![Virées boutiques avec Barbie [Pv] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Virées boutiques avec Barbie [Pv] Ven 6 Aoû - 2:41 | |
| Virées boutiques avec Barbie, ou parce que kidnapping rime avec shopping, rester en vie en entier et habillé comme on l’était au début de la partie relève de l’exploit.[Pv Abby J. Xue] * * * * * [HRP : Y'a mieux, mais bon. En espèrant que ça te convienne. >w<]* * * * * - Dans les rues de Big Apple, 15h09.
L’activité battait son plein dans la capitale de la grosse pomme alors que l’après-midi ne faisait que commencer. Les rues étaient grouillantes de monde : les trottoirs étaient bondés de monde, les terrasses de cafés remplis à rabord, alors que déjà, les éternels embouteillages de la ville mondiale s’intensifiaient comme les gens sortaient de leur semi-léthargie estomatesque – suite à l’heure du déjeuner qui venait de s’achever.
Les bouchons s’amplifiaient de minutes en minutes. Lorsqu’un feu passait au vert, la circulation sur une voie semblait plus fluide, pour se retrouver à nouveau stopper cinquante mètres à peine plus loin. Les automobilistes s’impatientaient sérieusement, et certains avaient peu de sang-froid, et aussi une voix très puissantes. Les bruits de klaxons fusaient de ci de là, alors que les taxis jaunes pétant de la City roulaient au ralenti sur leurs voies, tentant toutes les manœuvres possibles pour éviter de voir leur clientèle se raréfier. Ça, c’était l’enfer, mais c’était aussi New York. Bienvenue chez nous !
Parmi tout ce lot de voitures, pour un œil de passionné, l’une d’entre elle sortait du lot. Pour cause, il s’agissait d’un modèle européen, et plus exactement français. Sur la première file de droite, à une quinzaine de mètres d’un feu, dans une artère principale de la capitale, une Citroën C6 noir aux verres teintés attendait. Au volant, quelqu’un de beaucoup moins français : Monsieur Ning, chinois jusqu’au bout des ongles, majordome de la famille Xue comme son père et son grand père avant lui. Il attendait que la circulation reprenne, intérieurement ravis d’avoir pu aider la jeune Maîtresse Abby dans sa surprise. Il jeta un rapide coup d’œil dans le rétroviseur. L’expression qu’affichait le jeune Maître ne l’étonnait, mais le consternait quelque peu. Résigné, mais atteint par sa peine, il se reconcentra sur la route.
Une dizaine de minutes plus tôt, Jude se trouvait encore au parking de son université, en proie aux sarcasmes d’un japonais à moitié pervers et masochiste. Alors que le jeune homme avait passé une journée tranquille, l’appel qu’il avait reçu de Ning sans qu’il donne la moindre explication l’avait inquiéter. Juste après, c’était le tour de sa sœur, qui lui avait fait comprendre que peut importe son avis, il chanterait pour son prochain clip ; après quoi elle raccrocha. Pour finir, il avait fallu qu’il tombe sur l’autre hurluberlu avec son haschich et ses paradoxes. Autant dire que quand il avait repéré la voiture française, il s’était engouffré dedans en bénissant son majordome de le sortir des griffes de ce malade – mais aussi en le maudissant d’être arrivé trop tard, alors qu’il aurait pu l’éviter.
Jude avait le regard rivé vers l’extérieur, le coude appuyé nonchalamment contre le rebord intérieur qui faisait partie de la porte. Depuis qu’ils étaient sortit de Great Academy, il n’avait pas prononcé un mot ; Ning, poli et facile à vivre, s’était contenté de le saluer d’un mouvement de tête, respectant son silence. Le majordome ne pouvait cependant s’inquiéter de l’état et de la réserve du jeune Maître, même s’il s’abstenait de tout commentaire.
Ce dernier était pensif. Il se laissait vagabonder, songeant à cet après-midi. Il n’arrivait pas à saisir pourquoi il trouvait l’autre japonais intriguant et en même temps si lourd. Ni pourquoi il avait été gêné de l’avoir remarqué appuyé contre un arbre au parc, comme si un regard eu été un crime. Il était tout aussi perdu concernant l’attitude de sa sœur. Pourquoi se montrer si insistante ? Elle savait qu’il n’aimait pas chanter, que c’était une façon pour lui de se sentir vulnérable et complètement crétin. Plus que ça, elle lui demandait l’impossible, car cette chanson ne correspondait pas à son timbre, ni à sa hauteur de voie. Il soupira et baissa la tête. L’après-midi risquait d’être longue ; très longue.
La voiture finit enfin par s’arrêter. Le majordome leva les yeux et regarda le jeune Maître dans le rétroviseur.
- « Jeune Maître, nous sommes arrivés. »
L’asiatique leva la tête et observa dehors. La Citroën était arrêtée devant le trottoir, empiétant quelque peu sur la voie réservée au Taxis. Pile en face de lui, se trouvait la façade d’un des plus grands centres commerciaux de New York. Jude détourna le regard de la façade et fixe son majordome avec une expression signifiant « C’est une blague ? », mais l’air neutre de Ning effaça son doute. Il reporta son attention sur la façade. Une seule question le taraudait : « Pourquoi ? »
Sachant qu’il n’aurait pas droit à plus de détails, il se contenta d’hausser très légèrement les épaules d’un air détaché et sortit de la voiture avant de claquer la porte. Devant lui se dressait l’immeuble dans toute sa grandeur, dans toute sa popularité mais aussi… dans tout ses prix exorbitants ! Il était peut-être là pour son p… Impossible. Ou alors, c’était parce que sa mère avait finit sa derni… Non plus, ça n’allait pas. (…) Non, vraiment, Jude ne voyait pas se qu’il venait faire ici. Jude et shopping étaient deux mots que l’on mettait difficilement dans la même phrase.
Il entra dans le bâtiment, sans idées fixes, pensant juste vagabonder dans ses larges couloirs en jetant un coup d’œil désintéressés aux articles affreusement laids et laidement chers exposés en vitrine.
Au rez de chaussée, lorsqu’on entrait, l’on débouchait sur un carrefour important du complexe au milieu duquel était aménagée une fontaine géante d’un style élégant et raffiné, inspiré des modèles français du 16 que quelques bancs entouraient. Une asiatique aux cheveux ondulés aux reflets roux, habillée de façon distinguée et sortant de la foule de part son maintien, son style et son attitude, était assise sur le rebord de la fontaine. Elle regardait à l’extrémité d’un couloir, jetant un coup d’œil régulier à son portable, non sans nervosité. Cette jeune femme était loin d’être une inconnue. En la voyant, Jude ne put s’empêcher de sourire, un peu exaspéré mais au final content de l’originalité et de la joie de vivre de sa sœur. Il s’avança vers elle et, alors qu’elle ne semblait pas encore l’avoir remarqué, il dit d’un ton taquin :- « Alors Ju’jie, on attend le prince charmant ? »
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