoir causé la mort d’une personne, du moins c’est ce que j’imaginais. Il continue de boire et un soupire s’échappe de ma bouche, je ne supportais pas de le voir continuer à se détruire comme ça. Je m’avance vers lui et alors qu’il porte de nouveau la bouteille à sa bouche, je dépose ma main sur la bouteille pour l’empêcher une nouvelle fois de la porter à sa bouche. Si tu savais combien je t’aime, Trey. Combien le fait que tu boives ainsi me fait du mal et ton état…c’est pire encore, moi qui ne vois que par toi. Il comprend enfin et dépose de lui-même ma bouteille sur la table, je suis fière de lui, c’était déjà un bon début.

Je reste à l’écouter sans le juger, sans parler, il se confit et mes larmes finissent par couler le long de mes joues. Je ne supportais de le voir ainsi, de ressentir sa douleur comme si nous la partageons. Il me brisait jusque dans ses paroles. Alors lorsqu’il tombe à genoux, un sanglot monte de ma gorge et je comprends tout. Sa colère contre lui-même, le fait d’avoir failli perdre son frère alors qu’il avait réagit comme un con avec lui. Le simple fait d’imaginer, la culpabilité et la fierté mal placée. Je savais que je risquais gros, mais…Je m’agenouille derrière lui, et je l’entoure de mes bras au niveau des épaules, posant ma tête sur la sienne et lui faisant passer tout le réconfort possible. Inutile de lui dire que j’étais là que tout irait bien, il le savait, il avait juste besoin d’évacuer le trop plein. Je me laisse tomber sur le côté, était maintenant assise sur sa droite, il détourne le visage et je le retiens, attrapant sa nuque et le calant contre mon épaule, mes bras enserrant sa tête dans une enceinte protectrice. J’aurais tant aimé lui dire que je l’aimais, que je serais toujours là pour lui. Mais il ne fallait pas, non, je n’avais pas le droit de faire ça. Il pleure dans mes bras et je pleure avec lui, lui caressant la tête pendant de longues minutes, lui embrassa le haut des cheveux, passant ma main dans son dos. Nous restons je ne sais combien de temps au sol, silencieux et enlacés. Mon cœur battait à la chamade, pour lui, pour moi, pour nous deux. Il m’avait montré qu’il était humain finalement avec des faiblesses, choses que je savais ne pas m’être destinée, il les gardait pour la fille qu’il aimait et ce n’était pas moi. Il se relève finalement et je l’aide à se mettre au lit, je retire sa chemise et son jean, le laissant en boxer. Je ne voyais pas quelque chose de sexy pour une fois, juste lui. Après l’avoir mis sous la couette, j’embrasse son front et je m’apprête à le laisser, mais à ma grande surprise, je sens une main sur mon bras. Il ne le disait pas, mais, je sentais qu’il voulait que je reste. Un léger sourire tendre ourle mes lèvres et je retire mes chaussures, et règle mon portable pour qu’il sonne dans 2 heures. Je me glisse sous la couette qu’il ouvre près de lui. Il se love contre ma poitrine et je continue de l’entourer de mes bras.



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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyVen 23 Déc - 0:08

CHEYENNE & TREY

« Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment »



Quand j’étais enfant, je n’étais pas le mec que je suis aujourd’hui. Non, j’étais sensible et je ne le cachais pas. J’étais câlin avec ma mère, j’étais moi-même. Et puis, j’ai changé. Sans vraiment savoir pourquoi. Au collège, j’ai fréquenté les mauvaises personnes peut-être. Et je suis devenu Trey. J’ai rencontré une fille, j’en suis tombé amoureux. Nous sommes restés ensemble longtemps, et puis j’ai voulu changer d’air, j’ai surtout voulu grandir. Je l’aimais mais… J’avais besoin de changement. Alors je l’ai trompé. Et je me suis rendu compte du potentiel que je possédais. Alors, je suis devenu le personnage obsédé, franc et con que je suis aujourd’hui. Seulement, là dans ma chambre, à genoux et les larmes sur mes joues, je suis le gamin que j’étais. Et je me dis qu’il n’y a qu’un pas entre les deux personnes. Car j’étais bel et bien deux personnes différentes. On croit que la solitude guérit les maux, mais… C’est faux. Je le sais et pourtant, je continue dans ma connerie, à m’enfermer avec mes problèmes. Sauf que ce soir, il y a Cheyenne. Et elle m’encercle les épaules derrière moi. Mes mains attrapent les siennes et je les sers, la tête baissée. Elle ne disait rien, et je l’a remerciais. Je n’aurais pas supporté qu’elle commente ou sorte les phrases bateau du style « je suis désolé ». J’aimais bien car elle comprenait beaucoup de chose, facilement. Comme le fait qu’elle partait une heure ou deux après que nous ayons baisés. Ou qu’elle ne parlait jamais de sentiment, qu’elle n’en possédait pas. Aucune dispute, rien. Tout était clair entre nous et elle respectait ça à la lettre. Elle finit par se laisser tomber sur ma droite et je détourne le visage pour qu’elle ne voie pas les larmes grossières que j’avais sur le visage. Seulement, elle me prend le visage et je croise ses yeux marrons un fugace instant avant que ma tête ne se cale dans sur son épaule. Est-ce son odeur ? Ou son étreinte ? Je ne sais pas, mais je me lâche complètement et j’encercle sa taille fine alors que j’évacue toutes mes peurs et mes craintes silencieusement sur son épaule. Celle-ci sera témoin de mes larmes et ma souffrance intérieur. Je reste ainsi ce qui ressemble à une éternité, et c’est quand je sens que mes larmes se tarissent et que les fourmis picorent mes jambes que je finis par me redresser en m’éloignant d’elle.

Elle me pousse jusqu’à mon lit, me retirant ma chemise et mon jean. Je me laisse faire, sans aucun arrière pensé pour une fois. De toute façon, je crois bien que la bête sexuelle que j’étais n’aurait pas eu de mojo ce soir. Je me glisse sous la couette, j’étais complètement à l’ouest maintenant. Cheyenne agissait comme ma mère l’aurait fait en me bordant, m’embrassant le front. Seulement, lorsque je l’a vois se redresser et prête à partir, je lui retiens la main. Je voulais qu’elle reste avec moi. Juste le temps que je m’endorme, juste pour sentir quelqu’un. Pour ne pas être seul. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne voulais pas savoir, j’avais juste besoin d’une présence. Alors, elle se glisse dans la couette après s’être légèrement dévêtue et je pose ma tête sur son buste alors qu’elle m’entoure de ses bras. Je soupire lorsque sa chaleur recouvre ma joue. Je savais que c’était dangereux d’agir ainsi, qu’on ne devrait pas. Mais je voulais être égoïste et prendre des risques ce soir. Je voulais… dormir avec une fille et me sentir apprécié. Je ferme les yeux et mon souffle s’apaise. Je plonge dans les limbes du sommeil. Deux heures après, une musique d’ACDC me réveille en sursaut. Elle n’était pas forte mais suffisante pour que je l’entende. Je me redresse dans le lit et voit la lumière du portable de Cheyenne. Son réveil. Je me lève, retenant un gémissement lorsque je marche sur un truc qui traînait. J’éteins son réveil et l’observe un moment. Devais-je l’a réveillé ou pas ? Je crois que j’étais bien trop amorphe pour réfléchir. Alors, je retourne dans mon lit et je l’attire contre moi. Elle avait le sommeil encore plus lourd que moi. Je souris légèrement à cette pensée, ma main au creux de sa taille alors que je ferme à nouveau les yeux. Demain serait un autre jour.
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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyLun 26 Déc - 16:47

[quote="Cheyenne Rodriguez"]

Trey & Cheyenne



Ne me crains pas - Je ne te trahirais pas



Je n’entends pas mon réveil ou peut être que si, mais de très très loin comme si la douce mélodie provenait de mon rêve dans lequel je me sentais bien et en sécurité. Puis plus rien, la chaleur m’entoure à nouveau et je ne suis plus entre le sommeil et le réveil, mais complètement repartie dans mes songes. Une musique forte me fait ouvrir les yeux, je pense à mon réveil, mais…j’ai le visage de Trey devant moi et lorsque je tourne la tête vers la fenêtre, je constate qu’il fait encore nuit. Je ne m’étais pas réveillée, c’était la sonnerie de Trey pas la mienne. Il ouvre les yeux à son tour et je le regarde, devais-je me sauver ou…Il grogne et prend son réveil qui sonnait encore. Ma montre indiquait 5h30. Je soulève la couette pour m’extraire de la douce chaleur des draps et des bras de Trey qui depuis peu m’avaient lâché. « Jé suis vraiment désolée, je n’ai pas dou entendre mon portable. » Il se redresse sur le lit, il semble contrarié et je ne sais pas si c’est parce qu’il se rend compte des choses qu’il a dites hier ou parce que je suis encore là à son réveil. J’enfile mes grandes bottes et retrouve mon pull abandonné sur le sol près du lit, c’est ce moment précis qu’il choisi pour ouvrir la bouche. Il me réprimande d’être restée, que j’ai enfreins les règles et que c’est une mauvaise chose. Comme si j’avais fait exprès de ne pas entendre mon portable. Ce qui m’étonnait, puisqu’il sonnait toutes les 10 minutes si je ne l’éteignais pas. « C’est bon…c’est pas si grave qué ça, Tré…Régarde jé m’en vais…alors inoutile dé mé crier déssous » Alors que je reboutonne mon gilet, il va à la salle de bain et j’attends par politesse qu’il revienne pour lui dire au revoir. Pour ma part, je n’avais rien à me reprocher, ni même de remord. Je m’étais occupée de lui, réconforté même, qu’est ce que j’avais fait de mal ? Il ressort et semble excédé que je sois encore là, mon cœur se ressert lorsqu’il me demande une chose, une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Mais pour qui me prenait-il ? « Tou es vraiment sérieux lorsqué tou mé demande ça ? Tou crois quoi qué j’attends ta permission ?! Hein ! C’est parcé qué j’ai passé la nouit ici qué ça veux dire des choses, Tré ! Mais…ok…Jé pris note, j’irais voir ailleurs puisqué c’est cé qué tou souhaite ! » J’attrape mon sac avec violence, j’avais mal au cœur, il se comportait avec moi comme le dernier des salauds. Me soufflant le chaud puis le froid, me serrant dans ses bras et le rejetant après. J’en avais assez de me faire traiter de la sorte. Sale con qu’il était ! Me demander de voir d’autres mecs de coucher avec d’autres. Oh comme si j’attendais la permission de Monsieur Trey. Non, c’est juste que j’avais pas envie. Et puis qui lui disait que ce n’était pas déjà fait. Pensait il que…je m’arrête dans mes pensées chaotiques. Parce que oui, il n’y avait que lui et que la vérité était simple, je ne voulais pas aller voir ailleurs, parce que j’étais folle de lui. Pour mon grand malheur. Je tourne vers lui une dernière fois avant d’ouvrir la porte et je grogne autant que je le pouvais. « Tou sais, tou té donne beaucoup de mal pour rien pour m’éloigner dé toua ! C’est bien inutile, parcé qué jé vois déjà d’autres mecs ! Qu’est cé qué tou espérais, qué tou étais le seul…pauvre type va ! Adios ». je claque la porte derrière moi et je sens déjà les larmes couler sur mes joues, il m’avait une nouvelle fois blessée pour changer. J’étais folle…folle de croire qu’il pouvait m’aimer, qu’il aurait pu ne serait ce qu’avoir un peu de sentiments pour moi. J’hèle un taxi et je lui donne l’adresse de la seule personne sur New York a qui je pouvais dire tout ça et le seul à me comprendre vraiment. « 475 Street – 5ème avenue s’il vous plait »
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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyMar 27 Déc - 12:27

CHEYENNE & TREY

« Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment »



Je dormais profondément dans un cocon chaleureux et protecteur. Comme si j’étais dans un endroit où rien ne pouvait m’atteindre. J’étais bien. Presque en paix. Je ne songeais plus à la presque mort de mon frère, ni même à mon addiction à l’alcool et le reste. Non, j’étais bien. Avec cette source de chaleur contre le côté droit de mon corps. Une sensation étrange, bienfaisante. Mais je sors de mon état de pure extase lorsque j’entends la sonnerie de mon portable. J’ouvre les yeux et croise ceux marron de Cheyenne. Elle était encore là. Merde. Je grogne et me retourne pour éteindre la sonnerie. Bordel que j’étais con. Je passe une main sur mon visage. J’avais encore la gueule dans le cul, et un mal de crâne qui n’allait pas tarder à faire son apparition. Je me redresse et la regarde s’habiller. Qu’est-ce que je pouvais lui dire ? J’étais moi-même responsable du fait qu’elle était encore là. Je me racle la gorge et prononce d’une voix grave et rauque. « Tu n’aurais jamais du rester Cheyenne. Bordel, on avait fixé des règles. Ce n’est pas bien de dormir sans sexe… C’est mal. Tu aurais du mettre ton réveil ! » Oui, je sais bien ce que vous vous dites. Quel salaud ! C’est lui qui a éteint le réveil et pourtant, il porte la responsabilité sur quelqu’un d’autre. Oui. C’est dégueulasse et j’en passe. Mais… J’ai une bonne raison de faire ça. Elle n’aurait jamais du dormir avec moi alors que j’étais… si vulnérable. Elle n’aurait jamais du me consoler, me réconforter. Jamais du exister même. Parce que je n’aurais jamais eu… ce point au cœur. Vous savez, celui qui vous nargue de l’importance qu’à pris la personne. Putin. Des sentiments ! Moi qui m’était juré des les bannir depuis Skye. Je soupire à ses paroles. Pour elle, ce n’était pas grave. Ouais… Pour elle. Mais pas pour moi. Je me retourne et rentre dans ma salle de bain en espérant qu’elle soit partie. Je me passe de l’eau sur le visage et me brosse les dents. Je passe sous la douche rapidement et enfile un boxer propre avant de ressortir. Elle est toujours là. Je ne réfléchis pas. « Tu dois aller voir d’autres mecs… Couche avec d’autres gars… Fais-toi plaisir… On change une règle. Ce n’est plus une obligation de répondre… Si tu es occupé ailleurs, tant mieux et pareil pour moi. C’est mieux… Va voir d’autres mecs ! » Je lui tourne le dos pour prendre mes vêtements de service.

« Tou es vraiment sérieux lorsqué tou mé demande ça ? Tou crois quoi qué j’attends ta permission ?! Hein ! C’est parcé qué j’ai passé la nouit ici qué ça veux dire des choses, Tré ! Mais…ok…Jé pris note, j’irais voir ailleurs puisqué c’est cé qué tou souhaite ! » …. Je soupire mais ne me retourne pas. Je l’entends ramasser ses affaires et ses talons claquer jusqu’à la sortie. Je n’avais franchement pas envie d’entendre ça. Je m’en foutais, qu’elle se fasse prendre par tout NY même. Mais qu’elle ne revienne plus dormir à côté de moi. Jamais. J’enfile un jean, un tee-shirt et ma veste en cuir, mettant mes vêtements de boulot dans un sac et je me retourne. Elle est devant la porte, les yeux brillants de colère. Tant mieux, c’est ce qu’il me fallait. « Tou sais, tou té donne beaucoup de mal pour rien pour m’éloigner dé toua ! C’est bien inutile, parcé qué jé vois déjà d’autres mecs ! Qu’est cé qué tou espérais, qué tou étais le seul…pauvre type va ! Adios » La porte claque et je me retrouve seul avec mes conneries. Je lâche mon sac et m’avance rapidement jusqu’à ma porte que j’ouvre rapidement. « Cheyenne ?! » Durant un court instant, j'avais voulu la rattraper, m'excuser et lui dire pourquoi je l'éloignais, pourquoi je changeais les règles. Parce que moi-même, je ne les respectais plus. Les sentiments qu'on avait banni, étaient présents. Mais elle n’était déjà plus là. Je baisse la tête et la referme lentement, restant les deux bras appuyé contre celle-ci. La première fois que je ressens des sentiments pour une autre fille depuis Skye et… Je l’a force à me détester, à s’éloigner de moi. Encore. Je n’étais pas un homme qu’on devait fréquenter. Qu’on pouvait aimer. J’étais un salaud alcoolique et infidèle. Je soupire et ouvre ma flasque que je rempli de whisky. J’en porte le goulot à ma bouche et en boit une longue gorgée avant d’ouvrir la porte de ma chambre pour affronter le froid New-Yorkais et celui qui m’envahissait peu à peu alors que je m’enfonçais dans ma déchéance.
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MessageSujet: Re: Confidences pour confidences [PV] Confidences pour confidences [PV] EmptyMar 27 Déc - 12:54

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