| Sujet: Cher Journal ... Sasha Markovitch Dim 6 Nov - 16:23 | |
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| Sujet: Re: Cher Journal ... Sasha Markovitch Dim 6 Nov - 16:30 | |
| Moi et maman ... ma photo préféré et la seule que j'ai de nous deux. - Spoiler:
My dear grandma. I will always love you. - Spoiler:
Mon chez moi ... - Spoiler:
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| Sujet: Re: Cher Journal ... Sasha Markovitch Dim 6 Nov - 17:01 | |
| 2011-10-05
Cher Journal,
Un tout nouveau cahier pour amorcer mes confidences en ce début de novembre. Je me sens seule ce matin. L'appartement est bien vide sans babouchka. Elle me manque tellement. Parfois j'ai l'impression de la revoir un peu partout dans les pièces ou d'entendre sa voix et puis ensuite j'ouvre les yeux et elle est absente. Elle n'est plus là ... et pourtant si présente encore. Je suis allez lui porter ses fleurs préférés hier. Il y avait un autre bouquet, je crois que c'est mom qui l'a déposé, mais je ne peut le garantir.
Hier j'ai reçu une lettre du département de l'état civil de l'État de New York. J'ai une bonne idée de ce qu'elle contient, mais j'ai pas encore eu le courage de l'ouvrir. Je suis à la fois curieuse de connaître son nom et savoir qui il est, mais j'ai aussi peur. S'il ne voulait pas me connaître, s'il avait honte de moi. Un autre rejet, je pourrait pas le supporter.
Petite je l'imaginais grand et fort, protecteur et aimant. Je rêvais qu'il m'amenait à la foire ou faire du poney. Je l'ai longtemps attendu et il n'est jamais venu. Mon rêve c'est brisé il ya maintenant deux ans quand j'ai su que la réalité était bien loin de ce à quoi je rêvais.
Aujourd'hui tout ce que j'ai a savoir sur lui repose dans cette enveloppe de papier craft sur mon bureau. |
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| Sujet: Re: Cher Journal ... Sasha Markovitch Mar 8 Nov - 22:30 | |
| Attention, le texte qui suit comporte de la violence et des passages ne pouvant pas convenir à certaines personnes. Merci pour votre attention. - Spoiler:
Cher Journal,
3 mois déjà et pourtant c’est comme si c’était hier.
Quand tout est silence autour de moi, j’entends sa voix dans ma tête. Je peu facilement me rappeler ses coups sur ma peau et son odeur, alors je n’ai qu’une envie, c’est de pouvoir tout effacer. Je sais que je n’ai qu’à fermé les yeux et tout recommence …
C’était le 8 juillet. Je me souviens que ce soir là, il fesait particulièrement chaud. Il était pratiquement 23h et je ne trouvais pas le sommeil. Je me souviens que j’ai décidé d’aller faire un tour de moto pour me détendre. L’autoroute était bondée, alors j’ai décidé de prendre les petites routes pour profiter davantage de ma promenade. La vitesse est grissante et je sens le vent contre ma peau. J’adore cette sensation de liberté et de légèreté. Sans m’en rendre compte, je me retrouve rapidement près du pont. J’adore regardé la ville au loin tout illuminé. Je ferme les yeux et je prend une profonde inspiration. Je me sens sereine et détendue, j’ouvre à nouveau les yeux pour repartir, mais il est déjà là. Depuis quand, m’observe-t-il ainsi ? Je n’ai pas le temps de trouvé la réponse que déjà, il se rapproche et je n’ai pas le temps de m’enfuir.
Rapidement, il sort un énorme couteau de son dos et il me force à quitté ma moto pour descendre contre les piliers du pont à l’abri des regards. Je me souviens que j’ai tenté en vain de le supplié et de lui parlé, mais il ne m’écoutait pas. Une fois sous le pont, il m’a plaquée contre le mur de béton et il a commencé avec sa lame à déchirer mes vêtements. J’ai bien sûre tenter de me dégager, mais je ne fesait pas le poids contre lui. J’ai tenté d'hurler, mais les mots sont restés coincés dans ma gorge.
Il a alors commencé à me caressé la poitrine avec ses mains tout en me frappant à plusieurs reprises dans le ventre et au visage, j'ai finalement réussie a criée pour qu’il me laisse partir et qu'il arrête, mais il a continué. Il a prononcé des mots que jamais, je ne pourrai oublier : « Toi et moi ma jolie on va s’amuser cette nuit ! Tout ce que j’ai de meilleur je vais te le donné et je vais te faire découvrir ce que j'aime : la violence et le sexe. Personne ne t'aimera jamais comme je vais t’aimé et personne ne le fera, plus puisque tu seras à moi pour l’éternité … » Ensuite, il a continué ses manœuvres pour me déshabillé complètement. Pour me maintenir en place et m’empêché de bougé, il a posé son couteau contre mon cou et ma menacé de me tranché la gorge si je continuais à me débattre. Il s’est avancé tout près de mon visage et à passé sa langue de mon front à mes lèvres avant de mordre ses dernière jusqu’au sang. Je pouvais alors sentir son haleine de tabac froid et d’anis, mon ventre se contracta et j’eu une terrible envie de vomir. Cela ne sembla pas le gêné et il a continué à me caressé, puis ses caresses sont devenus de plus en plus ambitieuses et violentes, ses mains rugueuses se sont fait un chemin dans ma culotte et sur mon sexe. J’ai eu beau tenté de me débattre, il maintenait toujours son couteau contre mon cou.
Ne pouvant plus se retenir, il a baissé son pantalon et il ma prit violement. Voyant que je ne le suppliais pas d’arrêter, il a prit son couteau et ma infligée plusieurs coups de couteau sur les cuisses. L’odeur du sang et la peur dans mes yeux semblait lui donné encore plus de plaisir. Les mouvements d'allées et venues étaient de plus en plus intenses et j’ai de plus en plus la nette impression qu’il va finir par me tuer. J'ai mal, mes larmes coulent en silence, tandis que ses râles se font de plus en plus bruyants. Il sue abondamment et se retire pour mieux me prendre par derrière avec la même violence. La souffrance me paralyse tous le corps. J'ai envie de crier, mais j’ai peur de le déchaîné encore plus.
Après plusieurs et très longues minutes, il atteint enfin la jouissance et se retire de mon corps. Il sourit et essuie la bave qui lui coule des lèvres. Sans force je tombe sur le sol, je tente de ramper pour m’enfuir, mais rapidement il me rattrape et commence à me rudoyer avec des coups de pieds tout en m’insultant et me criant des obscénités.
Croyant que j’ai perdu conscience, il arrête un moment les coups et se laisse tomber tout près de moi sur le sol. Je sens alors la fumée de sa cigarette. Je ferme alors les yeux et prie silencieusement d’avoir la force pour m’enfuir et quitté cet endroit avant qu’il finisse par me tuer. J’attrape tout doucement mes vêtements sur le sol et les serre dans ma main. Je l’entends rire et parler, à côté de moi, mais je n’ai qu’une idée en tête, me rhabiller et partir … partir vite. Je fini par remettre mon chandail et mes culottes. J’ai affreusement mal et la peur me paralyse, mais je trouve enfin le courage de me relever et sans pouvoir l’expliquer je trouve la force de courrir jusqu'à ma moto et quitter cet endroit maudit.
Je crois n’avoir jamais conduit aussi vite de ma vie, mais je dois mettre le plus de distance entre moi et mon agresseur. Une fois devant chez moi, je stationne rapidement ma bécane et je monte les marches vers mon appartement en courant. Une fois la porte refermé et bien barré, je m’écroule sur le sol et alors je peu enfin laisser libre cours à mes larmes. Je reste là sans bouger pendant un long moment. J’arrive à me traîner jusqu’à ma salle de bain et je me glisse sous la douche. Je sens le sang qui coule toujours sur mes cuisses et je tente en vain de stopper l’hémorragie avec une serviette. Je m’assoie dans le fond de ma baignoire et ouvre le robinet de la douche. L’eau tombe sur moi comme la pluie et j’ai espoir qu’elle puisse me laver de ma souillure. J’attrape le savon et me lave partout. Je me lave encore et encore afin d'essayer de faire disparaître les traces physiques et psychologiques de l'atrocité que je viens de traverser. Au bout d’un moment, l’eau de la douche est glacée et je ferme le robinet. Mon corps n’est que plaie et souffrance. Je réussi à me relever et j’enfile doucement un pijama et me glisse dans mon lit. Je veux m’endormir pour oublier et me réveiller en ayant tout oublié et que tout soit un mauvais rêve.
(…)
J’ouvre à nouveau les yeux et je sais à présent que quoi que je fasse, où que j'aille, je n'arriverai jamais à le fuir. J'ai compris que j'aurai toujours ce souvenir gravé en moi, cette odeur qui me colle à la peau... J'ai compris que ma vie était gâchée pour toujours. J'ai compris que ce goût dans ma bouche ne partirait jamais, que peu importe le nombre de fois que je me laverais les dents, peu importe les bouteilles de vodka bu en une nuit, je le garderais avec moi éternellement.
Comment effacer ce souvenir ? Comment continuer à avancer si, à chaque seconde, je me retrouve avec ça dans la tête ? Comment essayer d'aller bien quand tout me rappel cet nuit-là ? En une heure à peine, il a détruit tout ce que j'étais. Il m'a volée ce que jamais personne ne pourra me rendre.
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| Sujet: Re: Cher Journal ... Sasha Markovitch Sam 12 Nov - 17:30 | |
| - Citation :
- J'ai mal que'qu'part,
Là où mes larmes ne coulent pas, Il est pas trop tard, Pour rêver encore, je ne rêve pas Même si l'hiver Se rapproche avec un drôle d'air, Je sais plus ce que je dis, J'parle comme si tout était fini
Quand tu m'appelles, appelle-moi donc Par mon prénom, Et quand tu dis que j'ai pas raison De m'enfermer et de perdre la raison, Écoute-moi donc J'ai mal que'qu'part, Là où le mal n'existe pas, Il est pas trop tard Pour penser à moi, je pense pas Même si la vie A fait de moi un ange maudit, J'irai au bout De tout ce qu'ils m'auront prédit - Spoiler:
Copyright des paroles : Dany Bédard |
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| Sujet: Re: Cher Journal ... Sasha Markovitch | |
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