Oh appelle-moi Dieu ma belle, parce que c’est ce que je suis actuellement pour toi. Oh oui, à la façon dont tu gémis, tu aimes ce que je fais entre tes reins. Je me glisse en toi avec ardeur, au rythme que tu exerces sur mes fesses. Tu en veux plus babe hein ? Tu ne seras pas déçue du voyage. Tes soupires remplissent la pièce, aussi intense que mes propres grognements et râle. Bordel que j’aime le sexe. C’est puissant, c’est intense, c’est jouissif. « Plus fort Trey… » Oh j’aime qu’on me demande d’y aller encore plus. Je ne me fais pas prier et j’embarque la belle brune avec moi, me redressant sur les draps. En quelques minutes, je la colle contre la porte, relève une jambe et me glisse en elle avec plus d’ardeur, ses fesses tapant contre la porte. Mes lèvres s’approchent des siennes et je l’embrasse avec passion, ma langue lui offrant un ballet avant qu’elle le descende dans son cou, marquant la peau fragile avec mes dents. Elle se contracte, bordel la pression est bonne. Je ferme les yeux avant de me montrer encore plus sauvage et je la vois partir, ses fins traits se crispant de plaisir. Je souris avant de la rejoindre quelques secondes plus tard, après plusieurs coups de reins. La brune reste toute raide contre la porte, tentant de se remettre des minutes de plaisirs qu’on venait de partager. Je passe une main dans ses cheveux avant de me retirer d’elle, je file directement sous la douche pour évacuer tout ce que j’avais donné. Elle me rejoint et on reste un instant sous la douche, caresse lascive mais je ne suis pas comme ça chérie. Tu n’auras pas un tendre baiser ni un câlin. En sortant de la douche, tu te rhabilleras et tu partiras en te souvenant de moi, c’est tout. J’éteins l’eau chaude et enroule une serviette autour de ma taille. Je tourne le regard sur mon réveil. Vingt heures. Bon, qu’est-ce que je fais ce soir ? Boîte ou je m’incruste à la soirée d’une première année. En boîte, j’aurais plus de facilité à me trouver une camarade pour la nuit. Ouais, je viens de baiser et j’en redemande déjà mais que voulez-vous. J’aime ça ! Je me tourne vers la brune qui restait en serviette et je lève un sourcil. « Tu attends quelque chose ? Tu vois, là je vais m’habiller pour sortir alors, faudrait que tu fasses pareil à moins que tu veuilles partir en serviette ?! » Elle me regarde avec surprise puis prends ses affaires pour les enfiler. Je l’observe avec un sourire, glisser sa culotte sur ses jambes et cacher son intimité que j’avais sauvagement… découverte. Sa petite poitrine se voit recouvrir par le tissu de son soutien-gorge puis cacher par son haut. Elle lève ensuite le regard vers moi avec un pauvre sourire. « Tu as mon numéro si jamais… » Je souris. « Ne t’inquiète pas Vanessa, je t’appellerais… » « C’était Sophia ! » Je grimace tandis qu’elle tourne les talons de rage et quitte ma chambre. Merde, Vanessa c’était hier. Bordel. Faut dire, deux brunes en deux jours, n’importe qui peut se tromper non ?! Je hausse des épaules avant de me tourner vers mon armoire.

Jean, chemise ouverte légèrement et veste en cuir. Classique mais je sais que je trouverais quelque chose. Je quitte ma chambre en faisant tourner les clés de ma voiture. Ma belle mustang rouge qui vrombissait comme un bébé. C’était la seule et unique femme de ma vie. Je grimpe à l’intérieur et fait grondé le moteur avant de m’engager sur la route en direction du Queens. Putain mais y’a du monde sur la route. Avance avec ta poubelle connard. Connasse pardon ! Quoi que… J’en suis pas sur tiens ! Presque une heure pour arriver devant la boîte, sérieux ! J’avance d’un pas sûr jusqu’à l’entré et fait un sourire au videur avant qu’on ne m’ouvre la porte. Je dépose ma veste, récupérant un ticket vert et le glisse dans la poche arrière de mon jean. Je remonte légèrement les manches de ma chemise avant d’aller directement au bar me prendre une bière. Bon, je devais y aller mollo ce soir, je conduis. Merde, j’aurais du prendre un taxi. Bon, selon l’ambiance, je laisserais ma femme ici et je reviendrais. J’avale quelques gorgées de ma bière avant de me pencher vers une charmante rousse toute seule. Le sourire presque commercial au visage, prêt à me vendre pour qu’elle accepte d’être ma cavalière, me montant sur l’étalon que je suis. Mais malheureusement, elle est lesbienne. God, elle était trop belle pour ça. Dommage pour nous, mâles. Je finis ma bière d’une traite et pose la bouteille sur le bar avant de me lancer sur la piste de danse, sans entrain. Non, il fallait vraiment que je me trouve une occupation et rapidement. J’arrive près du DJ et lui demande de passer au moins de la bonne musique, on se faisait royalement chier là. Enfin moi mais les autres ce n’était pas important. Je lui donne le titre de la chanson et redescend avant de lever les bras lorsqu’il passe le titre. J’embarque une fille sans lui demander la permission et commence à danser avec elle, la chauffant royalement en me frottant contre elle. Elle réagit au quart de tour et passe ses bras autour de mon cou. Je souris, j’avais ma future cavalière. Mais sans m’y attendre, je sens une main se poser sur mon épaule. Je me retourne et lève la tête sur l’armoire à glace devant moi. En moins de temps qu’il ne me faut pour dire CONNARD, je me reçois un pain dans la gueule. ENCULE ! Ca fait un mal de chien en plus, bordel. Je jure, tandis qu’il me menace de ne pas toucher à sa copine. Je relève la tête, l’arrogance même. « Ta copine ? Ben mon cas, fou lui une laisse parce qu’elle était prête à ouvrir les cuisses au milieu de la piste si j’avais sorti mon engin ! » Le mec n’apprécie pas mais c’était la pure vérité. J’évite le coup et la nana le reçoit à ma place. Je me retourne en faisant un « oh » avec ma bouche, complètement hilare. Je fais tayaut avant de devoir porter le chapeau. Je retourne au bar, la joue en feu et certainement rouge.

« Un whisky stp! » Je m’affale sur le tabouret en frôlant ma joue avec une grimace. Petite merde va ! Je lève la tête, cherchant le barman et le trouve en agréable compagnie. Lui au moins pourra baiser apparemment. Bien que la gonzesse n’a pas vraiment l’air chaude. Je me lève de mon siège et m’installe dans celui à côté de la jolie blonde. « Mec, quand t’auras fini de reluquer ses seins et de tenter une approche qui visiblement, n’a pas l’air de satisfaire la demoiselle, tu feras ton boulot. C'est-à-dire t’occuper des clients. Et comme j’en suis un, j’aimerais un double, sans glace ! » Je suis certain que si le mec n’était pas à son poste et qu’il n’avait pas peur de perdre son boulot, j’aurais reçu un deuxième pain. Au moins, il aurait rejoint l’autre et j’aurais eu moins l’air con avec ma joue en feu. Je tourne la tête, faisant craquer les os avant de tourner un instant le regard sur la magnifique plante à mes côtés. Blonde, pulpeuse et un sourire. Elle semblait me remercier, peut-être l’avais-je sauvé de quelque chose ? Je hausse des épaules avant de sourire lorsqu’on me pause brutalement le verre devant moi. « Merci ! » Je porte le verre à ma bouche et le barman retente une approche avec la blonde. Voyant que ça avait l’air d’agacer la blonde, je me penche légèrement après avoir reposé mon verre et dit d’une voix grave. « Je crois que t’aurais mieux fait de rester coucher toi. Tu ne sers pas tes clients, tu dragues une fille qui ne veut pas de toi et qui est en plus, avec moi. Tu cherches la merde ? » Trey regarde le mec qui n’avait qu’une envie, répliquer mais. Trey lui fait un clin d’œil tandis qu’il s’éloigne en serrant les poings. « Quand tu veux pour un corps à corps ma poulette ! » Il fulmine et je me marre. Je me replace sur ma chaise en buvant une gorgée de mon verre en faisant un geste avec ma tête. Puis, je me concentre enfin sur la jolie blonde à mes côtés. « J’ai cru comprendre qu’il devenait lourd, je me suis permis d’intervenir beauté. A moins que tu tenais vraiment à faire de lui ton cavalier et dans ce cas, tu m’en vois navré mais sérieusement, c’est un crétin ! » Clin d’œil, sourire et je me tourne vers la piste de danse, restant sur ma chaise, les coudes sur le bar en tenant mon verre d’une main.

« Lourd ? Le mot est faible… Je n’savais pas comment l’envoyer promener sans prendre le risque de trouver un crachat dans mon verre… D’ailleurs, tu devrais vérifier dans le tien… On sait jamais. Les hommes sont parfois de vrais idiots. » Je laisse un rire sortir de ma bouche tout en jetant un regard furtif dans mon verre. De toute façon, qu’il ait craché ou non, le breuvage était quand même bon. « Tu m’as ôté une épine du pied… Merci beaucoup. » Je fais un signe de la main, signifiant que ce n’était rien. Et c’était plutôt vrai. Bon, s’il m’avait cogner, peut-être que j’aurais dit « casse-toi sale conne » mais comme il n’a pas réagit, du moins, pas physiquement, tout va bien. Je suis d’ailleurs sûr que ce connard est en train de m’insulter de tous les noms possibles dans sa tête. Je tourne mon regard vers lui et lui fait un clin d’œil, lui envoyant un baiser avant de revenir sur la blonde à mes côtés. « Embêter les gens, c’est une passion chez toi ? » Mon sourire s’agrandit davantage tandis que mon regard retourne sur la piste de danse. Je suis un emmerdeur de première babe. Tu sauras que partout ou Trey passe, c’est la fracasse. Qu’est-ce que je suis con des fois. J’avale mon verre d’une traite tandis que j’observe les déhanchées des demoiselles sur la piste, répondant sans un regard vers la blonde. « Plus ou moins. J’ai une tête d’emmerdeur, c’est pour ça ? » Je tourne la tête vers elle et elle montre sa propre joue, dessinant un cercle avant de pointer le doigt vers moi. Je lève les sourcils avec un sourire en posant ma main sur mon joue en feu. Oui, bon d’accord, j’avais clairement la tête d’un mec qui fait chier son monde. Je hausse des épaules en répondant. « Et ouais, on tombe pas toujours sur des mecs qui font la causette. Des rustres qui ne s’expriment qu’avec leur poing, pas capable n’émettre un autre son que le cri d’un gorille en frappant. » Je tourne la tête vers la piste de danse, posant mon verre sur le bar, vide. Bon, ce n’est pas le tout mais je me devais de trouver une fille pour combler mon lit vide. Et ce n’est pas en restant à bavarder avec la jolie blonde que j’allais me trouver quelqu’un. Alors que mes yeux verts scrutent la salle à la recherche d’une fille seule, sans mec qui la regarde avec jalousie, la blonde s’adresse à nouveau à moi. « Et puis-je savoir qui je dois remercier pour m’avoir tiré de ce… mauvais pas, si on peut dire… Et d’ailleurs, et j’insiste, ton prochain verre est pour moi… Ce sera ma façon de te montrer ma reconnaissance… »

Je lève un sourcil avant de sourire en la regardant. « M’offrir mon verre ? Je ne crois pas que ce soit possible. Parce qu’une fille n’offre pas de verre a un mec, et tu n’as pas à me remercier pour ça. » Il se penche légèrement sur le côté avec un sourire taquin. « Appelle-moi chevalier, puisque c’est ce que je suis pour toi ce soir. Ton chevalier servant qui t’a sauvé d’entre les griffes du troll. » Je ris à ma connerie avant de tourner le regard vers le barman, levant la main. Celui-ci s’amène avec des éclairs dans les yeux. « Tu me sers un autre double, sans cracher dedans et le même cocktail pour la belle blonde à mes côtés. Et… Interdiction qu’elle ne paye à ma place ! » Il me regarde avec colère, avec haine mais il n’a pas le choix, c’est son boulot d’obéir aux moindres désirs de ses clients. Pauvre con va. Je retourne sur la jolie blonde à mes côtés qui ne semblaient pas contente. Je lui fais un clin d’œil avant de répondre d’une voix amusé. « Si je ne t’offre pas les verres, je vais passer pour un connard aux yeux du mec qui essayait de te draguer. Et je suis censé être avec toi ma belle. Et ce n’est pas tant le fait de passer pour un couillon… Je l’emmerde mais… Une jolie femme se doit de se voir offrir les boissons, et plus encore… » Je crois que j’ai trouvé ma cible. Pourquoi chercher plus loin quand une magnifique blonde était à mes côtés. Je lui fais mon sourire charmeur avant de prendre mon verre que l’autre couillon avait rapporté. Je le lève vers elle et lui dit d’une voix forte. « Avec qui je trinque ? Est-ce que ton joli minois à un prénom ou tu te contenteras de babe ? »

« Les hommes ont beau être stupides, ils ne frappent pas sans raison… » Tu marques un point babe. Si j’ai reçu ce pain, c’est pour avoir eu le malheur de danser avec une fille, répondant à mes avances. Si elle était casée, pourquoi l’avoir fait ? C’est elle qui avait cherché la merde en fait, sale conne. Je lui réponds par un sourire et un regard qui en dit long. De toute façon, je n’avais pas besoin de me justifier, c’était une affaire classée, bien que j’aurais aimé en foutre une à ce grand salaud. Je suis certain que je vais avoir un bleu demain. « Tu sais, nous sommes au 21ème siècle, les femmes possèdent des cartes bleues et du liquide, et elles ont tout à fait le droit d’offrir des verres à qui elles le souhaitent… » Je la regarde, un sourire aux lèvres. D’accord, la demoiselle n’aimait pas qu’on lui offre un verre. Mais moi non plus, surtout pour avoir failli recevoir un autre pain. Je hausse des épaules tandis que la jolie blonde rougit. Oh, une pucelle ?! Je souris à ma connerie. J’aimais faire rougir les femmes, c’était un bon point pour débuter quelque chose. Et ce que je voulais commencer, c’était charmer la belle blonde afin qu’on termine la nuit ensemble. Avec ses formes, j’imaginais déjà ce qu’on pourrait faire tous les deux. « Je me disais aussi que ça faisait bizarre que tu te soucies qu’il pense de toi que tu es un connard… Surtout que ça doit déjà être son avis en fait… » Je ris franchement, tapant ma cuisse d’une main avant de retourner sur la belle blonde, portant mon verre aux lèvres. « Oh oui, il me déteste et espère me croiser à la sortie pour me colorer l’autre joue. Au moins, j’aurais l’air uniforme même si vu sa taille, je suis certain que je ne ressentirais qu’un frôlement. » La jolie blonde saisit son verre, son cocktail que j’ignorais la contenance et l’approche du mien, laissant un léger bruit de verre qui s’entrechoque résonner entre nous, couvert par la musique et autre. « Si je dois me contenter de « chevalier », tu devras te contenter de « damoiselle en détresse »… » Je souris, vidant mon verre d’une traite. Bon sang que c’était bon.

La jolie blonde finit par se lever après avoir liquider son verre. Elle se dirige vers la piste de danse mais se retourne et me regarde, semblant m’inviter à la rejoindre. Je pèse le pour et le contre avant de finir par sortir un billet, l’envoyant au visage de l’autre abruti. « Tiens, garde la monnaie, c’est pour ton amabilité ma poule ! » Je lui fais un clin d’œil avant de me lever de mon tabouret, rejoignant la belle blonde en quelques pas. Je tourne le regard vers la piste où une foule de personne se collait les uns aux autres pour danser. Il fallait aimer le corps à corps quand on venait en boîte. Arriver à sa hauteur, je baisse légèrement le regard sur elle et avec mon sourire charmeur, je rentre dans la foule en délire pour rebondir au même rythme qu’eux sur la musique. La blonde ne tarde pas à me rejoindre et on se laisse tous les deux emportés par l’ambiance. Elle semblait s’amuser et moi je profitais de sa plastique avec mon regard. C’est qu’elle était bien roulée quand même. Je tente une approche, levant les mains avec un regard interrogateur. « Tu danses ? » Elle ne refuse pas, c’est déjà un bon point. Je l’attire vers moi alors, plaçant une main à sa taille et la laisse se déhancher tout en observant son visage, respirant son odeur d’eau de toilette. J’essaye de ne pas être trop entreprenant, j’ai bien l’impression que ça ne marchera pas comme ça avec elle. Je finis par quitter la piste après plusieurs chansons, le gosier sec. Je retourne au bar mais m’adresse à la jolie brune qui servait également. Un sourire, un regard et elle penche sa poitrine vers moi. « Salut beauté ! J’aimerais un double, sans glace et ton prénom ! » La brune sourit, remuant ses deux bulbes sous mes yeux. Comment ne pas les voir et avoir envie de les pétrir de mes mains, de les recouvrir de ma langue. « Elisa cowboy, et ta boisson est pour moi » Clin d’œil, là je ne pouvais pas refuser, puisque ça voulait tout dire. Je m’installe sur le tabouret, entrant en conversation avec la brune.

« Tu termines à quelle heure ma belle ? » J’avais une compagnie pour la nuit, même si quelques minutes avant, ma chasse avait été la jolie blonde. Seulement, lorsqu’il y avait ouverture, je me devais d’y entrer. Surtout quand j’y étais gracieusement invité. Elle me griffonne son numéro sur une serviette en papier et m’explique de l’appeler le lendemain, parce qu’elle ne pouvait pas ce soir. DAMN IT ! Je crois que ce n’est pas ma soirée finalement, j’aurais mieux faire de rester coucher tiens. Et la belle blonde ne méritait pas que je me rabatte sur elle comme une vulgaire roue de secours. Elle valait bien plus que ça. Je mets le numéro dans ma poche et me retourne pour observer la piste de danse avec mon verre à la main. Oui, je tiens bien l’alcool. Parce que j’entends déjà d’ici vos questions. C’est son troisième verre et il est encore debout. Mais ouais, tout le monde n’a pas la capacité d’une petite cuillère en ce qui concerne la maitrise. « Encore là toi ? » Je tourne la tête vers le bar et croise l’autre couillon de tout à l’heure. Alors, il y avait écrit « je cherche une baston » sur ma tête, et certainement « ne pas coucher avec moi ce soir » également. Je fronce des sourcils tout en portant le verre à ma bouche. « Soit t’es con, soit t’es con ! En fait, t’es con ! Tu cherches vraiment la merde ?! Y’a pas d’autres filles non ? Tu restes bloqués sur la belle blonde parce qu’elle t’a refoulé comme une merde. Tu veux quoi ? » Je le regarde, me levant de mon tabouret en me plaçant face à lui. Je ne voulais pas me battre. En fait si, j’avais très envie de lui en foutre une pour qu’il ferme sa grande gueule une bonne fois pour toute. Mais, je n’en ai pas l’occasion.

« Chéri, qu’est-ce qu’il se passe encore ? » Je tourne la tête vers la blonde, surpris qu’elle intervienne et m’appelle par ce diminutif indiquant clairement la nature d’une relation. Chose que nous n’avions pas, ce n’était que fictif pour cet enfoiré qui cherchait depuis le début les ennuis. Mais avoir Trey Cooper sur le dos n’était vraiment pas une bonne idée, il ne sait pas de quoi je suis capable. Celle-ci s’approche de moi et pose sa main sur mon torse dans un geste que je comprends bien possessif. Elle voulait jouer le jeu jusqu’au bout, chose qui ne plaisait pas à l’autre abruti qui avait les yeux rouges de colère. Il me faisait penser au dessins-animés et j’attendais avec hâte de voir la fumée lui sortir des oreilles. Ou alors la bave couler le long de sa mâchoire comme un animal qui a la rage. Il me faisait pitié. « Il y a un problème ? » dit-elle en tournant la tête vers l’animal. Mon regard vert posé sur la blonde dérive sur l’autre et j’écoute sa réponse en levant les yeux au ciel. Il demandait si la demoiselle en détresse sortait vraiment avec moi. Mais il espérait quoi ? Elle l’avait recalé, ça signifiait « arrête ton char mec et remballe tes affaires » mais il semblait ne pas comprendre. Il est vraiment con. La blonde confirme la chose par une sorte de parole incompréhensible et mon regard vert reste planté dans ses pupilles sombres. Il avait l’air vraiment con maintenant. En même temps, après avoir cherché la merde pour que dalle, pas étonnant. Je soupire, avant de serrer le poing en le voyant ouvrir la bouche. Non, décidemment, il cherchait une raclée. Mais je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit que la blonde se place devant moi, m’attirant alors contre ses lèvres pulpeuses. Je reste un instant surpris, ça dure quoi… Une demi-seconde. Puis naturellement, mes mains viennent encercler sa taille fine tandis que je l’attire encore plus vers moi, approfondissant le baiser plutôt timide à mon goût. J’ouvre un œil et le dirige vers le bar, là où étaient encore le barman, la bouche béante et les yeux sortant. Je souris contre les lèvres de la blonde, avant de passer une main dans son dos tandis que je glisse l’autre dans ses cheveux blonds. Je continue à partager un baiser plutôt sensuel avec la blonde, mes lèvres contre les siennes, nos respirations s’entremêlent et ma langue partageant une danse avec la sienne. Puis, je m’écarte, le souffle court et tourne un regard sombre de jalousie envers le barman. « J’espère que tu comprends maintenant qu’elle est avec moi. Et si ta cervelle d’oiseau ne capte pas le message, je crois que je vais vraiment finir par t’aplatir la face contre le bar. Ce serait dommage pour toi de gâcher ton poste pour une fille, aussi belle soit-elle. »

La blonde toujours à mes côtés, j’observe le barman reculer, attrapant son chiffon et retourner sans un mot sur ses verres. Je soupire, enfin il allait me foutre la paix. L’air de rien, il m’avait quand même bien fait chier et je le sentais à mon cœur qui tapait dans mes tempes qu’il avait foutu en rogne. Putin, ce que ça pouvait être con un mec. Bon d’accord, on a beaucoup de qualité mais alors, quand c’est la libido qui parle, putin. Je n’ai jamais été comme ça. D’accord, je suis un dragueur, lorsqu’une gonzesse me plait, je fais tout pour qu’elle tombe dans mes bras. Mais je ne deviens pas lourd, voit presque obsédé si je vois que y’a pas moyen. Il devait être mal baisé, le pauvre. Je retourne au bar et vide mon verre d’une traite que j’avais laissé en plan à cause de l’autre abruti. Je le repose et celui-ci s’approche. Je lève un sourcil. Il pose un autre verre plein devant moi avec un pauvre sourire d’excuse. « C’est pour la maison celui-là, avec mes excuses… » Je prends le verre avant de me pencher légèrement sur le bar. « C’est pas à moi qu’il va falloir offrir un verre aussi, parce que c’est surtout ma copine que t’as le plus emmerder. Alors, fait-lui le même cocktail qu’elle a prit avant et présente lui tes excuses aussi. Tu l’as prise pour un vulgaire morceau de viande ! » Je le toise de bas en haut avant de me retourner avec le verre à la main. Je passe à côté de la jolie blonde et me penche légèrement, soufflant à son oreille. « Merci pour le baiser beauté, je pense que tu vas être tranquille maintenant… » Je frôle sa hanche de ma main intentionnellement avant de m’éloigner pour aller me poser sur une basse, observant la piste et la foule danser. Je n’avais plus vraiment la tête à danser, je préférais me noyer dans mon whisky. De toute façon, si je bougeais de là, j’allais encore m’attirer des ennuis et j’avais envie de tout, sauf de ça. Mon pied bouge au rythme de la musique tandis que je bois quelques gorgées de l’alcool qui aurait brûlé n’importe quel gosier, sauf que moi, j’étais habitué. L’alcool, la fête et les filles étaient ma vie depuis trois ans maintenant.

« Tu ne danses pas beau brun ? » Je tourne la tête vers la femelle qui m’avait dit ça et lui fait un sourire avant de vider mon verre. « Non beauté, je n’ai pas envie de danser, mais je te regarde, vas-y, fais-moi ton show ! » Je lui fais un clin d’œil tandis qu’elle s’éloigne de moi en vraie féline et se déhanche sur la musique, me jetant des regards coquins. Le problème, c’est qu’elle n’était pas du tout bandant, pour moi du moins. Elle était belle, blonde, yeux marrons, grande mais… Les squelettes, je déteste ça. Je préfère et de loin une femme avec des formes plutôt qu’un sac d’os. Je soupire, ce n’était pas vraiment ma soirée. Bien qu’elle était animée entre mon premier pain dont je ressentais toujours la douleur, bien qu’atténué par l’alcool que je prenais. Ensuite, la belle blonde que je sauvais d’un obsédé, une presque bagarre et puis maintenant, je me retrouvais seul comme un con devant la piste à observer les autres danser sans une compagnie pour le reste de la nuit. Trey Cooper, tu n’as que ce que tu mérites me dirait mon frère. A force de forniquer n’importe où, avec n’importe qui, tu finis par faire le tour et te forger une réputation que plus personne ne veut de toi. Ouais, mais bon, les choses évoluent et les femmes deviennent de plus en plus indépendantes, joie pour elle. Pourquoi ne changent-elles pas également sur les sentiments et acceptent de ne coucher que pour le sexe et rien d’autre. Je tourne la tête et voit la blonde qui semblait se diriger vers la piste. Lorsqu’elle regarde en ma direction, je lui fais un clin d’œil avec un sourire avant de me lever pour retourner au bar et commander un nouveau verre. Peut-être que je m’arrêterais là après, sinon je risque d’arriver dans le Trey lourd.Ssans jeu de mot bien sûr… « Un dernier double mec, avec glace ce coup-ci tiens ! Ca me changera ! Et pis mets-moi une bière à côté ! » Le mec s’exécute sans me regarder, tu m’étonnes. Après t’être bien rendu ridicule, tu as raison de raser les murs.

« Ah, tiens, t’es encore là toi… Tu passes ta soirée à boire ? » Il faut croire. A défaut de ne pas avoir de compagnie agréable sans se faire taper sur la gueule, il vaut mieux boire non ?! Je lève une épaule, puis l’autre avant de prendre mon verre, laissant la bière le temps de boire mon dernier whisky. L’air de rien, je commençais à le sentir au niveau des jambes. Elle s’installe sur le tabouret à côté de moi et mes yeux descendent sur ses longues jambes. « Une vodka on the rocks s’il vous plait… » Je relève la tête vers elle tandis qu’elle lève son verre, voulant certainement trinquer. Je lève mon verre au liquide ambré et répond un vague « santé » avant de boire mon verre cul sec. Oui, c’était le dernier. Damn it ! Je passe une main sur le bas de ma mâchoire avant de poser le verre vide sur le bar, récupérant ma bière que je porte à mes lèvres, buvant une longue gorgée. « Mais dis-moi, comment ça se fait qu’un jeune homme aussi serviable que toi se retrouve à boire seul son verre au bar ce soir ? » Très bonne question chérie, d’habitude je serais déjà sorti avec une belle fille à mon bras, ou deux même. Mais ce soir, c’était pas mon jour. Je tourne mon regard brillant sur la piste, scrutant la salle tout en levant les mains. « J’en sais rien… Et si tu penses que je suis serviable, c’est justement parce que tu ne me connais pas. Pour tout te dire, j’ai du m’envoyer en l’air avec pas mal de filles présentes ce soir, c’est sûrement pour ça que je suis seul. » Et bourré ! J’avais toujours tendance à avoir la langue bien pendue lorsque je buvais trop. Chad me l’avait toujours dit, mais je ne pouvais pas m’empêcher de boire. Cela faisait-il de moi un alcoolique ? Certainement, alcoolique de soirée. L’alcool était mon meilleur ami, il m’a soutenu et aidé dans beaucoup de chose. Je bois ma bière, sans me rendre compte que je la finis rapidement. A force de boire autant, j’allais bientôt marcher en ayant l’impression de flotter. Je lève la main, montrant ma bière vide. Le mec comprend que ça signifie qu’il faut m’en ramener une. A défaut de baiser, autant passer une bonne soirée complètement défoncé. Je fais un signe de tête lorsqu’il me retire verre et bière vide, me posant ma belle amie à la place. Je la prends et boit une gorgée avant de tourner la tête vers la blonde. « Ouais, je sais ce que tu penses là… Tu regrettes maintenant de te trouver à côté d’un mec qui boit comme un trou ! Mais j’avais besoin de ça, maintenant, je vais m’amuser. »

Avec un clin d’œil, je quitte la jolie blonde pour me rendre jusque vers le DJ. Je glisse le nom d’un titre à l’oreille avant de descendre au milieu de la piste. Je sors sa chemise de mon pantalon, ouvrant un ou deux boutons avant de commencer à danser lorsque la musique retentit. Avec un sourire charmeur, je vois une jolie blonde s’avancer vers moi, se collant à mon torse. Je savais que mon petit numéro de danse marchait toujours. Mes mains descendent à sa taille tandis que je bouge mon bassin contre le sien avec un sourire. Je la regarde avant de chanter les paroles de la chanson. « I’m sexy and I know it. » Ma langue passe sur mes yeux, tandis que mes yeux se froncent légèrement. Je sors de la piste tout en criant légèrement. J’arrive vers le bar et prend la main de la blonde pour l’entraîner avec moi sur la piste. Pourquoi je fais ça ? Je ne sais pas, j’avais envie de la sentir encore contre moi. Et s’il elle me repoussait vraiment, alors je n’insisterais pas. Mais j’avais bien senti ses regards en coin sur moi. Je souris tandis qu’on danse sur la musique. Ce n’était pas un tube à te faire sauter en levant les mains en l’air, c’était plutôt un numéro de charme pour les mecs. Et j’en voyais pleins dans la salle qui faisait leur playboy sur la musique. Je souris, passant derrière la blonde, la collant contre moi tout en laissant mes mains caresser ses hanches, descendant sur ses cuisses et remontant jusqu’à sa taille. Je souffle alors contre son oreille sur la chanson. « I’m sexy and I know it. » Mes lèvres viennent capturer un instant son lobe que je suçote légèrement avant de m’écarter, la faisant tourner sur elle-même. Dès qu’un passage de la musique retentit, je m’écarte de la blonde, passant mes mains derrière la tête et je remue les fesses comme sur le clip vidéo. J’avais d’ailleurs adoré celui-ci. Je sentais la chaleur monter en moi au fur et à mesure que je m’éclatais sur la piste. Je tourne un regard de braise vers la blonde avec mon petit numéro. Ca avait fonctionné sur plein d’autres filles en tous cas, et je ne les avais pas chauffés pourtant.

Basshunter ! Ah cette chanson m’avait poursuivi durant un temps après ma séparation avec Delilah. A croire qu’elle était lié à moi pour passer partout ou j’allais. Peut-être que c’était un salopard qui le faisait exprès. Non, ne soyons pas stupide. Je m’avance vers la jolie blonde appelé « demoiselle en détresse » et je lui tends la main. Accepterait-elle ou pas de danser avec moi ? Je sentais une goutte de sueur couler le long de mon cou et se perdre entre mes pectoraux, disparaissant sous ma chemise. En clair, j’avais chaud et pourtant, je n’avais pas envie de m’arrêter de danser. Il m’avait fallu du temps pour me mettre dans l’ambiance. D’habitude, Trey Cooper est directement sur la piste. Chose que j’ai faite jusqu’à ce que ce connard m’en foute une. Disons que ça m’a légèrement refroidi. Fils de chien ! Déjà le haut de mon corps bougeait au rythme de la chanson, attendant que la blonde accepte ou non de danser avec moi, contre moi. Sinon, je sentais bien que j’aurais d’autres ouvertures, finalement je ne finirais pas longtemps tout seul.

Je crois que je ne regrette pas de m’être fait prendre un coup de poing en début de soirée. Parce qu’au final, j’avais une partenaire de danse tout à fait charmante et intéressante. Elle avait tout ce qu’il fallait, où il fallait. Elle s’approche de moi, de manière féline et j’hausse un sourcil. Elle se colle presque à moi en bougeant du bassin, semblant croire que j’allais lui tomber entre les jambes. Ca me faisait toujours marrer les filles qui croyaient que la manière de bouger leur cul sur une chanson était ce qui allait nous faire tomber. Franchement, moi je m’en foutais que son cul bouge à droite et à gauche sensuellement. C’était plaisant à voir, à sentir mais… Je n’avais pas besoin de ça pour être chauffé. Je la laisse prendre le contrôle, suivant ses mouvements tout en souriant légèrement. Elle avait de beaux yeux bleus et un sourire ravageur. Elle était belle, tout simplement. Et bonne. Après, je ne savais pas ce qu’elle valait au lit mais en général avec un bon partenaire, la fille devenait vite une petite coquine. Elle se retourne, collant son dos et je place mes mains à sa taille en la laissant se frotter contre moi. La musique fait de l’effet et lorsque je glisse mon regard autour de nous, je vois que toutes les filles (ou presque) se sont trouvés un partenaire de danse et font le même cinéma que la jolie blonde. En tous cas, elle m’avait rendu désireux de faire plus ample connaissance si vous voyez ce que je veux dire. Elle se replace face à moi, plongeant ses yeux dans les miens. Je souris, relevant légèrement son visage pour approcher le mien du sien. Je frôle ses lèvres avant de dévier dans son cou que j’embrasse délicatement. Je sentis bien que cela lui fit de l’effet et j’en fus ravi. Mes mains glissent sensuellement le long de ses hanches. « Encore une danse comme celle-là « demoiselle en détresse » et tu appelleras un autre chevalier pour une autre raison ma belle. » Je souris dans son cou, continuant de le parcourir d’une myriade de baiser, mêlant parfois ma langue pour laisser une trace humide sans marquer la peau.

Je n’aimais pas ce genre de chose qu’on pouvait se permettre. Laisser une marque dans le cou d’une inconnue, ou même lorsque je couchais régulièrement avec Louann. C’est comme si on marquait la personne comme du bétail, montrant clairement qui était le propriétaire. Quand on est jaloux, je le comprends et quand on est en couple. Mais juste pour un coup du soir, hors de question de laisser une marque, mais encore plus d’en avoir une. C’est un coup à me voir sortir du lit (ou ailleurs) sans terminé ce que je faisais et ne plus me revoir. Je n’appartiens à personne. Je redresse la tête en voyant le regard brillant de la jolie blonde. Je souris avant d’aller capturer ses lèvres entre les miennes, mes mains se calant dans son dos pour l’attirer davantage contre moi, la soulevant presque pour approfondir le baiser et envahir sa bouche avec ma langue. J’aimais embrasser les femmes. Il m’était déjà arrivé de passer une soirée avec une femme et de n’obtenir qu’un baiser à la fin, sans aller plus loin. Et que voulez-vous… Même si j’adore le sexe, ce que j’aime par-dessus-tout, c’est les femmes. Je m’écarte légèrement pour reprendre mon souffle, passant une main dans sa chevelure des blés. « Et maintenant, est-ce que je vais connaître ton prénom chère demoiselle ? Ou tu tiens à garder l’anonymat jusqu’au bout ? » Je souris, frottant mon nez contre son menton avant de remonter mes lèvres jusqu’au sienne, les recouvrant d’un baiser déviant sur sa joue et sa mâchoire. Mes mains n’étaient pas en reste et parcourait son dos, ses hanches et sa taille. Mais même si je suis un homme à femme qui ne veut que du sexe, je n’en reste pas moins un charmeur. Je ne suis pas un rustre et une brute. Je ne vais pas lui mettre la main aux fesses directement, non, je sais patienter. Je n’ai pas conscience que la musique à changer et que les gens se déchaînent sur une musique de soleil tandis qu’on reste l’un contre l’autre à se regarder et se découvrir par toucher. Je finis par m’écarter légèrement, la laissant reposer ses pieds complètement sur le sol et je l’attire en dehors de la piste pour s’installer à une table qui s’était libéré. Le barman qui avait du nous repérer s’approche et prend commande, ramenant les boissons quelques minutes après. Je lève mon verre face à la blonde avec un sourire charmeur en coin. « Dit-moi tout jolie blonde… Pourquoi une fille comme toi est toute seule alors qu’elle pourrait avoir un homme à son bras. Et pas un abruti comme l’autre du bar… » Je pose mon regard vert sur elle en buvant une gorgée de mon whisky, passant ma langue sur mes lèvres pour récolter le liquide qui était resté en fine pellicule.

« Ça dépend… Est-ce que je vais devoir me contenter de « chevalier servant » ? » Mon sourire s’agrandit tandis que je bouge légèrement les lèvres dans une sorte de moue pensive. Peut-être que je pourrais lui donner mon nom finalement. Parce que je ne me vois pas l’appeler « demoiselle en détresse » toute la soirée. Surtout si ça devient plus sérieux… Vous voyez ce que je veux dire ?! On quitte la piste de danse après que je l’ai reposé sur la terre ferme et on s’installe à une table. L’abruti nous rapporte nos boissons et en trinquant, je lui demande pourquoi elle était toute seule. C’est vrai que c’est étonnant qu’une aussi jolie créature soit toute seule. A moins qu’elle ait un copain mais pas avec elle ? Quoi que, elle ne m’aurait jamais laissé l’embrasser et elle n’aurait pas répondu avec autant d’entrain. Je l’a regarde boire une gorgée de son verre avant qu’elle ne me réponde. « Disons que… ma vie sentimentale est compliquée. Le coup classique, mais ça reste très compliqué. » Je hausse des sourcils. Le coup classique ? Larguée donc par son mec. En quoi cela était compliqué ? Je ne pose pas la question parce qu’en fait, ça m’intéresse pas tellement les détails. C’est juste bon à savoir qu’elle est seule et que je ne risque pas de faire un jumeau à ma joue rouge. Je souris en hochant de la tête. « Et puis, je n’suis pas vraiment seule… » Là, mon sourire s’agrandit et je me penche légèrement en avant, mes genoux frôlant les siens. « Bonne réponse ma belle. Je peux être une compagnie agréable, même si j’attire les ennuis et qu’on adore coloré mes joues de rouges. » Je lui fais un clin d’œil tout en buvant une gorgée de mon verre. Je l’observe boire une gorgée de son verre. Les filles avaient toujours une façon bien à elle de boire, c’était élégant tandis que les mecs, c’était porté le verre à la bouche et on avale tout direct. Bon, qu’est-ce que je fais… Je tente une approche ?

Je me décale sur le fauteuil pour m’installer à côté d’elle et je lui prends son verre des mains pour le poser sur la table. Elle tourne la tête vers moi et je lui fais un sourire, attendant comme un signe de refus. N’en voyant aucun, mes lèvres tombent dans son cou et le parcourt en déposant des baisers. J’aimais sentir le parfum d’une femme, plus ou moins fort qui s’harmonisait parfaitement avec leurs corps et visage. Je ne sais pas pourquoi, l’odeur de parfum a toujours eu une importance chez moi. Ma langue se pose sous l’oreille de la jeune femme afin de la faire frémir. Une de mes mains glisse sur sa cuisse, caressant la peau douce et délicate tandis que l’autre est posé sur sa taille. Mes lèvres descendent sur sa clavicule et j’aspire la peau un instant avant de remonter jusqu’à sa mâchoire que je recouvre de mes lèvres. Elle semble apprécié alors je continue ma course jusqu’au baiser final. Ses lèvres tentatrices et désirables que je prenais plaisir à recouvrir des miennes, a les torturer de mes dents. A trouver une compagnie agréable à ma langue qui partait à la découverte de son antre chaude. Un combat s’engageait entre nos deux muscles alors que mes mains remontent le long de ses hanches, frôlant les côtés de sa poitrine alors que je les passe dans ses cheveux pour attirer son visage davantage vers le mien et approfondir le baiser, lui donner plus d’ampleur. Ce que j’aimais embrasser bordel. Mes lèvres s’écartent des siennes durant un court instant, histoire de pouvoir reprendre une respiration normale et lui laisser le temps de s’échapper si elle le souhaitait. Car je comptais bien aller plus loin avec la jolie blonde ce soir. Je lève mon regard vert pour rencontrer ses pupilles océans et un sourire étire mes lèvres. « Arrête-moi si tu ne veux pas aller plus loin beauté. »

Mes lèvres frôlent les siennes une nouvelle fois et je glisse jusqu’à son oreille dont je mordille le lobe avant de souffler contre celle-ci. « Au fait, moi c’est Trey… » Je l’attire sur mes genoux, mes mains caressant ses cuisses avant de dériver sur sa chute de rein et son dos fin. Mes lèvres elles, étaient reparties à la découverte de la belle blonde sur moi. J’étais entreprenant certes, mais je ne faisais rien de mal. Au contraire, j’étais plutôt en retrait. Mais je ne voulais pas forcer les demoiselles. Dès que je sentirais qu’elle était prête à aller plus loin, alors je l’embarquerais jusqu’à ma chambre ou la sienne, peut importe. Je mettrais les choses au clair juste avant, histoire de ne pas tomber sur une fille qui croit qu’elle peut garder Trey Cooper dans son lit et son cœur.

Amy. C’était le prénom de ma compagnie du soir. Une magnifique blonde au regard océan, aux lèvres pulpeuses et aux formes faites pour les plaisirs sensuels. Elle parfaite, acceptant mes caresses et mon baiser. Ne se refusant pas à mes gestes plus entreprenants. Alors que je l’a fais venir sur moi, elle prend elle aussi l’initiative de découvrir mon torse, mes bras. J’apprécie ses caresses lascives et pleines de retenue. Je grogne légèrement lorsqu’elle embrasse ma mâchoire, redessinant de ses paumes ma joue et mon cou. Elle était douce dans ses gestes, et pourtant je sentais que se cachait une fille avec de l’expérience et qui n’avait pas froid aux yeux. Peu à peu, je me retrouve collé contre le dossier des sofas tandis qu’une de ses mains remonte sur mon torse. Je laisse un sourire satisfait ourler mes lèvres en fermant à demi les yeux. Je ne regrettais pas comment les choses se déroulaient. Oh non, j’aurais été bien con de repousser la « demoiselle en détresse » même si ça allait être un autre cri qu’elle allait pousser. Non plus alertant du danger, mais plutôt un cri guttural, celui qui vient du plus profond de la gorge, poussée par le ventre douloureux et contracté par les plaisirs. Je place une main sous son menton pour la faire remonter vers mon visage et je plaque mes lèvres contre les siennes tandis que mon autre main s’enroule dans ses cheveux pour rapprocher davantage son visage du mien. Nos deux souffles saccadés s’emmêlent, nos langues se découvrent et se battent pour savoir qui sera le vainqueur. Je lui laissais volontiers la main, j’aimais être dominé. Mais je finis pourtant par écarter son visage cristallin du mien et observe un instant son regard brillant, autant que l’était le mien rempli de désir.

« Et si on quittait cet endroit qui nous empêche d’apprendre à se connaître sans aucune… retenue ? » Mes yeux verts observent l’océan sombre avant qu’un sourire n’étire mes lèvres. Elle acceptait, c’était une bonne chose. Je me redresse et pose un billet bien en évidence pour que le barman le remarque et attire la belle Amy contre moi tout en passant entre les danseurs. La soirée avait été sympa, surtout la seconde partie en fait. Une fois à l’extérieur, je respire l’air frais de New-York. Certes il n’était pas sain comme un bord de plage avec l’odeur marine qui remplie les poumons d’air pur mais, c’était toujours mieux que l’odeur de cigarette mélangé à la sueur. J’attire la blonde jusqu’à ma voiture, lui demandant si elle en avait une. Mais elle était venue en taxi. Elle monte donc dans ma mustang rouge et j’allume la musique en frôlant sa cuisse volontairement, bien que ce geste pouvait passer pour involontaire. « Tu fais quoi comme étude à la Great Amy ? » Je tourne brièvement le regard vers elle tout en sortant du parking et faisant rugir mon moteur pour me lancer dans la circulation. Quitter le Queens était facile, mais retourner jusqu’à la Great serait moins pratique, surtout qu’il n’était pas encore très tard. J’écoute sa réponse sur ses études de droit et hoche de la tête. Je l’avais sentit dès le début que la jeune femme n’était pas une de ses sottes qui n’avait juste qu’un physique. Il m’arrivait de coucher avec une fille aussi conne que ses pieds, a dire vrai, une partie de jambe en l’air était acceptable dès que la jeune fille était ouverte. On peut dire que je suis un salaud sur ça, et je l’assume parfaitement.

Je tourne brièvement mon regard vert éclairé à cet instant par les phares d’une voiture, le rendant d’un vert clair profond et sourit. « Moi j’étudie la chirurgie. Chirurgie Esthétique… Remodeler les corps, rendre une femme encore plus belle, même si elle l’est déjà. Et puis, c’est de famille… La médecine. » Je lui fais un léger clin d’œil tout en me concentrant à nouveau sur la route. Et oui, même si je ne pensais qu’à me faire une fille, je n’en restais pas moins un étudiant studieux avec d’excellent résultat puisque j’étais sorti majeur de ma dernière promotion. Cette année, j’attaquais deux ans d’étude de ma spécialité avec des stages à la clé. Et à la fin de ses deux ans, j’obtiendrais mon diplôme me permettant d’exercer. Mais je pense que je prendrais une année de management juste pour pouvoir ouvrir ma clinique dans le futur. Enfin rien qui n’était vraiment important comparer à la magnifique sirène à mes côtés. Ma voiture freine et je me gare dans le parking de l’Université. Je sors et claque ma portière qui grince. Je contourne la voiture pour ouvrir la portière à Amy et ferme derrière elle. Un « bip » se fait entendre quand je ferme ma voiture à distance et on se dirige jusqu’à ma chambre universitaire. Je l’avais rangé le matin même, et de toute façon, je n’étais pas bordélique. J’ouvre la porte de ma chambre et fait rentrer la blonde avant de la refermer en retirant ma veste que je lance avec nonchalance sur une chaise. Je me tourne vers la blonde et retire également sa veste que je pose avec plus de douceur. Je montre ma chambre d’une main avec un sourire. « Bienvenue chez moi beauté. Ce n’est pas un château digne d’une demoiselle en détresse, mais ça reste confortable ! » Je tourne mes yeux verts sur elle avec un sourire amusé. Je lui propose une boisson mais n’y tenant plus, je m’approche d’elle et capture à nouveau ses lèvres qui avaient la couleur rose des bois au premier baiser échangé.

Peut-être le fait d’être dans ma chambre, mais les sensations sont plus fortes et mes mains peuvent se balader avec plus de liberté sur ses formes envoutantes. Elle redessine la finesse de sa taille, retrace la courbe de ses hanches avant de bifurquer sur ses fesses rondes. Il n’y pas j’aimais vraiment les femmes. Mes lèvres quittent les siennes pour replonger dans son cou, mes dents mordent un instant sa clavicule, je souffle dessus avant de descendre jusqu’à la limite de sa poitrine pleine. Mes mains remontent de ses fesses dans son dos pour atteindre la fermeture de sa robe. Pourtant, je lève le regard vers elle comme attendant la permission. Mais chérie, si tu m’autorises à te déshabiller, je vais te faire l’amour et j’espère, te faire grimper au rideau.

En un rien de temps, me voilà sur le lit, poussé par la belle blonde avec son regard plus profond. Je connaissais ce regard pour le posséder également. Le désir. Amy reste pourtant debout devant moi et fait glisser sa fermeture pour retirer elle-même la robe. J’avais droit à un striptease. Parfait. Mes yeux observe la robe glisser le long de son corps, jusqu’à ce qu’elle touche le sol. Mes yeux verts remontent alors le long de ses mollets fins et cuisses. J’observe son tanga noir en remontant sur son ventre plat pour m’arrêter sur sa poitrine. Hmh. Une bonne poitrine comprimée par son soutien-gorge. Je souris tandis qu’elle s’installe sur moi sans que je ne puisse réagir. Mes mains se posent automatiquement sur ses fesses que je caresse et découvre, appréciant la douceur de sa peau contre mes paumes. Nos deux bouches sont collés l’une à l’autre et nos langues s’amusent à chercher l’autre. Je sens ma chemise s’ouvrir et les mains d’Amy sur mon torse. Je sens ses doigts redessiner ma musculature peu visible, mais pourtant bien présente. On m’a toujours dit que j’avais un physique trapu, de barbare. Mais ce physique ne m’avait jamais posé de problème jusqu’à présent, au contraire. Ses lèvres quittent les miennes et viennent parcourir mon cou, mon torse et je lâche un léger grognement lorsque les dents et sa langue s’immisce dans la partie. Mais elle remonte bien vite jusqu’à ma bouche et je prends un plaisir à l’explorer longuement, mes mains toujours sur ses fesses. J’aimais prendre mon temps, même si un coup rapide parfois était bon aussi. Seulement, les préliminaires étaient importants aussi. Ca faisait monter le désir, on explorait le corps de l’autre et il faut l’avouer. Le corps des femmes est la meilleure invention du Tout-Puissant. Je ne suis pas croyant, mais je serais toujours reconnaissant d’avoir créer d’aussi belles formes possibles sur les femmes.

Mes mains quittent sa chute de rein pour remonter dans son dos, un sourire sous mes lèvres lorsque je sens sa peau réagir sous mes caresses. Mes doigts glissent sous l’attache de son soutien-gorge et d’un geste précis, rapide et sans bavure, je le détache et sa poitrine peut enfin être libérée de sa prison. Une de mes mains remonte dans sa chevelure alors qu’on continue de s’embrasser plus ardemment. Il n’y avait plus de limite puisque plus aucun témoin de cette prochaine intimité possible. Pourtant, je quitte sa bouche pour descendre dans son cou, mes mains écartant légèrement la jeune fille en la tenant par les hanches. Puis, elle se cambre et je peux accéder plus facilement à sa poitrine tendue par le désir. Ma bouche enferme un mamelon tandis que tenant Amy une main autour de sa taille, mon autre main s’est forgé un passage jusqu’à son autre sein pour des caresses lascives et douces. Ma langue se durci tandis que je m’amuse avec la pointe rose qui réagis sous mes caresses. J’entends les soupires d’Amy et ça m’excite davantage. Mes dents frôlent un instant cette pointe tandis que ma bouche quitte son sein pour aller martyriser le deuxième, lui infliger la même torture salvatrice. Je sens les mains d’Amy se poser sur mes genoux, se cambrant encore plus. Quittant sa poitrine, je soulève légèrement son bassin pour accéder à son ventre plat. Mon jean et plus particulièrement mon entrejambe se comprimait par mon désir plus que présent. Ma langue glisse le long de son ventre, contournant son nombril avant d’y pénétrer avec un sourire. Son ventre se contractait légèrement sous mes caresses, j’aime qu’une femme réagisse, ça veut dire qu’on fait bien la chose, que ça plait. Je quitte son ventre, remontant par des baisers jusqu’à sa poitrine que je frôle volontairement avant de revenir sur sa bouche tandis que je repose son bassin sur ses genoux.

Je se redresse, emportant la blonde avec moi et me retourne pour la coucher sur le lit. Je reste pourtant debout et plie les genoux. J’attire le bassin de la blonde vers ma bouche et embrasse le bas de son ventre, soufflant sur sa peau et laissant ma langue tracé une ligne humide. Mes mains descendent de ses hanches pour attraper le tissu de son tanga et je le fait glisser le long de ses jambes, embrassant celle-ci. Je lui écarte et embrasse l’intérieur de ses cuisses, ses mollets et redescend en sentant un frisson parcourir le corps d’Amy. Je souris lorsque je pose mes lèvres justes au dessus de son intimité. Ma main sur son ventre, je le sens se contracter alors que j’entrouvre le mont de vénus pour y glisser ma langue mutine. Je redresse la tête et je la vois soupirer. Victorieux, je redescends sur la terre promise pour m’amuser avec son bouton magique qui allait lui procurer des sensations plaisantes, jouissives. Je tourne autour, durcissant ma langue pour appuyer dessus et l’entendre gémir et frémir. Ma main pétrissait légèrement son ventre tandis qu’en écartant mon visage, je mouille deux doigts avant de les infiltrer dans l’antre chaude. La température était agréable, et je dois même vous dire qu’elle augmentait au fur à et mesure que j’avançais dans mes caresses. Mes lèvres se posent sur ses cuisses avant de revenir sur son intimité. Entendre une femme gémir, c’est puissant. C’est comme un sentiment de dominance, on se sent fort. Mes doigts parcourent son antre, cherchant le fameux point G pour donner encore plus de sensations et de plaisir à la belle blonde sous mes lèvres. Son bassin reculait légèrement sous mes assauts alors ma main quitte son ventre, glissant sous son dos pour l’emporter encore plus vers ma bouche. Je suçote légèrement, mordille, happe. Tout est bon pour la faire jouir. Je redresse le visage vers elle avec un sourire. « Ça te plait beauté ? Ou j’arrête ? »

«Ne t’arrêtes surtout pas… » Je souris et retourne à la source chaude d’Amy. Bon sang que c’était enivrant d’entendre les gémissements d’une fille, surtout causé par moi-même. C’était électrifiant, ça donnait plus d’assurance, plus d’ardeur dans mes caresses. J’aimais savoir que ce que je faisais leur faisait du bien, allait leur faire toucher le nirvana. L’orgasme foudroyant qui nous rendait grisant durant quelques minutes. Les membres qui se contractent, le plaisir qui en devient douloureux tellement c’est bon. « Oh mon dieu… » Mes deux doigts s’activaient en elle pour trouver l’endroit qui allait donner le coup final. Je relève un instant le regard pour l’a voir gémir, elle était là offerte complètement et semblant ailleurs. Dans un monde fait de plaisir. Je sens son corps se contracter et son intimité vibrer sous ma langue. Elle allait bientôt partout, alors je mordille son bouton de chair gonflée par mes soins et accentue la pression de ma langue entre ses lèvres moites. Un cri sort de la bouche d’Amy, guttural et profond. Je me redresse légèrement pour l’observer prendre ce qui lui appartenait. Tremblante, les cheveux défaits et les lèvres entre ouvertes, ses yeux brillaient encore de ce qu’elle venait de prendre. Au moins, j’avais réussi à lui donner un plaisir extrême. C’est ce que j’aimais. Je ne cherchais pas qu’à tremper mon biscuit, j’aimais partager. Il ne devait pas y avoir que moi qui devais prendre son pied. J’étais généreux et puis, le corps d’une femme est tellement beau. Je quitte son intimité humide et prête à me recevoir pour remonter le long de son ventre que je parcours de baiser, m’arrêtant un instant sur sa poitrine en volume pour la torturer à nouveau et ne pas la laisser retomber. D’un geste de la main, j’essuie le bas de mon visage et ma bouche pour remonter jusqu’à ses lèvres. Je dépose une myriade de baiser le long de sa mâchoire alors qu’une de mes mains soulève son bassin pour la soulever et l’emporter un peu plus sur mon lit. Je me place au dessus d’elle et plonge un instant mon regard dans ses yeux. Elle n’avait aucune importance à mes yeux, et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était belle. Je le pensais pour la plupart de mes conquêtes mais j’avais toujours ce regard qui donnait l’impression qu’elle était l’unique, la seule. Et c’était faux.

« Alors demoiselle en détresse, espère-tu un preux chevalier pour t’enlever de moi ? » Je souris, mes lèvres rencontrant les siennes dans une simple caresse. Je recule mon visage pour l’observer répondre et je souris. Je roule sur le côté pour pouvoir retirer mon jean ainsi que mon boxer. Je prends la protection dans la poche de mon jean et j’envoi valser le vêtement plus loin. Après l’avoir mise, je me glisse à nouveau sur la belle blonde, ma fermeté d’âme rencontrant son antre chaude et humide. J’ondule légèrement sur elle, laissant nos deux sexes se toucher, se rencontrer avant de pouvoir enfin prendre possession de son corps. Je voulais faire durer les choses, parce que j’étais ainsi. Et pourtant, je sentais la chaleur monter en moi et cette envie d’y aller, de sentir la chaleur d’Amy recouvrir mon membre et me perdre en elle. Mes lèvres rencontrent les siennes, ma langue franchit la barrière des dents et une guerre sensuelle s’engage. Je glisse mes mains le long de son corps pour remonter ses cuisses et dans un coup de rein en douceur, je pénètre son intimité. Je m’arrête, respirant par la bouche alors que je sens sa chaleur me recouvrir complètement. Je me mords les lèvres avant de donner le premier coup de rein qui nous fait gémir tous les deux. Je commence alors une danse dans un rythme léger pour commencer, pour nous mettre en condition et préparer la belle blonde. Elle sortait tout droit d’un orgasme et je profitais de son poste-coït pour revenir à la charge. Je ne devais pas la brusquer. Mes mains remontent le long de ses hanches, et je fais remonter les bras d’Amy au dessus de sa tête, mes lèvres descendant dans son cou pour l’embrasser et accentuer les gémissements car j’avais remarqué que c’était un lieu propice au plaisir pour la belle blonde. Chacun son point faible, j’avais le mien qui jusqu’à présent n’avait pas encore été découvert par beaucoup de conquête. En fait, il n’y en avait que deux qui le savait. Louann et Skye.

« Hmmmh… » Bestial était le mot de ce gémissement qui était sorti de ma gorge. C’était bon et pourtant j’en voulais toujours plus. J’accélère la cadence, rendant nos deux corps encore plus fiévreux. Mes mains en cessaient de parcourir son corps fait pour les caresses, j’en arrête une au niveau de son excroissance de chair et je le torture en continuant de danser en elle tandis que l’autre, je la glisse dans sa chevelure, rejetant sa tête en arrière pour accéder davantage au havre de plaisir. Mais ce n’était pas suffisant et très vite je ressens l’envie de changer. Alors j’attrape les hanches d’Amy et je roule sur le côté, la faisant venir sur moi. Mes coups de reins étaient moins forts, mais plus profond. Elle me dominait et j’aimais ça. Je pouvais profiter de son corps avec mes yeux verts, observant la courbe de sa poitrine ronde et tendu par le désir. Son ventre plat finement dessiné et sa peau clair. Ses longs cheveux blonds retombaient en cascade dans son dos et sur ses épaules. Oubliée la jeune blonde qui n’arrivait pas à se débarrasser du barman, j’avais face à moi une lionne qui aimait faire l’amour, tout comme je prenais mon pied avec elle. Amy bougeait du bassin pour accentuer mes coups de rein et sa chaleur m’envahissait. Elle se contractait parfois et je sentais une décharge électrique remonter le long de ma colonne. Je pouvais tenir encore, changer de position mais celle-ci était plaisante pour la vue qu’elle m’offrait. OH MY GOD. Bordel que c’était bon. Un grognement sort de ma gorge tandis que je sers légèrement la peau de ses hanches.

Baiser. C’était ce que j’avais toujours fait. Faire l’amour, c’était les sentiments. Chose que je ne mettais jamais en pratique. Avec Skye, ils avaient été là et nombreux. Les sensations sexuelles sont décuplées lorsqu’il y a les sentiments. Avec Delilah, il y avait des sentiments aussi. Moins puissant, moins fort que Skye mais elle était mon premier amour. Et maintenant, chaque fille que je découvrais, les sensations étaient bonnes. Oh oui, c’était toujours bon mais. Il manquait toujours quelque chose. Les sentiments pensez-vous ? Pouarf. Ne parlez pas de malheur, mais c’est sûrement ça. Je commence à faire le tour de ma vie sexuelle. Les positions, je les ai toutes explorés, j’ai rencontré plus d’une femme et je suis tombée sur pas mal de cas. Des femmes fontaines en vois-tu en voilà. Des grizzlis, des filles un peu trash. Bref. Si en apparence, je prenais mon pied, et c’était vrai. Je prenais mon pied royal avec ami, je savais qu’il me resterait un goût amer en travers de la gorge quand je l’aurais fait partir. Mais évitons de parler de chose qui risque de me faire perdre ce que je suis en train de ressentir. Amy sur moi, se déhanchant d’une manière presque luxuriante et qui me donnait incroyablement chaud. Mon ventre se contractait sous la pression que je faisais sur moi-même. Si je lâchais, c’était fini. Et c’était bon de se retenir, c’était encore plus puissant. Electrifiant était le mot. Nous les hommes, on aime dominer. Allez comprendre, on aime ça. On est des hommes quoi. Et pourtant, je suis pour le partage. J’aime dominer mais quand une femme est sur moi comme Amy, c’est encore plus puissant. Elle aussi doit participer et lancer le rythme qu’elle a envie d’avoir. Et la belle blonde avait un rythme foutrement jouissif. Sa chaleur me recouvrait et j’avais envie de devenir bestial. Mes mains étaient sur ses hanches, serrant sa peau tandis que je laissais quelques jurons franchir mes lèvres. « Bordel ! » Et j’en passe. Mais quoi, c’était trop bon pour être politiquement correct.

Pause. Pouce ou tout ce que tu veux. Je l’arrête ce qui doit durer quelques secondes. Je la soulève facilement pour me l’allonger sur le lit. Je me place derrière elle et soulève une jambe doucement. Ma virilité vient se frotter à son triangle déjà bien chaleureux avant que je ne rentre à nouveau en elle. J’avais le visage dans sa chevelure, respirant son odeur et pouvait sentir la douceur de celle-ci. Je lâche sa jambe pour aller soulever sa chevelure afin de pouvoir embrasser sa peau et mordiller son lobe d’oreille suavement. Puis, ma main redescend le long de ses hanches pour rapprocher son bassin du mien dans un coup de rein puissant la faisant se courber contre moi. Je sentais que j’allais venir, mon corps se recouvrait d’une couche de sueur causé par l’effort et je sentais quelque chose de chaud s’écouler en moi. Le plaisir, le summum qui n’allait pas tarder à m’attraper pour me faire partir. Alors, je glisse ma main sur son ventre pour aller retrouver le fruit défendu et torturer son excroissance de chair gonflé et prête à subir mes outrages. Il n’y avait rien de meilleur à ce que je connaisse, que deux corps qui s’apprivoisent, qui s’échange et se donnent. Qui partage l’effort, le plaisir. Je savais qu’il y avait d’autres moyens pour partager quelque chose avec une femme, mais c’était trop mièvre à mon goût. On ne demandait pas à Trey Cooper de l’accompagner à une soirée sans une récompense à la fin. C’est vrai, quel est l’intérêt d’être avec une fille si on ne peut pas s’exprimer physiquement par la suite ? J’étais salaud, ouais, je le sais. Mais je n’étais tout simplement pas prêt à me caser, à ressentir des sentiments. Je n’en avais pas, j’étais sans cœur comme on aimait me le dire parfois. Les pauvres filles déçus d’être repoussé après la partie. Ben ouais, mais à quoi tu t’attendais ? Un câlin et des mots d’amours ? Puis me voir pavaner à ton bras. Sans déconner ! Je respectais mes potes, Chad et Ian qui avait tous les deux une copine, bon Chad je ne savais pas si c’était une copine ou juste sa sex friend mais, je ne les jugeais pas.

Les potes c’était sacré. Et même si j’avais un peu beaucoup de rancœur envers les deux italiens, ils restaient mes potes. Sentant la chaleur monter plus fortement, j’accélère mes coups de reins, ses fesses tapant contre mon bassin plus fortement et mes doigts continue de toucher et frotter ce bouton de plaisir pour augmenter les sensations mais surtout ne pas la laisser en plan si je partais avant elle. Je le sentais monter en moi, faisant ressortir le duvet de ma peau, un courant électrique chaud et froid à la fois passant sous ma peau avant que j’ouvre les yeux en grand, lâchant un grand râle de plaisir, mes coups de reins plus fort puis finissant par s’apaiser. Elle était partie elle aussi, je l’avais senti à la vibration sous mes doigts et son cri de plaisir qui avait rejoint le mien. Orgasme simultané, c’était bon et ça rendait l’instant encore plus enivrant. Mes hanches finissent par s’arrêter complètement et ma tête se pose contre son dos, pour reprendre une respiration pour calme, apaisé. Sa jambe qui était restée en suspension retombe lourdement sur le lit et je me retire d’elle, m’éloignant de sa chaleur et de son odeur. Bordel. J’aimais les parties de jambes en l’air aussi bonnes et puissantes. Mais la partenaire avait été particulière, et avait répondue correctement à toutes mes attentes. Une bonne partenaire, voilà ce qu’Amy était à mes yeux.

La respiration haletante, je reste sur le dos, plaçant mes mains sous la tête. Amy reprenait aussi son souffle et je lui laissais au moins ça avant de lui dire qu’elle pouvait partir. Seulement, la blonde se redresse, m’offrant ainsi son corps nu à la vue et remet en place son tanga puis son soutien-gorge. Je me redresse légèrement sur les coudes, fronçant des sourcils. Aucun mot n’était échangé. Et qu’est-ce que je pouvais dire. Je n’allais pas la retenir parce que je n’en avais pas envie. Mais bordel, d’habitude j’ai toujours besoin de dire « casse-toi » et là. C’est elle qui part. Elle enfile sa robe, sa veste et se dirige vers la porte. Elle se retourne une dernière fois vers moi et j’observe son visage éclairé par les lumières du couloir. « Merci pour la soirée. » Je hoche de la tête, alors qu’elle referme la porte sans aucune forme de procès. Je m’assois complètement sur mon lit, recouvrant mon anatomie d’un drap et regarde la porte, encore surpris. Si d’habitude j’avais besoin d’exprimer le fait que ce n’était qu’une baise, Amy me l’avait clairement fait ressentir. N’allez pas croire que ça m’emmerde… Enfin si ! Bordel, j’aime bien leur dire de partir moi. Putin ! Je soupire et me redresse pour partir sous la douche afin d’évacuer la bonne partie de jambe en l’air. Je me savonne, passe un coup de shampoing sur mes cheveux avant de ressortir avec une serviette autour de la taille. Je retourne dans ma chambre pour enfiler un boxer et je me glisse sous les draps encore chaud de ce que j’avais partagé avec la belle blonde. Non, y’a un truc qui n’allait pas. C’était à moi de lui dire de partir, je passais pour un minable maintenant. Il faut absolument que je l’a revois. Qu’on remette ça parce qu’il faut l’avouer, c’était trop bon. Mais aussi pour que je sois le premier à lui dire de partir. Ouais, j’allais faire ça. J’allais passer en mode attaque, charme et autre pour avoir à nouveau la « demoiselle en détresse » dans mon lit et rétablir ce qui devait être établie.