Quoi de mieux que de faire un tour à Central Park un dimanche après-midi après avoir dévalisé les boutiques avec ses amies? Enfin, Amy adorait ses matinées shopping à New York City. Cela faisait maintenant quelques mois qu’elle avait quitté L.A. et même si sa ville natale lui manquait, New York avait ses avantages qui, pour une styliste en herbe n’étaient pas négligeables. Ce jour-là il faisait plein soleil et toute la ville était de sortie pour en profiter, toute comme la jeune femme d’ailleurs.

Elle était vêtue d’une simple robe blanche qui mettait ses atouts en valeur sans non plus étaler tous ses attributs aux yeux de tous. Elle en avait également profité pour sortir ses spartiates marrons accordées à son sac et avait laissé ses cheveux au naturel. On disait souvent que les adorateurs de la mode s’habillaient de façon excentrique pour se faire remarquer ou bien se procuraient leurs dernières trouvailles tendances mais Amy était plutôt une fille simple qui, bien sûr faisait attention à son apparence mais privilégiait les vêtements dans lesquels elle se sentait bien. En ce dimanche matin, avec plusieurs étudiantes de l’UFR 9, la belle blonde avait fait les boutiques puis elles s’étaient fait un restaurant. A présent, les new-yorkaises traversaient Central Park pour rejoindre l’université. Le dimanche était sûrement le jour où Central Park était magnifique mais tout autant bondé. Soudain, jetant un regard aux alentours, Amy crut reconnaître une silhouette.

Elle retira ses lunettes de soleil et plissa quelques peu les yeux. Il s’agissait bien de Samuel, ce gars que tout le monde semblait détester du fait de sa mauvaise réputation. Il est vrai qu’au départ Amy se fiait à toutes ses rumeurs sur lui mais depuis elle avait fait sa connaissance et ne le trouvait pas aussi détestable que cela… Seulement tout le monde n’était pas de cet avis. Les amis d’Amy par exemple lui déconseillaient de passer du temps avec lui-même sans que ces derniers n’ait fait l’effort de le connaître avant de juger. Elle avait essayé à quelques reprises de leur faire changer d’avis mais rien n’y faisait: de vraies têtes de mules! Et depuis, à chaque fois qu’elle souhaitait le voir, elle le faisait mais en cachette: un peu comme une relation secrète. C’était le seul moyen pour ne pas être sermonnée par des amis qui ne se préoccupent que trop d’elle. Bien sûr toute cette situation entraînait quelque conflits entre Amy et Samuel mais ils finissaient toujours ou plutôt jusqu’ici ils étaient toujours retournés l’un vers l’autre.

« Euh les filles, j’avais oublié mais j’ai promis à ma mère de lui envoyer quelques photos de Central Park, donc partez sans moi, je vous rejoins plus tard » mentit-elle. En fait elle avait juste envie d’aller voir le jeune homme sans être dérangée. Ses amies lui proposèrent de l’accompagner mais Amy refusa et attendit que le groupe de jeunes femmes s’en aille pour se diriger vers Samuel qui était seul. La jeune styliste s’avança silencieusement vers lui qui était de dos et tout à coup s’élança sur lui, les bras autour de son cou pour lui faire peur. « Bonjour charmant jeune homme » lança-t-elle avant de se placer face à lui. C’était la curiosité qui l’avait poussée à aller vers lui et même maintenant, le garçon l’intriguait toujours autant. « Tu profites du beau temps en espérant qu’une belle jeune femme t’accoste? » le taquina-t-elle.

Pourquoi ne pas aller se promener dans le fameux Central Park? Parce que je déteste les espaces verts. J'avais besoin de respirer, de me calmer, trop de chose dans la même journée m'étais arrivé. Émy qui disais m'aimer, Daphnée qui revenait dans ma vie, trop d'émotion dans la même journée, moi qui n'avait pas d'émotion. J'avais l'impression qu'elles s'étaient tous apeller pour me faire souffrir... Enfin bref, évidemment, seulement après quelques minutes, une jeune magnifique fille est venu me voir. Je crois que je la connaissais, mais je ne me rapelle plus trop, j'ai peut-être déjà coucher avec elle... Enfin bref, elle me parlais, je ne faisais qu'acquiescer, je n'étais pas vraiment là, j'avais comme l'impression étrange d'avoir un vide à l'intérieur de moi. Puis, elle se rendit compte que je ne l'écoutais pas du tout et se mit en colère. Ensuite, elle me poussa, je ne sais pas trop se qu'elle me disait, après avoir couler toutes les larmes de son corps, elle partie, sans aucune autre réaction. J'admirais alors le paysage, le magnifique paysage. J'avais beau prétendre que je détestais la nature et Central Park, mais au fond de moi, je l'adorais. Les feuilles vertes, la mousse sur les arbres, les nuages, les... Quelqu'un m'intérompa dans mes pensées et j'esperais que ce n'était pas la jeune fille de toute à l'heure, j'allais justement lui crier dessus de me laisser tranquille lorsque j'entendis la voix de la fille qui était derrière moi.

« Bonjour charmant jeune homme »

Amy... Malgré moi, je m'attachais à cette fille, elle était tout se que je n'avais jamais eu... Je n'aurais jamais imaginé sortir avec elle, mais elle était fantastique. Malgré nos disputes sur le malheureux sujet qu'elle prenait plus au sérieux l'avis de ses amies que mon avis à moi, je l'adorais.

« Tu profites du beau temps en espérant qu’une belle jeune femme t’accoste? »

-Ouais, et ça à marcher en plus, deux fois. La première fois, je sais même pas c'est qui. Et la deuxième c'est toi.

Je lui souris et la serra fort dans mes bras pour ensuite la relacher.

Le dimanche était certainement le meilleur jour pour se rendre à Central Park. La plupart des New-Yorkais ne travaillaient pas et se prélassaient bien loin de cette vie stressante. De plus le parc était assez animé, avec des petits groupes de musiciens, des enfants qui couraient dans tous les sens, des couples, des groupes d’amis. Ce dimanche-là, le soleil tapait fort sur New-York et la température montait toujours. Samuel prit Amy dans ses bras qui lui rendit son étreinte. La blonde n’avait jamais vu l’étudiant comme un potentiel amant, il était clair que des côtés il n’y avait pas d’ambiguïté sur ce point-là. Il n’y avait jamais eu ce jeu de séduction entre eux, ils ne seraient pas plus que des amis puisqu’ils s’appréciaient comme tels. Et puis Amy savait que Samuel était plutôt du genre volage et qui se tapait toute les filles sans donner de nouvelles par la suite. La jeune blondinette sourit à la réponse de son ami.

« Tu sais parler aux filles toi. Où est passée la première? Tu lui as fais peur? » rigola-t-elle. D’ordinaire Amy n’approchait même pas les gars dans ce genre-là, ceux qui brisaient le cœur des filles en moins de deux. Les gars aux belles paroles quoi. La belle jeta un oeil aux alentours, inspectant toutes les têtes pour voir si elle en connaissait. Malgré le fait qu'elle appréciait Samuel, Amy ne souhaitait pas vraiment qu'on la voit en sa compagnie. Il y avait bien trop de mauvaises langues sur le campus et puis c'était sans compter cette People Diaries. Les gens croiraient des choses qui ne seraient pas vraies. Même si elle ne cautionnait pas l'attitude de Samuel envers les filles, Amy arrivait à en rire. « Alors où en est Monsieur dans ses amours? ». Elle l'imaginait bien être avec plusieurs filles en même temps et elle ne préféra même pas s'imaginer le nombre de claques qu'il se prenait lorsque ses jeunes victimes découvraient qu'en fait ce n'était qu'un donjuan.

Les deux jeunes gens marchèrent dans Central Park, au milieu de toute la foule. « Les cours m’on tellement pris que j’ai même plus le temps de m’amuser ». Elle s'assit sur le rebord d'une grande fontaine et plongea sa main dans l'eau fraiche. Central Park bénéficiait de plusieurs salariés qui s'occupaient de la maintenance du lieu alors la fontaine était assez propre. L'eau n'y était pa députante comme elle pouvait l'être dans certains endroits

« Tu sais parler aux filles toi. Où est passée la première? Tu lui as fais peur? »

-Ah ah ah, tu te trouve drôle ma petite dame?

La réponse était oui bien sure qu'elle se trouvait drôle. Mais ma mâchoire se crispa lorsque je la vis jetter un coup d'oeil aux alentours. La colère monta en moi avec raison. Amy et moi, nous avions souvent le même conflit, elle ne voulait pas qu'on la voit avec moi. Et moi, je sais pas comment dire mais elle pouvait pas savoir à quel point cela me faisait mal qu'elle se fie aux commentaires des autres. Mes amours? Comme d'habitude. Sauf que je n'avais même pas envie de lui répondre. Ma colère m'aveuglait maintenant. Amy et moi, nous sommes très proche, il n'y a jamais eut de sentiments entre nous deux et il n'y en aura jamais. Mais le simple fait qu'elle ne voulait pas être vu avec moi m'outrais.

Je n'entendis même pas se qu'elle dit par la suite, la colère me rendait sourd.

-Amy...

Je mit ma main sous son menton et tourna son visage vers le mien. Je n'avais pas envie de me disputer avec elle.

-Amy, si tu continue comme ça, notre amitié ne durera pas longtemps. Je ne suis pas capable de supporter le fait que tu ne veule pas être vu avec moi. Je ne suis pas capable de supporter le fait d'avoir l'impression que tu ne tient pas assez à moi pour laisser de coté les commentaires imbéciles des autres et que tu aimerais mieux ne jamais m'avoir rencontrer!

La dernière phrase sortit de ma bouche malgré moi et avec colère. J'esperais qu'elle n'allait pas trop m'en vouloir mais en même temps, j'esperais qu'elle finisse par comprendre que... j'avais besoin qu'elle laisse les autres de coté et qu'elle reste une fois pour toute avec moi sans les coup d'oeil autour d'elle.

Un peu oui, mon petit Monsieur! Répondit-elle le sourire aux lèvres.

Bien sûr, Amy rigolait. Elle aimait bien taquiner les autres, les embêter un peu mais ce n'était jamais rien de bien méchant. Elle n'était pas l'une de ces filles superficielles qui se moquaient sans arrêt des autres. Lorsque la belle jeta un œil aux alentours, même discrètement, Samuel le remarqua et visiblement il n'aimait pas ce qu'il venait de voir. Amy continua tout de même la conversation en espérant qu'il ne relèverai pas une fois de plus le fait qu'elle ne voulait pas être vue en sa compagnie. Ils avaient déjà eu plusieurs conflits Sur ce même sujet. Seulement Samuel ne semblait déjà plus là, la colère monta en lui et il prit Amy par le menton, plongeant son regard dans le sien. Elle baissa le regard comme une petite fille l'aurait fait devant son père qui la disputerait. La vérité était qu'elle avait honte, ce n'était pas elle d'agir ainsi. 

Elle écouta silencieusement ce que lui disait Samuel mais le pire était qu'il avait raison. Amy prit la main du garçon qui lui tenait le menton et la garda dans la sienne. Elle le regarda alors:

Tu as raison, je suis désolée. Ce n'est pas mon genre d'être comme ça... Mais malgré tout, je tient vraiment à toi et non ce n'est pas vrai. Je ne regrette pas de t'avoir rencontré... Je n'ai pas envie qu'on se dispute encore... Je te l'accorde, je suis une abrutie et promis j'essaie de ne pas tenir compte de ce que pensent les autres. Tiens, tu veux que je crie sur tous les toits que tu es le meilleur des amis?

dans une tentative désespérée de redonner le sourire à Samuel, la blondinette n'attendit pas la réponse, se leva et monta sur le rebord de la fontaine où elle était assise quelques secondes auparavant. Elle regarda le don juan puis elle s'écria sur la rigolade:

Votre attention s'il vous plait! Je voulais juste faire savoir au monde entier que ce jeune homme ici présent est mon ami. Oui c'est un vrai tombeur qui aura brisé bien des cœurs mais je l'aime quand même.

Certains passants l'avaient écouté et certainement pris pour une folle mais elle s'en fichait. Amy redescendit en riant, tout en espérant que la colère de Samuel était retombée. Elle savait bien que plusieurs fois ils avaient eu la même discussion et que plusieurs fois elle s'était excusée et avait dit qu'elle arrêterait de se comporter ainsi mais cette fois là elle sentait qu'elle pouvait peut-être perdre son ami. 

Hey... Cette fois, je te promets que je ferai un effort, ok? Tu m'en veux d'être une parfaite imbécile?

Au moins, elle m'écoutait sans m’interrompre, se qu'elle ne faisait jamais à l'habitude. Après mon sermons, elle prit ma main et me regarda en me disant que j'avait raison. Je fus assez surpris, connue comme étant une fille assez orgueilleuse, je savais très bien qu'Amy faisait des efforts. Elle s'excusa par la suite, m'impressionnant de plus en plus. Admettant que se n'était pas son genre d'être comme ça, que malgré tout, elle tenait vraiment à moi. Elle ne regrettait pas de m'avoir rencontré, elle disait être une abrutie et qu'elle tentera de ne plus tenir compte de se que pourrait pensé les autres. Si je veux que tu crie sur tous les toits que je suis le meilleur des amis? Non pas trop, t'excuser me suffit. Mais je n'eu pas le temps de m'exprimé qu'elle me souri et se leva, monta sur le rebord de la fontaine et, en me regardant, cria au monde entier que j'étais son ami, que j'étais peut-être un tombeur qui avait brisé beaucoup de coeur mais qu'elle m'aimait quand même. J'éclata de rire. Je n'en pouvais plus, toujours de plus en plus étonnante cette chère Amy. Les passants la prenaient pour une folle, je le savais seulement en les regardant. Descendant en riant autant que moi, elle me fit une promesse que j'étais certain qu'elle n'allait pas tenir. Mais j'avais envie de la croire pour une fois alors je fins de la croire. Tout en riant, je lui dis:

-Écoute Amy, je sais très bien que tu es une parfaite abrutie mélangé d'une folle et imbécile. Je souris. Mais je t'ai toujours aimé ainsi, c'est tragique, mais c'est comme ça. Est-ce que je t'en veux? C'est sûr! Tu m'évite lorsque tu es avec tes amis et vérifie s'ils ne sont pas dans les parages lorsque tu es en ma compagnie. Mais je ne pourrais pas être en colère après toi pour autant parce que je t'aime trop pour ça.

Je lui souris tout en tentant de croire à mon mensonge. Je lui en voulais à mort et j'étais très en colère après elle. Mais après tout, je m'en voudrais toute ma vie de l'avoir perdu pour une telle connerie. Je la pris dans mes bras, lui flattant un peu les cheveux. Ah que je l'aimais cette fille, trop à mon goût car moi qui feignait un sans coeur, je n'étais pas censé avoir des amies qui m'étaient chère... Après tout mon gars, c'est de ta faute à toi si elle te fuie à ce point là!

Abandonné?

On dirait bien...