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Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam

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MessageSujet: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyVen 16 Sep - 3:54

ADAM & AMY
« Toi, moi, les vagues… »

Tonight (I’m loving you) – Enrique Iglesias
CRÉDIT - CSS



    Avec la fin de l’été, s’annonce la venue de l’automne… Oui, je l’avoue, cette phrase est totalement stupide, et surtout, elle ne veut absolument rien dire ! Bien sûr que l’automne succède à l’été, tout le monde le sait ! Il faudrait avoir vécu dans une grotte depuis notre plus tendre enfance pour ne pas le savoir, et encore, je suis certaine que même ces gens sauraient se rendre compte qu’il y avait, chaque année un changement qui se répétait. Les oiseaux l’ont bien compris ! Non, plus sérieusement, la fin de l’été rimait avec reprise scolaire… Ce qui signifiait pour moi quitter les lieux paradisiaque où j’avais passé mes vacances (Los Angeles pendant deux semaines, histoire de revoir tout le monde, les Hamptons avec les parents, et puis l’Europe entre copines durant le mois d’août… Ce qui signifiait : fêtes à tout va ! Surtout que nous avions finies août à Ibiza, et deux semaines de soleil et de fêtes d’enfer, c’était… le pied intégral ! Après ça, dur de reprendre une vie « normale »… Pourtant il le fallait bien ! Après tout, l’avenir de bon nombre de futurs criminels et de futurs innocents accusés de crimes dépendaient de ce diplôme qu’il me tardait d’obtenir ! D’ici quoi… Trois ans ? J’avais 20 ans, j’entrais donc en troisième année de droit, et je commençai doucement ma spécification… Les parents avaient tenu à ce que j’y réfléchisse avec eux. Chose que je n’avais pas faîte, malgré tout l’amour que je leur portais ! C’était mon avenir. Je ne voulais en rien qu’ils s’en préoccupent. Ils payaient déjà mes études, c’était suffisant. J’avais bien vu que quelque part, mon attitude les avait blessé… Mais comprenez-moi : ils n’avaient pas voulu premièrement que je fasse des études de droit : ils voulaient que je suive le même cursus qu’eux avaient suivi, afin d’être capable de reprendre un jour la société en main… Mais c’était leur rêve, pas le mien. Mon rêve à moi, il se passait dans un tribunal. Et tant pis si ça ne leur plaisait pas.
    A peine mes valises étaient-elles posées que je ne tenais déjà plus en plat… Après deux mois à bouger dans tous les sens, j’avais du mal à me réhabituer au calme d’un campus en train de se remplir… J’avais besoin de voir des gens, j’avais besoin de parler, de rire, de discuter, de… A l’instant même où je commençai à me morfondre, mon BlackBerry avait vibré dans ma poche, et j’avais vu que j’avais un sms d’Adam… Un étrange sentiment s’était emparé de moi à ce moment-là… Mon histoire avec Adam était… compliquée ! C’était un garçon vraiment génial, et je l’appréciais vraiment… Suite à sa rupture, nous avions passé du temps ensemble et, alors que j’essayais de lui remonter le moral du mieux que je pouvais (en faisant le pitre surtout, et en lui racontant mes pires histoires d’amour !), il m’avait embrassé… J’avais été… surprise de ce geste, et l’avait repoussé, mais avec la gentillesse dont je faisais toujours part… Nous aurions sans doute dû en rester là… Mais j’avais cependant accepté un « premier rendez-vous », qui avait eu lieu à la fête foraine… Un endroit qui avait tout du paradis terrestre, à mes yeux… (enfin, sauf la grande roue, car j’ai le vertige !) Les rires des enfants, le sourire des gens, les cris d’enthousiasme, l’odeur des churros… Nous avions partagés une barbapapa, et je dois bien avouer que je m’étais amusée comme je ne m’étais pas amusée depuis un long, long moment… Mais l’été avait suivi et, forcément, nous nous étions perdus de vue… Voilà pourquoi son sms me surprenait… Il avait dû apprendre que je rentrais et… Et si je voulais en savoir plus, il fallait peut-être que je regarde ce qu’il me disait non ?
    Son sms eut pour effet de plaquer sur mes lèvres un large sourire… Il m’y demandait si j’accepterai un second rendez-vous le lendeamin, juste lui, moi, et les vagues…

    Code:

    Bien évidemment que ça me tente, tu t’attendais à quoi ? Un refus ? Comment refuser une occasion d’exhiber mon corps parfaitement bronzé dans un maillot de bain ? :p

    Toujours aussi taquine notre chère Amy… Et bien, aussi étonnant que ça puisse paraître, je me réveillais le lendemain d’excellente humeur, et avec la ferme impression que j’allais une fois encore passer une bonne journée… Nous avions rendez-vous directement sur la plage, et je fis tout mon possible pour ne pas arriver en retard… Ce qui signifiait : ne pas passer deux heures sous la douche (seulement quinze minutes !), ne pas hésiter pendant une demi-heure entre quatre maillots de bains ! (il n’y en eu que deux ! et j’optais finalement pour un blanc !), ne pas essayer toute ma pendrie (je dois avouer que sur ce coup-là, je m’en sortis plutôt bien : j’attrapai un short, un t-shirt légèrement transparent, et enfilai le tout après avoir mis mon maillot), attraper la première paire de sandale qui me tombait sous la main, fourrer mes affaires dans mon sac, et sauter dans ma décapotable. Cheveux au vent, je roulais à tombeau ouvert sur des routes désertes, en direction de la plage… Lorsque je me garais, je pus constater qu’il y avait beaucoup plus de monde que je ne le pensais, et que j’aurais sans doute du mal à repérer le jeune homme, qui devait déjà être sur place, pour ce que je connaissais de lui et de sa ponctualité à toute épreuve… Je scrutais la plage d’un œil avisé, à la recherche d’une âme solitaire, et plutôt craquante…
    J’allais commencer à désespérer, lorsque je sentis deux mains se poser sur mes hanches, tandis qu’une voix masculine venait me chuchoter à l’oreille : « BOUH ! » Je portais la main à mon cœur, surprise (je dois bien le reconnaître !), et me retournai, afin de pouvoir contempler l’auteur de cette mauvaise farce… Adam, bien évidemment… Et… Je dois bien reconnaître qu’il était particulièrement beau aujourd’hui… Etais-ce parce que ça faisait deux long mois que je ne l’avais pas vu ?



Dernière édition par Amy E. Porter le Mer 21 Sep - 23:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyVen 16 Sep - 5:02

Adam était en forme en ce début d’automne, plus en tout cas qu’avant que l’été ne commence. Il était passé à travers toutes sortes d’émotions, mais maintenant, cette année est terminée. L’été lui a permis de se ressourcer véritablement et de faire ses choix aussi. D’abord, fini la présidence de la fac. Il a fait sa part, pendant assez longtemps et donc, il a annoncé son départ, ce qui a fait les petites et les grandes unes de Great Academy. Il ne sera pas candidat aux prochaines élections et cela le libérait d’un certain poids. Alors maintenant, il ne lui restait plus qu’à profiter de la nouvelle année. Alors depuis qu’il était rentré de France, où il avait passé une bonne partie de l’été, il voyait ses amis, préparait la rentrée en quelque sorte. Il avait repris un entraînement un peu plus assidu aussi, puisque la saison de football universitaire devait reprendre bientôt, du moins, la première saison d’automne. Alors, il avait revu River au meeting du conseil étudiant, il avait repris contact avec ses amis, croisé Jade à G.A., contacté Jay dès qu’elle était rentrée. Qui d’autres devait-il voir? Amy bien sûr. Ah Amy…

Une collègue, camarade de droit aussi. Ils ont monté ensemble le défilé de mode de la fac de droit, qui était avant tout une levée de fonds pour les activités étudiantes aussi. Ce fut un grand succès, grâce entre autre à l’enthousiasme et aux bonnes idées d’Amy qui travaillait avec lui sur le projet. C’est durant une rencontre où ils bossèrent sur ce projet que le jeune homme et elle se prirent à se confier et… enfin, à la fin, quand il la raccompagna chez elle, ils s’embrassèrent, enfin, il vint pour l’embrasser, mais elle le repoussa, avec douceur. Elle lui fit comprendre qu’elle aussi sortait d’une histoire difficile avec un certain Jonathan et donc, elle voulait évité les histoires. En plus, elle ne voulait pas juste être une conquête, sur quoi Adam était plus que d’accord. Alors avant le début des vacances, ils étaient sortis ensemble à une fête foraine, ça avait été super et à la fin, à la reconduisant chez elle, il avait finalement eu droit à son baiser et ils s’étaient laissés là-dessus. Puis, l’été vint, elle parti à Los Angeles, d’après ce qu’il demanda et peu après, il partit pour Paris.


Il était donc temps de reprendre les bonnes habitudes, de revoir Amy, de voir comment elle va, prendre ses nouvelles et puis passer du bon temps, c’est certain. La contacter n’était pas difficile, il avait toujours son numéro et il lui envoya un premier message du genre « Passé un bel été? Je me dis qu’une sortie à la plage, ce serait bien, si ça te dis ». Il ne tarda pas à avoir une réponse, Amy était donc peut-être toujours aussi accroché à son portable. Comment ne pas sourire à ce qu’elle lui répondit? Il eut un sourire amusé et tout seul dans son appartement, heureusement, sinon on l’aurait pris pour fou, il transmit les derniers détails à la jolie blonde Américaine, quant au lieu et à l’heure, parce que oui, Adam avait su sang anglais, son père est Anglais après tout et il est aussi ponctuel que le veut la réputation de ses insulaires. De son côté aussi, il se prépara, ce qui allait de soi. D’abord, une petite douche, mais pas trop longue, puis, il revêtit ses shorts de bain, mais par-dessus, il mit des pantalons qu’il utilisait souvent quand il allait à la plage et une sorte de gilet pour ne pas avoir froid s’il y avait du vent, mais aussi, fallait le reconnaître, pour le look qu’il peut donner. Après quoi, il prit ses clés et ses affaires et parti à bord de sa camaro pour la plage.

Il avait opté pour une plage au nord de New-York, dans un coin pas trop bondé la semaine habituellement et qui n’est pas le coin favori des touristes non plus, parce qu’il y a un brin trop de vague il parait. Adam venait parfois y faire de la planche à voile ou du surf. Cette fois, il y venait avec une fille. Débarqué de sa camaro, il avait son capuchon relevé et attendait contre une des grandes poutres du quais qui se trouvait au-dessus de sa tête. Il la vit arriver, croyez le, Amy est le genre de femmes difficiles à rater quand elle arrive quelque part. Tout sourire, il se dirigea à pas de loup vers elle et de bonne humeur, plutôt joueur aussi, il posa ses mains devant les yeux de la jeune femme et tout proche d’elle, il lui murmura un petit bouh. Après quoi, il enleva tout de suite ces mains. La dernière fois, elle lui avait confié qu’elle suivait des cours d’autodéfense, alors valait mieux faire attention. Sourire en coin, il la guettait doucement et la gratifia de son beau sourire une fois qu’elle était complètement retournée.

-Salut Amy. Désolé si je t’ai fait peur han, mais c’était trop tentant.

Elle était toute vulnérable, la pauvre.

-Alors, ça va toi?


Direct, net, droit au but, il n’avait pas changé. La mer était un brin agité, mais il ne serait pas impossible pour autant de se baigner si ils le souhaitaient. Il ne savait pas trop si Amy avait un petit ami, après tout, un été, c’est long, alors il évitait les rapprochements maladroits. Il fait un petit geste de tête et l’invite à commencer à marcher avec lui du long de la plage. Il n’était pas capable de rester debout et faire du surplace. On a tous nos petits défauts après tout.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyVen 16 Sep - 14:15


ADAM & AMY
« Toi, moi, les vagues… »

Tonight (I’m loving you) – Enrique Iglesias
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    Une fois vêtue, coiffée, et apprêtée pour aller passer un excellent moment (du moins je n’en doutais pas une seconde !) sur la plage, j’avais sauté dans ma voiture, direction Brooklyn, et sa plage plutôt peu fréquentée en cette période de l’année… Il faut dire que les cours avaient repris, et donc les lycéens ne pouvaient plus s’échapper comme nous, étudiants, le pouvions… Et la plage se retrouvait donc la plupart du temps déserte (ou presque, il y avait toujours quelque surfeurs intrépides pressés de rejouer Point Break). C’est pourquoi je fus surprise de constater qu’il y avait du monde, finalement… Mes longs cheveux blonds se balançaient doucement au gré du vent, tandis que j’avais mis ma main en visière au-dessus de mes yeux (la faute au soleil ! Et à l’oubli de mes lunettes de soleil !), cherchant du regard le jeune homme avec qui j’avais rendez-vous. Le soleil chauffait ma peau, ce qui expliquait que je n’avais absolument pas froid, malgré le short et le t-shirt, qui en fait était plus un débardeur qu’autre chose, que je portais.
    Il m’aurait été difficile de voir le jeune homme, puisque celui-ci se trouvait en fait derrière moi. De toute façon, quelques instants plus tard, je ne voyais rien, puisque deux grosses mains étaient venues obscurcirent ma vision, tandis que j’entendais « Bouh » murmuré au creux de mon oreille. Je dois reconnaître que je fus surprise (mon cœur pourra en témoigner à ma place !). Je me retournai néanmoins le sourire aux lèvres, et vit qu’Adam souriait lui aussi… « Salut Amy. Désolé si je t’ai fait peur han, mais c’était trop tentant. » Je fronçai les sourcils, tandis qu’une moue boudeuse prenait place sur mon visage.

    « T’es méchant ! Tu m’as fait peur espèce d’idiot ! »

    Et, joignant le geste à la parole, je lui donnai un petit coup de poing dans l’épaule… Cependant, je ne pu faire semblant d’être en colère plus de quelques secondes et, rapidement, je me remis à sourire. Comment être fachée de toute façon, par une si belle journée ? « Alors, ça va toi ? » Brandissant mon poing dans les airs, je rétorquai, avec un air de guerrier sur le visage :

    « Je pète la forme ! »

    Mais je laissai vite retomber mon poing le long de mes cuisses parfaitement bronzées par le soleil d’Ibiza, et poussa un petit soupire… Les vacances me manquaient… Bien entendu, quelque part j’étais heureuse de revenir à New-York, qui restait tout de même une très belle et grande ville mais… les journées entre potes, les journées à bronzer sur les plages de sable fin, les soirées à squatter les meilleures fêtes… Tout ça allait me manquer… Vraiment… Fin de l’été ne rimait pas qu’avec retour des jeans et des manteaux… C’était surtout retour entre quatre murs ! Après deux mois de liberté, cheveux au vent et bouche en cœur, voilà que nous devions revenir grossir les rangs des amphithéâtres et des bibliothèques… La vie est injuste !

    « Ca va me manquer tout ça… Me réveillée à l’heure que je veux, manger où je veux quand je veux, sortir à n’importe quelle heure… Je vais devoir me lever à l’heure à laquelle j’avais pris l’habitude de me coucher… Mais… (un léger sourire vint s’installer sur mes lèvres) je suis contente d’être là ! Et puis, cette journée avec toi, c’est un peu comme… comme si j’étais toujours en vacances… »

    Je souris, tandis que nous marchions côte à côte le long des vagues… Et je réalisais soudain que depuis tout à l’heure, je ne faisais que… parler de moi ! Il fallait réparer cette grossière erreur !

    « Mais, et toi ? Comment tu vas ? Tu as… passé un bon été ? Fait de belles rencontres ? »

    Je me demandais s’il s’était trouvé une petite amie… pour ma part, je n’étais pas une grande fan des histoires d’amour de l’été… Je préférais repartir avec des beaux gosses ténébreux croisés en soirée, et puis basta. Surtout lorsque j’étais célibataire… Nombreuses sont les filles qui désapprouveraient cette attitude : mais le sexe avec un inconnu vaut tout autant que le sexe avec l’être aimé. Enfin… Pas exactement, mais je n’avais pas la tête à me pencher sur ce genre de détail durant les vacances ! Surtout que l’être aimé et bien… N’était pas dans les parages…
    A force de marcher le long de la plage, nous avions fini par arriver dans un coin vide, où la seule compagnie que nous avions été celle des vagues qui venaient lécher la plante de nos pieds… J’avisais un coin de sable tranquille, et saisit la main d’Adam, trottinant jusqu’au lieu-dit, afin d’y déposer ma serviette et mon sac (car malgré tout, ce dernier n’était pas léger) et, d’un geste leste, je retirai mon débardeur, dévoilant le haut de mon bikini blanc. Toutes les occasions pour profiter des derniers rayons de soleil étaient bonnes ! Je pliai mon t-shirt, avant de le balancer dans mon sac entrouvert, et m’étira comme une panthère… Il ne manquait plus que le ronronnement !

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyVen 16 Sep - 15:43

Quand Amy se retourna, elle souriait tout de même. Ah mais si les rôles avaient été inversés, on parie combien qu'elle aurait fait la même chose, ou même pire? En tout cas, il s'excuse tout de même, toujours avec son accent français, puisque oui, Adam Davis n'en a peut-être pas le nom, mais il est de France, bien qu'il ait choisi de faire ses études aux États-Unis. Quand il excuse sa blague, la belle blonde prend une moue boudeuse. Ah non, elle ne va pas lui faire ce coup-là tout de même. Il lâche un petit "hey" au coup d'épaule qu'elle lui donne et rigole bien à ce qu'elle venait de dire.

-Roh, pauvre petite Amy.

Ajouta-t-il pour la taquiner encore un peu plus, rien que pour le plaisir. Une fois ce petit instant de fausse colère de la part de la jolie blonde passé, ils purent revenir à une conversation plus basique, mais quand même essentiel. Il devait bien savoir comment elle allait, mais à vrai dire, elle semblait plus rayonnante que jamais. Les vacances d'été lui avaient sûrement fait beaucoup de bien, comme à tout le monde et comme lui, elle devait les avoir trouvé trop courte. Il pouffe à ce qu'elle lui répond, le poing en l'air, une vraie valkyrie, la virginité en moins peut-être... Bref! elle était en forme, ça se voyait.

-Tant mieux! Parce que moi aussi!

Mentionne-t-il au détour. Ils se mirent ensuite à marcher du long de la plage, à la recherche sans doute d'un coin tranquille et Amy lui raconte alors ce qui lui manquait déjà, comme un doux rêve qu'on voudrait retrouver, alors que le matin nécessite qu'on se réveille brutalement. Pour la jolie blonde à ses côtés, les vacances rimaient visiblement avec liberté quasi-totale. Un doux sourire sur les lèvres, il ne put qu'hocher de la tête, quand même heureux de l'entendre dire qu'elle était contente d'être revenue à New-York et que cette journée pour elle sonnait comme une nouvelle journée de vacance. Il lui donne un léger coup de coude, amusé par sa remarque.

-Eh, t'es trop mignonne quand tu dis ça.

Et c'était trop mignon de le dire aussi. ça voulait dire qu'il était d'agréable compagnie au moins! En tout cas pour elle, mais habituellement, les gens ne se plaignent pas trop de la compagnie d'Adam. C'est quelqu'un de sympathique, capable de s'amuser et qui aime taquiner, pince sans-rire par contre, il ne rit pas si souvent aux éclats, ce qui ne veut pas dire qu'intérieurement, il ne rit pas moins. Amy ne tarde pas de son côté à lui poser quelques questions et il fait un sourire amusé à la remarque qu'elle lui fait. Il se passe alors une main au niveau du front, brièvement et parla sur un air anodin, modeste même.

-Un peu oui, rien de sérieux je te rassure. J'ai surtout redécouvert que les Françaises, ce ne sont pas les Américaines... mais je crois que tu serais surprise de savoir à quel point je suis resté relativement tranquille. Sinon ouais, j'ai passé un bel été, revu ma famille à Marseilles, des amis aussi, je me suis payé une semaine à Paris, histoire d'en profiter et j'ai été faire un peu de surf sur la côte ouest... de France. Et en ce moment, je te dirais que ça ne pourrait pas aller mieux.


Fit-il en jetant un petit coup d'œil à Amy. Bah quoi? Il avait le droit d'être heureux d'être là. Toujours pas de petite amie, ce qui ne voulait pas dire qu'il n'était pas à la recherche de. Quand il a revu Judith, son ex', il lui a même fait savoir que c'était dans ses projets. Oh, il n'est pas encore à la chasse, mais enfin, il est peut-être temps de se montrer un peu plus pro-actif. Toujours aussi spontanée, Amy lui attrape le bras et l'attire dans un coin tranquille, où elle s'installe ensuite et pendant un moment, disons qu'il profite du spectacle, c'était difficile de faire autrement. Vous savez quoi? C'est la première fois qu'il voit l'Américaine si peu... habillée et elle ne décevait pas, mais alors là, absolument pas. Bon, aller, c'était son tour et il enlève son gilet, puis ses pantalons et sandales et il se retrouve ainsi en short de bain. Il jette alors un petit coup d'œil à la panthère.

-Je te préviens, l'eau n'est pas aussi chaude ici qu'en Californie!

Et ce n'est pas la Méditerranée non plus. Il vient finalement s'asseoir à côté d'elle, sur son gilet, ce qui est assez basique comme technique.
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyVen 16 Sep - 19:58

ADAM & AMY
« Toi, moi, les vagues… »

Tonight (I’m loving you) – Enrique Iglesias
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    « Roh, pauvre petite Amy. » Ma réaction ? Je lui tire la langue… Oui, je sais, c’est digne d’une enfant de dix ans mais… Je me sens d’humeur taquine aujourd’hui. Quand il me dit que lui aussi est en pleine forme, je me contente de lui sourire, les yeux plissés, mon sourire découvrant mes dents blanches, la tête légèrement penchée sur le côté. De toute façon, comment ne pas aller bien quand on est avec moi, hein ? … Bon, d’accord, non… Le narcissime, ça ne me va pas vraiment ! Bien sûr que je m’aime –enfin, ça dépend des jours – comme tout le monde (ou presque), mais je n’en suis pas encore réduite à me jeter des fleurs ou me considérer comme indispensable à la bonne humeur du monde… Je rentre encore dans mes Converses ! Visiblement amusé lorsque je lui lance que cette journée me semble un dernier souvenir de vacances, il me donne un petit coup de coude : « Eh, t’es trop mignonne quand tu dis ça. » Je détourne le regard, un petit sourire mi-gêné, mi-amusé sur les lèvres, alors que mes joues s’empourprent légèrement… Bah, oui, je n’en suis pas au point où je suis rompue des compliments, et le fait qu’il me le dise de la sorte et bien… ça me fait plaisir, et m’embarrasse. Si je voyais cette scène de l’extérieur, je rirais de cette jeune femme qui se comporte presque comme une jeune mariée le soir de sa nuit de noce… Sauf que je la vis, et donc, je ne ris pas (ou alors si je riais, ce serait que je suis schizophrène, ce que je ne suis pas, je vous rassure !) « Un peu oui, rien de sérieux je te rassure. J’ai surtout redécouvert que les Françaises, ce ne sont pas les Américaines… » Je partis d’un grand éclat de rire… S’il avait eu besoin de partir en France pour s’en rendre compte, il avait du souci à se faire le coco !

    « Oh je sais tout à fait ce que tu veux dire ! J’ai fait un tour en Europe et… les français sont vraiment… »

    Je me mordis la lèvre inférieure avec un petit sourire entendu… Disons qu’on ne parle pas de « french kiss » pour rien ! « … mais je crois que tu serais surprise de savoir à quel point je suis resté relativement tranquille. » Je haussai un sourcil. En effet, j’étais surprise ! Après tout, Adam était beau gosse, et il n’avait sans aucun doute aucun mal à se trouver des filles avec qui flirter et, qui sait, passer la nuit… De mon côté, j’avais été beaucoup, beaucoup moins sage… Je me mordillais la lèvre inférieure. « Sinon ouais, j’ai passé un bel été, revu ma famille à Marseille, des amis aussi, je me suis payé une semaine à Paris, histoire d’en profiter et j’ai été faire un peu de surf sur la côte ouest… de France. Et en ce moment, je te dirais que ça ne pourrait pas aller mieux. » Je souris.

    « Il n’y a rien de mieux que rentrer chez soi hein ? Je n’ai passé que deux semaines à Los Angeles, mais… ça m’a fait un bien fou ! Revoir tout le monde, tous mes amis, retrouver nos petites habitudes… Retourner faire la fête sur la plage, les soirées feu de bois avec chamallow et vodka… »

    Je poussai un petit soupir, l’esprit ailleurs, au souvenir de ces merveilleuses soirées que j’avais passé dans MA ville… M’emparant de son bras, je le tirai à ma suite dans un coin plus tranquille, afin d’y déposer nos affaires. Après tout, nous étions à la plage, ce n’était pas pour rester habillé, tout de même ? Une fois ma serviette étendue, je posais mes sandales (que jusqu’à présent je tenais à la main) sur le côté, vite rejoint par mon sac. Je retirai mon débardeur, mais garda cependant mon short. Je ne l’enlèverai que lorsque j’irai me baigner, pour le moment, je voulais lézarder aux côtés du jeune homme… « Je te préviens, l’eau n’est pas aussi chaude ici qu’en Californie ! » Je haussai les épaules, et me laissa tomber en tailleur sur ma serviette de bain.

    « C’est pas grave, je serai chaude pour deux ! »

    Je tournai la tête vers Adam, me rendant soudain compte de ce que je venais de dire… OUPS !

    « Han, nan, je… C’est pas ce que je voulais dire je… »

    Visiblement, ma tentative de me rattraper faisait plus marrer le jeune homme qu’autre chose, et je me cachai les yeux derrière ma main, en me laissant tomber sur le dos, allongée sur ma serviette…

    « Nan mais ne rigole pas ! C’est pas drôle ! C’est… un automatisme ! On avait l’habitude de dire ça avec les filles quand on était à Ibiza, et c’est resté… »

    Mais visiblement, il semblait bien décidé à rigoler, et rapidement, je l’imitais… Bon, je venais surtout de me taper la honte et sans doute de passer pour une grosse chaudasse (et c’est bien le cas de le dire justement !) mais qu’à cela ne tienne… Au moins, je lui avais arraché un sourire et un rire… Les mains posées sur mon ventre parfaitement plat, je pliai l’une de mes jambes, et tourna la tête vers lui… Le soleil faisait ressortir la blondeur de ses cheveux, et je me doutais qu’il devait en être de même pour moi… Je me contentai de lui sourire doucement… Décidemment, qui aurait cru que je pouvais autant m’amuser avec ce jeune homme… Il avait le don de… me faire oublier tous mes soucis, si on peut dire ça ainsi…
    Nous restâmes allongés un moment, à parler de tout et de rien (surtout de rien en fait), quand il finit par se lever, me tendant la main, signifiant par là qu’il avait envie d’aller se baigner. Avec un sourire, je saisis sa main, et il me souleva littéralement du sol en me tirant en avant, si bien que je finis à demi dans ses bras… Il ne devait pas s’attendre à ce que je sois si légère ! Je rougis très légèrement en me retrouvant plaquée contre lui, et me détacha de son éteinte pour pouvoir retirer mon short en jean, qui glissa lentement le long de mes cuisses, avant d’atterrir en petit tas à mes pieds. Je le regardai et lança un : « Le dernier à l’eau à perdu ! », alors que je me mettais déjà à courir vers l’eau, afin d’avoir une longueur d’avance sur lui, parce qu’il ne faisait aucun doute qu’il me rattraperai rapidement !

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyVen 16 Sep - 21:34

Amy était d'humeur taquine et Liam pour sa part l'était autant que d'habitude à peu près. Rien de méchant, mais il aime bien relancer un peu les gens parfois. Il aime bien aussi faire semblant d'être prétentieux, alors que ceux qui le connaissent pour la peine savent qu'Adam est quelqu'un de très groundé, très terre à terre et que ce n'est pas lui qui irait se prendre pour un autre, même s'il a une certaine confiance en soi, c'est certain. Il ne fait pas parti de ces gens qui traînent les pieds et marchent la tête basse. Amy non plus d’ailleurs, d’après ce qu’il sait.

Par contre, il arrive quand même à susciter une petite gêne chez elle, ce qui l’étonne presque. La voilà qui rougissait presque quand il dit qu’elle est toute mignonne à ce qu’elle dit et Adam est certes un charmeur, mais c’est aussi quelqu’un d’une étonnante franchise. De la voir presque rougir ne la rendait que plus mignonne encore, mais Adam apprécia seulement le moment tel qu’il était, sans rien ajouter. La conversation se poursuivit et il eut l’occasion de parler de ses vacances en France. Amy trouvait son commentaire bien drôle et il fit un petit sourire amusé, mais ne rit pas aux éclats comme elle. Par contre, il porta une grande attention à ce qu’elle répondit, semblant vouloir dire quelque chose sur les Français et elle devait pertinemment savoir qu’il en est un, non? Il était comme pendu aux lèvres de la jeune femme et arrêta même de marcher, se tournant vers elle pour la regarder de face.

-Sont vraiment quoi?

Après cette précision donc, et visiblement, il fallait qu’elle réponde, Adam ne la laisserait pas s’en tirer comme ça, il raconta aussi comment il avait été relativement tranquille. Relativement, parce que oui, à quelques reprises, il avait passé de belles nuits, il ne dirait pas le contraire, mais il ne s’était pas fait une petite amie d’été, bien qu’il aurait sûrement pu et il n’avait pas couché avec une fille différente tous les jours non plus. Chaque fois qu’il dit ça, ça étonne et parfois, on ne le croit pas, mais bon, lui, il sait très bien avec qui il passe ces soirées.

Adam rêve d’aller en Californie un jour. C’est peut-être banal pour beaucoup d’Américains, mais pour lui, d’abord, la Californie, ça semble presque figurer sur un autre monde et après, ça l’air super, avec les grandes villes, la campagne, les vins, le climat, les plages, bref, ça sonne comme le paradis et on dit que les Américains de Californie sont encore plus ouverts d’esprit que ceux de la côte ouest. Après tout, le mouvement du peace and love est bel et bien né là-bas.

-T’écouter donnerait presque envie de laisser tomber les cours et d’aller en Californie.

Ah mais ils devaient être sages… Adam doit finir sa dernière année de droit. Si près du but, ce serait pathétique de tout laisser tomber et il le sait bien. N’empêche, peut-être que cette année encore, au mois de mars, il ira en Floride au Spring Break. Après quoi, les deux se déshabillent un peu, s’installent sur la plage. Il y avait un vent du large, un vent d’automne, plutôt frais, qui faisait descendre la température en bas de vingt degrés par moment. Aller dans l’eau n’allait pas les réchauffer non plus par contre. Ici, en Atlantique, ce n’est pas les Caraïbes non plus. Debout à côté d’elle, il resta alors étonné de la remarque, convaincu qu’il avait mal compris.

-Tu quoi?

Chaude pour deux? Oui oui, il avait bien compris pourtant, rien qu’à voir comment Amy cherchait à se reprendre. Du coup, il finit par rire de bon cœur, trouvant la remarque assez amusante. Chaude pour deux? Woah bah dit donc, elle est vraiment en forme et la Californie procure de drôles d’effets sur les filles. À son tour, il s’allonge donc, après qu’elle l’eut fait et la tête sur le côté, il la regardait, un œil fermé à cause du soleil qui l’aveuglait un peu, il n’avait pas emmené ses lunettes. Il finit par placer sa tête de façon à pouvoir garder les deux yeux ouverts et écoutait toujours avec attention la belle Californienne.

-Ibiza? C’est en Espagne ça? Jamais été, mais je connais des gens qui y ont été.

Il a déjà été en Espagne, du côté des pays basques. Avec l’école, il avait fait une expédition dans les montagnes des Pyrénées, un endroit magnifique, qu’il a adoré visiter et Adam a un côté randonneur dans l’âme. Après quoi, il reste couché un moment, à lézarder, mais il se redresse aussi et s’assoit comme en tailleur lui aussi, observant l’horizon et il détourna le regard vers Amy, qui était aussi belle à regarder que la mer qui s’étant au lointain, pour des raisons différentes. Ils parlèrent ainsi de tout et de rien pendant un moment. Des projets de cette année, comme ils l’envisagent, de certaines personnes qu’ils ont hâte de retrouver, de d’autres qu’ils ont moins hâte, des profs qu’ils vont avoir, tout et rien, vous voyez. Puis, l’envie de bouger prit Adam, qui se leva presque en un bon, sans trop crier gare et qui se tapota le ventre, au niveau des abdominaux. Il était temps d’aller se baigner, d’autant que le vent lui donnait froid. Dans l’eau, ils seront un peu plus à l’abri.

-Tu viens?

Oui oui, il devait juste faire le galant et l’aider à se lever. Bien vite, Amy se retrouve alors contre lui. Il y eut un petit échange de regard, puis elle se détache doucement, pour se déshabiller encore un peu plus et le jeune homme suivit presque des yeux le vêtement glisser le long des jolies jambes de la Californienne. Bah quoi? Il releva les yeux vers elle et pouffa de rire en la regardant partir à courir. Pauvre Amy…

Petite parenthèse ici, ça en vaut la peine. Adam est un sportif, tout le monde le sait. Il est dans l’équipe de football, de soccer, comme dise les Américains et s’il n’est pas un professionnel du sprint, on peut tout de même dire qu’il est vite sur ses pattes le lion. Alors quand après avoir laissé deux ou trois secondes d’avance à Amy, il s’élance, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne met pas trop de temps à la rattraper, bien qu’elle aussi soit en forme. Quand il la rattrape et qu’il arrive à sa hauteur, pour le show-off, il fait un plongeon en avant, puis une roulade et quand il se relève, il était pas mal rendu dans l’eau, passant sa main du long de son front et ses cheveux pour y voir plus clair et tirer ses cheveux vers l’arrière. Il fait alors le V de la victoire, avec les bras.

-J’ai gagné, youhou!


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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptySam 17 Sep - 1:14


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« Toi, moi, les vagues… »

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    « Sont vraiment quoi ? » Mince ! J’avais oublié qu’Adam était français, alors forcément ma remarque avait dû le piquer au vif ! A croire que j’enchaînai les bourdes ! Je ne pouvais décemment pas le regarder droit dans les yeux et répondre cash que les français étaient certainement les meilleurs amants du monde, ça risquerai de lui donner la grosse tête, ou bien ses chevilles doubleraient de volume et il finirait par ne plus pouvoir retirer ses chaussures ! Ce qui ne serait pas pratique du tout… Je surpris son regard, et comprit que je ne m’en tirerai pas avec un : « Bah, tu sais ! » accompagné d’un geste vague de la main…

    « Bah, tu sais… (je tentai le geste de la main et le guettai du coin de l’œil, mais cette définition ne semblait pas convenir…) Tout le monde sait que les français sont très bien classés dans le… classement des… des amants quoi ! »

    Je détournai la tête, les joues légèrement roses… Il avait le don pour me faire rougir, c’était vraiment incroyable ! La dernière personne à avoir réussi cet exploit c’était… Jonathan… Forcément…
    Après un mutuel résumé de notre lieu de destination de vacances, Adam lâcha, avec un soupir d’envie : « T’écouter donnerait presque envie de laisser tomber les cours et d’aller en Californie. » A ses mots, mon visage s’éclaira. Oh, oui ! Rien ne valait la Californie…

    -Seulement presque ? Attends que je te parle de L.A ! Là bah, c’est totalement différent de New-York… Les gens sont souriants, aimables, la ville respire la joie de vivre… Le soleil brille tout le temps, les gens sont tout le temps de sorties… J’ai passé les plus belles années de ma vie là-bas ! Les fêtes sur la plage, les bains de minuits… Je connais la ville par cœur, je pourrais m’y retrouver les yeux fermés ! Si je te faisais visiter L.A, je t’offrirai le circuit « CITIZEN », et ça n’a rien à voir avec le truc qu’on vend aux touristes ! Los Angeles est très certainement l’une des villes les plus merveilleuses du monde ! Dit toi que l’une de mes potes avait une maison qui donnait directement sur la plage… On allait toutes dormir chez elle, surtout que sa barraque était immense, et le matin, à peine debout, on fonçait dans l’eau… C’était… le paradis !

    Un grand sourire illuminait mon visage quand je parlais de Los Angeles… Souvent (même, à chaque fois !) les gens me demandaient pourquoi dans ce cas j’avais quitté Los Angeles… A ces curieux, je répondais « parce que New York est un rêve de gosse », mais je mentais. Je n’avais quitté Los Angeles que pour une simple et unique raison : Jonathan. Jamais je n’avais rêvé de New-York. Je voulais vivre à Los Angeles éternellement. C’était MA ville. Mais Jonathan était à New-York… C’était même ça la raison de notre séparation (et le fait que je l’avais trompé lorsqu’il m’avait annoncé ça, brisée par le chagrin !)… Et moi, j’espérais qu’en venant jusqu’ici, je pourrais le récupérer… Mais, ça ne se passe ainsi que dans les films…
    Allongée sur ma serviette de plage, Adam me dit qu’ici, l’eau n’était pas aussi chaude qu’en Californie, ce à quoi je répondis le plus naturellement du monde que ça ne me dérangerai pas, et que je serai « chaude pour deux »…. « Tu quoi ? » Comment dire… Oups ? Mais le rire d’Adam me rassura. OUF il ne me prenait pas pour une grosse perverse, même s’il se moquait de moi, quelque part, c’était rassurant ! « Ibiza ? C’est en Espagne ça ? Jamais été, mais je connais des gens qui y ont été. » Je souris… Ibiza, Ibiza, Ibiza…

    « Disons que, quand tu veux faire la fête, tu vas à Ibiza ! »

    Bon, et quand t’en as les moyens aussi ! Parce que là-bas, tout coute beaucoup plus cher qu’ailleurs ! Mais c’est le prix à payer pour passer des vacances de malades et participer aux meilleures soirées organisées tout autour du Globe !
    Nous étions restés assis/allongés là un long moment, à parler de cette année qui arrivait, des profs que nous avions, de nos projets, des gens qu’on allait revoir… des banalités certes, mais des banalités plaisantes puisqu’en sa compagnie… Et tout naturellement, au bout d’un moment, Adam me proposa d’aller nous baigner. Je saisis la main qu’il me tendait et, après avoir retiré mon short, exhibant ainsi fièrement mon bikini blanc qui mettait ma peau bronzée en valeur, je me mis à courir vers les vagues, en lançant que le dernier à l’eau avait perdu. Je savais qu’Adam était un sportif, et je ne me faisais aucune illusion quant à l’issue de cette course : même avec toute l’avance du monde, il me rattraperait forcément ! (bon, sauf s’il me donnait une minute d’avance, je n’étais pas un escargot tout de même !) Sauf que bien entendu, le jeune homme ne put s’empêcher de faire son intéressant au moment même où il me dépassait, je me stoppai, le regardant se pavaner en se livrant à une sorte de plongeon mixé à une pirouette. Je m’arrêtai au bord de l’eau, un grand sourire aux lèvres, les mains posées sur mes hanches (presque une pose de mannequin !), et secoua la tête de gauche à droite lorsqu’il se retourna vers moi, ramenant ses cheveux en arrière, les bras levés formant un « V » au dessus de sa tête… -J’ai gagné, youhou ! » Je ne pus m’empêcher de rire, et secoua de nouveau la tête…

    « On t’as déjà dit que tu étais idiot ? »

    Mais ce n’était pas une insulte, loin de là ! Je reculai de quelques pas, prit mon élan, m’élança, et effectua à mon tour un plongeon absolument parfait… Je restai sous l’eau jusqu’à ce qu’il n’y ai plus d’air dans mes poumons, et creva la surface en rejetant ma tête en arrière, inspirant brusquement en même temps… (oui, comme dans les films, avec les cheveux qui volent en arrière, et tout et tout…)
    Me tournant vers Adam, je nageai doucement vers lui, les cheveux plaqués en arrière, un grand sourire accroché à mes lèvres entrouvertes…

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptySam 17 Sep - 7:10

C’était intéressant de savoir ce qu’Amy pense des Français. Ce n’était pas la première fois que quelqu’un parlait de la France en oubliant que le beau blond est Français. Pourtant, quand il parle, il a un léger accent français, puisqu’il parle anglais aux États-Unis, mais sur le reste, il s’est bien intégré et du coup, les gens oublient souvent qu’il vient d’ailleurs et il n’est pas rare que les Américains échappent quelques mots contre la France, ce qui n’était pas le cas d’Amy, qui au contraire, semblait apprécier les Français. D’ailleurs, quand elle dit qu’ils sont bien classés au niveau des amants, Adam la regarde avec un air qui semble dire « ah oui? », mais avec un petit sourire qui semblerait presque dire qu’il croit qu’à ce niveau, il a bien retenu de la France.

-Et t’as eu la chance de constater par toi-même?

Il posait la question, un brin curieux et si jamais elle voulait tester, elle connaissait au moins un Français. Bon aller, on s’enlève les idées saugrenues de la tête. Quoique… en même temps, Adam n’a jamais caché ni nié son attirance pour Amy et du moment où il l’a embrassé, le message à son niveau était assez clair. C’est vrai qu’il s’amusait aussi à faire rougir la belle blonde, qui prenait au jeu apparemment et ça ne faisait que l’encourager davantage. Après quoi, elle se mit à parler avec passion de la Californie et on était en droit de se demander ce qu’elle faisait sur la côte est américaine. Adam rêve d’aller à L.A., mais il a aussi lu sur la question, dans le Los Angeles Daily entre autre et c’est loin d’être l’endroit utopique que décrit la belle blonde, qui a quand même bien le droit d’aimer d’où elle vient, mais Adam se permettait d’être plus nuancé disons.

-Ça sonne bien tout ça, mais L.A., c’est aussi les ghettos, les quartiers de maisons mobiles de pauvretés, la drogue et une des villes des États-Unis avec le plus haut taux de criminalité. Du coup, le paradis que tu décris, il cache quelques défauts quand même.

Quelques détails, en passant et comme toujours, Adam montrait qu’il était un type au courant. Il s’intéresse beaucoup à l’actualité et s’il n’embête pas les gens avec cela, il a un cercle d’amis avec qui il aime bien parler politique et de ce qui se passe dans le monde. Chacun son truc han. Un des trucs d’Amy, c’était Ibiza, une ville où il fait bon vivre et qui lui fait un peu penser à Cannes ou Monaco, mais en Espagne. Amy reste plutôt vague sur le sujet et le jeune homme n’insiste pas, il acquiesça tout simplement.

Peu après, ils se décident à bouger et voilà Adam et Amy qui se lancent dans une course, que l’orgueilleux jeune homme ne comptait pas perdre et d’ailleurs, il devance la jolie blonde pour ensuite faire une petite acrobatie qu’il est capable de faire. Résultat des courses, il était déjà mouillé, mais tout content d’avoir gagné et il exagère certainement la joie de sa victoire. Amy prenait la pose, riait et à ce qu’elle dit, il répliqua du tact au tact :

-Vaut mieux être un idiot heureux qu’un malheureux intelligent.

Ceci dit, il ne niait pas qu’il puisse être idiot. Et après? Quand on regarde tous ces gens qui se disent intelligents et qui commettent des idioties, on dit qu’il vaut mieux se prétendre idiot et éviter de décevoir. La Californienne fit un petit numéro à son tour et Adam eut peur qu’elle ne se cogne la tête contre le sol de sable, puisque la mer ne devient pas creuse d’un coup, comme une piscine, mais apparemment, elle savait ce qu’elle faisait. Il marcha donc jusqu’à ce qu’il ait à nager pour la rejoindre, au travers des vagues, plutôt agité, comme il l’avait remarqué depuis le début et l’eau était effectivement à une température plutôt basse, mais supportable. Il s’arrêta non loin et l’observa se rapprocher de lui, avec ce petit air qu’elle pouvait parfois avoir.

-Qu’est-ce qui te fait tant sourire?
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptySam 17 Sep - 12:01

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    « Et t’as eu la chance de constater par toi-même ? » Je le regardai avec un petit sourire… Est-ce qu’il était sérieusement en train de me demander si je m’étais déjà tapé un français ? Non parce que j’en avais déjà embrassé un bien entendu, étant donné que le jeune homme face à moi avait tenté de me voler un baiser et qu’après une sortie des plus agréables à la fête foraine, j’avais fini par lui octroyer ce droit… Est-ce qu’il me testait ?

    « On va dire que j’ai déjà eu l’occasion d’en embrasser un et que… Je ne suis pas du genre à jouer au scrabble avec les hommes pendant mes vacances ! »

    Jolie façon de dire que oui, en effet, j’avais couché avec un « french guy » durant ces vacances, lors de mon passage éclair en Europe. Un allemand, un anglais… Deux espagnols il me semblait… Et puis aussi un italien… Houlà, il fallait peut-être que je ralentisse sur les rencontres estivales moi !
    Lorsque la conversation dériva sur la Californie, mon regard s’éclaira tandis que je parlais avec passion de ma ville natale, Los Angeles… Il faut dire que j’étais une convertie pure et dure ! « Ça sonne bien tout ça, mais L.A, c’est aussi les ghettos, les quartiers de maisons mobiles de pauvretés, la drogue et une des ville des Etats-Unis avec le plus haut taux de criminalité. Du coup, le paradis que tu décris, il cache quelques défauts quand même. » Je haussai les épaules. Certes, oui… Mais comme dans chaque grande ville !

    « Niveau criminalité, nous ne sommes que des petits joueurs par rapport à des villes comme Chicago ou New-York… Et puis, tu sais, la pauvreté et les ghettos… Malheureusement, ça existe partout ! »

    Je ne relevai cependant pas la remarque sur la drogue… Il faut dire que j’avais légèrement abusé de tous les vices qui collaient à la peau du monde de la nuit, après ma rupture avec Jonathan. Alors qu’il partait à New-York vivre sa nouvelle vie, celle où je n’étais pas présente, j’avais passé six mois dans le noir le plus complet, sortant tous les soirs, m’amaigrissant à vue d’elle, de sorte que j’avais fini par inquiéter tout le monde autour de moi. Vodka et cocaïne avait été mon lot quotidien durant ces mois au cours desquels j’avais cru mourir plus d’une fois… Failli mourir d’ailleurs… Mais la pente était remontée, et bien remontée. Il n’était plus question de ça désormais… Alors nul besoin de s’attarder sur le sujet !
    Après un certain temps à lézarder sur le sable, nous avions entrepris une sorte de petite course jusqu’aux vagues qui ne semblaient attendre que nous, et Adam avait profité de cette occasion pour faire son intéressant. Agissait-il toujours de la sorte ? S’il tentait d’impressionner les filles de cette manière et bien… Non, avec moi, ça ne marchait pas, au contraire, ça me faisait plus sourire qu’autre chose ! « Vaut mieux être un idiot heureux qu’un malheureux intelligent. »

    « Et votre chiffre porte-bonheur est le 5 aussi ? »

    Ça faisait très « Fortune Cookies » tout de même cette phrase là… Reculant de quelques pas, je pris mon élan, afin d’effectuer un plongeon parfait à mon tour. Il fallait faire attention à ne pas se cogner la tête contre le sable, parce qu’après tout, la mer s’enfonçait peu à peu… Mais j’avais bien calculé mon coup. J’avais passé l’été à faire ça, je commençai à avoir le coup de main.
    Je nageais doucement vers Adam, qui avait lui aussi finit par perdre pied lui aussi, et nageait dans ma direction. « Qu’est-ce qui te fait tant sourire ? »

    « Ah parce que maintenant, il faut une raison pour sourire ? »

    Et, joignant le geste à la parole, mon sourire disparut de mon visage, et je croisai les bras sur ma poitrine quelques secondes (battant des pieds afin de ne pas couler à pic, ce qui aurait été un véritable drame !), et détourna la tête, une moue boudeuse sur les lèvres. Je surveillai cependant Adam du coin de l’œil, et ne pu continuer ce petit jeu plus longtemps… Mon sourire réapparut aussi vite qu’il avait disparu…

    « C’est rien c’est juste que… je suis heureuse ! »

    Ce n’était pas interdit d’être heureuse nan ? Et puis, une fille qui souriait, ça restait plus charmant qu’une fille qui faisait la tête tout de même ! Et puis… Oui, j’étais heureuse voilà tout ! Je passai un moment très agréable, je profitais de ma dernière chance de parfaire mon bronzage déjà parfait en compagnie d’un jeu homme charmant… Rien ne pouvait venir gâcher ces instants ! Même un soudain orage n’aurait rien changé (qui plus est, j’adorais l’orage !) à cette journée…
    J’étais arrivée près d’Adam, et me mit à nager autour de lui, un peu comme un requin (bon, sauf que je n’avais pas vraiment l’air d’un requin !), et profita du mouvement de tête qu’il effectuait pour ne pas me perdre des yeux pour l’arroser copieusement d’eau.

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptySam 17 Sep - 15:18

Décidément, Amy avait l’air d’avoir profité de son été et pas qu’un peu. Adam n’avait pas réalisé qu’elle était peut-être une mangeuse d’hommes comme on dit. En même temps, il n’a rien contre cela. Si des hommes s’amusent à collectionner des conquêtes, des filles au physique et au charme, qui les avantagent, peuvent bien le faire aussi. Ceci dit, c’est le beau blond qui esquisse un petit air gêné quand elle mentionne qu’elle en a embrassé un. Oui c’est vrai et il avait même demandé la permission avant, ce qui était quand même drôle. Il avait donc son petit sourire gêné, la tête un peu baissée, il se passe la main au niveau de la nuque, mais répond quand même avec une blague.

-C’est dommage, j’adore le scrabble moi!

Pas tant quand même, mais enfin, il a déjà joué. C’était surtout pour déconner. C’est drôle comment on peut s’attacher à un endroit. Adam prend souvent la défense de New-York maintenant, contre ses détracteurs. Alors Amy qui commence à critiquer la ville sans trop savoir de quoi elle parle, puisqu’il a vu des statistiques qui prouvent le contraire. C’est qu’Adam, en bon élève a déjà fait un travail sur comment, en usant de changement dans les lois et d’augmentation de la présence policière, la ville de New-York a réussi à diminuer son taux de criminalité de pratiquement 25%, ce qui est énorme, en une décennie.

-Je serais d’accord avec toi si New-York n’était pas une des grandes villes d’Amérique du Nord qui a un bas taux de criminalité. Plus que Los-Angeles d’ailleurs! Maintenant, ya des policiers partout à New-York, et tout le temps. Je dis pas que ya pas de crimes han, le Bronx, ça reste une jungle, mais c’est beaucoup moins pire que ça déjà été. Si tu cherches des villes aussi pires que L.A., faut chercher du côté de Détroit et de Philadelphie.

Il y a trois meurtres par semaine à Philadelphie, on est loin du compte à New-York. Argumenter sur des sujets du genre, lié au crime et tout ça, c’est pratiquement intrinsèque à Adam. Parfois, il a l’impression d’embêter les gens, un peu. Ce n’est pas qu’il veut avoir raison, mais si quelqu’un dit une fausseté, ou est dans l’erreur, il ne peut pas s’empêcher de dire ce que lui il sait avec une quasi-certitude, mais il n’en est pas moins ouvert d’esprit.

Heureusement, presque une heure plus tard, ils sont bien loin des débats et des statistiques, puisqu’au lieu de ça, Adam s’amuse déjà comme un petit fou dans l’eau et se plait à faire une acrobatie. On l’a dit un peu plus tôt, il aime bien faire les prétentieux un peu, mais si le geste est aussi exagéré et caricaturé, c’est bien parce que lui-même en rit. Au porte-bonheur 5, il fait un air avec un point d’interrogation dans le visage, mais un sourire quand même.

-Pourquoi tu dis ça?

Si c’est une « inside joke », il ne la connaît pas, faudra qu’elle l’inclue dans le club. Ils nageaient maintenant au travers des vagues. Adam pourrait toucher au fond, mais c’est bien plus amusant de nager et à New-York, les requins sont rares, pas comme en Floride, ce qui est quand même rassurant. S’il n’y a personne ou presque autour d’eux par contre, c’est bien parce qu’il n’y a pas de maître-nageur, des lifeguard comme ils disent si bien, dans les parages. Curieux de savoir pourquoi elle souriait, et parce qu’elle le fixait aussi, la voilà qui croise les bras et qui fait mine de bouder.

-Tu sais que tu n’es pas très crédible, à faire du surplace dans l’eau les bras croisés?

On aura mieux comme façon de faire croire qu’on n’est pas content. Alors comme ça, elle était heureuse. Il eut un sourire amusé. Tant mieux pour elle, lui aussi il est heureux, de façon générale, mais particulièrement en ce moment aussi. En revanche il restait moins… expressif. La voila qui commence donc à nager autour de lui et qui l’arrose. Il lâcha un petit « hey! », puis lui jeta un regard qui en disant long. Habituellement, quand on se fait arroser, on réplique en arrosant l’autre. Mais là, non. Adam pose plutôt ses pieds sur le sol, redressant tout son corps qui sortait un peu plus de l’eau et là, il se met à courir après Amy, avec une idée en tête, sauter dessus et la noyer sous l’eau, enfin, sans lui faire trop mal ni trop longtemps.
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyDim 18 Sep - 19:47

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    « C’est dommage, j’adore le scrabble moi ! » Je souris doucement… Si une partie de scrabble le tentait, je pourrais toujours faire une exception pour lui ! Ah, ma gentillesse finira par me perdre ! Notre conversation dévia sur Los Angeles et, comme à chaque fois, il y avait cette lueur au fond de mon regard… Adoration… C’était sans nul doute le mot qui se rapprochait le plus des sentiments que j’éprouvais à l’égard de cette ville splendide… Rien ne l’égalerait jamais dans mon cœur… Sauf peut-être Paris. Et encore ! « Je serais d’accord avec toi si New-York n’était pas une des grandes villes d’Amérique du Nord qui a un bas taux de criminalité. Plus que Los-Angeles d’ailleurs ! Maintenant, y a des policiers partout à New-York, et tout le temps. Je dis pas que y a pas de crimes han, le Bronx, ça reste la jungle, mais c’est beaucoup moins pire que ça a déjà été. Si tu cherches des villes aussi pires que L.A., faut chercher du côté de Détroit et de Philadelphie. » Les yeux écarquillés par la surprise, je me redressais sur un coude, la main en visière au-dessus des yeux, afin de pouvoir observer son visage sans avoir à plisser des yeux.

    « My ! (expression typique que j’utilisais à loisir, et qui littéralement était le raccourcit pour « Oh my God ! », mais dans une version plus cool !) C’est qu’t’es une vraie encyclopédie quand tu t’y mets, toi ! »

    Je lui souris, comme pour bien signifier que ma remarque était à prendre avec humour… Je dois reconnaître que j’étais plutôt impressionnée, et ravie aussi. Voici au moins un jeune homme qui avait de la conversation ! Ca me changeait de tous ces machos qui ne parlaient que de sport et de musculation (quoi, vous pensez que je me moque de vous ? Eh bien… Non ! Bien entendu, il n’y avait pas que ce genre de type qui m’adressait la parole, tout de même, mais bien souvent, c’était les seules conversations que je pouvais avoir avec une bonne partie de la gente masculine). Et c’était vraiment agréable, je dois bien le reconnaître !
    J’en aurais presque pu rester là, à discuter avec lui, de tout et de rien, durant toute l’après-midi, mais nos plans changèrent bientôt, puisque nous nous mîmes à courir en direction des vagues quelques temps plus tard, afin d’aller nous baigner… « Pourquoi tu dis ça ? » demanda Adam après qu’à sa remarque très… philosophique, j’eus répondu que son chiffre porte-bonheur était le cinq… Il ne connaissait pas les « Fortunes Cookies » ?

    « Tu connais pas les « Fortune Cookies » ? Enfin, en français c’est les biscuits chinois porte-bonheur ou je sais pas trop quoi… Tu sais, tu les casses en deux, et dedans, t’as un petit mot, exactement dans le genre de ce que tu viens de dire, et ton chiffre porte-bonheur du jour écrit à côté… »

    Je secouai la tête. Toute son éducation était à refaire ! Après mon magnifique plongeon, et qu’il m’eut demandé pourquoi je souriais, je fis mine de bouder, afin de le contenter… « Tu sais que tu n’es pas très crédible, à faire du surplace dans l’eau les bras croisés ? » Ma (fausse) mine boudeuse s’évapora bien vite, rapidement remplacée par un sourire… Eh bien oui, je devais bien le reconnaître… J’étais heureuse en cet instant précis. Quel mal y avait-il alors à sourire ? Absolument aucun ! Et je ne me privais pas pour faire la remarque à Adam que si je souriais, c’était parce que j’étais heureuse… Après tout, c’était grâce à lui ! Ça devrait le flatter non ?
    Nageant tout autour de lui, je l’arrosais copieusement, et lui lança un petit air de défi, mon expression mutine accrochée à mes lèvres… Sauf qu’au lieu de m’arroser, Adam se redressa, et se mis à courir vers moi… Je tentai de lui échapper, mais il fut plus rapide et, appuyant sur le sommet de mon crâne, me plongea la tête sous l’eau. Pas longtemps, bien entendu ! Mais suffisamment pour que, lorsque je revins à la surface, je me mette à tousser, afin d’expulser l’eau qui se trouvait dans mes poumons…

    « Espèce de vilain ! T’as voulu me tuer ! »

    Bon, okay, on n’y croyait que moyennement… Voir pas du tout… Je remontai la bretelle de mon bikini, qui avait glissé le long de mon épaule constellée de gouttelettes d’eau, et secoua la tête, plaquant mes cheveux en arrière, pour ne plus avoir mes longues mèches dans les yeux… Avec un petit soupir d’aise, je me mis à faire l’étoile de mer, frôlant le jeune homme du bout des doigts alors que je passais près de lui. Je regardai le ciel, fixant les nuages blancs qui se dessinaient dans le ciel bleu, un mince sourire songeur accroché à mes lèvres…
    Mais une ombre passa devant mon visage, et la tête d’Adam apparut au-dessus de moi. Je plongeai mon regard bleu dans ses yeux. Il était très beau aujourd’hui…

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyDim 18 Sep - 20:44

Adam ironisait quand il disait qu’il adorait le scrabble. En même temps, il y a déjà joué, mais on ne peut pas dire que ce soit son passe-temps favori. Après quoi, il défend New-York tout en s’attaquant à la perfection que tissait Amy à propos de la cité des anges. Il aurait bien aimé dire qu’Hollywood et tout le reste était dépourvu de défaut, une ville sans crime, drogue, ni problème d’intégration de ces immigrants, mais ce serait ignorer les problèmes de cette ville, selon lui. Il ne voulait pas vexer Amy par contre, ni dire que L.A. n’est pas une ville superbe, où il fait beau et bon vivre, car lui-même reconnaissait qu’il rêvait d’y aller un jour. N’empêche, il fallait reconnaître qu’à son tour, L.A. faisait face à certains défis auxquels New-York a déjà fait face.

Amy semblait bien surprise de l’entendre parler ainsi. Pourtant, il n’avait quand même pas la réputation d’être un con qui n’a rien à dire, si? Si c’est le cas, ça ferait bien sourire Adam, qui est quand même un étudiant sérieux, même si cela ne l’empêche pas de fêter à chaque occasion qu’il a, quand il le peut. Comme elle se redresse, il la regarde et fait un petit sourire amusé à ce qu’elle lui dit. Il avait bien déduit qu’elle était surprise, car elle disait l’être! La remarque sur l’encyclopédie le fait même rire.

-N’exagères pas trop quand même, blondasse.

Ajoute-t-il avec un petit clin d’œil. Il continua à parler et vint les Fortune Cookies. Finalement, Adam connaissait mais les appelait plus simplement « biscuit chinois », c’est ainsi qu’on les appelait du moins, chez lui.

-Ah… ça… chez moi, ya pas de chiffre dedans par contre, juste une phrase qui ne veut rien dire.

Et il comprit donc qu’Amy trouvait que la phrase qu’il venait de sortir était digne de celle qu’on trouve dans les biscuits chinois. En tout cas, pas la peine de parler, il y avait beaucoup de vagues, comme Adam l’avait remarqué dès qu’il était arrivé sur place et l’eau était effectivement assez fraîche, ce n’est pas lui qui allait y passer une demi-heure. Quinze minutes dans cette eau un brin trop fraîche, ce sera bien assez. Après, il retournera se réchauffer au soleil. En attendant, il devait se venger de celle qui venait de l’arroser, alors il se redressa et n’eut pas trop de mal à la rattraper, malgré les vagues. Même pas le temps de pousser un cri, qu’il la saisit par les épaules et la cale dans l’eau, mais pas trop longtemps, rien que le temps qu’elle prenne la gorgée comme on dit. Après quoi, il la lâche et le vilain se marrait, c’est certain. Ça lui apprendra à lui jeter un petit air défiant.

-Roh, fais pas cette tête.

Puis, il vint déposer un baiser au coin de ses lèvres pour s’excuser et lui fait un petit sourire. Du coup, il se réinstalle pour nager relax et la regarde du coin de l’œil qui replace son haut de bikini et ces cheveux. Ah oui, est une belle fille, c’est certain. Elle faisait l’étoile de mer et le frôla un peu. Pendant qu’Amy faisait l’étoile, lui, il porta son regard vers l’horizon et d’ailleurs, après un petit moment, il fronça des sourcils. C’est que la cime d’une vague, assez haute, se décrivait au lointain et quand il réalisa qu’elle ne faisait que prendre de l’ampleur, il regarda tour à tour la belle blonde qui faisait l’étoile et la vague qui s’en venait. Il s’approcha donc d’elle et lui dit avec un petit air mi-amusé, mi-sérieux.

-Un conseil, accroches-toi à moi de toutes tes forces, parce que ya une vague géante qui nous fonce dessus.

D’ailleurs, l’écume commençait à se former en son sommet, elle se courbait, prête à tomber à leur hauteur. Ce n’était pas trop le temps de débattre et Adam prit Amy dans ses bras en s’accroupissant comme au-dessus d’elle. La vague leur tomba alors dessus, dans un bruit fracassant. Ils tourbillonnèrent dans l’eau, sous l’eau, dans la vague, pour finalement se retrouver allongés un à côté de l’autre sur la plage, alors que l’eau se retirait, Adam toussotant et recrachant un peu d’eau, il tourna la tête vers Amy.

-Ça va?
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyDim 18 Sep - 23:27


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    « N’exagères pas trop quand même, blondasse. » Je levai les yeux au ciel. Non mais franchement… Blondasse ? J’avais l’air d’une blondasse ? Alors que jamais de ma vie je ne m’étais teint les cheveux ? Nan mais oh ! Il ne fallait pas pousser là ! Mais bien sûr, je le pris avec le sourire… Ce n’était pas comme si Adam avait dit ça méchamment !
    Les mains sur les hanches, je lui expliquai ce que j’avais voulu dire par « et ton chiffre porte-bonheur c’est le 5 ? », ce qui le fit doucement sourire, jusqu’à sans doute ce qu’il comprenne que la phrase qu’il venait de dire ne voulait « rien dire », et je le citai texto ! Une fois dans l’eau, alors que nous chahutions gaiment comme des enfants (si si, je vous assure, on dirait deux gosses !), Adam tente de me noyer, et je ressors la tête de l’eau, en lui lançant un drôle de regard, ce qui semble le faire plus rire qu’autre chose… S’amuse-t-il de mon malheur ? « Roh, fais pas cette tête. » me lance-t-il… J’étais sur le point de rétorquer quelque chose dans le style : « SI je fais la tête si j’veux, j’ai failli mourir noyée tout de même, t’imagines pas quelle mort atroce c’est, espèce d’assassin en herbe ! », mais il déposa un baiser à la commissure de mes lèvres qui me fit (une fois encore me direz-vous !) doucement rougir… Et comment résister à son petit sourire ? Je me contentai de lui lancer un petit plissement des yeux qui voulait dire qu’il allait regretter son geste… Geste qui était cependant tout pardonné après le contact de ses lèvres contre ma peau.
    Alors que je fixai le bleu du ciel tacheté de blanc, la tête d’Adam vint me gâcher (façon de parler, car elle était tout de même plaisante à regarder) la vue… Il avait un drôle d’air… « Un conseil, accroches-toi à moi de toutes tes forces, parce que y a une vague géante qui nous fonce dessus. » Je me redressais d’un bond, et tourna la tête, juste à temps pour apercevoir le monstre nous foncer dessus. Instinctivement, je passais mes bras autour du cou du jeune homme, et enfouit ma tête dans le creux de son cou, serrant les dents et fermant les yeux, me collant le plus possible contre lui… Je sentis ses bras se refermer autour de moi, et compta mentalement les secondes avant l’impact. Le choc fut rude et violent. Heureusement, la vague ne nous avait pas prise par surprise… Mais il n’empêche que le résultat fut le même, à peu de chose près… Je gardai mes bras autour du cou du jeune homme, m’empêchant de crier afin de ne pas avaler d’eau, et je sentis la vague nous soulever et nous emporter… J’avais le tournis, les oreilles qui sifflaient, et je n’entendais que le fracas des vagues contre nos deux corps entrelacés… Lorsque j’avais la tête sous l’eau, tout était comme en sourdine… Mais nous finîmes par atterrir sur la plage. J’avais enfin lâché le jeune homme, et je me retrouvai allongée sur le dos à ses côtés… Le regard dans le vague, je tentais de calmer les battements affolés de mon cœur… Depuis toute petite, j’avais peur de deux choses : du vide, et de mourir noyée… Quand j’étais encore très jeune, je m’étais relevée un soir, prise d’une grande soif et, à pas de loups, j’avais pris la direction de la cuisine, afin de me servir un verre d’eau… En passant dans le salon, j’avais surpris mes parents entrelacés devant la télévision. Eux ne la regardaient pas vraiment, trop occupés à s’embrasser, mais moi, j’avais été traumatisée ce soir-là… Un documentaire passait, sur l’histoire d’un homme, qui avait fini noyé en mer… Il avait fallu que je tourne la tête vers l’écran au moment où ils montraient son corps bleu et à moitié dévoré par les poissons… J’en avais lâché mon verre de terreur, et mes parents s’étaient empressés d’éteindre la télé, mais le mal était fait… Durant des années j’en avais fait des cauchemars, et j’avais même refusé d’approcher une piscine pendant quelques mois… Aujourd’hui encore, cette image me faisait frémir…
    J’avais la chair de poule, et je tremblais sur le sable chaud… Adam toussota à mes côtés, recrachant sans doute l’eau qu’il avait dû ingurgiter par malheur, et j’entendis sa voix… Mes mains tremblaient, sans que je n’y puisse rien… Mon rythme cardiaque crevait le plafond, et ma respiration était saccadée… « Ça va ? » Je tentai d’ouvrir la bouche, de dire quelque chose, mais mes lèvres bougeaient sans qu’aucun son n’en sorte, jusqu’à ce qu’un sanglot se fasse entendre… Je cachai mon visage dans mes mains tandis que je tentais d’étouffer un second sanglot… Je tremblais comme une feuille, et mes épaules se soulevaient et s’abaissaient avec rapidité, tandis que je tentais de reprendre mon sang-froid… Mais je ne pouvais le nier… J’avais sans doute eu la peur de ma vie, et ce, depuis des années !

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyDim 18 Sep - 23:56

Parfois, l’anglais joue encore des tours à Adam. Il voulait davantage dire blondinette que blondasse. De toute façon, Amy prend son commentaire en riant, mais il sait bien que l’Américaine est une blonde pure, aucun doute à y avoir là-dessus et il serait déçu de la voir se teindre les cheveux d’une autre couleur. Ces cheveux d’or sont parfaits comme ils sont, de son avis à lui. Adam par contre est blond foncé et il triche un peu, mais ça, chut, c’est un secret.

Puis vint ce qui allait être, peut-être, la vague de la journée. Une bonne grosse vague, poussée par le vent, qui profitait aussi de la marée qui allait en montant, bref, un cumul de facteurs qui donna une vague d’une solide catégorie. Adam aurait pu faire le rusé et plonger seul, sans prévenir Amy, au travers de la vague. Il aurait eu une chance sur deux de passer en dessous sans être pris dans la vague de fond, mais il préférait s’assurer que tout aille bien pour Amy, qui faisait l’étoile et qui regardait le ciel sans se soucier des vagues. Elle était peut-être un brin trop habitué à ces plages tranquilles d’Ibiza!

En tout cas, quand la vague s’écrasa tout autour de lui, mais particulièrement contre son dos, il se retrouva écraser sous le choc, mais il était heureux que la belle blonde n’ait pas eu à encaisser le choc. Elle s’était blottit contre lui sans poser de question ni s’obstiner, ce qui lui avait facilité la tâche et il avait les yeux fermés, entendant le grondement sourd de la vague qui s’écrasait. Puis, le noir, l’eau, le tourbillonnement, bref, il la serrait toujours contre lui, sachant que la vague allait les pousser jusqu’au bord et heureusement, ils n’étaient pas très loin au large quand la vague les a frappé. N’empêche, il ne saurait dire combien de temps ils ont été sous l’eau, pris dans la vague qui les poussait vers la plage. Trop longtemps sans doute. Adam était bon nageur et relativement confiant, mais l’adrénaline était tout de même dans le tapis, le cœur battait la chamade et une fois sur le bord, la vague s’étant retirée, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il reprenait son souffle et qu’il avait un peu mal au dos et un de ces genoux avait éraflé le fond, alors du coup, il y avait des marques d’éraflures et il avait du sable plein les épaules et les jambes. En dehors de ça, il allait bien, après avoir recraché un peu d’eau salée, bien sûr.

En revanche, il était loin d’être au courant de la peur d’Amy en ce qui concernait la noyade et quand il lui demande si ça va, il entend ce qui s’annonce comme être un début de sanglot et aussitôt, ces yeux parcourent de haut en bas le corps de la jeune femme, pour voir si elle ne semble pas avoir une blessure, mais non, à première vue, il n’y avait rien de grave. Il n’était pas moins inquiet par contre. Adam se relève un peu et s’arrange pour la prendre dans ses bras, lui flatter doucement les cheveux, il écarte avec ces mains celle de l’Américaine, qui couvrent son visage et pose son front contre celui de la Californienne, leurs lèvres toutes proches, leurs nez se frôlant, il avait un petit sourire.

-Hey… ça va, on a survécu Amy. Et puis, je t’assure, à première vue, tu es toujours aussi belle.

Il lui flattait doucement le dos, il essayait de se faire rassurant, même si l’humour n’est pas toujours le meilleur moyen d’arriver à cette fin. Il avait eu peur lui aussi, n’allez pas croire que monsieur était indifférent, mais c’était passé et il avait un certain sang-froid. Il recula un peu sa tête et caressait maintenant la joue d’Amy, son regard ne lâchant pas le sien :

-Est-ce que tu as mal quelque part? Tu te sens comment?

Il était inquiet, c’est certain. Elle n’a pas pour habitude de pleurer comme ça, sans raison.
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 0:47


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    Allongée sur la plage, ayant survécut à l’attaque d’une vague (quand je disais ça, on aurait presque pu croire que j’étais une survivante du tsunami ou quelque chose comme ça, alors qu’après tout, ce n’était qu’une grosse vague pas bien méchante…), je sentais que mon cœur battait à toute allure dans ma poitrine, à m’en faire mal… Ma gorge était nouée, mes mains tremblaient comme des feuilles, et je sentais que j’étais sur le point de craquer… J’avais eu une peur bleue, et je n’osais pas imaginer ce qu’il se serait passé si Adam ne m’avait pas mis au courant de ce qui était sur le point de nous arriver… Je tentais de me calmer, de toutes mes forces, car je ne voulais pas risquer de pleurer devant le jeune homme, mais malheureusement, un sanglot se fit entendre, s’échappant d’entre mes lèvres pourtant closes… Je me mis à trembler, alors que je cachai mon visage entre mes mains, honteuse de paniquer de la sorte devant Adam… Ce dernier se redressa d’ailleurs à mes côtés, je l’entendis bouger. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète mais, à l’intonation de sa voix, je me doutais que c’était cependant chose faîte… Je sentis ses mains se poser sur mes épaules, et il me souleva doucement de terre, afin de me prendre dans ses bras. J’avais l’impression d’être un enfant qu’on berce avant de l’envoyer au lit… Honteuse, je cachai toujours ma figure derrière mes mains, me mordant la lèvre presque jusqu’au sang pour ne pas me mettre à pleurer… Je sentis ses doigts passer dans mes cheveux, et il finit par poser sa main sur les miennes, afin de les écarter de mon visage… J’aurais préféré restée cachée, à l’abri de son regard, là où mes yeux pouvaient être humide de larmes sans que personne ne les voient… Il avança doucement son visage vers le mien, et vint coller son front contre le mien… J’avais toujours une respiration saccadée, mais cependant, sans que je sache expliquer pourquoi, son souffle chaud contre ma peau me fit le plus grand bien… Son nez frôla le mien, et je rouvris mes yeux brillants de larme, plongeant mon regard humide dans ses yeux où je lisais à la fois l’inquiétude, et une tentative de me rassurer… « Hey… ça va, on a survécut Amy. Et puis, je t’assure, à première vue, tu es toujours aussi belle. » Un léger rire nerveux s’échappa d’entre mes lèvres, venant découvrir mes dents blanches qui, quelques instants plus tôt, mordaient ma lèvre inférieur pour retenir mes pleurs… Je sentais sa main caresser doucement mon dos, de bas en haut et de haut en bas, et ce contact m’apaisait peu à peu… Mon cœur ralentissait doucement, et je sentais que je commençai à me calmer… Il recula légèrement, et sa main vint se poser sur ma joue. Il essuya du pouce une larme rebelle qui avait décidé d’aller vivre sa vie sur ma peau et non plus à l’intérieur de mon corps… Je ne pouvais détourner le regard, happée par ses yeux qui ne lâchaient plus les miens. [b] « Est-ce que tu as mal quelque part ? Tu te sens comment ? » Je fis non de la tête. Non, qu’il se rassure, je n’étais pas blessée, je n’avais pas nulle part… J’avais juste eu… peur.

    « Non je… (ma voix était légèrement rauque, encore brisée par l’émotion qui m’enserrait le cœur) ça va… Ne t’en fais pas… ça va c’est juste que… (je poussai un petit soupir, comme pour me donner du courage, ou expulser les derniers sanglots qui se trouvaient au fond de ma gorge) ça va aller… Ne t’en fais pas… (je souris doucement) ça va déjà mieux… »

    Ma voix s’était faite plus douce, mon regard plus posé… J’avançai doucement la tête, afin de retrouver le contact premier que nous avions : son front contre le mien, nos nez se touchant presque, et nos lèvres respectives non loin les unes des autres… Les coins de mes lèvres se soulevèrent avec difficulté, formant tout de même un léger sourire, et je fermai les yeux, tandis que je sentais toujours ses mains remonter et redescendre le long de mon dos… Les vagues venaient nous lécher les pieds de manière régulière, mais plus aucune grosse vague à l’horizon… A croire que nous avions eu la malchance de tomber sur la mauvaise… Les battements de mon cœur commençaient à se calmer avec les caresses que me prodiguait le jeune homme… Son souffle chaud me calmait, tout comme les paroles apaisantes qu’il me murmurait… J’étais bien dans ses bras… Je m’y sentais au calme, en sécurité… Après la frayeur que je venais d’avoir, je ne pouvais rêver meilleur endroit au monde... Je rouvris les yeux, et mon regard fut aussitôt happé par le sien…
    Sans savoir moi-même ce que je faisais, je franchis en un quart de secondes les quelques millimètres qui séparaient nos lèvres les unes des autres, et vint apposer ma bouche contre la sienne, l’espace de quelques secondes, lui volant un baiser. Lorsque je reculais, je rougis, et me redressa d’un bond…

    « Je euh… euh… euh… »

    Il pouvait être amusant de voir la nervosité s’emparer de moi… D’un geste vif de la main, je tentais de débarrasser mon corps encore humide du sable qui était venu se coller à ma peau bronzée… Je ne pouvais pas rester en place. Mon cœur s’était remis à battre, et je me demandais pourquoi, pourquoi, pourquoi j’avais agis de la sorte ! Bon, ce n’était pas comme si c’était la première fois que nous nous embrassions (même si avant, c’était LUI qui m’avait embrassé et non pas l’inverse, comme maintenant)… Mais il ne fallait pas chercher plus loin…J’agissais souvent, pour ne pas dire toujours, de la sorte…

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 1:07

Faire de l’humour fonctionna un peu. D’abord, Amy ne manque pas de sens de l’humour et c’est une fille à l’optimisme et à la détermination difficile à défaire, d’après ce qu’il sait d’elle et d’après sa propre expérience aussi. Alors de la voir si vulnérable tout à coup, ça faisait bizarre, mais Adam ne se sentait pas du tout d’humeur à se moquer. Au contraire, il voulait la rassurer et faire en sorte que tout aille pour le mieux bientôt. Chose certaine, il ne se sentait pas prêt à retenir jouer dans les vagues de si tôt, avec ce qui venait d’arriver. Ils avaient été assez dans l’eau pour aujourd’hui sans doute. Restait toujours le sable et le soleil dont ils pouvaient profiter, mais d’ici là, il devait d’abord consoler Amy et s’assurer qu’elle allait.

Adam craignait l’hémorragie interne. Ce genre de mal ne se voit pas, mais il est bien réel et habituellement, ceux qui en souffrent le ressentent. Le beau blond n’est pas médecin, mais comme sportif, il connaît les blessures qu’on peut avoir et d’ailleurs, lui-même en a eu quelques unes, alors dans sa tête, il se dit qu’il était possible qu’elle est une côte de déplacée, une hémorragie interne, n’importe quoi, mais à son tour, Amy se fait rassurante et l’assure qu’elle va bien. Il y avait donc vraiment eu plus de peur que de mal et la jeune femme était juste sous le choc. Elle lui dit même que ça allait déjà mieux et il fit un petit sourire.

Les deux jeunes gens reprirent la positon qu’il avait, tête contre tête et Adam caressait doucement le dos d’Amy et lui disait doucement qu’ils avaient pris « une sacrée tasse », toujours avec un peu d’humour. La jeune femme le fixait, de ces yeux et elle finit par se rapprocher jusqu’à venir l’embrasser. Un doux baiser, auquel il répondit avec la même douceur. Ils en étaient donc à leur troisième, enfin, si on veut. Véritablement, c’était le deuxième, puisqu’au premier, même si Amy y avait répondu, elle avait ensuite gentiment repoussé le jeune homme. C’était bien la première fois en tout cas qu’Amy l’embrassait.

Il la laissa libre de mettre fin au baiser, peut-être aussi rapidement qu’il avait commencé. Elle semblait gênée, mal à l’aise, alors qu’il n’y voyait aucun mal. D’accord, il a quelqu’un d’autre en vue en plus d’Amy, mais rien n’est officiel encore, d’une part. D’autre part, ce n’est pas la première fois qu’ils s’embrassent et il n’y a rien de mal à cela. Elle se redresse et il lève alors les yeux vers elle, tentant encore de comprendre ce qui pouvait bien se passer, mais parfois, il n’y a pas de logique derrière des actions.

Doucement, il se lève à son tour et prend la serviette, qu’il secoue un peu, pour y enlever du sable, puis il la repose et à son tour, il s’enlève du sable qui est contre lui.

-Ça va, pas de problème…

Trouva-t-il simplement à dire. Il ne lui en voulait pas de réagir comme elle réagissait. Il lui a toujours promis qu’il ne la bousculerait, ni qu’il l’obligeait à quelque chose, après tout, la première fois, elle avait été claire avec lui, Jonathan était toujours dans son cœur, d’une certaine façon.

-En tout cas, je crois qu’on va rester tranquille sur la plage et éviter la mer pour un petit moment.

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 18:22


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    Allongée sur le sable, je tentai désespérément de me calmer, afin de ne pas me mettre à pleurer devant Adam, tâche qui s’avéra finalement plus compliquée qu’il n’y paraissait à première vue… Cependant, à coups de caresses et de paroles encourageantes, le jeune homme finit par réussir à me calmer… Mes pulsations cardiaques revenaient peu à peu à la normale, et il me sembla même que ma gorge se dénouait un tant soit peu… Pourtant, j’allais bien. Physiquement je veux dire… Aucune blessure, même pas un coup à la tête, une écorchure ou quoique ce soit… Même pas une gorgée d’eau qui m’était rentrée dans les poumons (il faut dire que j’avais cessé de respirer, et que j’avais conservé les lèvres hermétiquement closes !), pas de traumatisme crânien, rien du tout. Pas le moindre petit bobo… Juste… Une peur bleue ! Avançant doucement ma tête vers lui, je vins recoller mon front contre le sien… J’aimais ce contact. Il avait quelque chose de rassurant, et d’apaisant… Une fois encore, et sans avoir cette fois à prononcer le moindre mot, Adam réussissait à me calmer… Je me souvenais encore de la fois où Jonathan et moi étions allés prendre un bain de minuit… A ce moment, le jeune homme ne savait rien de ma peur de la noyade, et il s’était amusé à rester en apnée sous l’eau, le plus longtemps possible. J’avais paniqué, hurlé, et lorsqu’il était ressortit hilare, je l’avais frappé de toutes mes maigres forces (ce n’est pas avec mon poids que j’aurais pu lui faire mal !), le visage baigné de larmes, hurlant qu’il n’était qu’un abrutit, qu’il aurait pu mourir, et qu’il m’aurait laissé toute seule, seule, seule…
    Lorsque j’avais plongé mon regard dans celui d’Adam, une sorte de déclic s’était déclenché dans mon esprit et, sans savoir pourquoi, j’avais avancé encore un peu ma tête, jusqu’à venir coller mes lèvres contre les siennes, échangeant avec lui un doux et simple baiser… Mais rapidement, je me sentis gênée de cette action, et recula, rougissante, avant de me relever, époussetant le sable qui s’était collé à ma peau… « Ça va, pas de problème… » Je me sentis soudain très conne, et me tourna vers lui, lui adressant un petit sourire gêné… Ce n’était pas la première fois que nous nous embrassions ! Ce n’était pas comme si ça signifiait quelque chose, du genre « ouais, on s’est embrassés, maintenant on sort ensemble, on va se marier et avoir des enfants ! », bien sûr que non, loin de là… Je ne pouvais pas nier le fait que le jeune homme était attirant, doux, et gentil mais… Il y avait toujours un mais. PUTAIN de mais ! « En tout cas, je crois qu’on va rester tranquille sur la plage et éviter la mer pour un petit moment. » Je regagnais ma serviette, et me tourna vers lui alors que je venais de m’y asseoir en tailleur…

    « Tu sais, si tu veux y retourner, ça ne me dérange pas… Je resterai à lézarder au soleil ! Je n’veux surtout pas t’empêcher de t’amuser, ou que tu passes une mauvaise après-midi à cause de moi… Si tu veux qu’on retourne dans l’eau, on y retourne ! »

    Après tout, c’est comme avec les chevaux : après une chute, il faut remonter, sinon, on ne remonte jamais. Et j’aimais l’eau. J’aimais l’océan, j’aimer le baigner, nager, jouer dans les vagues… Paradoxalement, j’adorais l’eau, et elle me faisait peur… C’était comme les gens qui éprouvaient cette fascination pour le feu… A la fois beau, et dangereux… Le revers de la médaille…
    Je fermai les yeux, et m’allongea sur le ventre sur ma serviette, croisant les bras sous ma tête, afin d’y poser ma tête, mais de pouvoir toujours regarder le jeune homme qui semblait décidé à rester à mes côtés… Je lui souris lentement et soudain, je plongeai la main dans mon sac à main, en sortit mon appareil photo numérique, l’alluma et le photographia avant même qu’il n’ait eu le temps de dire quoique ce soit. Je posai l’appareil à mes côtés, avec un sourire.

    « Et voilà, comme ça, je t’ai aussi ! »

    Cet appareil ne quittait jamais mon sac à main, et il regorgeait de photos plus ou moins « dossier »… Tout ce que j’aimais, appréciais, trouvait beau, digne d’une photographie, s’y trouvait. C’était désormais au tour d’Adam de voir sa tête apparaître dans mon appareil… Chaque fois qu’un coup de blues se faisait sentir, chaque fois que je sentais que j’avais le cœur gros, je sortais mon appareil, m’installait sur mon lit avec un chocolat chaud, et regardait toutes mes photos. Je vous assure que j’avais essayé tous les remèdes possibles. Musique, danse, films, glace, alcool, drogue, sensations fortes… Et rien ne me remontait plus le moral que mon appareil. C’était une sorte de bouée de sauvetage, un phare dans la nuit noire… Quand je regardais ces photos, je me souvenais de tous les bons moments que j’avais vécu, et j’étais soudain persuadée que d’autres bons moments m’attendaient… Et je retrouvais rapidement le sourire. Un meilleur remède que la glace Ben & Jerry’s, et pourtant rien n’était meilleur que cette glace ! (après tout, c’était « Ben & Jerry’s, la glace meilleure qu’une glace ! »© )

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 18:41

Adam avait fini par se lever à son tour, tandis qu’Amy était debout et semblait regretter de l’avoir embrassé. Il avait un peu de mal à comprendre sa réaction, mais il ne faut toujours chercher à comprendre. Chose certaine, si elle regrettait de l’avoir embrasser, ce n’est pas très bon signe pour lui, encore une fois. Alors à son tour, il se nettoyait un peu et constatait un peu plus son éraflure et le sang qui s’en écoulait que très légèrement et il avait l’impression d’avoir un bleu quelque part dans le dos aussi. Si Amy s’installe à nouveau sur sa serviette, lui, il ramasse son gilet, qu’il secoue comme il peut et qu’il finit par remettre, pour ensuite remettre ses pantalons. Au pire, il enlèvera tout ça s’ils décident de retourner ce baigner, mais pour tout de suite, il n’en était pas partisan. D’abord, il ventait beaucoup, la marée est montante et l’eau est froide en plus, alors une mer aussi froide qu’agitée, ça ne lui dit trop rien et pas envie qu’Amy est une autre peur bleue non plus. Il tirait un peu sur son gilet essaya son capuchon, rien que pour voir s’il restait du sable, non, alors il l’enleva à nouveau. Au moins, ça le protégeait du vent. Il attarde ensuite son regard qui sur celle qui semble presque pressée de retourner dans la mer. Elle restait donc indémontable.

-J’ai bien envie de lézarder un peu moi aussi et puis, j’aime pas trop la température de l’eau.

Adam et l’eau froide, ça n’a jamais été une grande histoire d’amour. Il se rassoit sur le sable, les bras autour des genoux et jette un petit coup d’œil à Amy qui est maintenant allongée sur le ventre, à se faire bronzer. Adam était pensif, il repensait un peu au baiser, entre autre. Puis, tandis qu’il fixe l’océan, il ne remarque pas trop la jolie fille à ces côtés qui sort un appareil photo et qui prend un cliché du beau blond, qui s’en aperçoit qu’après-coup. Curieux, il se tourne vers elle.

-Je peux voir le résultat?

La photo était quand même bien, de son avis en tout cas. Mine de rien, il avait un beau profil! Narcisse se calme, mais comme Amy dépose l’appareil photo, il le prend à son tour et sans vraiment le dire lui non plus, il prend une photo d’Amy, puis, lui montre le résultat à son tour.

-Regardes-moi cette jolie fille que j’ai pris en photo.

Dit-il sur un petit air amusé. Puis, il se couche à côté d’elle, tout près et tout sourire, il tend le bras au-dessus d’eux et il prend un cliché d’eux, ensemble. Il regarde encore une fois le résultat et montre le tout à Amy. Elle était pas trop mal celle-là non plus. Après quoi, il lui rend l’appareil ou la laisse faire ce qu’elle veut avec, bref, lui, il avait pas mal fini, mais il engage une nouvelle conversation avec la belle blonde.

-Et toi, quels sont tes projets cette année, à part finir les études bien entendu?
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 19:21


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    « J’ai bien envie de lézarder un peu moi aussi et puis, j’aime pas trop la température de l’eau. » Je ne sais s’il dit ça pour justifier le fait qu’il ne retourne pas dans l’eau et reste avec moi, ou si vraiment la température de l’eau le dérange, mais je lui en suis reconnaissante. Je n’avais pas spécialement envie de retourner dans l’eau, mais je ne voulais pas freiner le jeune homme ! Après tout, il était venu à la plage, et ce n’était pas une fille : les filles, ça reste à bronzer, à parler vernis et lire des magazines, et mater les jolis garçons derrières leurs verres fumés (si si ! pourquoi vous croyez qu’on porte d’imposantes lunettes de soleil ? Pour pouvoir observer à loisir vos abdominaux sans vous donner de faux espoirs !). Je lui adressais un sourire, tandis qu’il s’installait à mes côtés. Son regard était posé sur l’océan, et je saisis cette opportunité pour le photographier. Il était beau dans cette position, songeur, pensif… L’esprit occupé… Il était ailleurs, et ce petit air mélancolique le rendait particulièrement craquant… Lorsque le cliché fut sauvegardé dans ma carte mémoire, il sembla se rendre compte de ce que je venais de faire, et tourna la tête, curieux… « Je peux voir le résultat ? »

    « Nan ! Interdit ! »

    Je mis l’appareil photo hors de la portée de ses mains, en riant, mais il s’avança au-dessus de moi, et s’en empara. Je fronçai les sourcils, murmurant un « Maaaaaaaaaaais ! » indigné. Mais il semblait plutôt satisfait du résultat au vu de son expression, ce qui me fit sourire doucement. Jusqu’à ce que tout du moins il retourne l’appareil photo, et appuie sur le bouton. « Regarde-moi cette jolie fille que j’ai pris en photo. »

    « Noooon ! Il ne faut pas me prendre en photo ! »

    Je jetai cependant un coup d’œil au cliché. Si je n’avais pas su que c’était moi, j’aurais sans doute réagit en disant : Ouf ! Elle est bonne elle ! De longues jambes fuselées délicatement repliées, un ventre plat, une poitrine plutôt généreuse, le tout moulé dans un bikini blanc qui faisait ressortir le blond de mes cheveux, et la couleur délicieusement dorée de ma peau… Je dois bien reconnaître que je n’étais pas si mal que ça…
    J’eus un petit rire, et lorsqu’Adam s’allongea à mes côtés, je m’avançai plus encore, de façon à me retrouver coller à lui, et déposa mes lèvres sur sa joue alors qu’il prenait une photo de nous deux cette fois… Nous étions trop mignons comme ça, et je lui adressai un grand sourire, et reprenant mon appareil photo. « Et toi, quels sont tes projets cette année, à part finir les études bien entendu ? » Je haussai les épaules… A vrai dire je… je ne savais pas. Pas vraiment. Je n’avais pas une idée précise de ce que je voulais faire cette année.

    « Tu sais… Finir ma troisième année… Passer en master… Profiter de ma jeunesse tant que je le peux encore… Sortir, faire la fête, bosser, partir en week-end avec des potes, aller faire un tour du côté de L.A. pour le Spring Break, bosser, faire la fête… La vie étudiante quoi ! »

    Je partis d’un petit rire. A vrai dire, il m’arrivait encore de me demander ce que j’allais faire. Je faisais des études de droit, très bien. Je voulais devenir avocate. Très bien. Je voulais retourner à Los Angeles, c’était plus que certain… Mais il m’arrivait encore de me questionner… Parfois, je paniquais quand je voyais que certaines personnes avaient déjà tout un parcours tracé dans leur tête. J’avais 20 ans. J’avais le temps de vivre, de me tromper, de revenir en arrière…J’avais le temps de faire des erreurs, je n’étais pas obligée de déjà savoir tout, tout, n’est-ce pas ?

    « Et toi ? A part devenir le meilleur étudiant de ta promo et quitter l’université avec les honneurs je veux dire ? »

    Je lui souris gentiment. Je savais bien qu’il ne restait plus longtemps au jeune homme entre les murs de l’université… Bientôt, il ne serait plus étudiant, mais diplômé, à moins qu’il ne décide de prolonger ses études (après tout, le doctorat était disponible après le master, et la thèse encore après !). Ça ferait sans doute bizarre de ne plus croiser le jeune homme dans les couloirs de l’université… Souvent, je me tournai vers lui lorsque j’avais des questions sur des éléments des cours, car il était (vous l’aurez compris) dans la même section que moi, à un niveau plus avancé cependant, et avait donc déjà vu et travaillé ce que j’allais étudier cette année… J’étais bonne élève et n’avait nul besoin d’un tuteur, cependant il m’arrivait de me tourner vers lui, même si au début j’avais eu peur de le déranger… Forcément, les choses seraient différentes par la suite…

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 19:58

Adam ne pouvait pas savoir qu’il avait l’air particulièrement beau. Il était surtout naturel en ce moment, mais il se dit que si Amy le prend en photo, c’est qu’il doit soit être drôle, soit être beau en ce moment. C’était peut-être un mélange des deux. Curieux de voir ce que ça donnait, voilà qu’elle ne veut pas lui montrer. Il rigole et s’étire le bras, elle recule le sien, bref, bientôt, le voilà presque à quatre pattes au-dessus de la Californienne en train de chercher à attraper l’appareil dont il finit par se saisir, esquissant alors un beau sourire triomphant. Il se laisse retomber et regarde la photo. Effectivement, elle était bien. Aussitôt après, il prend Amy en photo et elle n’était pas vraiment contente de se faire prendre en photo et le jeune français se marrait bien. C’était drôle de la voir qui ne veut pas se faire prendre en photo. Depuis quand? D’abord, elle est jolie et puis après, elle n’a pas l’air ridicule en ce moment. En tout cas, il se marrait bien mais tourne l’appareil pour qu’elle voit à l’écran le résultat de la photo, question qu’elle constate de quoi elle a l’air et c’est drôle, mais tandis qu’elle se regardait, tout à coup, elle ne se plaignait plus trop d’avoir été prise en photo.

Comme il se couche un peu plus, Amy se colle contre lui et il passe son bras libre autour d’elle. Mine de rien, il aimait bien cette proximité. Il eut même droit à un baiser sur la joue et il avait un petit sourire sur le visage quand il prit la photo, Amy toujours contre lui à ce moment. Voilà qui était quand même mieux de l’avoir ainsi contre lui plutôt que juste avant de se faire écraser par une vague de grande dimension. Il lui rend ensuite son appareil photo et la regarde un peu. Il régnait un petit silence qui n’était pas inconfortable, mais il était quand même curieux d’entendre Amy sur les projets qu’elle pouvait bien avoir. L’an passé, ils avaient bossé toute l’année sur le défilé pour voir l’événement avoir lieu et être couronné de succès. Cette fois, Adam n’était plus président, après près de deux ans et demi de règne et de son côté, il n’avait que des projets simples.

Comme elle était toujours près de lui, il caressait encore doucement son dos, non pas pour la rassurer cette fois, mais enfin, il aimait bien caresser son dos et il ne s’en privait pas. S’il sent qu’il suscite un malaise, il arrêtera. Il apprend alors qu’Amy non plus n’avait pas de grands projets en tête. Elle parlait de passer au master, la fameuse maîtrise. Il eut un petit air étonné. De son côté, il ferait peut-être une maîtrise un jour, mais certainement pas tout de suite. Quand elle parla de profiter de sa jeunesse, il eut un petit sourire amusé. C’est certain qu’il ne faut pas perdre ces bonnes habitudes! Aller à L.A. pour le Spring Break? Difficile à dire où il en sera au mois de mars, mais il ne dirait pas non à des vacances en Californie lui non plus. Il place cette idée quelque part dans sa tête, au cas-où.

-Profiter du temps qui te reste à G.A. quoi. C’est bien correct comme projet. Tu comptes encore organiser un défilé de mode pour levé des fonds ou…?

Question qui l’intriguait. Lui, si on le demandait dans le comité organisateur, il y songerait, mais si on ne le demande pas, il n’ira pas se porter volontaire non plus. Bientôt, elle ne tarde pas à lui retourner la question et il se passe la main dans les cheveux. Il rigole aussi à ce qu’elle ajoute.

-Peut-être bien… mais pas de master pour moi en tout cas. Après le diplôme de premier cycle, je vais m’inscrire pour le barreau, le passer, faire mon stage ici, aux USA. Après, je verrai si je rentre en France ou non. En tout cas, d’ici là, je suis toujours dans l’équipe de soccer, moi aussi, je veux fêter et tout ça, me trouver une petite amie, ce serait bien aussi. Rénover mon appartement dans le Queens, ce serait un plus.


Adam était célibataire, mais il ne voulait pas rester célibataire toute sa vie et d’ailleurs, il ne s’en cachait pas vraiment. Après, il ne fallait pas nécessairement forcer le destin, mais il a quelques filles en vue et si ça devient plus sérieux avec l’une d’elle, il en sera le premier heureux.

-En tout cas, si t’as besoin d’aide pour tes cours, hésites pas à me demander, ça me fera plaisir de t’aider.
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 20:32


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    Je sentais la main du jeune homme toujours posée sur mon dos, remonter et redescendre lentement le long de ma colonne vertébrale. Ce contact avait le don de m’électriser, et c’était plutôt plaisant, je dois bien le reconnaître… Un peu plus, et je me calais contre lui, afin de m’endormir dans ses bras… J’aimais bien m’endormir dans les bras des gens. Je ne saurais pas vous dire vraiment pourquoi, mais j’aimais sentir un corps chaud contre le mien. Il n’y avait pas forcément quelque chose de sexuel derrière, plus jeune, c’était contre ma meilleure amie, enfin, ancienne meilleure amie, car cette dernière m’avait abandonné au moment où j’avais le plus besoin d’elle, que je m’endormais… Contre Jonathan. Contre des amis… Des amies… Pas de distinction avec moi ! Tant que le corps était chaud et que les mains ne se baladaient pas sans ma permission sur mes fesses, mais seins ou… ailleurs !, tout allait bien. Toujours dans cette position, je relevai les yeux vers… J’étais bien comme ça, dans ses bras… Bien sûr, si des gens passaient, ils risquaient de nous prendre pour un couple d’amoureux en train de s’enlacer tendrement sur la plage, et nous n’en étions pas là… Bon, d’accord, c’était un peu un rendez-vous, et après tout nous nous étions embrassés, mais je ne savais pas très bien moi-même où j’en étais, et pour le moment, je préférais m’abstenir de toute tentative, de quoique ce soit. Pas tant que les choses ne seraient pas claires dans ma tête et dans mon cœur en tout cas… « Profiter du temps qui te reste à G.A quoi. C’est bien correct comme projet. » Je lui souris, dévoilant par la même occasion mes dents blanches parfaitement alignées.

    « Ce n’est sans doute pas ce que les profs souhaiteraient entendre, et pourtant… »

    La vie est ainsi faite. Nous agissons en jeunes adultes inconscient et irresponsables bien souvent, préférant profiter de chaque instant plutôt que de nous focaliser sur notre avenir… Après tout, on nait, on vit, on crève. Autant vivre à fond non ? Ce n’est pas à 70 ans que nous allons pouvoir aller en boîte, faire de soirées sur la plage, nous envoyer en l’air dans les toilettes d’un avion (si vous n’avez jamais essayé, je vous le conseille : c’est le pied intégral !) [b] « Tu comptes encore organiser un défilé de mode pour lever des fonds ou… ? »
    Je restai songeuse à cette idée… J’avoue que ça me tentait bien. L’année dernière, nous avions réussi un véritable tour de force, et je dois bien reconnaître que je rosissais encore de fierté en y repensant… Un mince sourire vint éclairer mon visage, tandis que mes yeux pétillaient…

    « Qui sait… Après tout, nous nous étions bien amusés l’année dernière, et ça avait été un franc succès ! On forme vraiment une team de choc tous les deux ! »

    Je lui tirai la langue, et ris doucement. Et bien, quoi ? C’était vrai ? Lui et moi, nous faisions des étincelles lorsque nous combinions nos idées, son sérieux, ma grande expérience des défilés, et mon enthousiasme sans borne (j’étais une véritable pile électrique quand je me lançai corps et âme dans quelque chose, ce n’était pas de ma faute !)
    La conversation continua sur les projets du jeune homme, et je fus plutôt étonnée de constater qu’il ne souhaitait pas continuer jusqu’au master… Il en avait en tout cas toutes les capacités intellectuelles ! « Peut-être bien… mais pas de master pour moi en tout cas. Après le diplôme de premier cycle, je vais m’inscrire pour le barreau, le passer, faire mon stage ici, aux USA. Après je verrai si je rentre en France ou non. » En France ? De l’autre côté de l’océan… Ça semblait si loin… « En tout cas, d’ici là, je suis toujours dans l’équipe de soccer, moi aussi, je veux fêter et tout ça, me trouver une petite amie, ce serait bien aussi. Rénover mon appartement dans le Queens, ce serait un plus. » Je souris.

    « Et bah, t’as déjà de plus grandes ambitions que moi ! Moi ça se résume à deux choses : études et fête ! »

    Je secouai doucement la tête. C’était bien d’avoir des projets… Moi je refusais d’en avoir. Pourquoi ? Parce que si je commençai à faire des projets, je craignais de m’y enliser, et de ne jamais pouvoir atteindre mes buts, et de me retrouver coincée à New-York. Chose qu’au fond de moi je ne voulais pas. Ce serait toujours Los Angeles. Toujours. Même si New-York était une belle ville, et que j’y avais rencontré de formidables personnes ! « En totu cas, si t’as besoin d’aide pour tes cours, hésites pas à me demander, ça me fera plaisir de t’aider. » Je me tournai vers lui, et un sourire songeur passa sur mes lèvres. Nos visages étaient très proches l’un de l’autre, et j’effleurais son nez du mien, plissant les yeux en guise de sourire.

    « Merci… Et toi, si tu as besoin d’une supportrice pour tes matchs de soccer… »

    Je me redressai d’un bond, et me mit à enchaîner différents mouvements propres à ceux des pompom girls, avec un grand sourire, encourageant un Adam invisible transpirant de sueur et courant après une balle toute aussi invisible. Je jetai un coup d’œil au jeune homme, et vis que j’avais réussi à le dérider. Fière de l’accomplissement de ma mission, je me laissais retomber avec douceur à ses côtés.

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 21:13

Inutile de dire que la peau d’Amy était agréable à caresser et comme elle ne se plaignait pas, ni ne semblait mal à l’aise, il continuait, toujours avec la même douceur. Ils étaient bien là, mieux que quand ils étaient sous l’eau, emportés par la vague en tout cas!

-Si on écoutait les profs, on serait tous des moines.

Ajouta-t-il. Même lui, qui est relativement un bon élève, ne fait pas toujours tout ce qu’ils disent. À un moment donné, c’est bon pour l’esprit de s’occuper à autre chose qu’à étudier, c’est du moins son avis général sur la question. Même durant une semaine d’examen, il essaie de s’accorder une sortie, d’aller au cinéma, n’importe quoi, rien que pour relaxer son cerveau à travers ce rush auquel on se demande toujours si on va survivre ou non.

Amy comptait-t-elle travailler encore sur le défilé? Tout était monté maintenant, répéter l’exploit allait être moins dure, quoique des imprévues peuvent faire surface. L’an passé, Adam était l’animateur et elle gérait plus comment le tout se passait en coulisse et la jeune femme avait dit son mot sur toutes les tenues et le choix des mannequins aussi. Amy avait beaucoup de goût et il fallait reconnaître que son expérience tirée de la côte ouest avait emmené une couleur plus qu’original à tout ça. Bref, ça avait été un succès.

-C’est certain han, deux beaux blonds qui se mettent ensemble…


Il eut un petit sourire amusé et se dit qu’elle verra bien. Ça avait lieu à l’hiver normalement et assez tard dans la deuxième session universitaire de l’année, quelque part au moins de mars, un truc du genre, alors elle avait le temps d’y penser avant de s’engager. Après quoi, il raconte un peu ces projets et même s’il aime les études, Adam a hâte de travailler. Il a déjà fait quelques stages et c’est certain qu’il a un peu plus de projets que celle étendue à ces côtés.

-Tu t’en trouveras bien, je ne m’en fais pas pour toi.

Leurs visages tous proches, leurs nez se frôlaient, de loin, ils étaient sans doute mignon à voir mais Adam se souciait bien peu de la vision qu’ils pouvaient offrir. Avec le bruit des vagues, le beau soleil, le bruit de la mère, c’était typique mais oh combien agréable. À ce qu’elle dit, il esquisse un sourire et ajoute alors :

-On n’a jamais trop de supportrice tu sais.

La tentation de l’embrasser était grande, mais il n’eut pas à résister longtemps, puisqu’Amy bondit sur ces pieds et Adam reprend une position comme assise, les mains un peu chaque côté de lui, vers l’arrière. Il regarda alors la jolie blonde faire des mouvements de cheerleaders et rit de bon cœur. Comme elle reprend place à côté de lui après, il la regarde un peu et ne peut pas faire autrement que de demander :

-Est-ce que t’as déjà été une cheerleader ou…?
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyLun 19 Sep - 23:45


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    « Si on écoutait les profs, on serait tous des moines. » Je hoche la tête doucement… Si nous écoutions les adultes… On se coucherait tôt, on se lèverait tôt, on prendrait des repas équilibrés, on ne sortirait pas, on ne boirait pas d’alcool, on ne fumerait pas, on ne coucherait pas avant le mariage… Si nous écoutions les adultes, nous ne vivrions pas ! Et ce serait un beau gâchis non ? Être raisonnable était peut-être source de joie dans les années 60, mais aujourd’hui, tout était dans l’excès. Fête, boissons, rires, sorties… Tous les plaisirs de la vie, c’était à fond, ou pas du tout… Comme je le disais souvent : quitte à se damner, autant le faire à fond et avec classe ! « C’est certain han, deux beaux blonds qui se mettent ensemble… » Je me mis à rire… C’est que c’était particulièrement tendancieux ce qu’il venait de dire…

    « Ouais, toi et moi, on vend du rêve ! »

    La conversation dévia rapidement sur les talents de footballeur (c’était ainsi qu’on disait en Europe !), et alors qu’il me lançait un : « On n’a jamais trop de supportrice tu sais. », je me relevai d’un petit bond agile, et enchaîna quelques mouvement digne d’une cheerleadeur, ce qui eu pour effet de le faire rire. Je m’assis sur ma serviette, à l’instar de lui, et lui adressa un grand sourire. « Est-ce que tu as déjà été une cheerleader ou… ? » Je secouai la tête de bas en haut. Eh oui ! J’avais porté un uniforme et supporté l’équipe de mon lycée à grands cris, tout en me déhanchant sur des musiques entraînantes, chauffant les stades, j’avais scandé le nom de l’équipe, monté des chorégraphies…

    « Je suis entrée dans l’équipe au début de ma deuxième année au lycée. Une amie m’avait poussé à audioner, en me disant que ce serai drôle et… ils ont retenus ma candidature… Mais je suis partie l’année d’après, lorsque… »

    Lorsque Jonathan était partit, me laissant sombrer, sombrer et encore sombrer lentement dans ce que les adultes appellent « dépression », et ce que j’appelle « avant-goût du cimetière ». Durant six longs mois, je n’avais été qu’un cadavre ambulant, blafarde sous mon fond de teint (je m’y étais finalement mis, car je ne sortais même plus profiter des bains de soleil, et ma peau perdait peu à peu sa couleur naturellement bronzée de Californienne), le nez qui avait une fâcheuse tendance à saigner, à force de toute la coke que j’ingurgitais, mon estomac qui s’était rétrécit car je ne me sustentais plus que le stricte nécessaire… Un vrai zombie. Mais c’était terminé maintenant. Tout ça, c’était… derrière moi…

    « C’était sympa… Ça fait toujours de nouvelles expériences ! »

    Je remis en place le haut de mon maillot de bain, et poussa un soupir…

    « Je vais avoir la marque du maillot dans le dos… »

    Vu le soleil qu’il y avait, je me doutais que j’allais sans doute reprendre encore quelques couleurs… Rien de bien méchant, juste de quoi parfaire ma peau délicieusement bronzée, mais j’allais avoir la marque dans le dos… Sur les plages de L.A., ou d’Ibiza, nous avions l’habitude avec les filles de détacher le haut de notre bikini lorsque nous nous mettions sur le ventre afin de bronzer. Ca évite les marques moches. Evidemment, l’inverse n’était pas vraiment possible : nous n’allions tout de même pas faire du topless sur les plages (quoique bon nombre de personnes le faisait !) : nous ne voulions pas déclencher d’émeute voyons !
    Je m’étirai comme une panthère, avant de me laisser tomber sur ma serviette avec un petit soupir d’aise… Je tournai la tête vers le jeune homme, fermant un œil afin de le voir correctement, et d’empêcher les rayons de m’éblouir, et lui souris.

    « Tu sais que ça te fais une auréole ? Tu aurais presque l’air d’un ange ! »

    Je lui tirai la langue, et mes doigts attrapèrent une mèche de mes longs cheveux blonds, tandis que je me mettais machinalement à l’entortiller autour de mon index… Je fixai le ciel. Ma respiration était lente, calme, et mon ventre se soulevait et s’abaissait légèrement… Si j’avais eu les yeux fermés, et si mon doigt n’avait pas accompli cet incessant mouvement d’entortiller/désentortiller, on aurait presque pu penser que je dormais…
    Je tournai doucement la tête vers le jeune homme, qui avait imité ma position, s’allongeant lui aussi.

    « Le ciel est magnifique aujourd’hui… » murmurai-je.

    Mais lorsque je tournais la tête, je constatais que ce n’était pas sur le ciel que son regard était porté, mais sur moi… Je me mordillais la lèvre, légèrement nerveuse, et stoppa le mouvement de mon index…

    « Qu’est-ce qu’il y a, j’ai quelque chose sur la figure ? » demandai-je en portant la main à ma joue…

    S’il fixait ainsi mon visage, ce n’était pas pour rien… N’est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyMar 20 Sep - 0:46

Qu’elle le veuille ou non, si Adam et Amy se mettait ensemble, c’est certain que quelques personnes iraient crier au cliché. Le beau blond footballeur avec la belle blonde Californienne, c’est typique ça non? Les deux en droit en plus, c’est encore pire ça. Au commentaire qu’elle lâche alors, il eut un rire, plutôt amusé lui aussi. Vendre du rêve? Eux, ils incarnent le rêvent américain, c’est certain, manquerait plus que le chien, les enfants et la belle maison.

Amy avait-elle déjà été une cheerleader en plus? Hey bien oui, ce qu’il ignorait d’ailleurs. En même temps, cela ne l’étonnait pas tant que cela, elle avait le profil et rien que l’imaginer en tenue de pom-pom girl c’était… du fantasme! Elle raconte comment elle a rejoint ce sport et comment elle s’y est investie, puis, quelque chose est arrivée et à l’évidence, elle avait dû arrêter. D’ailleurs, elle ne finit pas sa phrase, ce qui pousse Adam à demander :

-Lorsque?

En tout cas, elle y avait vécu de belles expériences et il acquiesça, ne pouvant qu’être d’accord. Adam avait toujours été dans une équipe sportive, toujours dans le même sport en plus. On y découvre l’esprit de camaraderie, le jeu d’équipe et tout un tas d’autres choses et les filles aiment ça en général, un mec qui fait du sport, alors c’est bon moyen d’avoir la cote. Adam, faire ça pour les filles? Plus maintenant, mais vers l’âge de seize ans vous savez, il ne le faisait pas pour les beaux yeux du coach et c’est le cas de le dire.

-C’est certain… Ça ne te disait pas de rejoindre les cheerleader de GA?

Elle devait avoir passé l’âge en quelque sorte. Il y a des choses qu’on fait pendant un temps qu’on ne se voit pas faire plus tard. Après quoi, il regarde Amy se placer le bikini et tout ça, un petit sourire en coin. Ah mais quel joli spectacle, c’était difficile d’en détourner les yeux. Adam de son côté était toujours comme assis et profitait du soleil. Celle à ces côtés passe une remarque et il esquisse un sourire amusé à ce qu’elle dit. L’auréole, un ange? Bon sang, elle doit avoir oublié la réputation du beau blond, reconnu pour avoir trompé sa petite amie avec une vilaine fille, ce qui a fait de lui un vilain garçon. Point commun qu’Amy et lui partage d’ailleurs et elle le sait, puisqu’Adam lui a déjà dit, dans un passé pas si lointain.

-Presque…

Il y a ajoute un clin d’œil et enlève son gilet, parce qu’il avait chaud et quand il se recouche, c’est un peu plus près d’Amy, tandis qu’il fixait le soleil. Son bras était tout contre le sien et comme elle, il observait le ciel et à ce qu’elle dit, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle lui enlevait les mots de la bouche. Alors plutôt que de répondre, il tourna la tête vers elle et il la détaillait de son regard attentif. À ce qu’elle dit alors, comme nerveuse, il esquisse un doux sourire et tend la main pour caresser la joue d’Amy, un petit instant, puis l’enlever.

-Je te trouve très belle, c’est tout. Je t’ai toujours trouvé belle.


Un vrai Français parfois, mais il le pensait et son regard était ancré dans le sien.
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MessageSujet: Re: Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam Toi, moi, les vagues... |HOT| [ft. Adam EmptyMar 20 Sep - 1:29

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    Vendre du rêve… Incarner le couple par excellence… Tout ça, je l’avais déjà vécu une fois. Une seule. J’y avais cru, de toutes mes forces. Je l’avais rêvé, imaginé, presque touché du doigt. Et tout s’était évanouit. Alors le rêve, c’était fini pour moi… « Lorsque ? » Je tournai la tête vers le jeune homme et, très très vite, l’espace d’une micro seconde, un voile triste passa dans mon regard. A la limite du désespoir peut-être. Mais rapidement, je tentai un petit sourire, afin de faire comme si tout allait bien…

    « Lorsque j’ai tout lâché parce que rien ne me motivait… »

    C’était la vérité. Je n’avais plus goût à rien à partir de ce moment-là. J’avais tout tenté pour essayer de me prouver que j’étais encore vivante. Tout. Mais rien ne me motivait. Je n’arrivai même pas à me lever le matin. Je n’avais envie de rien, à part de lui. Qu’il revienne, qu’il revienne ! C’était la seule chose que je voulais. Je voulais revoir son sourire, je voulais sentir ses bras se refermer autour de moi, je voulais qu’il me serre contre lui et me dise que tout ça ce n’était que du passé, je voulais qu’il me pardonne, qu’il revienne ! Je voulais sentir son odeur, entendre sa voix, sentir ses lèvres se poser sur les miennes, ses mains parcourir mon corps. Je voulais que mon cœur se réveille, se remettre à battre. Je voulais l’impossible. Jonathan n’est jamais revenu. Il m’a abandonné. Et moi, je mourrais, à petit feu. Je sombrais jours après jours, et les gens assistaient sans le savoir à mon naufrage. Une seule personne s’en était rendue compte, et a bataillé pour me faire relever la tête hors de l’eau. Il suffit parfois d’une personne pour vous sauver… Juste… De LA bonne personne. J’avais eu la chance de l’avoir à mes côtés. Peu de gens ont cette chance, et nombreux sont ceux qui coulent à pic sans que personne n’entende leur cris de détresse muet.
    Je déviais la conversation sur un sujet plus joyeux, et Adam rebondit à son tour. « C’est certain… Ca ne te disait pas de rejoindre les cheerleader de GA ? » Je fis non de la tête, et porta mon poing à ma poitrine, donnant un petit coup avant d’en donner un second en formant le signe « peace » avec deux de mes doigts.

    « Jamais je ne pourrai supporter une autre équipe que celles de L.A ! »

    Et oui ! On est fan ou on ne l’es pas ! Il n’y a pas de demi-mesure et, comme le dit si bien une certaine personne dont le prénom commence par « J » et se finit par « onathan », je ne fais pas les choses à moitié !
    Remettant en place mon bikini, je ne remarquai même pas le regard d’Adam qui glissa le long de mes seins, suivant le mouvement de mes mains afin de remettre en place le morceau de tissu blanc. Après m’être allongée, je lui fis remarquer qu’il avait l’air d’un ange avec une auréole au-dessus de la tête, ce qui eu pour effet de le faire sourire. « Presque… » Je penchai la tête sur le côté, comme si je réfléchissais, et souris doucement.

    « Mmm… De toute façon, les anges, c’est ennuyeux à mourir ! »

    Reconnaissez-le, quoi de plus casse pied qu’un garçon parfait, gentil, qui vous dis je t’aime quand vous le voulez, vous complimente même quand vous êtes moches, vous fait la cuisine, vous apporte vos petits déjeuners au lit, vous chante la sérénade… Oui, d’accord, le prince charmant. On en a toutes rêvées. Et bah vous voulez que je vous dise ? Il ne vient jamais. Ou alors, quand vous l’avez trouvé, celle qui se croyait princesse se découvre en fait être la vilaine belle-sœur, et fait quelque chose qui fait fuir le prince charmant à tout jamais. Le voilà votre conte de fée !
    Intriguée par le regard qu’il me lançait, je l’interrogeais, me demandant si j’avais quelque chose sur le visage pour qu’il me regarde aussi fixement… Sa main effleura doucement ma joue, et je me sentis soudainement électrisée par ce contact… « Je te trouve très belle, c’est tout. Je t’ai toujours trouvé belle. » A la seconde où il prononçait ses mots, mes joues virèrent rouge, et je baissai les yeux, autant qu’on pouvait baisser les yeux lorsque l’on est allongée à quelques centimètres de quelqu’un… Ma gorge se noua, et je relevais timidement mes grands et beaux yeux bleus vers lui, un sourire timide lui aussi sur mes lèvres...

    « Je… euh… »

    Y avait-il besoin de dire que son compliment m’avait touché et gêné ? On pourrait croire que j’étais habituée à en entendre à longueur de journée (ce qui en soit était plus ou moins vrai…), mais il n’empêchait que je n’étais pas toujours à l’aise… Et principalement dans ce genre de situation… Ses mots semblaient d’autant plus vrais qu’ils avaient été prononcés avec une douceur et une sincérité déconcertante… Je me mordillais nerveusement la lèvre inférieure, un peu comme une enfant qui serait gênée… heureuse, mais timidement gênée par une révélation… Oui, quelque part, c’était un peu ce que j’étais… Décidemment, il était plus facile de me faire rougir que je ne l’aurais pensé… Rares étaient les hommes qui réussissaient cet exploit, du moins à pareil intensité…

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